- TangledingGrand Maître
Penser que les collègues qui ne font pas grève une journée avant le bouclage du budget et le début de négo sur les rémunérations vont faire grève dans le cadre d'une grève perlée ou reconductible...
Comment dire.
Une grève perlée (pas légale mais on peut ruser) ou reconductible, ça commence par une première journée de grève.
Par ailleurs tous ceux qui expliquent que "tu comprends, le programme..." pour une seule journée de grève, ou "je n'ai pas les moyens de faire grève" à l'évocation du retrait d'UN trentième, vous pensez vraiment qu'ils vont s'engager dans une grève perlée ou reconductible ?
Bref, zéro crédibilité cette théorie.
Comment dire.
Une grève perlée (pas légale mais on peut ruser) ou reconductible, ça commence par une première journée de grève.
Par ailleurs tous ceux qui expliquent que "tu comprends, le programme..." pour une seule journée de grève, ou "je n'ai pas les moyens de faire grève" à l'évocation du retrait d'UN trentième, vous pensez vraiment qu'ils vont s'engager dans une grève perlée ou reconductible ?
Bref, zéro crédibilité cette théorie.
- AlcyoneFidèle du forum
Je vous remercie pour vos messages. J'essaierai d'envoyer un mail à 8h la prochaine fois. C'est quand même pénible toutes ces histoires (qui ont presque réussi à me pourrir ma journée) alors que faire grève est juste mon droit. Je suis syndiquée, je suis pratiquement toutes les grèves depuis le début de ma carrière, ce n'est donc pas nouveau. Je n'ai pas l'impression de manquer de politesse ou de correction dans mon travail. Bref, 24h a coulé sous les ponts mais ça m'énerve encore...
- HalybelÉrudit
Tangleding a écrit:Penser que les collègues qui ne font pas grève une journée avant le bouclage du budget et le début de négo sur les rémunérations vont faire grève dans le cadre d'une grève perlée ou reconductible...
Comment dire.
Une grève perlée (pas légale mais on peut ruser) ou reconductible, ça commence par une première journée de grève.
Par ailleurs tous ceux qui expliquent que "tu comprends, le programme..." pour une seule journée de grève, ou "je n'ai pas les moyens de faire grève" à l'évocation du retrait d'UN trentième, vous pensez vraiment qu'ils vont s'engager dans une grève perlée ou reconductible ?
Bref, zéro crédibilité cette théorie.
Tu renverses le constat, des collègues ne veulent plus faire grève une journée qui ne sert à rien.
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- EnaecoVénérable
Tangleding a écrit:
Une grève perlée (pas légale mais on peut ruser) ou reconductible, ça commence par une première journée de grève.
Le reste de ton message est probablement réaliste en revanche je nuancerais tout de même l'analyse.
Une grève perlée/reconductible c'est une autre démarche qu'une grève d'un jour dont tout le monde sait qu'elle ne durera qu'un jour et n'aura aucun effet que la perte d'un jour de salaire.
Ces grèves d'un jour relèvent plus de la tradition et de la caricature.
On manifeste notre mécontentement avec quelques revendications type "liste au père Noël".
Je ne suis pas convaincu qu'une grève plus dure soit davantage suivie, pour les raisons que tu évoques, mais il faut reconnaître que la démarche est différente et pourrait séduire quelques démotivés
- LefterisEsprit sacré
Oui et non. Une grève d'un jour par-ci par-là à des moments clefs (examens par exemple) porte. Ca gêne vraiment, ça se voit voir lors de la réforme du collège, alors que nous étions plus nombreux quoique sans doute loin d'être majoritaires, pour certaines formations imposées, et surtout pour le brevet. Pour la réforme des retraites, un jour par semaine chacun son tour, le plus gros jour, ça commençait à gêner, le recteur pétait les plombs, il demandait les retraits de traitement le mois-même. Celle de l'autre jour va en effet avoir pour seul effet de nous faire perdre une journée, à moins qu'elle ne soit le signal d'un mécontentement plus profond et d'actions qui vont avec. Je n'en suis pas persuadé, d'où mes hésitations,mais par principe...Halybel a écrit:
Tu renverses le constat, des collègues ne veulent plus faire grève une journée qui ne sert à rien.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- angelxxxÉrudit
Halybel a écrit:Tangleding a écrit:Penser que les collègues qui ne font pas grève une journée avant le bouclage du budget et le début de négo sur les rémunérations vont faire grève dans le cadre d'une grève perlée ou reconductible...
Comment dire.
Une grève perlée (pas légale mais on peut ruser) ou reconductible, ça commence par une première journée de grève.
Par ailleurs tous ceux qui expliquent que "tu comprends, le programme..." pour une seule journée de grève, ou "je n'ai pas les moyens de faire grève" à l'évocation du retrait d'UN trentième, vous pensez vraiment qu'ils vont s'engager dans une grève perlée ou reconductible ?
Bref, zéro crédibilité cette théorie.
Tu renverses le constat, des collègues ne veulent plus faire grève une journée qui ne sert à rien.
Pourtant, je suis un de ceux qui refuse de faire grève un jour, et qui pourtant, fera sans problème une reconductible, même si elle dure un mois entier. A condition que les syndicats soient aussi d'accord pour entendre parler d'autres façons de faire, parce que la marche calme, ballon et merguez, c'est bon, merci.
Et je ne suis pas le seul, loin de là.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- LefterisEsprit sacré
C'est pas toujours marche calme, attention ! Il y a aussi les danses endiablées où l'on se trémousse au son de la sono, voire des tam-tams. Le pouvoir tremble un peu plus...angelxxx a écrit: A condition que les syndicats soient aussi d'accord pour entendre parler d'autres façons de faire, parce que la marche calme, ballon et merguez, c'est bon, merci.
Et je ne suis pas le seul, loin de là.
Blague à part, il faut taper là où ça fait mal, moins de coups, mais bien placés, pour filer la métaphore des sports de combat.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- EnaecoVénérable
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/greve-des-enseignants-les-annonces-du-gouvernement-sont-loin-de-repondre-a-la-gravite-de-la-situation-selon-la-secretaire-generale-du-snes-fsu_5386741.html
Pas sur que la "menace" de vague de démissions chez les milieux et fins de carrière fasse trembler le ministère qui prendra sans crainte ce "risque".
Les concernés ont des enfants dans les pattes. Il faut être solide pour se lancer dans une reconversion quand on part de rien (enfin d'un MEEF).
Il faut du temps, il faut de l'argent.
Bref, les démissions pourront augmenter, exploser, je pense que ça restera assez marginal à grande échelle...
Sophie Vénétitay a écrit:En ne s'attaquant pas aux milieux et aux fins de carrière, le ministère prend le risque d'attiser beaucoup d'amertume et de colère alors qu'on connaît une vague de démissions dans l'Education nationale. Donc, s'il n'y a pas de mesures fortes, le gouvernement risque d'alimenter cette vague de démissions et ce n'est pas le moment, nous manquons déjà d'enseignants dans nos collèges et lycées.
Pas sur que la "menace" de vague de démissions chez les milieux et fins de carrière fasse trembler le ministère qui prendra sans crainte ce "risque".
Les concernés ont des enfants dans les pattes. Il faut être solide pour se lancer dans une reconversion quand on part de rien (enfin d'un MEEF).
Il faut du temps, il faut de l'argent.
Bref, les démissions pourront augmenter, exploser, je pense que ça restera assez marginal à grande échelle...
- InvitéInvité
16 grévistes dans mon lycée, sur 150 professeurs.
- angelxxxÉrudit
Lefteris a écrit:C'est pas toujours marche calme, attention ! Il y a aussi les danses endiablées où l'on se trémousse au son de la sono, voire des tam-tams. Le pouvoir tremble un peu plus...angelxxx a écrit: A condition que les syndicats soient aussi d'accord pour entendre parler d'autres façons de faire, parce que la marche calme, ballon et merguez, c'est bon, merci.
Et je ne suis pas le seul, loin de là.
Blague à part, il faut taper là où ça fait mal, moins de coups, mais bien placés, pour filer la métaphore des sports de combat.
Oui, m'enfin, rien que dans mon établissement, on serait plusieurs d'accord pour le bloquer totalement : grilles, cadenas, barrage humain. Cela ne me dérangerais pas d'aller dans une école primaire pour faire de même. Là même avec 20% de gréviste le pays est bloqué. Après, on peut bloquer d'autres choses : ce qui est essentiel : route, autoroute, tram, ... Le choix est long.
Et merci d'avance, je sais que ce n'est pas entièrement légal : des fois, pour gagner, il faut savoir taper là où ça fait mal. Notre gouvernement ne se dérange pas pour nous retirer des droits ...
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- CasparProphète
Enaeco a écrit:https://www.francetvinfo.fr/societe/education/greve-des-enseignants-les-annonces-du-gouvernement-sont-loin-de-repondre-a-la-gravite-de-la-situation-selon-la-secretaire-generale-du-snes-fsu_5386741.htmlSophie Vénétitay a écrit:En ne s'attaquant pas aux milieux et aux fins de carrière, le ministère prend le risque d'attiser beaucoup d'amertume et de colère alors qu'on connaît une vague de démissions dans l'Education nationale. Donc, s'il n'y a pas de mesures fortes, le gouvernement risque d'alimenter cette vague de démissions et ce n'est pas le moment, nous manquons déjà d'enseignants dans nos collèges et lycées.
Pas sur que la "menace" de vague de démissions chez les milieux et fins de carrière fasse trembler le ministère qui prendra sans crainte ce "risque".
Les concernés ont des enfants dans les pattes. Il faut être solide pour se lancer dans une reconversion quand on part de rien (enfin d'un MEEF).
Il faut du temps, il faut de l'argent.
Bref, les démissions pourront augmenter, exploser, je pense que ça restera assez marginal à grande échelle...
Pas d'enfants mais je ne peux pas me permettre de démissionner alors que ce n'est pas l'envie qui m'en manque.
- pirouetteNiveau 5
angelxxx a écrit:
Pourtant, je suis un de ceux qui refuse de faire grève un jour, et qui pourtant, fera sans problème une reconductible, même si elle dure un mois entier.
Reconductible et avec un seul mot d'ordre : Macron a dit 10% pour tous, qu'il tienne son engagement.
- Anne_68Niveau 10
pirouette a écrit:angelxxx a écrit:
Pourtant, je suis un de ceux qui refuse de faire grève un jour, et qui pourtant, fera sans problème une reconductible, même si elle dure un mois entier.
Reconductible et avec un seul mot d'ordre : Macron a dit 10% pour tous, qu'il tienne son engagement.
+1
Sans oublier le rattrapage de l'inflation depuis la désindexation du point d'indice, qui de rampante est devenue visible depuis quelques mois aux yeux de tous.
- Pontorson50Fidèle du forum
angelxxx a écrit:Lefteris a écrit:C'est pas toujours marche calme, attention ! Il y a aussi les danses endiablées où l'on se trémousse au son de la sono, voire des tam-tams. Le pouvoir tremble un peu plus...angelxxx a écrit: A condition que les syndicats soient aussi d'accord pour entendre parler d'autres façons de faire, parce que la marche calme, ballon et merguez, c'est bon, merci.
Et je ne suis pas le seul, loin de là.
Blague à part, il faut taper là où ça fait mal, moins de coups, mais bien placés, pour filer la métaphore des sports de combat.
Oui, m'enfin, rien que dans mon établissement, on serait plusieurs d'accord pour le bloquer totalement : grilles, cadenas, barrage humain. Cela ne me dérangerais pas d'aller dans une école primaire pour faire de même. Là même avec 20% de gréviste le pays est bloqué. Après, on peut bloquer d'autres choses : ce qui est essentiel : route, autoroute, tram, ... Le choix est long.
Et merci d'avance, je sais que ce n'est pas entièrement légal : des fois, pour gagner, il faut savoir taper là où ça fait mal. Notre gouvernement ne se dérange pas pour nous retirer des droits ...
Autant je suis d'accord pour la grève longue, autant c'est non possumus sur toute action illégale quelle qu'elle soit. D'autant que nous prendre un quart de notre traitement par non-indexation sur l'inflation est odieux, mais n'est en rien une atteinte à mes droits, c'est parfaitement légal, je ne peux pas prétendre répondre à un acte légal par des actes illégaux.
Pour la grève longue, sans un taux d'adhésion syndicale autour de 70/80% je ne vois pas de vraies caisses de grève, et donc de moyens monétaires possibles pour plus de un collègue sur quatre sur la période de un mois que tu envisages. En supposant qu'on motive même les deux tiers de ceux-là, ça ne passe pas. Le seul blocage légal possible et inquiétant pour l'opinion donc le gouvernement est la fermeture des écoles faute de personnels, et cela suppose une assiette de grévistes que nous n'avons financièrement pas, en dehors même de toute motivation (on a démontré de plus "x" fois ici que les PE étaient plus désargentés : pas d'agrégation et pas d'heures sups entre autres). Les seuls mouvements massifs de travailleurs plutôt pauvres, c'est sur une décision à impact immédiat style fermeture de l'entreprise, licenciements de un quart ou un tiers des effectifs, ou augmentation brutale du temps de travail, mais payée pas plus voire moins ; les 25% de pertes de revenu sur 25 ans, c'est bien la conséquence inéluctable de la désindexation des traitements sur les prix, c'était la conséquence espérée des dirigeants dès le départ, mais il a fallu plusieurs années, comme l'inflation était faible, pour voir les dégâts, et ils sont encore sous-estimés par une part non négligeable de collègues qui croient seulement ne pas avoir été augmentés, et non déclassés.
Ici nous avons été deux en grève seulement sur une vingtaine de profs en gros. Les deux ou trois grévistes habituels ne sont plus volontaires pour payer leur employeur une journée pour récupérer l'argent que cette lutte ponctuelle n'apportera pas. Il se peut aussi, mais je n'ai pas abordé le sujet, que certains, parmi les enseignants plutôt en fin de carrière sans être à la veille de la retraite, moins mal payés donc capables de faire grève, aient mis de côté pour une grève dure sur les retraites ; on sait que Macron ira jusqu'à dissoudre, et cela peut jouer sur les collègues à plus de 4 ans de la retraite, mais déjà assez fatigués ou souffrants pour s'inquiéter concrètement de devoir rempiler quelques années de plus. Or eux ont davantage de moyens pour un mouvement long.
Il reste que, quel que soit le sujet, sans adhésions syndicales massives, la capacité des syndicats à mobiliser du lourd est plus que réduite. Mais sans cet appel à mobiliser fortement, nous refusons pour la plupart de verser une cotisation syndicale. C'est ce cercle vicieux qu'il faut parvenir à briser, si quelqu'un sait comment, je prends!
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