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- MédéeÉrudit
Daphné a écrit:Lisak40 a écrit:Il suffit de lire le post d'un néo qui si j'ai bien compris a des soucis en tant qu'AEd. Je ne remets absolument pas en question les problèmes qu'il rencontre (ou a rencontrés) car je n'ai aucun moyen de comprendre ce qu'il s'est vraiment passé, ni son niveau en maths (je crois qu'il est aspirant prof dans cette matière), vu que je le ne connais absolument pas, mais allez lire son post : le niveau d'orthographe est édifiant. Et j'ai vu bien BIEN pire, notamment chez des PE (ce qui est encore plus grave)...
Edit : il me semble que le post en question a été supprimé (ou alors a été déplacé dans le restreint ? Je n'y ai pas accès), mais d'autres que moi ici ont dû le lire et certains passages faisaient mal aux yeux...
Au point que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un élève...
Le fil a été immédiatement verrouillé.
D'énormes fautes d'orthographe mais aussi des défaillances dans la maîtrise du vocabulaire courant (la confusion entre partialité et impartialité laissait songeur).
Bref, je ne vois pas comment on peut réussir à convaincre les élèves que la maîtrise de leur langue est essentielle si leurs professeurs font des fautes aussi grossières...
- Lisak40Expert spécialisé
Daphné a écrit:Lisak40 a écrit:Il suffit de lire le post d'un néo qui si j'ai bien compris a des soucis en tant qu'AEd. Je ne remets absolument pas en question les problèmes qu'il rencontre (ou a rencontrés) car je n'ai aucun moyen de comprendre ce qu'il s'est vraiment passé, ni son niveau en maths (je crois qu'il est aspirant prof dans cette matière), vu que je le ne connais absolument pas, mais allez lire son post : le niveau d'orthographe est édifiant. Et j'ai vu bien BIEN pire, notamment chez des PE (ce qui est encore plus grave)...
Edit : il me semble que le post en question a été supprimé (ou alors a été déplacé dans le restreint ? Je n'y ai pas accès), mais d'autres que moi ici ont dû le lire et certains passages faisaient mal aux yeux...
Au point que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un élève...
Le fil a été immédiatement verrouillé.
HS mais j'ai retrouvé l'exact même post sur un autre forum bien connu pour, erm être fréquenté par des gens qui ont en grande majorité de gros soucis avec l'orthographe et la grammaire (entre autres, je ne parle que de la forme). Le pseudo est féminin, alors que le contenu du message parle de "je" au masculin... Bref fin du HS .
- DodelineNiveau 5
Mathador a écrit:
Pour le coup je ne me souviens pas d'avoir entendu le moindre stagiaire se vanter de son master Bonux.
Moi si, pas mal de fois. Les mêmes qui refusent de prendre les Terminales car "je ne pense pas avoir le niveau". Sinon, il garantit quoi le master MEEF, dans ce cas ?
- DanskaProphète
Médée a écrit:Daphné a écrit:Lisak40 a écrit:Il suffit de lire le post d'un néo qui si j'ai bien compris a des soucis en tant qu'AEd. Je ne remets absolument pas en question les problèmes qu'il rencontre (ou a rencontrés) car je n'ai aucun moyen de comprendre ce qu'il s'est vraiment passé, ni son niveau en maths (je crois qu'il est aspirant prof dans cette matière), vu que je le ne connais absolument pas, mais allez lire son post : le niveau d'orthographe est édifiant. Et j'ai vu bien BIEN pire, notamment chez des PE (ce qui est encore plus grave)...
Edit : il me semble que le post en question a été supprimé (ou alors a été déplacé dans le restreint ? Je n'y ai pas accès), mais d'autres que moi ici ont dû le lire et certains passages faisaient mal aux yeux...
Au point que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un élève...
Le fil a été immédiatement verrouillé.
D'énormes fautes d'orthographe mais aussi des défaillances dans la maîtrise du vocabulaire courant (la confusion entre partialité et impartialité laissait songeur).
Bref, je ne vois pas comment on peut réussir à convaincre les élèves que la maîtrise de leur langue est essentielle si leurs professeurs font des fautes aussi grossières...
Je ne veux pas en rajouter, mais cette personne ne prétendait pas être professeur
Et rien ne nous permet d'affirmer - c'est un euphémisme - que ce n'était pas un troll du dimanche (enfin du vendredi) qui s'amusait : n'importe qui peut s'inscrire sur ce forum et balancer une histoire mal écrite s'il a du temps à perdre, il paraît difficile d'en tirer une conclusion définitive sur le niveau des nouveaux enseignants.
- MédéeÉrudit
Danska a écrit:Médée a écrit:Daphné a écrit:Lisak40 a écrit:Il suffit de lire le post d'un néo qui si j'ai bien compris a des soucis en tant qu'AEd. Je ne remets absolument pas en question les problèmes qu'il rencontre (ou a rencontrés) car je n'ai aucun moyen de comprendre ce qu'il s'est vraiment passé, ni son niveau en maths (je crois qu'il est aspirant prof dans cette matière), vu que je le ne connais absolument pas, mais allez lire son post : le niveau d'orthographe est édifiant. Et j'ai vu bien BIEN pire, notamment chez des PE (ce qui est encore plus grave)...
Edit : il me semble que le post en question a été supprimé (ou alors a été déplacé dans le restreint ? Je n'y ai pas accès), mais d'autres que moi ici ont dû le lire et certains passages faisaient mal aux yeux...
Au point que je me suis demandé s'il ne s'agissait pas d'un élève...
Le fil a été immédiatement verrouillé.
D'énormes fautes d'orthographe mais aussi des défaillances dans la maîtrise du vocabulaire courant (la confusion entre partialité et impartialité laissait songeur).
Bref, je ne vois pas comment on peut réussir à convaincre les élèves que la maîtrise de leur langue est essentielle si leurs professeurs font des fautes aussi grossières...
Je ne veux pas en rajouter, mais cette personne ne prétendait pas être professeur
Et rien ne nous permet d'affirmer - c'est un euphémisme - que ce n'était pas un troll du dimanche (enfin du vendredi) qui s'amusait : n'importe qui peut s'inscrire sur ce forum et balancer une histoire mal écrite s'il a du temps à perdre, il paraît difficile d'en tirer une conclusion définitive sur le niveau des nouveaux enseignants.
Il disait vouloir être professeur de maths et avoir raté le capes. Mais, bref peu importe, ce n'est pas vraiment le sujet et ça n'érige en rien une loi générale (et c'était sûrement un troll effectivement) .
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- Astolphe33Niveau 5
Exactement. Pour ma part, j'en ai entendu, des jeunes gens (dans ma propre famille) monter sur leurs ergots Bac+5 (master MEEF) quand déjà ils n'avaient obtenu leur licence de lettres qu'à la faveur des matières autres que celles du tronc de la discipline. Enfin, c'est vieux comme le monde, cette présomption, sauf que sur ce point les conditions actuellement entretiennent le flou, qui ressemble beaucoup à une forme d'imposture.valle a écrit:Il ne s'agit pas de trouver des gens qui se "vanteraient" de leur master MEEF, mais je comprends qu'on relativise cet argument qui se prévaut d'une espèce d'abus de langage (qui fait que le MEEF et le master recherche portent le même nom et soient en fait administrativement indistinguibles).Danska a écrit:On est aussi un certain nombre à avoir un vrai master, hein. Ou un double master si on veut - master + MEEF - mais moi non plus je n'ai jamais entendu personne de glorifier d'avoir un master MEEF ou un "double" master.
Utiliser l'argument "bac+5", quant au corps des certifiés ou à titre personnel avec un master MEEF, "joue" avec les mots en supposant qu'un master valide des connaissances universitaires et des bases en recherche.
- DaphnéDemi-dieu
On voit quand même pas mal de professeurs sur ce forum qui ont du mal avec l'orthographe, et je parle de fautes graves, pas d'histoire de ll ou mm dans un mot, une faute peut facilement échapper en frappant.
Je parle de confusion entre est/ait, accords de verbes participes passés, la/l'a... il y a même des fois où il est difficile de suivre le fil.
Sur un forum de professeurs, pas juste des péquins moyens.
Il y a d'ailleurs un fil sur ce sujet.
Je parle de confusion entre est/ait, accords de verbes participes passés, la/l'a... il y a même des fois où il est difficile de suivre le fil.
Sur un forum de professeurs, pas juste des péquins moyens.
Il y a d'ailleurs un fil sur ce sujet.
- MatteoNiveau 10
A l'inverse j'ai vu des contractuels pas particulièrement incompétents trouver que leur sous-rémunération était justifiée par leur manque de master et se sentir dominé par les MEEF. Durcir les conditions ça permet de payer moins ceux qui ne les respectent pas. Les fonctionnaires mieux payés eux n'ont pas besoin de bac+5. J'ai une fois croisé un énarque qui avait uniquement une licence.
- sookieGrand sage
Lisak40 a écrit:Il suffit de lire le post d'un néo qui si j'ai bien compris a des soucis en tant qu'AEd. Je ne remets absolument pas en question les problèmes qu'il rencontre (ou a rencontrés) car je n'ai aucun moyen de comprendre ce qu'il s'est vraiment passé, ni son niveau en maths (je crois qu'il est aspirant prof dans cette matière), vu que je le ne connais absolument pas, mais allez lire son post : le niveau d'orthographe est édifiant. Et j'ai vu bien BIEN pire, notamment chez des PE (ce qui est encore plus grave)...
Edit : il me semble que le post en question a été supprimé (ou alors a été déplacé dans le restreint ? Je n'y ai pas accès), mais d'autres que moi ici ont dû le lire et certains passages faisaient mal aux yeux...
Lisak, je me suis fait le même réflexion quand j’ai lu le post dont tu parles.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- M le MauditNiveau 9
L'orthographe est un combat perdu !! Néanmoins ça me fait mal d'imaginer en effet que des enseignants (contractuels ou pas...) puissent écrire ainsi. Quelle image cela donne-t-il ? J'ai malheureusement l'impression que ça ne fait pas plus réagir les populations que ça...
- DanskaProphète
Daphné a écrit:On voit quand même pas mal de professeurs sur ce forum qui ont du mal avec l'orthographe, et je parle de fautes graves, pas d'histoire de ll ou mm dans un mot, une faute peut facilement échapper en frappant.
Je parle de confusion entre est/ait, accords de verbes participes passés, la/l'a... il y a même des fois où il est difficile de suivre le fil.
Sur un forum de professeurs, pas juste des péquins moyens.
Il y a d'ailleurs un fil sur ce sujet.
Et ce sont systématiquement des enseignants fraîchement arrivés dans le métier qui ont du mal avec l'orthographe ? Sinon cet argument ne va pas dans le sens de ce qui est dit ici.
Au demeurant ce fil porte sur la pénurie d'enseignants, pas sur le fait que les enseignants seraient de plus en plus mauvais en orthographe...
- arunnerNiveau 5
Décidément, certaines personnes ont une bien haute estime d'elles-mêmes, parce que elles avaient le niveau pour faire un master recherche contrairement à ces tocards qui ont peut-être au demeurant la vocation et qui vont s'orienter vers un pauvre master MEEF déclassé où on leur apprend vraiment rien que du contenu de licence, franchement, tout se perd ! Et en plus ils vont se vanter de l'avoir obtenu et d'avoir eu un concours au rabais ! Et même qu'après ils arrivent dans nos établissements et ils font rien que plein de fautes d'orthographe ! En plus ils ne veulent même pas de Terminales tellement ils n'ont pas le niveau !
La considération relative que peuvent avoir certains collègues sur d'autres parce que néo-lauréats ou TZR ou contractuels ou je-ne-sais-quoi encore et qui les mène à poser des a priori ridicules non seulement en s’autoproclamant modèles d'une qualification quelconque mais aussi en supposant de fait que ces collègues sont inférieurs à eux peut aussi peser dans la balance. Il ne faut pas s'étonner que de plus en plus de jeunes enseignants jettent l'éponge et que l'on en vient cette fois-ci effectivement à recruter n'importe qui et n'importe comment. Les titulaires d'un Master MEEF et d'un CAPES, ne vous déplaise, ont témoigné des qualifications pour exercer le même métier que vous et n'ont pas ménagé leurs efforts pour les obtenir.
La considération relative que peuvent avoir certains collègues sur d'autres parce que néo-lauréats ou TZR ou contractuels ou je-ne-sais-quoi encore et qui les mène à poser des a priori ridicules non seulement en s’autoproclamant modèles d'une qualification quelconque mais aussi en supposant de fait que ces collègues sont inférieurs à eux peut aussi peser dans la balance. Il ne faut pas s'étonner que de plus en plus de jeunes enseignants jettent l'éponge et que l'on en vient cette fois-ci effectivement à recruter n'importe qui et n'importe comment. Les titulaires d'un Master MEEF et d'un CAPES, ne vous déplaise, ont témoigné des qualifications pour exercer le même métier que vous et n'ont pas ménagé leurs efforts pour les obtenir.
- MathadorEmpereur
Il n'y a pas d'a priori dans l'histoire: certains détenteurs d'un master MEEF et lauréats du CAPES maîtrisent leur discipline et sont d'excellents enseignants, et il me semble que personne ne le nie ici.
De là à prétendre que le master MEEF et l'obtention du CAPES atteste de leur compétence… en maths c'est fort discutable.
De là à prétendre que le master MEEF et l'obtention du CAPES atteste de leur compétence… en maths c'est fort discutable.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Lisak40Expert spécialisé
Si bien sûr qu'il existe des à priori ! QU'ils soient justifiés ou non n'est pas la question : des contractuels qui passent le concours et le réussissent ou non il y en a beaucoup. Certains sont brillants : une des contractuelles que je connais est arrivée première à l'un des concours, et était d'ailleurs une excellente collègue en tous points. Mais cela varie énormément, et un de mes anciens collègues contractuels n'ose lui pas passer le concours car il n'a absolument pas le niveau académique / orthographique Je ne le pense pas capable de rédiger une rédaction / un commentaire de texte au niveau requis ; ça n'en fait pas moins un enseignant de valeur / professionnel / courtois, etc. Dans mon lycée, il y a beaucoup de contractuels (surtout pour les matières techniques et pro certes, mais aussi pour les matières générales), et l'on remarque quand même que le niveau est en général catastrophique pour ce qui est de l'orthographe. Ce n'est pas avoir des préjugés ou être snob que de le remarquer ! Après, je n'ai pas d'enfant, mais je sais que si c'était le cas et que je constatais que l'instit' de mon enfant faisait de grosses fautes d'orthographe dans ses écrits je serais assez énervée...
- DodelineNiveau 5
Mathador a écrit:De là à prétendre que le master MEEF et l'obtention du CAPES atteste de leur compétence… en maths c'est fort discutable.
C'était précisément le sens de ma remarque.
Si ça devient un crime de lèse-majesté que de le reconnaître, on n'est pas prêts de revaloriser la profession.
- valleExpert spécialisé
Mais ce post n'a aucun lien avec le moindre des propos qui figurent sur le fil (?).arunner a écrit:Décidément, certaines personnes ont une bien haute estime d'elles-mêmes, parce que elles avaient le niveau pour faire un master recherche contrairement à ces tocards qui ont peut-être au demeurant la vocation et qui vont s'orienter vers un pauvre master MEEF déclassé où on leur apprend vraiment rien que du contenu de licence, franchement, tout se perd ! Et en plus ils vont se vanter de l'avoir obtenu et d'avoir eu un concours au rabais ! Et même qu'après ils arrivent dans nos établissements et ils font rien que plein de fautes d'orthographe ! En plus ils ne veulent même pas de Terminales tellement ils n'ont pas le niveau !
La considération relative que peuvent avoir certains collègues sur d'autres parce que néo-lauréats ou TZR ou contractuels ou je-ne-sais-quoi encore et qui les mène à poser des a priori ridicules non seulement en s’autoproclamant modèles d'une qualification quelconque mais aussi en supposant de fait que ces collègues sont inférieurs à eux peut aussi peser dans la balance. Il ne faut pas s'étonner que de plus en plus de jeunes enseignants jettent l'éponge et que l'on en vient cette fois-ci effectivement à recruter n'importe qui et n'importe comment. Les titulaires d'un Master MEEF et d'un CAPES, ne vous déplaise, ont témoigné des qualifications pour exercer le même métier que vous et n'ont pas ménagé leurs efforts pour les obtenir.
- DanskaProphète
arunner a écrit:Décidément, certaines personnes ont une bien haute estime d'elles-mêmes, parce que elles avaient le niveau pour faire un master recherche contrairement à ces tocards qui ont peut-être au demeurant la vocation et qui vont s'orienter vers un pauvre master MEEF déclassé où on leur apprend vraiment rien que du contenu de licence, franchement, tout se perd ! Et en plus ils vont se vanter de l'avoir obtenu et d'avoir eu un concours au rabais ! Et même qu'après ils arrivent dans nos établissements et ils font rien que plein de fautes d'orthographe ! En plus ils ne veulent même pas de Terminales tellement ils n'ont pas le niveau !
La considération relative que peuvent avoir certains collègues sur d'autres parce que néo-lauréats ou TZR ou contractuels ou je-ne-sais-quoi encore et qui les mène à poser des a priori ridicules non seulement en s’autoproclamant modèles d'une qualification quelconque mais aussi en supposant de fait que ces collègues sont inférieurs à eux peut aussi peser dans la balance. Il ne faut pas s'étonner que de plus en plus de jeunes enseignants jettent l'éponge et que l'on en vient cette fois-ci effectivement à recruter n'importe qui et n'importe comment.
Concernant le deuxième paragraphe, je doute que cette "considération relative" soit le principal facteur de démission des jeunes enseignants, a fortiori la cause de la désaffection des concours. À mon humble avis la faiblesse des rémunérations, les conditions de travail pas toujours simples, le métier qui finalement ne correspond pas à ce qu'on imaginait, le mépris galopant du grand public, la complexité des mutations jouent un peu plus.
Par ailleurs le parcours et les diplômes des jeunes enseignants ne sont pas des informations publiques : est-il vraisemblable que les collègues n'aient que ça à faire de se renseigner pour le plaisir de mépriser celui qui a suivi un parcours Meef plutôt qu'un master recherche ?
Quant à ce fameux master Meef, je crois n'avoir jamais entendu personne défendre l'idée que ce master équivalait un master classique... Sur le marché du travail un master Meef n'a aucune valeur, et ce n'est pas sans raison. Ça ne signifie pas que le travail des collègues titulaires d'un master Meef est sans valeur, comme dans toutes les filières on y trouve j'imagine de très bons étudiants tout comme des moins bons, en revanche on peut difficilement prétendre que la valeur d'un master Meef et d'un master plus classique est la même.
L'autre problème étant que les concours sont de moins en moins sélectifs dans pas mal de disciplines : le fait est qu'en maths notamment il y a effectivement des étudiants qui n'obtiennent qu'un concours au rabais et n'auraient pas obtenu un concours plus sélectif, quel que soit leur parcours.
Au demeurant ce n'est toujours pas le sujet de ce topic : pour l'instant il a été question des fautes d'orthographe, de l'intérêt du master MEEF, des concours au rabais, d'un troll qui s'est amusé sur le forum et dont ce topic prolonge le petit moment de gloire, peut-être qu'à un moment on reviendra à l'article posté par @Zetitcheur et qui concernait les conditions de rentrée des contractuels et implicitement la pénurie record d'enseignants à la rentrée 2022.
- InvitéInvité
Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. Avec près de 900.000 enseignants pour > 5 millions de fonctionnaires, il est impossible d'être bien payé. Pour rappel, 900.000 c'est aussi le nombre d'enseigants au Japon, pays de 125 millions d'habitants et de surcroît largement devant la France dans tous les classements scolaires internationaux (et en réalité probablement bien davantage encore, compte tenu du caractère « occidentalo-centré » de ces classements). Les enseignants français surnuméraires par rapport au Japon et au reste du monde, ce n'est pas seulement en raison du temp de travail, mais aussi (je ne l'entends jamais, pourtant c'est très significatif) en raison du nombre d'éleves dans les classes. Classes de 35 en moyenne dans les collèges japonais, contre 25 en France. Là-bas on entend mouches voler dans les classes et l'enseignement n'en pâtit manifestement pas. On entend d'ailleurs le vol des mouches dans n'importe quel pays en dehors du petit monde occidental, et plus particulièrement du petit monde Ouest-européen.
Pour ce qui est de la mastérisation, j'ai en vain essayé de comprendre. On créé un pseudo-cursus (que j'ai moi-même dû suivre après le CAPES) qui va réduire le nombre de candidats, retarder leur entrée sur le marché du travail et donc diminuer les recettes fiscales, accroître les dépenses de l'État, en bref ajouter sa pierre àla ruine l'édifice chancelant de la sur-tertiarisation et sur-étatisation de l'économie française. Et ça par un gouvernement qui se prétend libéral ? Est-ce juste à cause du soft power américain ? Recruter des candidats en fin de licence permettait d'obtenir des effectifs plus nombreux, meilleurs, tout en coûtant beaucoup moins.
Pour ce qui est de la mastérisation, j'ai en vain essayé de comprendre. On créé un pseudo-cursus (que j'ai moi-même dû suivre après le CAPES) qui va réduire le nombre de candidats, retarder leur entrée sur le marché du travail et donc diminuer les recettes fiscales, accroître les dépenses de l'État, en bref ajouter sa pierre à
- valleExpert spécialisé
La mastérisation s'inscrit dans un mouvement européen, mais son application précise en France a un effet très bénéfique pour l'ÉN : la création d'une masse de population qui s'est investie pendant 2 ans et dont la qualification est "fléchée", avec moins de chances de se faire recruter ailleurs, ce qui donne à l'administration une position de pouvoir quant à la rémunération et aux conditions de travail.MerlanFrit a écrit:
Pour ce qui est de la mastérisation, j'ai en vain essayé de comprendre. On créé un pseudo-cursus (que j'ai moi-même dû suivre après le CAPES) qui va réduire le nombre de candidats, retarder leur entrée sur le marché du travail et donc diminuer les recettes fiscales, accroître les dépenses de l'État, en bref ajouter sa pierre àla ruinel'édifice chancelant de la sur-tertiarisation et sur-étatisation de l'économie française. Et ça par un gouvernement qui se prétend libéral ? Est-ce juste à cause du soft power américain ? Recruter des candidats en fin de licence permettait d'obtenir des effectifs plus nombreux, meilleurs, tout en coûtant beaucoup moins.
- muonNiveau 6
J'ai parcouru par curiosité les offres de vacataires pour la rentrée sur Pôle Emploi.. Le public est en général à 1800€ bruts soit 1,07 fois le SMIC. Et on trouve des offres de PE à temps plein dans le privé à 1678,95€ soit ....le SMIC tout rond . Voilà.....qui a envie de venir à ce tarif ?
Entendu un restaurateur dans un talk show qui affirmait que ses plongeurs étaient mieux payés que des enseignants.
Jusqu'où ira le déclassement ?
Entendu un restaurateur dans un talk show qui affirmait que ses plongeurs étaient mieux payés que des enseignants.
Jusqu'où ira le déclassement ?
- DanskaProphète
MerlanFrit a écrit:Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. Avec près de 900.000 enseignants pour > 5 millions de fonctionnaires, il est impossible d'être bien payé. Pour rappel, 900.000 c'est aussi le nombre d'enseigants au Japon, pays de 125 millions d'habitants et de surcroît largement devant la France dans tous les classements scolaires internationaux (et en réalité probablement bien davantage encore, compte tenu du caractère « occidentalo-centré » de ces classements).
Le Japon, ce pays bien connu pour le bien-être de ses ados et son endettement très réduit... Drôle de modèle à suivre.
- BaldredSage
MerlanFrit a écrit:Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. Avec près de 900.000 enseignants pour > 5 millions de fonctionnaires, il est impossible d'être bien payé. Pour rappel, 900.000 c'est aussi le nombre d'enseigants au Japon, pays de 125 millions d'habitants et de surcroît largement devant la France dans tous les classements scolaires internationaux (et en réalité probablement bien davantage encore, compte tenu du caractère « occidentalo-centré » de ces classements). Les enseignants français surnuméraires par rapport au Japon et au reste du monde, ce n'est pas seulement en raison du temp de travail, mais aussi (je ne l'entends jamais, pourtant c'est très significatif) en raison du nombre d'éleves dans les classes. Classes de 35 en moyenne dans les collèges japonais, contre 25 en France. Là-bas on entend mouches voler dans les classes et l'enseignement n'en pâtit manifestement pas. On entend d'ailleurs le vol des mouches dans n'importe quel pays en dehors du petit monde occidental, et plus particulièrement du petit monde Ouest-européen.
Pour ce qui est de la mastérisation, j'ai en vain essayé de comprendre. On créé un pseudo-cursus (que j'ai moi-même dû suivre après le CAPES) qui va réduire le nombre de candidats, retarder leur entrée sur le marché du travail et donc diminuer les recettes fiscales, accroître les dépenses de l'État, en bref ajouter sa pierre àla ruinel'édifice chancelant de la sur-tertiarisation et sur-étatisation de l'économie française. Et ça par un gouvernement qui se prétend libéral ? Est-ce juste à cause du soft power américain ? Recruter des candidats en fin de licence permettait d'obtenir des effectifs plus nombreux, meilleurs, tout en coûtant beaucoup moins.
Attention aux chiffres et à leur interprétation. Ce que je trouve pour le Japon est plus près de 40 élèves par classe, et en ce qui concerne la France, nous savons tous qu'au collège les classes sont bien plus proches de 30 que de 25, et au dessus de 30 au lycée. La moyenne incluant des cours à plus petits effectifs a toujours été trompeuse et en dessous de la réalité. Mais de manière plus générale la comparaison avec le Japon est peu probante tant la culture est différente.On entend une mouche voler presque partout au Japon, et pas qu'en classe tant les codes sociaux fonctionnent sur d'autres critères. Il est de fait, à moins d'être spécialiste, extrêmement difficile de vraiment comprendre la culture japonaise et d'en tirer des conclusions éclairantes.
Quant au rire de Dieu, je me demande souvent si je l'entends trop ou pas assez...
- InvitéInvité
valle a écrit:
La mastérisation s'inscrit dans un mouvement européen, mais son application précise en France a un effet très bénéfique pour l'ÉN : la création d'une masse de population qui s'est investie pendant 2 ans et dont la qualification est "fléchée", avec moins de chances de se faire recruter ailleurs, ce qui donne à l'administration une position de pouvoir quant à la rémunération et aux conditions de travail.
Si c'est vraiment ça leur intention, ça me paraît mal avisé. Les effectifs récents semblent au contraire s'indigner des salaires de début de carrière au titre supplémentaire qu'ils sont titulaires d'un master et ont passé un concours supposément de niveau bac +5. Quand bien même le concours est, pour connaissance de cause, de niveau réel L1, et que le métier qu'ils exercent est de qualification réelle celle d'un niveau de licence (et encore, dans le secondaire et au mieux).
- CeladonDemi-dieu
Cela pourrait-il descendre en-dessous des 10 E/h généreusement alloués aux garderies petite enfance ?muon a écrit:J'ai parcouru par curiosité les offres de vacataires pour la rentrée sur Pôle Emploi.. Le public est en général à 1800€ bruts soit 1,07 fois le SMIC. Et on trouve des offres de PE à temps plein dans le privé à 1678,95€ soit ....le SMIC tout rond . Voilà.....qui a envie de venir à ce tarif ?
Entendu un restaurateur dans un talk show qui affirmait que ses plongeurs étaient mieux payés que des enseignants.
Jusqu'où ira le déclassement ?
Généralement en France, tout ce qui concerne la formation des générations futures est totalement déconsidéré et sous-payé. Reste à savoir précisément pourquoi. On a déjà quelques éléments de réponse, mais qui à eux seuls n'expliquent pas tout.
- DanskaProphète
MerlanFrit a écrit:valle a écrit:
La mastérisation s'inscrit dans un mouvement européen, mais son application précise en France a un effet très bénéfique pour l'ÉN : la création d'une masse de population qui s'est investie pendant 2 ans et dont la qualification est "fléchée", avec moins de chances de se faire recruter ailleurs, ce qui donne à l'administration une position de pouvoir quant à la rémunération et aux conditions de travail.
Si c'est vraiment ça leur intention, ça me paraît mal avisé. Les effectifs récents semblent au contraire s'indigner des salaires de début de carrière au titre supplémentaire qu'ils sont titulaires d'un master et ont passé un concours supposément de niveau bac +5. Quand bien même le concours est, pour connaissance de cause, de niveau réel L1, et que le métier qu'ils exercent est de qualification réelle celle d'un niveau de licence (et encore, dans le secondaire et au mieux).
Entre ceux pour qui profs = niveau L1 et ceux qui s'indignent qu'on puisse juger un master Meef inférieur à un master classique, le forum ne devrait pas tarder à exploser
Au passage il n'y a pas que "les effectifs récents" qui s'indignent et il n'est nul besoin de mentionner le niveau d'études pour ça, la comparaison avec les autres fonctionnaires de catégorie A y suffit amplement.
- TailleventFidèle du forum
Sans vouloir anticiper sur mes prochains cours d'argumentation, je dirais que ceci est une affirmation, pas un argument. Pourquoi cela serait-il "impossible" ?MerlanFrit a écrit:Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. Avec près de 900.000 enseignants pour > 5 millions de fonctionnaires, il est impossible d'être bien payé.
Je suis volontiers preneur d'une explication du caractère "occidentalo-centré" de ces classements, en particulier de Pisa. De l'impression que ça me laisse, ça semble pourtant être très en accord avec les points forts que veut mettre en avant le gouvernement japonais depuis des décennies. Mais je peux me tromper et je serai ravi de progresser dans ma compréhension.MerlanFrit a écrit:Pour rappel, 900.000 c'est aussi le nombre d'enseigants au Japon, pays de 125 millions d'habitants et de surcroît largement devant la France dans tous les classements scolaires internationaux (et en réalité probablement bien davantage encore, compte tenu du caractère « occidentalo-centré » de ces classements).
Concernant l'admiration pour le système japonais, je la respecte. Mais comme je le disais dans un autre fil, il s'inscrit dans une autre culture. De plus, et ç'a déjà été mentionné, il ne me semble guère honnête d'observer ce système éducatif (ou d'autres, en Asie mais pas seulement) uniquement à la lumière d'indicateurs "techniques". Les considérations de bien-être peuvent par exemple (il y en a évidemment bien d'autres) être prises en compte. Et là, le bilan japonais n'est pas fameux.
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