- ShajarVénérable
L'algorithme de LinkedIn s'affine selon les postes que l'on regarde. Un fois qu'on en a trouvé une dizaine assez pertinents, les propositions sont meilleures (sans être fantastiques).
- boris vassilievGrand sage
Merci pour l'information .
J'ai vu passer également une vidéo qui expliquerait aux néophytes le fonctionnement de LinkedIn, je la regarderai tout à l'heure.
J'ai vu passer également une vidéo qui expliquerait aux néophytes le fonctionnement de LinkedIn, je la regarderai tout à l'heure.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Bon, ladite vidéo s'est barrée... Par contre j'ai déjà trois anciens élèves qui me suivent . Un que j'avais eu en 2nde et en TES en tant que PP (il était pénible mais performant quand il voulait bien travailler) et une aussi en TES qui me rendait des copies à s'arracher les cheveux. Une élève sérieuse, c'est sûr, mais qui rédigeait de manière atroce ; après moult mises en garde, j'avais fini par lui mettre 5/20 à une copie illisible, ça avait fini en pleurs, mais du coup elle avait eu 15 au bac en histoire... Un autre encore en TES, bon élève si je me souviens bien ; ce dernier est encore en études.
Ce serait rigolo qu'un ancien élève me trouve un contact...
Ce serait rigolo qu'un ancien élève me trouve un contact...
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Laurent_08Niveau 5
Linkedin met du temps à être efficace, mais si tu cibles ton réseau sur les métiers qui t'intéressent, tu finiras par voir arriver dans le fil d'infos, des offres très régulièrement. Il faut par contre je pense, éviter d'accepter les anciens élèves, ils ont tendance à utiliser ce réseau comme FB... J'étais responsable d'une Lpro et n'avait accepté comme contacts que des personnes en lien avec cette Licence. Je recevais et reçois encore tous les jours des offres d'emplois et d'alternances.boris vassiliev a écrit:Bon, ladite vidéo s'est barrée... Par contre j'ai déjà trois anciens élèves qui me suivent . Un que j'avais eu en 2nde et en TES en tant que PP (il était pénible mais performant quand il voulait bien travailler) et une aussi en TES qui me rendait des copies à s'arracher les cheveux. Une élève sérieuse, c'est sûr, mais qui rédigeait de manière atroce ; après moult mises en garde, j'avais fini par lui mettre 5/20 à une copie illisible, ça avait fini en pleurs, mais du coup elle avait eu 15 au bac en histoire... Un autre encore en TES, bon élève si je me souviens bien ; ce dernier est encore en études.
Ce serait rigolo qu'un ancien élève me trouve un contact...
- boris vassilievGrand sage
En fait, je n'ai "cliqué" sur aucun élève et je ne sais pas comment "rejeter" leur contact ; depuis, LinkedIn m'en a retrouvé plusieurs autres...
Par contre, j'ai "accepté" le contact (je ne sais plus comment on dit) de mon ancien proviseur adjoint, qui m'appréciait beaucoup, et qui est maintenant adjoint au maire d'une grande commune dans ma zone géographique. Je me dis que ça peut éventuellement servir.
Par contre, j'ai "accepté" le contact (je ne sais plus comment on dit) de mon ancien proviseur adjoint, qui m'appréciait beaucoup, et qui est maintenant adjoint au maire d'une grande commune dans ma zone géographique. Je me dis que ça peut éventuellement servir.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- JennyMédiateur
Si tu ne les valides pas, ils restent en attente. Tu vas dans réseau et tu cliques sur la croix pour refuser. Si c’est juste une suggestion, il n’y a rien à faire.
Tu as bien fait pour l’ancien PA.
Tu as bien fait pour l’ancien PA.
- boris vassilievGrand sage
Merci pour ces conseils !
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
Bonjour
Quelqu'un a-t-il déjà "investi" dans la version "premium" de LinkedIn, cela apporte-t-il un vrai plus (vu que l'abonnement est assez cher) ?
Quelqu'un a-t-il déjà "investi" dans la version "premium" de LinkedIn, cela apporte-t-il un vrai plus (vu que l'abonnement est assez cher) ?
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Laurent_08Niveau 5
Pour ma part, je suis sollicité très souvent pour le "prémium" mais n'ai jamais consenti ne serait ce qu'un essai gratuit. J'ai tendance à penser qu'il faut surtout passer un peu de temps à étoffer son réseau. Au début, je passais des heures à demander des personnes en contact susceptibles d'offrir des apprentissages à mes étudiants. Je ne peux pas vous en dire plus par contre sur la version "premium"boris vassiliev a écrit:Bonjour
Quelqu'un a-t-il déjà "investi" dans la version "premium" de LinkedIn, cela apporte-t-il un vrai plus (vu que l'abonnement est assez cher) ?
- boris vassilievGrand sage
OK, merci, bonne fin de journée.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- LeDucNiveau 3
Bonsoir, j’ai utilisé l’offre premium gratuite d’1 mois il y quelques années. Le seul avantage dont je me souvienne c’est que tu a des statistiques très détaillées sur qui consulte ton profil. En gros tu vois les profils et un tas de ratios.boris vassiliev a écrit:Bonjour
Quelqu'un a-t-il déjà "investi" dans la version "premium" de LinkedIn, cela apporte-t-il un vrai plus (vu que l'abonnement est assez cher) ?
J’ai pas trouvé que c’était transcendant comme service alors je n’ai pas souscrit. Et j’ai trouvé un job sans premium.
- boris vassilievGrand sage
Entendu, merci pour votre aide
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- CRZ670Niveau 2
Hello, après quelques années dans l'EN, ma décision de partir est prise pour d'innombrables raisons. Je serais moi aussi intéressé par une formation d'assistant de direction. J'en ai vu pas mal sur la site de pole emploi. J'avoue ne pas savoir vers laquelle me diriger. Peut-être sauras-tu m'aiguiller sur la question ? Et enfin, les entreprises ne sont-elles pas réticentes à embaucher un débutant sur un tel poste ?
- JennyMédiateur
Pour LinkedIn Premium, je ne sais pas, je n'ai pas testé, mais il y a souvent un mois gratuit.
- boris vassilievGrand sage
CRZ670 a écrit:Hello, après quelques années dans l'EN, ma décision de partir est prise pour d'innombrables raisons. Je serais moi aussi intéressé par une formation d'assistant de direction. J'en ai vu pas mal sur la site de pole emploi. J'avoue ne pas savoir vers laquelle me diriger. Peut-être sauras-tu m'aiguiller sur la question ? Et enfin, les entreprises ne sont-elles pas réticentes à embaucher un débutant sur un tel poste ?
Bonjour, bienvenue au club...
Pour ma part, j'ai opté pour la formation de 26Academy. 1300 € ramenés à 1100 après mise en concurrence avec d'autres organismes, dont ALMGroup (formation secrétariat à 1050 €). J'ai choisi 26Academy car ils étendaient la formation à Powerpoint et non seulement à Word et Excel. Pour mémoire, c'est du "e-learning" avec examen en ligne, donc sans déplacement.
Cela dit, pour être honnête, je ne maîtrise pas grand chose à la sortie d'Excel et de Powerpoint, j'en ai juste aperçu la richesse et retenu certaines bases. Mais j'ai un joli diplôme .
Pour ce qui est de l'embauche d'un "débutant", je n'ai pas plus d'expérience que toi et ne peux te répondre ; notre "étiquette" Education nationale est-elle un atout ou une tare, je n'en sais rien encore.
Au plaisir !
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- Laurent_08Niveau 5
Gardez confiance, à force d'être dénigrés, déclassés, voire méprisés, nous finissons nous mêmes par penser que finalement, nous ne sommes pas bons à grand-chose. Détrompez vous, vous avez énormément de qualités et compétences, à commencer par l'expression orale, écrite, les capacités d'analyse et de synthèse, la réflexion, la gestion de groupes, l'écoute, la loyauté etc etc ...boris vassiliev a écrit:CRZ670 a écrit:Hello, après quelques années dans l'EN, ma décision de partir est prise pour d'innombrables raisons. Je serais moi aussi intéressé par une formation d'assistant de direction. J'en ai vu pas mal sur la site de pole emploi. J'avoue ne pas savoir vers laquelle me diriger. Peut-être sauras-tu m'aiguiller sur la question ? Et enfin, les entreprises ne sont-elles pas réticentes à embaucher un débutant sur un tel poste ?
Bonjour, bienvenue au club...
Pour ma part, j'ai opté pour la formation de 26Academy. 1300 € ramenés à 1100 après mise en concurrence avec d'autres organismes, dont ALMGroup (formation secrétariat à 1050 €). J'ai choisi 26Academy car ils étendaient la formation à Powerpoint et non seulement à Word et Excel.
Cela dit, pour être honnête, je ne maîtrise pas grand chose d'Excel et de Powerpoint, j'en ai juste aperçu la richesse. Mais j'ai un joli diplôme
Pour ce qui est de l'embauche d'un "débutant", je n'ai pas plus d'expérience que toi.
Au plaisir
- boris vassilievGrand sage
Oui, c'est vrai, mais dès l'IUFM (ou ce qui l'a remplacé), on est formaté à battre notre coulpe, à être responsable de tout ce qui ne va pas et à porter la misère du monde entier comme une croix sur notre dos. C'est dur de changer de mentalité et de reprendre confiance en soi pour un nouveau parcours professionnel.
Toutes les nuits ou presque je cauchemarde que je suis un incapable, inapte à tout. Cela va mieux au réveil, mais c'est dur à endosser.
Toutes les nuits ou presque je cauchemarde que je suis un incapable, inapte à tout. Cela va mieux au réveil, mais c'est dur à endosser.
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
C'est généralement le soir tard que je suis inspiré, en l'occurrence pour un brouillon de contestation de rejet de ma demande de CLM :
"Madame, Monsieur
J’ai pris acte de l’avis défavorable à ma demande de congé longue maladie émis par le conseil médical départemental des Bouches-du-Rhône le 8 février 2023.
A l’issue d’un entretien avec un psychiatre agréé, qui a souligné mon état dépressif, je pensais que je pouvais solliciter un congé longue maladie. Certes, mon état de santé ne relève pas d’une des maladies retenues pour l’octroi d’un CLM mais j’estime que ma souffrance psychologique, qui m’a contraint à me retirer de l’enseignement, mériterait d’être réexaminée par le conseil médical supérieur.
Depuis de nombreuses années, j’ai tenté de faire face au surcroît de travail qui incombait aux enseignants, en particulier aux professeurs principaux de Terminale pendant la phase de rodage du dispositif Parcoursup. Le stress généré par cette fonction « d’orientation », sans y être formé, a été pour moi une épreuve douloureuse car je ne me reconnaissais pas dans cette mission et j’avais conscience de ne pas être compétent en ce domaine.
Je me suis peu à peu épuisé, en plus de la préparation de mes cours, de la transmission en classe et des corrections de copies, à suivre chaque élève dont j’étais responsable, pour les résultats, pour les absences, pour l’orientation, multipliant les contacts avec les parents, mes collègues CPE et mon équipe de direction. Certes, je n’ai plus exercé ces fonctions depuis 2020 (j’étais aussi coordonnateur de l’équipe d’histoire-géographie de mon lycée jusqu’alors) mais l’usure professionnelle m’a conduit à un véritable « burn-out » en février 2022. C’est d’ailleurs grâce à mon administration que j’ai échappé à de plus graves complications, en me guidant vers un suivi psychiatrique dont un séjour de deux mois en clinique, de mars à mai 2022.
Au final, j’ai fini par perdre confiance en moi et je ne me vois pas reprendre des fonctions d’enseignement, du moins à court ou moyen terme. Ce manque de confiance limite d’ailleurs ma capacité à me projeter vers un nouvel emploi : je peine à me sentir légitime, « compétent » tant j’ai souffert en tant qu’enseignant. Cette souffrance mentale me poursuit jour et nuit, et obère mes chances de trouver un nouvel emploi. C’est pourquoi je sollicite par la présente l’octroi d’un congé longue maladie, le temps de me reconstruire.
En espérant une issue favorable, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées."
Je suis évidemment preneur de tout conseil pour améliorer ce brouillon. Bonne nuit à tous
"Madame, Monsieur
J’ai pris acte de l’avis défavorable à ma demande de congé longue maladie émis par le conseil médical départemental des Bouches-du-Rhône le 8 février 2023.
A l’issue d’un entretien avec un psychiatre agréé, qui a souligné mon état dépressif, je pensais que je pouvais solliciter un congé longue maladie. Certes, mon état de santé ne relève pas d’une des maladies retenues pour l’octroi d’un CLM mais j’estime que ma souffrance psychologique, qui m’a contraint à me retirer de l’enseignement, mériterait d’être réexaminée par le conseil médical supérieur.
Depuis de nombreuses années, j’ai tenté de faire face au surcroît de travail qui incombait aux enseignants, en particulier aux professeurs principaux de Terminale pendant la phase de rodage du dispositif Parcoursup. Le stress généré par cette fonction « d’orientation », sans y être formé, a été pour moi une épreuve douloureuse car je ne me reconnaissais pas dans cette mission et j’avais conscience de ne pas être compétent en ce domaine.
Je me suis peu à peu épuisé, en plus de la préparation de mes cours, de la transmission en classe et des corrections de copies, à suivre chaque élève dont j’étais responsable, pour les résultats, pour les absences, pour l’orientation, multipliant les contacts avec les parents, mes collègues CPE et mon équipe de direction. Certes, je n’ai plus exercé ces fonctions depuis 2020 (j’étais aussi coordonnateur de l’équipe d’histoire-géographie de mon lycée jusqu’alors) mais l’usure professionnelle m’a conduit à un véritable « burn-out » en février 2022. C’est d’ailleurs grâce à mon administration que j’ai échappé à de plus graves complications, en me guidant vers un suivi psychiatrique dont un séjour de deux mois en clinique, de mars à mai 2022.
Au final, j’ai fini par perdre confiance en moi et je ne me vois pas reprendre des fonctions d’enseignement, du moins à court ou moyen terme. Ce manque de confiance limite d’ailleurs ma capacité à me projeter vers un nouvel emploi : je peine à me sentir légitime, « compétent » tant j’ai souffert en tant qu’enseignant. Cette souffrance mentale me poursuit jour et nuit, et obère mes chances de trouver un nouvel emploi. C’est pourquoi je sollicite par la présente l’octroi d’un congé longue maladie, le temps de me reconstruire.
En espérant une issue favorable, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées."
Je suis évidemment preneur de tout conseil pour améliorer ce brouillon. Bonne nuit à tous
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- RandoschtroumfNiveau 10
Je trouve que tu parles beaucoup de tes fonctions d'enseignement (en tendant le bâton pour te faire battre), peu de tes problèmes de santé, et pas du tout en droit.
Le droit prévoit que les maladies mentales peuvent donner droit à un CLM.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000471431
Il faut donc argumenter en droit et sur tes problèmes de santé qui te rendent pour l'instant inapte à enseigner. Ta souffrance psychologique concernant les fonctions de professeur principal n'apportent rien. Un diagnostic établi par un médecin, et la citation des textes liés au CLM montrant que tu y a droit, me paraît plus pertinent.
Si tu dis que tu n'y a pas droit, la commission devrait statuer directement par "refus" puisqu'elle statue selon des textes en fonction d'éléments médicaux.
Tes projets de reconversion n'ont aucun rapport.
Il faut répondre à 2 questions :
- le diagnostic médical fait-il partie de la liste des maladies donnant droit à CLM?
- l'état de santé est-il compatible avec la reprise du travail (d'abord sur tes fonctions actuelles)?
Le tout en s'appuyant sur le rapport du médecin expert, qui confirme (ou non) à la fois le diagnostic et l'aptitude à travailler.
Je ne suis pas spécialiste du CLM, davantage de l'accompagnement des collègues. C'est donc mon expérience sur l'administration qui statue en droit qui me fait te conseiller ainsi.
Tu peux également faire relire ton courrier par ton syndicat.
Pense à ajouter toute pièce nouvelle liée à ton état de santé : nouvelle ordonnance, nouveau courrier ...
Rien sur tes projets de reconversion.
Il faut que ta demande de CLM apparaisse bien comme un temps pour te soigner, pas comme l'opportunité de préparer ta reconversion sans travailler. Inversement, parler de tes démarches, des formations suivies... Va plutôt montrer que tu vas, pour le comité, plutôt bien, et que tu es, pour elle, en état de travailler. Les problématiques de reconversion sont plus à aborder quand on s'oriente vers une inaptitude.
N'hésite pas à prendre d'autres conseils.
Le droit prévoit que les maladies mentales peuvent donner droit à un CLM.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000471431
Il faut donc argumenter en droit et sur tes problèmes de santé qui te rendent pour l'instant inapte à enseigner. Ta souffrance psychologique concernant les fonctions de professeur principal n'apportent rien. Un diagnostic établi par un médecin, et la citation des textes liés au CLM montrant que tu y a droit, me paraît plus pertinent.
Si tu dis que tu n'y a pas droit, la commission devrait statuer directement par "refus" puisqu'elle statue selon des textes en fonction d'éléments médicaux.
Tes projets de reconversion n'ont aucun rapport.
Il faut répondre à 2 questions :
- le diagnostic médical fait-il partie de la liste des maladies donnant droit à CLM?
- l'état de santé est-il compatible avec la reprise du travail (d'abord sur tes fonctions actuelles)?
Le tout en s'appuyant sur le rapport du médecin expert, qui confirme (ou non) à la fois le diagnostic et l'aptitude à travailler.
Je ne suis pas spécialiste du CLM, davantage de l'accompagnement des collègues. C'est donc mon expérience sur l'administration qui statue en droit qui me fait te conseiller ainsi.
Tu peux également faire relire ton courrier par ton syndicat.
Pense à ajouter toute pièce nouvelle liée à ton état de santé : nouvelle ordonnance, nouveau courrier ...
Rien sur tes projets de reconversion.
Il faut que ta demande de CLM apparaisse bien comme un temps pour te soigner, pas comme l'opportunité de préparer ta reconversion sans travailler. Inversement, parler de tes démarches, des formations suivies... Va plutôt montrer que tu vas, pour le comité, plutôt bien, et que tu es, pour elle, en état de travailler. Les problématiques de reconversion sont plus à aborder quand on s'oriente vers une inaptitude.
N'hésite pas à prendre d'autres conseils.
- boris vassilievGrand sage
Merci beaucoup pour cette solide analyse
Décidément j'ai bien fait d'en parler sur le forum car un autre membre m'a aussi proposé une version très améliorée, que je soumettrait le cas échéant à relecture aux personnes du forum que je remercie du fond du coeur, en synthétisant avec tes conseils.
Bonne soirée !
Décidément j'ai bien fait d'en parler sur le forum car un autre membre m'a aussi proposé une version très améliorée, que je soumettrait le cas échéant à relecture aux personnes du forum que je remercie du fond du coeur, en synthétisant avec tes conseils.
Bonne soirée !
- boris vassilievGrand sage
Bonsoir
Voici une deuxième mouture de mon éventuel courrier de contestation du rejet de mon CLM, avec la précieuse aide de G'z et de Randoschtroumf.
Merci d'avance pour vos conseils !
"
A l’attention de…
S/c du chef d’établissement, …
En copie l’IA-IPR d’histoire géographie, …
La responsable du service ProxiRH, …
Madame, Monsieur
En date du 8 février 2023, le conseil médical départemental des Bouches-du-Rhône m’a informé de son avis défavorable concernant ma demande de congé longue maladie. Je prends acte de cette décision, même si celle-ci ne correspond pas à la réponse espérée au regard de ma situation sanitaire dégradée actuellement.
A l’issue d’un entretien le 13 janvier 2023 avec un psychiatre agréé, attestant de mon état dépressif, je pensais pouvoir bénéficier d’un congé longue maladie afin de me reconstruire mentalement. En effet, l’arrêté du 14 mars 1986 « relatif à la liste des maladies donnant droit à l’octroi d’un congé de longue maladie » mentionne dans l’article 2 modifié le 12 octobre 1997 les « maladies mentales ». Ma souffrance psychologique est bien réelle, et m’a contraint à me retirer de l’enseignement ; d’une part pour ne pas pénaliser les élèves et d’autre part pour me préserver corporellement et mentalement. Aussi, je souhaiterais que mon cas soit rééxaminé par le conseil médical supérieur pour avoir un second avis, au regard notamment des tous derniers éléments de mon dossier (certificat médical et ordonnances).
La situation que je vis aujourd’hui découle directement de mon investissement professionnel de ces précédentes années, durant lesquelles la charge de travail s’est accumulée au fil des réformes scolaires notamment. J’ai tenté de répondre efficacement aux diverses missions qui m’ont été confiées à l’échelle de ma discipline et de l’institution scolaire ; ce qui a eu malheureusement des incidences négatives, voire néfastes, dans ma vie professionnelle et personnelle. En tant que professeur principal de classes de Terminale, j’ai en effet été confronté à la phase de rodage du dispositif Parcoursup. Soucieux de l’avenir socio-professionnel de mes élèves, mon investissement à la fois été chronophage et source de stress, faute notamment d’une véritable formation. En bref, je ne me reconnaissais pas dans cette mission et cela a contribué à une perte de sens de mon métier d’enseignant.
Cette usure professionnelle grandissante m’a conduit à un véritable « burn-out » en février 2022. C’est d’ailleurs grâce au soutien, à l’écoute et à la bienveillance de mon administration, que je remercie ici, que j’ai pu échapper à de plus graves complications vitales. J’ai été orienté vers un suivi et des traitements psychiatriques dont un séjour de deux mois en clinique spécialisée, de mars à mai 2022. Aujourd’hui, j’ai fini par perdre confiance en moi, en mes capacités à enseigner, en mes capacités à être face à des élèves, à les former à devenir des citoyens cultivés et épanouis ; car moi-même je ne le suis plus, je suis dans un sentiment de totale incompétence à être professeur.
Avec cet état d’esprit, je ne me vois pas reprendre des fonctions d’enseignement, du moins à court ou moyen terme. Ce manque de confiance limite d’ailleurs ma capacité à me projeter vers un nouvel emploi. Cette souffrance mentale me poursuit, me perturbe et me hante jour et nuit. Cela obère mes chances de trouver une nouvelle vie professionnelle satisfaisante, malgré mes démarches en ce sens.
Madame, Monsieur, vous comprendrez bien à la lecture de mon courrier que ma situation actuelle est des plus compliquées. Je vous demande aide et assistance, en tant que personnel de l’Education Nationale en situation de danger psychologique. Et c’est pourquoi je sollicite par la présente une nouvelle étude de mon dossier en vue de l’octroi d’un congé de longue maladie. Cela me semble indispensable, le temps de me reconstruire.
En espérant une issue favorable, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations les plus cordiales."
Voici une deuxième mouture de mon éventuel courrier de contestation du rejet de mon CLM, avec la précieuse aide de G'z et de Randoschtroumf.
Merci d'avance pour vos conseils !
"
A l’attention de…
S/c du chef d’établissement, …
En copie l’IA-IPR d’histoire géographie, …
La responsable du service ProxiRH, …
Madame, Monsieur
En date du 8 février 2023, le conseil médical départemental des Bouches-du-Rhône m’a informé de son avis défavorable concernant ma demande de congé longue maladie. Je prends acte de cette décision, même si celle-ci ne correspond pas à la réponse espérée au regard de ma situation sanitaire dégradée actuellement.
A l’issue d’un entretien le 13 janvier 2023 avec un psychiatre agréé, attestant de mon état dépressif, je pensais pouvoir bénéficier d’un congé longue maladie afin de me reconstruire mentalement. En effet, l’arrêté du 14 mars 1986 « relatif à la liste des maladies donnant droit à l’octroi d’un congé de longue maladie » mentionne dans l’article 2 modifié le 12 octobre 1997 les « maladies mentales ». Ma souffrance psychologique est bien réelle, et m’a contraint à me retirer de l’enseignement ; d’une part pour ne pas pénaliser les élèves et d’autre part pour me préserver corporellement et mentalement. Aussi, je souhaiterais que mon cas soit rééxaminé par le conseil médical supérieur pour avoir un second avis, au regard notamment des tous derniers éléments de mon dossier (certificat médical et ordonnances).
La situation que je vis aujourd’hui découle directement de mon investissement professionnel de ces précédentes années, durant lesquelles la charge de travail s’est accumulée au fil des réformes scolaires notamment. J’ai tenté de répondre efficacement aux diverses missions qui m’ont été confiées à l’échelle de ma discipline et de l’institution scolaire ; ce qui a eu malheureusement des incidences négatives, voire néfastes, dans ma vie professionnelle et personnelle. En tant que professeur principal de classes de Terminale, j’ai en effet été confronté à la phase de rodage du dispositif Parcoursup. Soucieux de l’avenir socio-professionnel de mes élèves, mon investissement à la fois été chronophage et source de stress, faute notamment d’une véritable formation. En bref, je ne me reconnaissais pas dans cette mission et cela a contribué à une perte de sens de mon métier d’enseignant.
Cette usure professionnelle grandissante m’a conduit à un véritable « burn-out » en février 2022. C’est d’ailleurs grâce au soutien, à l’écoute et à la bienveillance de mon administration, que je remercie ici, que j’ai pu échapper à de plus graves complications vitales. J’ai été orienté vers un suivi et des traitements psychiatriques dont un séjour de deux mois en clinique spécialisée, de mars à mai 2022. Aujourd’hui, j’ai fini par perdre confiance en moi, en mes capacités à enseigner, en mes capacités à être face à des élèves, à les former à devenir des citoyens cultivés et épanouis ; car moi-même je ne le suis plus, je suis dans un sentiment de totale incompétence à être professeur.
Avec cet état d’esprit, je ne me vois pas reprendre des fonctions d’enseignement, du moins à court ou moyen terme. Ce manque de confiance limite d’ailleurs ma capacité à me projeter vers un nouvel emploi. Cette souffrance mentale me poursuit, me perturbe et me hante jour et nuit. Cela obère mes chances de trouver une nouvelle vie professionnelle satisfaisante, malgré mes démarches en ce sens.
Madame, Monsieur, vous comprendrez bien à la lecture de mon courrier que ma situation actuelle est des plus compliquées. Je vous demande aide et assistance, en tant que personnel de l’Education Nationale en situation de danger psychologique. Et c’est pourquoi je sollicite par la présente une nouvelle étude de mon dossier en vue de l’octroi d’un congé de longue maladie. Cela me semble indispensable, le temps de me reconstruire.
En espérant une issue favorable, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutations les plus cordiales."
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- ShajarVénérable
Je ne saurais te conseiller sur la teneur de ta lettre (sinon pour te dire de garder espoir : une collègue avec un cancer très grave - dont elle est décédée depuis - s'était vu refuser le CLM, puis accorder après révision), mais juste une petite coquille dans l'avant-dernier paragraphe : me poursuiT.
- AsclépiosNiveau 7
boris vassiliev a écrit:Bonsoir
Voici une deuxième mouture de mon éventuel courrier de contestation du rejet de mon CLM, avec la précieuse aide de G'z et de Randoschtroumf.
Merci d'avance pour vos conseils !
Mon avis:
- Je ne vois pas pourquoi tu t'adresse au proxi-RH et ce que tu attends de lui.
- Je trouve ton courrier très bien mais pour le CLM, il faut saisir le conseil médical supérieur et il me semble que les seules choses importantes sont les certificats médicaux. (hospitalisation, médecin traitant, psy ... )
- Une autre piste: Tu peux demander un CITIS (accident de travail) ça me semble plus pertinent mais je ne connais pas les délais. (attention il est souvent refusé pour ce qui est psy.)
- boris vassilievGrand sage
Shajar a écrit:Je ne saurais te conseiller sur la teneur de ta lettre (sinon pour te dire de garder espoir : une collègue avec un cancer très grave - dont elle est décédée depuis - s'était vu refuser le CLM, puis accorder après révision), mais juste une petite coquille dans l'avant-dernier paragraphe : me poursuiT.
Merci Shajar, erreur corrigée
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- boris vassilievGrand sage
J'a intégré "virtuellement" ma conseillère ProxyRH car elle me suit pas à pas et efficacement dans toutes mes démarches depuis cet été, mais peut-être ai-je tort. C'est une ligne "optionnelle" en tout cas...Asclépios a écrit:
Mon avis:
- Je ne vois pas pourquoi tu t'adresse au proxi-RH et ce que tu attends de lui.
- Je trouve ton courrier très bien mais pour le CLM, il faut saisir le conseil médical supérieur et il me semble que les seules choses importantes sont les certificats médicaux. (hospitalisation, médecin traitant, psy ... )
- Une autre piste: Tu peux demander un CITIS (accident de travail) ça me semble plus pertinent mais je ne connais pas les délais. (attention il est souvent refusé pour ce qui est psy.)
Merci pour la piste du CITIS, je n'en avais jamais entendu parler...
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On a beau dire, y'a pas seulement que de la pomme, y'a autre chose : ça serait pas des fois de la betterave, hein ? Si, y'en a aussi... (Jean Lefebvre / Lino Ventura, Les Tontons flingueurs, 1963, Michel Audiard évidemment, à propos du... "bizarre").
- dandelionVénérable
Je me demande s’il est utile d’entrer autant dans le détail. Est-ce que des collègues qui ont l’habitude des CLM, ou même ton médecin, ne pourraient pas t’aider à rédiger ton courrier? C’est très difficile à rédiger pour soi-même.
- Je suis venu vous dire que je pense sérieusement à quitter l'EN...
- Je crois que je ne vais pas y arriver et que je suis nulle.
- [résolu] Est-ce que je vais toucher la Prime ZEP si je ne suis en ZEP que pour un complément de service ?
- moi, j'ai glandé pendant 2 mois ! (faut dire que je suis T15+....)
- Michèle Alliot-Marie (tête de liste UMP dans le Sud-Ouest) : "Si je suis élue députée européenne, je vais perdre de l'argent".
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