- SolovieïNiveau 10
Le privé a ses défauts, certes, mais quand vous évoquez "aucune sécurité de l'emploi" : un CDI n'est-il pas tout de même une forme de sécurité ?
Et au vu des déboires des mutations et autres joyeusetés, je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de "sécurité" pour les titulaires du public. L'assurance d'avoir de quoi manger, oui, dans le meilleur des cas, pour le reste...
@EdithW : D'accord, je vous comprends mieux. Oui, privé et public sont bien différents. Oui aussi sur le fait que les titulaires sont, souvent, mieux informés au départ (les choses changent cependant) que les enseignants du privé qui se font parfois prendre en traître.
La mobilité, plus ou moins forcée, est, selon vous, plus ou moins la même dans les deux secteurs. Ce qui gêne, ce sont les modalités de cette mobilité forcée.
Pour moi, le fonctionnaire est le moins libre : il peut perdre le bénéfice de son concours et de son statut s'il refuse le jeu inique des mutations et autres mesures de carte scolaire. Les alternatives existent (détachement, dispo., etc.), mais restent compliquées à mettre en œuvre. Pour l'enseignant du privé, il me semble qu'il y a plus de souplesse et moins de choses à perdre.
Une chose m'interpelle dans les échanges précédents : à vous lire, j'ai l'impression que l'emploi privé est très instable. Mais si l'enseignant est en CDI ? C'es le type de contrat qui va faire toute la différence : attaché à un établissement, une zone, clause de mobilité, à quelle échelle ?
Je crois aussi qu'il y a 2 extrêmes, malheureusement assez répandues : d'un côté, on a légion de jeunes titulaires maltraités par l'institution, obligés d'aller à l'autre bout de la France, dans des zones pénibles, qui n'ont pas assez de points pour aller vivre dans les régions conformes à leurs attentes, et cela durant des années. Si on peut admettre que tout mérite un peu d'effort et de patience, je crois que les abus de l'institution sont nombreux, si on en croit les témoignages et les démissions (j'en ai moi-même été victime lors de mon année de stage). D'un autre côté, on a aussi beaucoup de gens qui ne peuvent ou ne veulent pas bouger de leur petit coin (ville, zone,...). Là, c'est à chacun de fixer ses priorités, en fonction de ses moyens. Si on a vraiment besoin de travailler, il faut être prêt à un peu de mobilité. Si on ne veut pas bouger, alors il faudrait penser à choisir un métier qui vous permette de rester quoi qu'il arrive (ce qui n'est plus le cas de celui d'enseignant visiblement).
Personne n'est réellement protégé contre la mobilité (plus ou moins forcée), je suis bien d'accord. Mais un peu d'information préalable, un peu de responsabilité, un peu de prudence, permet de se protéger.
Et au vu des déboires des mutations et autres joyeusetés, je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de "sécurité" pour les titulaires du public. L'assurance d'avoir de quoi manger, oui, dans le meilleur des cas, pour le reste...
@EdithW : D'accord, je vous comprends mieux. Oui, privé et public sont bien différents. Oui aussi sur le fait que les titulaires sont, souvent, mieux informés au départ (les choses changent cependant) que les enseignants du privé qui se font parfois prendre en traître.
La mobilité, plus ou moins forcée, est, selon vous, plus ou moins la même dans les deux secteurs. Ce qui gêne, ce sont les modalités de cette mobilité forcée.
Pour moi, le fonctionnaire est le moins libre : il peut perdre le bénéfice de son concours et de son statut s'il refuse le jeu inique des mutations et autres mesures de carte scolaire. Les alternatives existent (détachement, dispo., etc.), mais restent compliquées à mettre en œuvre. Pour l'enseignant du privé, il me semble qu'il y a plus de souplesse et moins de choses à perdre.
Une chose m'interpelle dans les échanges précédents : à vous lire, j'ai l'impression que l'emploi privé est très instable. Mais si l'enseignant est en CDI ? C'es le type de contrat qui va faire toute la différence : attaché à un établissement, une zone, clause de mobilité, à quelle échelle ?
Je crois aussi qu'il y a 2 extrêmes, malheureusement assez répandues : d'un côté, on a légion de jeunes titulaires maltraités par l'institution, obligés d'aller à l'autre bout de la France, dans des zones pénibles, qui n'ont pas assez de points pour aller vivre dans les régions conformes à leurs attentes, et cela durant des années. Si on peut admettre que tout mérite un peu d'effort et de patience, je crois que les abus de l'institution sont nombreux, si on en croit les témoignages et les démissions (j'en ai moi-même été victime lors de mon année de stage). D'un autre côté, on a aussi beaucoup de gens qui ne peuvent ou ne veulent pas bouger de leur petit coin (ville, zone,...). Là, c'est à chacun de fixer ses priorités, en fonction de ses moyens. Si on a vraiment besoin de travailler, il faut être prêt à un peu de mobilité. Si on ne veut pas bouger, alors il faudrait penser à choisir un métier qui vous permette de rester quoi qu'il arrive (ce qui n'est plus le cas de celui d'enseignant visiblement).
Personne n'est réellement protégé contre la mobilité (plus ou moins forcée), je suis bien d'accord. Mais un peu d'information préalable, un peu de responsabilité, un peu de prudence, permet de se protéger.
- CleroliDoyen
Je ne pense pas que toutes les familles aient ce raisonnement Certaines accordent beaucoup d'importance à la qualité de l'enseignement reçu et compensent par des cours particuliers ou un changement d'école.Solovieï a écrit:Conséquence : les familles estiment que n'importe quelle personne peut assurer cette fonction. Ainsi, quand le ministre promet "un enseignant devant chaque enfant" alors qu'en vérité il pense "un adulte devant chaque enfant", pour les familes, cela ne fait pas une grande différence : les enfants ne sont pas livrés à eux-mêmes, la garderie fonctionne encore, rien de nouveau à l'horizon et aucun motif à se plaindre...
Paradoxalement, les parents deviennent de plus en plus revendicatifs, pointilleux, capricieux, exigeants avec les enseignants, dont ils ne manquent pas de relever les failles et les faiblesses (supposées) à grand renfort de groupes Whatsapp, où la médisance va bon train. En revanche, ils ne font semble-t-il jamais le lien logique entre la pénurie et les difficultés rencontrées par certains enseignants.
Petite anecdote sur le poids des familles : mon conjoint a demandé à modifier, mercredi, une heure de cours pour des raisons pédagogiques (et logistiques pour les élèves car certains allaient devoir attendre toute une après-midi pour pouvoir reprendre le bus scolaire). Réponse de son administration "c'est impossible, on laisse comme ça".Les parents d'élèves sont et ont toujours été l'ultime levier, la seule variable de l'équation capable de changer les choses et ils ne nous sont plus acquis depuis longtemps, malgré les témoignages de respect et de sympathie que nous avons, heureusement, tous connus.
Les gouvernances successives, les inerties et les vices de la bureaucratie, quelques aveuglements idéologiques ont conduit à la dégradation de l'école, sur cela nous sommes presque tous d'accord. Mais ne faut-il pas dire aussi que le peuple français n'a pas vraiment défendu son école ?
Les élèves ont découvert leur edt jeudi matin et dès hier matin une solution était trouvée car l'adjoint était assailli d'appels des familles. Les familles ont du pouvoir, il juste faudrait qu'elles s'en servent en allant râler et harceler leur député.
- JennyMédiateur
Se renseigner avant de passer un concours, c'est pas mal non plus.
Les collègues du privé sont moins susceptibles d'être envoyés loin de chez eux après le concours, le statut du privé a des avantages et des inconvénients. Si on veut le statut de fonctionnaire, il faut passer le concours du public et accepter un système de mutations à l'échelle nationale (et on peut être envoyé loin en cas de suppression de poste).
Les collègues du privé sont moins susceptibles d'être envoyés loin de chez eux après le concours, le statut du privé a des avantages et des inconvénients. Si on veut le statut de fonctionnaire, il faut passer le concours du public et accepter un système de mutations à l'échelle nationale (et on peut être envoyé loin en cas de suppression de poste).
- mafalda16Modérateur
Et donc, EdithW, pourquoi as-tu choisi le privé ?
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- faustine62Érudit
- menerveOracle
Je pense quand même que la situation de ce tzr est exceptionnelle.... En général, ils sont bien exploités... Dans notre académie par exemple, ils peuvent être envoyés en zone limitrophe.... Pas de bol, la zone où je suis jouxte toutes les autres.
La collègue tzr complete son service dans un établissement à une heure de route et on la fait venir 2 jours par semaine sur les deux établissements... Sans compter les réunions.
La collègue tzr complete son service dans un établissement à une heure de route et on la fait venir 2 jours par semaine sur les deux établissements... Sans compter les réunions.
- valleExpert spécialisé
Cela dit, avec la logique du nouveau PPCR (logique commune à toute la FPE), c'est plutôt l'inspection "classique" devant élèves lors du rendez-vous de carrière qui semble incongrue : on n'imagine pas trop le RDV de carrière d'un autre agent qui consisterait à le regarder faire les gestes de son travail.
C'est d'ailleurs pour ça que les textes ne prévoient pas trop un retour centré sur ce que l'inspecteur a observé.
C'est d'ailleurs pour ça que les textes ne prévoient pas trop un retour centré sur ce que l'inspecteur a observé.
- MathadorEmpereur
Les RDV carrière du 6e et du 8e ne relèvent pas d'une logique commune à la FPE.
Dans mon corps tous les échelons du premier grade ont une durée fixe, mais dès le 5e on peut passer un concours pour accéder au deuxième grade.
Dans mon corps tous les échelons du premier grade ont une durée fixe, mais dès le 5e on peut passer un concours pour accéder au deuxième grade.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CléopâtreNiveau 4
EdithW: bonjour, plein de choses vraies dans ce que vous écrivez, c'est juste la manière de les présenter qui, je pense, peut étonner. Pour avoir des amis des 2 côtés, je vois que ça déchante des 2 côtés... Les jeunes profs du public ne sont pas mieux renseignés que ceux du privé. A la fin, chacun ferait bien de se renseigner du mieux qu'il peut parce que des entourloupes (vous les connaissez bien mieux que moi, c'est clair, et perso j'en ai eu ma part en tant que prof du public), il y en pas mal...
Et d'accord avec menerve, je suis persuadée aussi que la situation de ce TZR est rare... C'est propre à certaines matières aussi. Quand j'étais TZR en Lettres, pas un jour de respiration (non, je n'exagère pas, y a malheureusement pas besoin d'exagérer, j'aimerais bien, mais je suis encore en-dessous de ce qu'on peut imaginer).
Amicalement,
Et d'accord avec menerve, je suis persuadée aussi que la situation de ce TZR est rare... C'est propre à certaines matières aussi. Quand j'étais TZR en Lettres, pas un jour de respiration (non, je n'exagère pas, y a malheureusement pas besoin d'exagérer, j'aimerais bien, mais je suis encore en-dessous de ce qu'on peut imaginer).
Amicalement,
- valleExpert spécialisé
Mais les RDV de carrière s'inscrivent dans la logique du PPCR.Mathador a écrit:Les RDV carrière du 6e et du 8e ne relèvent pas d'une logique commune à la FPE.
Dans mon corps tous les échelons du premier grade ont une durée fixe, mais dès le 5e on peut passer un concours pour accéder au deuxième grade.
- MathadorEmpereur
Du PPCR façon EN.
Chez moi il n'y en a pas au-delà de l'entretien annuel qui existait déjà.
Chez moi il n'y en a pas au-delà de l'entretien annuel qui existait déjà.
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- SolovieïNiveau 10
Jenny a écrit:Se renseigner avant de passer un concours, c'est pas mal non plus.
Les collègues du privé sont moins susceptibles d'être envoyés loin de chez eux après le concours, le statut du privé a des avantages et des inconvénients. Si on veut le statut de fonctionnaire, il faut passer le concours du public et accepter un système de mutations à l'échelle nationale (et on peut être envoyé loin en cas de suppression de poste).
Oui ! C'est exactement ce que j'entends par "responsabilité". S'informer, savoir ce qu'on fait, mesurer les avantages comme les inconvénients et assumer en conséquence. Pour ma part, les inconvénients du concours (parmi lesquels l'arbitraire des mutations figurait en première place !) ont presque failli me décourager. J'ai réussi à surmonter cette crainte, ce qui ne m'a pas empêché d'en être victime ensuite, comme une grande partie des stagiaires et/ou néo-titulaires. Seulement, j'ai refusé que cela perdure des années et j'ai pris des décisions en conséquence.
- CasparProphète
menerve a écrit:Je pense quand même que la situation de ce tzr est exceptionnelle.... En général, ils sont bien exploités... Dans notre académie par exemple, ils peuvent être envoyés en zone limitrophe.... Pas de bol, la zone où je suis jouxte toutes les autres.
La collègue tzr complete son service dans un établissement à une heure de route et on la fait venir 2 jours par semaine sur les deux établissements... Sans compter les réunions.
Même chose dans mon académie, donc finalement la "zone" réelle équivaut à tout le département et les deux tiers du département voisin.
- MehitabelVénérable
menerve a écrit:Je pense quand même que la situation de ce tzr est exceptionnelle.... En général, ils sont bien exploités... Dans notre académie par exemple, ils peuvent être envoyés en zone limitrophe.... Pas de bol, la zone où je suis jouxte toutes les autres.
La collègue tzr complete son service dans un établissement à une heure de route et on la fait venir 2 jours par semaine sur les deux établissements... Sans compter les réunions.
Ancienne TZR de l'académie de Dijon, première année appelée en décembre seulement, et il y a deux ans, seulement en février, j'ai fait mon PPCR du 8ème en tête à tête avec l'inspectrice.
L'année dernière, 8 TZR de maths sans affectation ... de l'année dans mon département. Je ne comprends pas comment sont faites les répartitions des TZR.
- tAoKHabitué du forum
Jenny a écrit:Se renseigner avant de passer un concours, c'est pas mal non plus.
Les choses évoluent à une vitesse folle.
Je suis titulaire depuis cette rentrée. Je me suis lancé dans ce projet fou il y a 4 ans (quitté mon ancien job où j'étais en CDI), en ayant pris grand soin d'étudier les barres de mutation pour prendre un risque mesuré. Changer d'académie n'était pas envisageable.
Avec ma situation familiale, je "devais" passer très largement à l'inter, je suis passé mais les barres ont bien augmenté et j'avoue avoir transpiré ...
Affecté dans mon académie, je "devais" obtenir un poste au plus près de chez moi (toujours avec les points octroyés par ma situation familiale, qui m'assuraient de rentrer dans n'importe quel groupement de communes du département avec les barres 2016, 2017 ou 2018), puisque mon département est celui où personne ne veut aller dans l'académie.
Je suis affecté il y a un an très proche de chez moi, gros soulagement car je voyais les barres monter à vitesse exponentielle depuis 3 ans. Manque de bol, je ne suis pas titularisé. Retour case départ pour les mutations : ça passe à l'inter, mais pas à l'intra, je me retrouve à 50 km de chez moi alors qu'il y avait un poste à 3 km.
Oui, se renseigner est important, mais parfois cela ne suffit pas.
Attention, je ne me plains pas de ma situation, qui est bien plus confortable que ce que vivent la plupart des néo-tit.
Je tiens juste à souligner que les choses bougent tellement vite que, lorsque l'on idéalise le métier, le déclassement salarial, les difficultés de mutation, les conditions de travail, etc. font que c'est la douche froide à l'arrivée. Et ce même en ayant pris un maximum d'infos en amont.
- AlcyoneFidèle du forum
La situation de ce TZR a souvent été la mienne depuis que je suis dans l'académie de Toulouse (souvent sans remplacement, à faire la potiche dans les classes de mes collègues du RAD). Pourtant, ici, la zone correspond au département et aux départements limitrophes. Le nombre de mails envoyés fin juin/début juillet indiquant que "Oui, je voudrais du travail, s'il vous plaît" et tombés dans les limbes de l'administration... Jamais aucune réponse.
Toute cette semaine de rentrée, la DPE sonne occupée et la DPE4 n'accepte aucun message vocal. J'ai 14.5 heures à pourvoir ; il y a 14.5 heures à pourvoir dans un collège que je connais à une heure de chez moi, et dans lequel je demande expressément à travailler. Aujourd'hui, samedi, la situation n'est pas réglée, au téléphone avec le CDE, encore hier la DPE4 promet de s'en charger ("Oui, oui, c'est bon, on le fait") mais aucun arrêté n'est arrivé, aucune confirmation sur i-prof, rien. Dans mon RAD, aucune nouvelle d'une quelconque affectation pour moi. La rentrée est déjà passée. Je n'ai toujours pas accueilli les élèves. Ils sont sans professeur, et moi sans élèves.
Toute cette semaine de rentrée, la DPE sonne occupée et la DPE4 n'accepte aucun message vocal. J'ai 14.5 heures à pourvoir ; il y a 14.5 heures à pourvoir dans un collège que je connais à une heure de chez moi, et dans lequel je demande expressément à travailler. Aujourd'hui, samedi, la situation n'est pas réglée, au téléphone avec le CDE, encore hier la DPE4 promet de s'en charger ("Oui, oui, c'est bon, on le fait") mais aucun arrêté n'est arrivé, aucune confirmation sur i-prof, rien. Dans mon RAD, aucune nouvelle d'une quelconque affectation pour moi. La rentrée est déjà passée. Je n'ai toujours pas accueilli les élèves. Ils sont sans professeur, et moi sans élèves.
- piescoModérateur
tAoK a écrit:Jenny a écrit:Se renseigner avant de passer un concours, c'est pas mal non plus.
Les choses évoluent à une vitesse folle.
Je suis titulaire depuis cette rentrée. Je me suis lancé dans ce projet fou il y a 4 ans (quitté mon ancien job où j'étais en CDI), en ayant pris grand soin d'étudier les barres de mutation pour prendre un risque mesuré. Changer d'académie n'était pas envisageable.
Avec ma situation familiale, je "devais" passer très largement à l'inter, je suis passé mais les barres ont bien augmenté et j'avoue avoir transpiré ...
Affecté dans mon académie, je "devais" obtenir un poste au plus près de chez moi (toujours avec les points octroyés par ma situation familiale, qui m'assuraient de rentrer dans n'importe quel groupement de communes du département avec les barres 2016, 2017 ou 2018), puisque mon département est celui où personne ne veut aller dans l'académie.
Je suis affecté il y a un an très proche de chez moi, gros soulagement car je voyais les barres monter à vitesse exponentielle depuis 3 ans. Manque de bol, je ne suis pas titularisé. Retour case départ pour les mutations : ça passe à l'inter, mais pas à l'intra, je me retrouve à 50 km de chez moi alors qu'il y avait un poste à 3 km.
Oui, se renseigner est important, mais parfois cela ne suffit pas.
Attention, je ne me plains pas de ma situation, qui est bien plus confortable que ce que vivent la plupart des néo-tit.
Je tiens juste à souligner que les choses bougent tellement vite que, lorsque l'on idéalise le métier, le déclassement salarial, les difficultés de mutation, les conditions de travail, etc. font que c'est la douche froide à l'arrivée. Et ce même en ayant pris un maximum d'infos en amont.
Les barres de mutation changent, c'est le principe de la chose. Mais le fait de devoir participer à un mouvement de mutation national est une constante dans la fonction publique quand on veut devenir enseignant, sauf concours du primaire.
- BaldredSage
piesco a écrit:tAoK a écrit:Jenny a écrit:Se renseigner avant de passer un concours, c'est pas mal non plus.
Les choses évoluent à une vitesse folle.
Je suis titulaire depuis cette rentrée. Je me suis lancé dans ce projet fou il y a 4 ans (quitté mon ancien job où j'étais en CDI), en ayant pris grand soin d'étudier les barres de mutation pour prendre un risque mesuré. Changer d'académie n'était pas envisageable.
Avec ma situation familiale, je "devais" passer très largement à l'inter, je suis passé mais les barres ont bien augmenté et j'avoue avoir transpiré ...
Affecté dans mon académie, je "devais" obtenir un poste au plus près de chez moi (toujours avec les points octroyés par ma situation familiale, qui m'assuraient de rentrer dans n'importe quel groupement de communes du département avec les barres 2016, 2017 ou 2018), puisque mon département est celui où personne ne veut aller dans l'académie.
Je suis affecté il y a un an très proche de chez moi, gros soulagement car je voyais les barres monter à vitesse exponentielle depuis 3 ans. Manque de bol, je ne suis pas titularisé. Retour case départ pour les mutations : ça passe à l'inter, mais pas à l'intra, je me retrouve à 50 km de chez moi alors qu'il y avait un poste à 3 km.
Oui, se renseigner est important, mais parfois cela ne suffit pas.
Attention, je ne me plains pas de ma situation, qui est bien plus confortable que ce que vivent la plupart des néo-tit.
Je tiens juste à souligner que les choses bougent tellement vite que, lorsque l'on idéalise le métier, le déclassement salarial, les difficultés de mutation, les conditions de travail, etc. font que c'est la douche froide à l'arrivée. Et ce même en ayant pris un maximum d'infos en amont.
Les barres de mutation changent, c'est le principe de la chose. Mais le fait de devoir participer à un mouvement de mutation national est une constante dans la fonction publique quand on veut devenir enseignant, sauf concours du primaire.
Sauf que pour de multiples raisons évoquées dans un article récent du Monde ou de Libé, le système de mutation est en train de se bloquer et certaines académies pour certaines matières sont hors d'atteinte, donc le "principe de la chose" devient un calvaire de plus.
- TulipiaNiveau 7
Exact. Dans mon académie et ma discipline, la barre poste fixe est désormais à 700 et ne cesse d’augmenter alors qu’elle tournait auparavant autour de 200. La ZR départementale est à 250. Matière très largement déficitaire, mais le rectorat fait le choix de garder de très nombreux BMP stables depuis des années plutôt que de créer des postes. Il est donc très difficile de muter.Baldred a écrit:piesco a écrit:tAoK a écrit:Jenny a écrit:Se renseigner avant de passer un concours, c'est pas mal non plus.
Les choses évoluent à une vitesse folle.
Je suis titulaire depuis cette rentrée. Je me suis lancé dans ce projet fou il y a 4 ans (quitté mon ancien job où j'étais en CDI), en ayant pris grand soin d'étudier les barres de mutation pour prendre un risque mesuré. Changer d'académie n'était pas envisageable.
Avec ma situation familiale, je "devais" passer très largement à l'inter, je suis passé mais les barres ont bien augmenté et j'avoue avoir transpiré ...
Affecté dans mon académie, je "devais" obtenir un poste au plus près de chez moi (toujours avec les points octroyés par ma situation familiale, qui m'assuraient de rentrer dans n'importe quel groupement de communes du département avec les barres 2016, 2017 ou 2018), puisque mon département est celui où personne ne veut aller dans l'académie.
Je suis affecté il y a un an très proche de chez moi, gros soulagement car je voyais les barres monter à vitesse exponentielle depuis 3 ans. Manque de bol, je ne suis pas titularisé. Retour case départ pour les mutations : ça passe à l'inter, mais pas à l'intra, je me retrouve à 50 km de chez moi alors qu'il y avait un poste à 3 km.
Oui, se renseigner est important, mais parfois cela ne suffit pas.
Attention, je ne me plains pas de ma situation, qui est bien plus confortable que ce que vivent la plupart des néo-tit.
Je tiens juste à souligner que les choses bougent tellement vite que, lorsque l'on idéalise le métier, le déclassement salarial, les difficultés de mutation, les conditions de travail, etc. font que c'est la douche froide à l'arrivée. Et ce même en ayant pris un maximum d'infos en amont.
Les barres de mutation changent, c'est le principe de la chose. Mais le fait de devoir participer à un mouvement de mutation national est une constante dans la fonction publique quand on veut devenir enseignant, sauf concours du primaire.
Sauf que pour de multiples raisons évoquées dans un article récent du Monde ou de Libé, le système de mutation est en train de se bloquer et certaines académies pour certaines matières sont hors d'atteinte, donc le "principe de la chose" devient un calvaire de plus.
- tAoKHabitué du forum
Baldred a écrit:Sauf que pour de multiples raisons évoquées dans un article récent du Monde ou de Libé, le système de mutation est en train de se bloquer et certaines académies pour certaines matières sont hors d'atteinte, donc le "principe de la chose" devient un calvaire de plus.
Exactement, et lorsqu'on est en reconversion professionnelle (mais pas seulement), la question de la mutation est un critère décisif.
Si aujourd'hui j'étais dans la situation d'il y a 4 ans, en poste en CDI et en train de me questionner sur la pertinence de partir pour passer le concours, eh bien .... je garderais
C'est un fait, qui explique en partie la désertion des concours.
Tant que le gouvernement gardera ce cap (et il le fera, hein !), la situation ne s'améliorera pas.
- piescoModérateur
Baldred a écrit:piesco a écrit:tAoK a écrit:Jenny a écrit:Se renseigner avant de passer un concours, c'est pas mal non plus.
Les choses évoluent à une vitesse folle.
Je suis titulaire depuis cette rentrée. Je me suis lancé dans ce projet fou il y a 4 ans (quitté mon ancien job où j'étais en CDI), en ayant pris grand soin d'étudier les barres de mutation pour prendre un risque mesuré. Changer d'académie n'était pas envisageable.
Avec ma situation familiale, je "devais" passer très largement à l'inter, je suis passé mais les barres ont bien augmenté et j'avoue avoir transpiré ...
Affecté dans mon académie, je "devais" obtenir un poste au plus près de chez moi (toujours avec les points octroyés par ma situation familiale, qui m'assuraient de rentrer dans n'importe quel groupement de communes du département avec les barres 2016, 2017 ou 2018), puisque mon département est celui où personne ne veut aller dans l'académie.
Je suis affecté il y a un an très proche de chez moi, gros soulagement car je voyais les barres monter à vitesse exponentielle depuis 3 ans. Manque de bol, je ne suis pas titularisé. Retour case départ pour les mutations : ça passe à l'inter, mais pas à l'intra, je me retrouve à 50 km de chez moi alors qu'il y avait un poste à 3 km.
Oui, se renseigner est important, mais parfois cela ne suffit pas.
Attention, je ne me plains pas de ma situation, qui est bien plus confortable que ce que vivent la plupart des néo-tit.
Je tiens juste à souligner que les choses bougent tellement vite que, lorsque l'on idéalise le métier, le déclassement salarial, les difficultés de mutation, les conditions de travail, etc. font que c'est la douche froide à l'arrivée. Et ce même en ayant pris un maximum d'infos en amont.
Les barres de mutation changent, c'est le principe de la chose. Mais le fait de devoir participer à un mouvement de mutation national est une constante dans la fonction publique quand on veut devenir enseignant, sauf concours du primaire.
Sauf que pour de multiples raisons évoquées dans un article récent du Monde ou de Libé, le système de mutation est en train de se bloquer et certaines académies pour certaines matières sont hors d'atteinte, donc le "principe de la chose" devient un calvaire de plus.
Ah, mais là nous sommes d'accord.
- Clecle78Bon génie
Ce n'est pas lié au système de mutations mais à la suppression, liée aux différentes regormes, de ces postes. Tout est fait pour nous inciter à demander nous mêmes la suppression de notre statut.
- Mélusine2Niveau 10
Tulipia a écrit:Baldred a écrit:piesco a écrit:tAoK a écrit:
[...]
Les barres de mutation changent, c'est le principe de la chose. Mais le fait de devoir participer à un mouvement de mutation national est une constante dans la fonction publique quand on veut devenir enseignant, sauf concours du primaire.
Sauf que pour de multiples raisons évoquées dans un article récent du Monde ou de Libé, le système de mutation est en train de se bloquer et certaines académies pour certaines matières sont hors d'atteinte, donc le "principe de la chose" devient un calvaire de plus.
Exact. Dans mon académie et ma discipline, la barre poste fixe est désormais à 700 et ne cesse d’augmenter alors qu’elle tournait auparavant autour de 200. La ZR départementale est à 250. Matière très largement déficitaire, mais le rectorat fait le choix de garder de très nombreux BMP stables depuis des années plutôt que de créer des postes. Il est donc très difficile de muter.
Et nous sommes nombreux à avoir vu en cours de route changer le système des mutations tout entier : quand j'ai fait mon purgatoire dans l'académie de Créteil, c'était avec l'espoir de pouvoir demander plus tard (et obtenir à terme) la ville de mon choix. Changement de règles, un parmi d'autres, avec le système à 2 tours actuel : changer d'académie devient risqué, ça a été rappelé plus tôt, surtout quand on connaît l'état du système.
Alors "se renseigner" ou prendre acte du "principe de la chose", quelle blague !
Je comprends bien qu'on hésite à l'heure actuelle à s'engager (engagez-vous, rengagez-vous) dans l'EN : quand on y est entré en s'étant tout bien renseigné, on voit tout modifié et les compensations disparaître (ça vaut aussi pour le salaire et la retraite). Quand ceux qui auraient pu être nos jeunes collègues se renseignent vraiment bien, ils constatent qu'il n'y a plus guère d'avantages à la profession ; quand ils le découvrent une fois sur place, ils sont nombreux à fuir tant qu'il est temps. J'avoue leur donner raison.
- JennyMédiateur
Que le mouvement se bloque, c’est une catastrophe, on est d’accord (et je fais partie des enseignants qui en font les frais ).
Cependant, je suis toujours étonnée de voir des collègues qui semblent découvrir que le mouvement est national. Ça fait partie, le plus souvent, du statut de fonctionnaire. On va là où on a besoin de nous pour garantir un service public pour tous. Je suis opposée, personnellement, à un recrutement par académie comme les PE : ça crée des inégalités importantes en terme de recrutement et de niveau de recrutement. De plus, ça rend les mutations très compliquées.
Les barres sont indicatives, ça a toujours été le cas et c’est précisé quand on les consulte.
Cependant, je suis toujours étonnée de voir des collègues qui semblent découvrir que le mouvement est national. Ça fait partie, le plus souvent, du statut de fonctionnaire. On va là où on a besoin de nous pour garantir un service public pour tous. Je suis opposée, personnellement, à un recrutement par académie comme les PE : ça crée des inégalités importantes en terme de recrutement et de niveau de recrutement. De plus, ça rend les mutations très compliquées.
Les barres sont indicatives, ça a toujours été le cas et c’est précisé quand on les consulte.
- Madame_ProfEsprit sacré
Ah, on a perdu un contractuel...
Il voulait une AFA (et pas un remplacement de quelques mois) et un meilleur emploi du temps.
Nul doute que le rectorat lui trouvera ça.
Il voulait une AFA (et pas un remplacement de quelques mois) et un meilleur emploi du temps.
Nul doute que le rectorat lui trouvera ça.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- TulipiaNiveau 7
Absolument. Ce que je trouve injuste dans mon académie, c’est d’organiser un énorme job dating très médiatisé dans de grandes villes dans ma discipline, tandis que les TZR restent TZR dix ans alors qu’une énorme partie sont affectés sur des BMP stables depuis plusieurs années, que le rectorat refuse de transformer en poste fixe. Pendant ce temps, la barre explose. C’est la seule académie où je peux espérer un poste fixe sur un seul établissement un jour dans ma discipline.Jenny a écrit:Que le mouvement se bloque, c’est une catastrophe, on est d’accord (et je fais partie des enseignants qui en font les frais ).
Cependant, je suis toujours étonnée de voir des collègues qui semblent découvrir que le mouvement est national. Ça fait partie, le plus souvent, du statut de fonctionnaire. On va là où on a besoin de nous pour garantir un service public pour tous. Je suis opposée, personnellement, à un recrutement par académie comme les PE : ça crée des inégalités importantes en terme de recrutement et de niveau de recrutement. De plus, ça rend les mutations très compliquées.
Les barres sont indicatives, ça a toujours été le cas et c’est précisé quand on les consulte.
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