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- JennyMédiateur
Concelhaut a écrit:Whoa. Vous donnez des cours sur la révolution néolithique carrément ? Je suis immigré donc ça me semble très poussé, et j'ai grandi en Egypte...
Programme de 6e et de Tle HGGSP.
- ConcelhautNiveau 5
Jenny a écrit:Concelhaut a écrit:Whoa. Vous donnez des cours sur la révolution néolithique carrément ? Je suis immigré donc ça me semble très poussé, et j'ai grandi en Egypte...
Programme de 6e et de Tle HGGSP.
C'est bien. J'aurais aimé avoir ça en collège
- zigmag17Guide spirituel
Matteo a écrit:Je pense que ce qui serait formateur, ce serait de donner plein d'outils différents, de montrer différentes manières de faire cours et de former à choisir en fonction des moments des classes et de soi-même. Parce que là structurellement ça pousse à s'enfermer dans une manière de faire et de ne pas en sortir(probablement l'inverse de ce qui est en théorie l'ambition pourzigmag17 a écrit:Lord Steven a écrit:Je suis intervenu dans la classe de notre stagiaire en secondes pour présenter les spécialités. Pendant qu'elle expliquait ma présence j'ai machinalement jeté un coup d'oeil à sa préparation posée sur le bureau et j'ai cru à un gag: telle activité 2 mn, telle autre 3 etc... la pauvre, j'ai dû bouleverser toute sa séance.
Je comprends pourquoi je ne serai jamais tuteur, comment peut-on cautionner de telles âneries? C'est à mon sens tout l'opposé d'un cours.
J'ai connu ce système à mes débuts. Remplir cette grille était en formation le b.a. ba sans lequel tout cours ( toute séance devrais-je dire) était considéré (e) comme bancal(e) et incomplet (e). Nous devions noter les activités prévues, les questionnements prof, anticiper les questions des élèves, et proposer des synthèses intermédiaires avant de clore la séance, le tout minuté au cordeau afin que tout ce que nous avions prévu tienne dans l'heure de cours.
Je dois dire que cela m'a aidée à avoir davantage de rigueur dans la progression de mes cours. Avec le temps le minutage est inconscient et se fait automatiquement. Cette grille me semble un bon support pour un débutant, elle évite de s'éparpiller dans tous les sens, permet de recentrer le cours, et de
garder le cap un minimum quand par ailleurs on a tout à apprendre et qu'il faut gérer les aspects matériels d'une classe ( installation, appel etc).
Elle ne garantit en rien bien sûr la bonne tenue des élèves, mais au moins quand ça tangue on peut s'y raccrocher.
Au bout d'un certain temps( mois, années), cette grille n'a plus de raison d'être : on connait notre boulot, et ce qui demandait des heures de réflexion en début de carrière se fait en cinq minutes quand on sait construire un cours .
L'effet pervers, et j'ai connu ça une fois dans ma carrière avec une collègue binôme en AP, c'est de se raccrocher à cette grille pour des broutilles, et alors
on tombe dans l'inanité et le ridicule ( "8h00: les élèves entrent en cours. 8h02: ils ont sorti leurs classeurs" etc). C'etait un cas extrême, qui m' épuisait, mais ça peut arriver la preuve!
De la mesure en toute chose, c'est tout.
Par contre, dernière remarque: que cette façon de fonctionner ( minutage de chaque micro-activité ) plus des progressions ultra détaillées pour une année entière aient pu donner lieu quand elles n'étaient pas appliquées à la lettre à de vertes remontrances, ou pire, dans certains rapports d'inspection me paraît refléter davantage une méconnaissance du terrain qu'une volonté de considérer la pédagogie de l'enseignant. Parce que cela devient de la paperasse au bout d'un moment, et peut s'avérer contre-productif.
les enseignants mais passons).
C'est vrai. Je ne dis pas du tout que c'est la panacée. D'ailleurs j'ai été M.A. avant d'avoir le concours et le bricolage "au feeling" me convenait très bien, niveau pédagogie ça passait sans problème. Ce minutage forcé m'a interpellée car le formatage c'est pas mon truc et cela fige les pratiques effectivement. Néanmoins sans sombrer dans le ridicule ni l'application systématique de cette grille, je dois reconnaître que cela m'a aidée à mes débuts à davantage
structurer mes cours, et que cela peut-être considéré comme un appui. Aujourd'hui encore, même si je ne formalise plus , je peux mentalement élaborer un cours avec dans la tête des réflexions telles que "Lecture texte 1 tant de temps, questions élèves tant de temps, découverte des questions tant de temps, réponse tant de temps" etc. Et de toute façon en LP si on ne respecte pas au moins une intention de minutage( car rien ne dit qu'on y arrive, avec mes GA par exemple rien ne va), on n'avance pas: avec 1h30 hebdo de francais en term bac et des textes à faire lire et des méthodes à faire acquérir, c'est ric-rac .
- IphigénieProphète
Ça va ensemble: les programmes eux mêmes deviennent extrêmement « cadrants » en multipliant les contraintesTangleding a écrit:La progression n'est pas tant le problème en soi que l'infaisabilité du programme en tenant compte des élèves les plus en difficulté dans les conditions d'enseignement font on dispose.
Vu les résultats je ne suis pas sure que ça serve à quelque chose tout ça : on ne fait pas mieux que quand le programme disait ( pour le français) tels siècles ou telles périodes …a forcé de créer des cases des parcours des thèmes et des objets on finit par oublier l’essentiel….
Dans une matière comme le français le seul programme c’est lire, savoir écrire et réfléchir, en gros….
- ElyasEsprit sacré
Pour en revenir à l'article, un des soucis pointés est le temps passé à faire de la paperasse pour justifier ce qu'on fait et non pas utiliser ce temps pour penser à bien enseigner et faire apprendre aux élèves.
Tu m'étonnes qu'ils explosent en vol. Et encore, nous sommes majoritairement des professeurs du secondaire alors que les témoignages sont majoritairement ceux de reconvertis en PE. Là, la justification de ce que tu fais est immensément plus forte que dans le 2d degré. Certaines circonscriptions sont plus professionnelles et restant raisonnables (professionnelles ?) alors que d'autres sont dans le contrôle total et ça devient aberrant. Cela avec le besoin de faire des diaporamas immenses, de faire des tableaux xcel etc.
Le Premier Degré est bien plus épuisant que le Second Degré de ce que je vois.
Tu m'étonnes qu'ils explosent en vol. Et encore, nous sommes majoritairement des professeurs du secondaire alors que les témoignages sont majoritairement ceux de reconvertis en PE. Là, la justification de ce que tu fais est immensément plus forte que dans le 2d degré. Certaines circonscriptions sont plus professionnelles et restant raisonnables (professionnelles ?) alors que d'autres sont dans le contrôle total et ça devient aberrant. Cela avec le besoin de faire des diaporamas immenses, de faire des tableaux xcel etc.
Le Premier Degré est bien plus épuisant que le Second Degré de ce que je vois.
- DanskaProphète
Isis39 a écrit:Jenny a écrit:Honnêtement, j'avance comme je peux. Je mets un temps global pour le chapitre et j'ajuste. Je note parfois un temps estimé pour une partie ou une activité, mais c'est plutôt du style : 30 min ou 1h pour telle activité / 1h30 pour telle partie, ce n'est pas détaillé.
Les temps minutés, c'est très contraignant, on peut avoir une question d'élève, des difficultés à comprendre de la part d'un groupe d'élèves, être interrompu pour des raisons diverses, avoir un truc à gérer en temps que PP, un lien avec l'actualité à faire, un incident divers... Je ne sais pas faire à la minute près.
Pareil. En plus j'adapte parfois le cours en fonction des élèves en enlevant un truc ou en transformant une activité, etc. Alors le minutage
Avec ce minutage on se met un gros carcan, on ne peut pas répondre aux questions des élèves, on ne peut pas dévier pour résoudre au pied levé un problème de méthode ou de vocabulaire, etc.
Bon, j'ai 30 ans d'expérience alors ça aide. Je comprends qu'au début il faut un peu cadrer le temps, mais un minutage .
idem. C'est rare que je fasse exactement ce qui était prévu - l'activité sympa avec la classe qui commence le cours en bavardant a toutes les chances de devenir un cours magistral trois fois plus rapide, une question pertinente d'un élève peut amener une digression, un thème qui intéresse une classe a vite fait de transformer un petit point du cours en une séance de questions-réponses qui prend toute l'heure - si je m'amusais à minuter je passerais ma vie à tout refaire après chaque cours.
Quand les vacances approchent ou qu'il y a une échéance type bac blanc je programme un peu plus, mais ça ne va jamais plus loin que "partie I, a, lundi prochain ; partie I, b, mardi, etc.". Le reste du temps j'ai juste le temps global par chapitre et j'ajuste au fur et à mesure, en général les retards imprévus et les avancées plus rapides se compensent et ça tombe juste à la fin. Même stagiaire je n'ai jamais détaillé plus que ça : j'ai eu la chance de tomber sur un petit groupe sympa et une formatrice pas pénible, pas forcément utile mais gentille et qui globalement nous fichait la paix ; si on m'avait demandé de minuter je ne sais pas si je serais restée jusqu'à la fin de l'année, franchement. Quand on lit certains témoignages sur Néo c'est à se demander comment il peut y avoir "si peu" de démissions de stagiaires, finalement.
- ConcelhautNiveau 5
Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
- TangledingGrand Maître
@elyas : merci pour le partage. Et tu vas jusqu'à quand avec tes deux séquences ? Jusqu'à la Toussaint ?
@iphigénie : je suis bien d'accord. Pour la littérature en collège, trois siècles et deux genres obligatoires par niveau, un 3e genre facultatif si on a le temps, avec la certitude de le voir abordé les deux années environnantes. Et roulez jeunesse.
Avec ça on pourrait consacrer vraiment confortablement du temps pour les faire rédiger, lire, travailler la langue.
@iphigénie : je suis bien d'accord. Pour la littérature en collège, trois siècles et deux genres obligatoires par niveau, un 3e genre facultatif si on a le temps, avec la certitude de le voir abordé les deux années environnantes. Et roulez jeunesse.
Avec ça on pourrait consacrer vraiment confortablement du temps pour les faire rédiger, lire, travailler la langue.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- Hermione0908Modérateur
Stagiaire en 2006, on me l'a demandé en visite conseil et en visite de titularisation, et régulièrement lors des formations IUFM lorsqu'on nous demandait de préparer une séance fictive.eliam a écrit:J'ai été tutrice et je n'ai jamais vu le moindre minutage d'activité chez mes stagiaires ni un cours qu'il fallait impérativement boucler dans la séance.Lord Steven a écrit:Je suis intervenu dans la classe de notre stagiaire en secondes pour présenter les spécialités. Pendant qu'elle expliquait ma présence j'ai machinalement jeté un coup d'oeil à sa préparation posée sur le bureau et j'ai cru à un gag: telle activité 2 mn, telle autre 3 etc... la pauvre, j'ai dû bouleverser toute sa séance.
Je comprends pourquoi je ne serai jamais tuteur, comment peut-on cautionner de telles âneries? C'est à mon sens tout l'opposé d'un cours.
Idem pour le cours mal calibré : si le cours prévu et dûment présenté n'est pas fini pendant l'heure prévue, pas bien ; si fini 5 minutes avant la fin, pas bien.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- zigmag17Guide spirituel
Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
L'idée ce serait: qui a survécu à l'Enfer pendant un an saura vivre au Purgatoire toute une carrière !
- BaldredSage
Ce "minutage" est peut-être un bon exemple d'une perte de sens due aux injonctions contradictoires : la confusion de la forme et du fond, puis la dictature de la forme. C'est sans doute une tendance naturelle, une taylorisation des gestes professionnels. Cela peut tenir quand les buts sont atteints : une évaluation valide des connaissances réelles.
Mais on voit bien en Lettres par exemple ( méthode des corpus en grammaire, commentaire linéaire, carnets de lecteurs) que les formes deviennent impératives, et critères des qualités professionnelles. Ces méthodes ne sont pas mauvaises en soi, mais leur constitution en dogme pédagogique au détriment d'une pluralité pose problème au moment où, on le voit pour le brevet et le bac, les flux d'élèves montent sans
Sélection jusqu'à Parcourup.
Mais on voit bien en Lettres par exemple ( méthode des corpus en grammaire, commentaire linéaire, carnets de lecteurs) que les formes deviennent impératives, et critères des qualités professionnelles. Ces méthodes ne sont pas mauvaises en soi, mais leur constitution en dogme pédagogique au détriment d'une pluralité pose problème au moment où, on le voit pour le brevet et le bac, les flux d'élèves montent sans
Sélection jusqu'à Parcourup.
- DanskaProphète
Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
C'est sympa pour tous les stagiaires qui démissionnent, ce commentaire. Plein d'empathie et de respect, chapeau.
- zigmag17Guide spirituel
Hermione0908 a écrit:Stagiaire en 2006, on me l'a demandé en visite conseil et en visite de titularisation, et régulièrement lors des formations IUFM lorsqu'on nous demandait de préparer une séance fictive.eliam a écrit:J'ai été tutrice et je n'ai jamais vu le moindre minutage d'activité chez mes stagiaires ni un cours qu'il fallait impérativement boucler dans la séance.Lord Steven a écrit:Je suis intervenu dans la classe de notre stagiaire en secondes pour présenter les spécialités. Pendant qu'elle expliquait ma présence j'ai machinalement jeté un coup d'oeil à sa préparation posée sur le bureau et j'ai cru à un gag: telle activité 2 mn, telle autre 3 etc... la pauvre, j'ai dû bouleverser toute sa séance.
Je comprends pourquoi je ne serai jamais tuteur, comment peut-on cautionner de telles âneries? C'est à mon sens tout l'opposé d'un cours.
Idem pour le cours mal calibré : si le cours prévu et dûment présenté n'est pas fini pendant l'heure prévue, pas bien ; si fini 5 minutes avant la fin, pas bien.
Exactement. Je vois que les vieilles injonctions ont la vie dure. Apres l'avantage c'est que ça reste dans la mémoire vive et que le calibrage se fait tout seul. Et même, s'il n'est pas fait, on s'en fout.
L'essentiel est de s'adapter à nos classes, c'est le cœur du métier en fait.
Pour le reste...
- MatteoNiveau 10
Tous les stagiaires ne sont pas fliqués de la même manière. Moi c'était assez fort mais juste à côté de moi à l'INSPE j'avais un collègue qui était encadré de manière beaucoup plus lâche. Certains avaient des tuteurs fantômes et faisaient donc ce qu'ils voulaient. Ou alors un tuteur qui leur a vite fait confiance. Un autre qui avait un tuteur absolument génial qui demandait beaucoup mais se donnait aussi énormément et dont les cours étaient exemplaires(j'ai pu les voir). Alors on se dit que c'est la faute à pas de chance et que ce qu'on a pas appris cette année on l'apprendra plus tard. Et pourtant Dieu sait que j'en ai bavé, je ne le dirais pas en public mais il y a des choses qui font halluciner.
Le plus dur ce n'est pas tant les demandes (on les fait, voila, pas de métaphysique) que l'infantilisation qui fait assez bizarre quand on sort du monde de la recherche. L'ambiance de l'INSPE c'est quand même très "collège" ? Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Je me suis retrouvé dans les bottes du moi de 12 ans, le gamin un peu mal cadré qui termine son activité en avance par rapport à ses petits camarades. C'est étrange d'y repenser maintenant que c'est fini.
Mais je suis d'accord avec Elyas, ce que vivent les collègues du primaire est bien pire. En Histoire on va pas se mentir nous sommes quand même très corporatistes, ça protège en partie des caprices technocratiques.
Le plus dur ce n'est pas tant les demandes (on les fait, voila, pas de métaphysique) que l'infantilisation qui fait assez bizarre quand on sort du monde de la recherche. L'ambiance de l'INSPE c'est quand même très "collège" ? Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Je me suis retrouvé dans les bottes du moi de 12 ans, le gamin un peu mal cadré qui termine son activité en avance par rapport à ses petits camarades. C'est étrange d'y repenser maintenant que c'est fini.
Mais je suis d'accord avec Elyas, ce que vivent les collègues du primaire est bien pire. En Histoire on va pas se mentir nous sommes quand même très corporatistes, ça protège en partie des caprices technocratiques.
- zigmag17Guide spirituel
Baldred a écrit:Ce "minutage" est peut-être un bon exemple d'une perte de sens due aux injonctions contradictoires : la confusion de la forme et du fond, puis la dictature de la forme. C'est sans doute une tendance naturelle, une taylorisation des gestes professionnels. Cela peut tenir quand les buts sont atteints : une évaluation valide des connaissances réelles.
Mais on voit bien en Lettres par exemple ( méthode des corpus en grammaire, commentaire linéaire, carnets de lecteurs) que les formes deviennent impératives, et critères des qualités professionnelles. Ces méthodes ne sont pas mauvaises en soi, mais leur constitution en dogme pédagogique au détriment d'une pluralité pose problème au moment où, on le voit pour le brevet et le bac, les flux d'élèves montent sans
Sélection jusqu'à Parcourup.
Oui. Quand les moyens possibles deviennent des fins obligatoires c'est dangereux. Qu'on nous laisse travailler au mieux, avec les méthodes qui nous correspondent le mieux, et tout ira bien.
- ConcelhautNiveau 5
Danska a écrit:Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
C'est sympa pour tous les stagiaires qui démissionnent, ce commentaire. Plein d'empathie et de respect, chapeau.
Je peux te dire que j'ai démissionné en tant que stagiaire en médecine. Et j'ai été hospitalisé en psy pour. Sauf que ça dure 4 ans pas 1 an. 1 an je peux m'efforcer de rester afin d'être titularisé.
- JennyMédiateur
Danska a écrit:Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
C'est sympa pour tous les stagiaires qui démissionnent, ce commentaire. Plein d'empathie et de respect, chapeau.
+1. J’ai eu très envie de démissionner ma première année. Aller tous les jours au travail avec une réelle angoisse, ça peut vite pousser à la démission. Ma tutrice venait plusieurs fois par semaine, parfois sans prévenir, rarement un truc positif, du flicage en permanence dès que j’adressais la parole à un autre collègue, des menaces… un cadre de travail tout à fait équilibré.
Ma deuxième année de stage a été normale, sinon j’aurais rendu mon tablier.
- DanskaProphète
Concelhaut a écrit:Danska a écrit:Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
C'est sympa pour tous les stagiaires qui démissionnent, ce commentaire. Plein d'empathie et de respect, chapeau.
Je peux te dire que j'ai démissionné en tant que stagiaire en médecine. Et j'ai été hospitalisé en psy pour. Sauf que ça dure 4 ans pas 1 an. 1 an je peux m'efforcer de rester afin d'être titularisé.
Tant mieux pour toi si tu peux tenir 1 an, mais certains n'y parviennent pas pour toutes sortes de raisons qui leur sont propres et ne méritent pas d'être traités de débiles pour autant.
- zigmag17Guide spirituel
Matteo a écrit:Tous les stagiaires ne sont pas fliqués de la même manière. Moi c'était assez fort mais juste à côté de moi à l'INSPE j'avais un collègue qui était encadré de manière beaucoup plus lâche. Certains avaient des tuteurs fantômes et faisaient donc ce qu'ils voulaient. Ou alors un tuteur qui leur a vite fait confiance. Un autre qui avait un tuteur absolument génial qui demandait beaucoup mais se donnait aussi énormément et dont les cours étaient exemplaires(j'ai pu les voir). Alors on se dit que c'est la faute à pas de chance et que ce qu'on a pas appris cette année on l'apprendra plus tard. Et pourtant Dieu sait que j'en ai bavé, je ne le dirais pas en public mais il y a des choses qui font halluciner.
Le plus dur ce n'est pas tant les demandes (on les fait, voila, pas de métaphysique) que l'infantilisation qui fait assez bizarre quand on sort du monde de la recherche. L'ambiance de l'INSPE c'est quand même très "collège" ? Je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Je me suis retrouvé dans les bottes du moi de 12 ans, le gamin un peu mal cadré qui termine son activité en avance par rapport à ses petits camarades. C'est étrange d'y repenser maintenant que c'est fini.
Mais je suis d'accord avec Elyas, ce que vivent les collègues du primaire est bien pire. En Histoire on va pas se mentir nous sommes quand même très corporatistes, ça protège en partie des caprices technocratiques.
Pour les PE: entièrement d'accord aussi. Ils subissent une pression maximale, de tous les côtés.
Pour les INSPE, c'est infantilisation à gogo et déni des difficultés du terrain assortis de discours dispensés comme étant la "bonne parole" ne soutenant aucune contradiction. Les stagiaires que nous côtoyons, tous sans exception, sont éreintés par leur année et s'interrogent sur la suite à donner à leur carrière. C'est plus prégnant dans certaines formations mais c'est assez généralisé pour être noté. L'EN leur mène la vie dure.
- eliamEsprit éclairé
En lycée ? J'aimerais bien savoir comment on peut minuter différentes activités sur une analyse de texte. Au delà, bien sûr, de temps consacré à la première lecture du texte à voix haute.Hermione0908 a écrit:Stagiaire en 2006, on me l'a demandé en visite conseil et en visite de titularisation, et régulièrement lors des formations IUFM lorsqu'on nous demandait de préparer une séance fictive.eliam a écrit:J'ai été tutrice et je n'ai jamais vu le moindre minutage d'activité chez mes stagiaires ni un cours qu'il fallait impérativement boucler dans la séance.Lord Steven a écrit:Je suis intervenu dans la classe de notre stagiaire en secondes pour présenter les spécialités. Pendant qu'elle expliquait ma présence j'ai machinalement jeté un coup d'oeil à sa préparation posée sur le bureau et j'ai cru à un gag: telle activité 2 mn, telle autre 3 etc... la pauvre, j'ai dû bouleverser toute sa séance.
Je comprends pourquoi je ne serai jamais tuteur, comment peut-on cautionner de telles âneries? C'est à mon sens tout l'opposé d'un cours.
Idem pour le cours mal calibré : si le cours prévu et dûment présenté n'est pas fini pendant l'heure prévue, pas bien ; si fini 5 minutes avant la fin, pas bien.
- Lord StevenExpert
eliam a écrit:Si cela concerne mon message, je devais être en CP à cette époque. Donc, je ne risquais pas d'être tutrice. Mon expérience date des années 2015-2020.nicole 86 a écrit:Volo' a écrit:eliam a écrit:
J'ai été tutrice et je n'ai jamais vu le moindre minutage d'activité chez mes stagiaires ni un cours qu'il fallait impérativement boucler dans la séance.
C'était le cas lorsque j'étais stagiaire. L'ESPE, à l'époque, demandait une séance (activité + cours) = une heure, avec le détail général du temps passé sur les différents temps de l'heure.
C'était vrai en 1973-1974 et cela s'appelait le CPR
Le CPR était le nom donné à l'année de stage avant la création des IUFM
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- InvitéInvité
Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
Charmant ! On peut se dire aussi qu'on est lucide et qu'on préfère sauver sa peau.
- ElyasEsprit sacré
Tangleding a écrit:@elyas : merci pour le partage. Et tu vas jusqu'à quand avec tes deux séquences ? Jusqu'à la Toussaint ?
Tout ce que tu vois va jusqu'à la Toussaint. Je fais 3 chapitres (la séquence, c'est un truc des LV et du français ). Avant, j'en faisais quatre mais j'ai rajouté des heures où j'initie/forme explicitement mes élèves à des attendus du programme (ça permet de rajouter de la culture, un de mes objectifs de l'année, créer une culture riche chez les élèves).
EDIT : ça te semble compliqué à faire ? Je m'interroge toujours sur ce fait parce que j'adore cet exercice et que je vois peu de gens faire pareil (en même temps, c'est pas le genre de trucs dont on parle entre le dessert et le café avec les collègues ^^).
- DanskaProphète
eliam a écrit:En lycée ?J'aimerais bien savoir comment on peut minuter différentes activités sur une analyse de texte. Au delà, bien sûr, de temps consacré à la première lecture du texte à voix haute.Hermione0908 a écrit:Stagiaire en 2006, on me l'a demandé en visite conseil et en visite de titularisation, et régulièrement lors des formations IUFM lorsqu'on nous demandait de préparer une séance fictive.eliam a écrit:J'ai été tutrice et je n'ai jamais vu le moindre minutage d'activité chez mes stagiaires ni un cours qu'il fallait impérativement boucler dans la séance.Lord Steven a écrit:Je suis intervenu dans la classe de notre stagiaire en secondes pour présenter les spécialités. Pendant qu'elle expliquait ma présence j'ai machinalement jeté un coup d'oeil à sa préparation posée sur le bureau et j'ai cru à un gag: telle activité 2 mn, telle autre 3 etc... la pauvre, j'ai dû bouleverser toute sa séance.
Je comprends pourquoi je ne serai jamais tuteur, comment peut-on cautionner de telles âneries? C'est à mon sens tout l'opposé d'un cours.
Idem pour le cours mal calibré : si le cours prévu et dûment présenté n'est pas fini pendant l'heure prévue, pas bien ; si fini 5 minutes avant la fin, pas bien.
Et encore : entre l'élève qui arrive en retard, celui qui discute et pour lequel il faut s'interrompre, celui qui joue avec son portable au fond de la classe, celui qui est encore en train de chercher son texte alors que la lecture est déjà commencé, l'AED qui frappe pour transmettre un message à un élève et l'alarme incendie qui sonne pile à ce moment-là, il y a de fortes chances de rater le minutage prévu
(je caricature bien sûr, mais ça n'a guère de sens - prévoir 2h pour telle grosse activité pourquoi pas, mais 2'34'' pour tel petit bout de l'activité c'est quasi impossible à respecter et stressant au possible)
- Hermione0908Modérateur
J'étais en collège, mais je vois tout à fait comment ça pouvait se faire en lycée : 5 minutes, entrée en classe et appel ; 5 minutes lecture du texte par le professeur ; 7 minutes, élucidation du vocabulaire ; 10 minutes, réaction des élèves à l'oral ; 5 minutes, relever un élément à l'écrit et l'expliquer ; 15 minutes, mise en commun et reprise organisée par le professeur ; etc. Je brode mais c'est l'idée.eliam a écrit:En lycée ? J'aimerais bien savoir comment on peut minuter différentes activités sur une analyse de texte. Au delà, bien sûr, de temps consacré à la première lecture du texte à voix haute.Hermione0908 a écrit:Stagiaire en 2006, on me l'a demandé en visite conseil et en visite de titularisation, et régulièrement lors des formations IUFM lorsqu'on nous demandait de préparer une séance fictive.eliam a écrit:J'ai été tutrice et je n'ai jamais vu le moindre minutage d'activité chez mes stagiaires ni un cours qu'il fallait impérativement boucler dans la séance.Lord Steven a écrit:Je suis intervenu dans la classe de notre stagiaire en secondes pour présenter les spécialités. Pendant qu'elle expliquait ma présence j'ai machinalement jeté un coup d'oeil à sa préparation posée sur le bureau et j'ai cru à un gag: telle activité 2 mn, telle autre 3 etc... la pauvre, j'ai dû bouleverser toute sa séance.
Je comprends pourquoi je ne serai jamais tuteur, comment peut-on cautionner de telles âneries? C'est à mon sens tout l'opposé d'un cours.
Idem pour le cours mal calibré : si le cours prévu et dûment présenté n'est pas fini pendant l'heure prévue, pas bien ; si fini 5 minutes avant la fin, pas bien.
Pour en revenir à l'article, je suis d'accord avec la pression mise par tous les à-côtés administratif et de justification, et le dogmatisme des pratiques qui font de nous un bon ou un mauvais enseignant. J'ai eu mon PPCR cette année, c'est flagrant, surtout en lettres dans mon académie. Sous couvert de promouvoir des "pratiques innovantes", celles-ci deviennent prescriptives, et si on a le malheur de ne pas rentrer dans le moule (alors qu'on prône l'innovation, c'est savoureux), on se fait clouer au pilori.
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- TailleventFidèle du forum
C'est dommage quelque part. Avec plusieurs de mes collègues (pas que des jeunes ou des nouveaux) on passe pas mal de temps, notamment pendant les pauses et les repas, à parler de nos méthodes et je dois dire que les questions de planification reviennent très souvent.Elyas a écrit:EDIT : ça te semble compliqué à faire ? Je m'interroge toujours sur ce fait parce que j'adore cet exercice et que je vois peu de gens faire pareil (en même temps, c'est pas le genre de trucs dont on parle entre le dessert et le café avec les collègues ^^).
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- Snes, FO, l'Huma... : Peillon décide de baisser le salaire des nouveaux profs (CTM du 17 juin)
- Quitter l'éducation nationale : changer de métier.
- Les S.E.S. sont-elles menacées si un certain parti politique prend l'Assemblée Nationale?
- Quitter l'éducation nationale à l'issue de l'année de stage.
- Pourquoi tant de profs veulent-ils quitter l'académie de Nice ?
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