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- A TuinVénérable
Danska a écrit:Cochonou a écrit:Il m'est arrivé plusieurs fois de dire la même chose lors de journées de formation, et à chaque fois, on m'a répondu qu'il fallait voir plus loin que l'examen, que l'examen n'était pas une finalité en soi, que ce qui importait surtout c'était de développer des compétences chez les élèves, de les rendre plus autonomes et patati et patata.
Sur le principe je suis assez d'accord avec ce que j'ai graissé, mais je ne vois pas du tout le rapport avec le fait de prévoir ses cours à l'avance minute par minute
:Ah punaise, je me disais exactement la même chose, mais comme la conversation continuait tranquillement,.je me suis dit qu'il devait y avoir une corrélation entre le bilan à retenir, étique, et ce dont les élèves doivent rendre compte....
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je réagis seulement au titre, et je suis d'accord. La France ne mérite pas ses profs. J'en viens à me dire que la France veut des profs pas chers, qu'elle se moque de leur savoir-faire (et ça l'arrange bien puisqu'elle peut ensuite dire que le niveau baisse, le coupable est tout trouvé), qu'elle ne s'émeut pas des job-dating. Eh bien la France aura ce qu'elle mérite.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Nush19Niveau 5
Bonjour
Je suis également effarée de ce que l'on demande aux stagiaires. Je ne comprends que trop bien les découragements, les démissions et les reconversions.
Qui acceptera de se plier à ce diktat pour un salaire de misère, et dans des conditions de travail si difficiles ? Avec un bac + 5 ( au moins)??
Je suis également effarée de ce que l'on demande aux stagiaires. Je ne comprends que trop bien les découragements, les démissions et les reconversions.
Qui acceptera de se plier à ce diktat pour un salaire de misère, et dans des conditions de travail si difficiles ? Avec un bac + 5 ( au moins)??
- CochonouNiveau 9
egomet a écrit:Danska a écrit:Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
C'est sympa pour tous les stagiaires qui démissionnent, ce commentaire. Plein d'empathie et de respect, chapeau.
+100
J'ai démissionné à l'issue du stage. Le stage, ce n'est effectivement qu'une année... avant une autre où l'on se retrouve tout seul. Parfois, il faut changer d'air pour sauver sa peau.
Par la suite, j'ai repris l'enseignement. Je suis allé dans plusieurs pays pour savoir si l'herbe est plus verte ailleurs. Spolier: oui (même si à Djibouti, c'est discutable). Ma carrière a été pour le moins chaotique, mais je ne regrette rien. Pas même ma démission initiale qui m'a privé de la sécurité de l'emploi. Aujourd'hui je travaille dans un centre de formation au Cambodge et j'ai plus de responsabilités que je ne pourrais en rêver en France. Et j'ai le sentiment d'être utile.
Le problème, ce n'est pas la démission. C'est de savoir rebondir. Et pour cela, la dernière chose dont on a besoin, c'est de jugements à l'emporte-pièce venant de gens qui ne connaissent pas votre situation.
Dans le lycée où j'ai fait mon stage, plusieurs collègues qui avaient la quarantaine m'ont dit que l'année n'était qu'une formalité et que je n'avais aucune raison de m'inquiéter pour ma titularisation. Je crois qu'ils pensaient sincèrement ce qu'ils disaient et qu'ils avaient de bonnes intentions. Cependant, je crois aussi qu'ils avaient tort, car les choses avaient changé entre leur époque et la mienne. D'ailleurs, dans l'IUFM où j'étais, plusieurs stagiaires n'ont pas été titularisés à la fin de l'année. Ils ont dû redoubler leur année de stage et j'ignore ce qu'ils sont devenus ensuite. Je me trompe peut-être mais je crois que la façon dont l'année de stage est perçue par l'Education Nationale a évolué, et j'ai l'impression que ceux qui sont en charge des stagiaires sont à la fois plus exigeants et plus suspicieux qu'auparavant.
@Egomet : bravo pour ta reconversion et pour ton parcours !
- CasparProphète
Oui, tes collègues ne devaient pas être bien renseignés, je pense qu'il y a un monde entre l'IUFM et l'INSPÉ.
- miss sophieExpert spécialisé
Tangleding a écrit:Ah i, trois chapitres, c'est vrai. En lettres beaucoup de collègues utilisent "chapitres" que j'ai tenté jadis pour éviter la paronymie "séquence/séance", source de confusion. Depuis un petit moment je suis passé à "étude" pour les chapitres (et séances comme subdivision)Elyas a écrit:Tangleding a écrit:@elyas : merci pour le partage. Et tu vas jusqu'à quand avec tes deux séquences ? Jusqu'à la Toussaint ?
Tout ce que tu vois va jusqu'à la Toussaint. Je fais 3 chapitres (la séquence, c'est un truc des LV et du français ). Avant, j'en faisais quatre mais j'ai rajouté des heures où j'initie/forme explicitement mes élèves à des attendus du programme (ça permet de rajouter de la culture, un de mes objectifs de l'année, créer une culture riche chez les élèves).
Difficile à dire. Faire trois chapitres en lettres de septembre à la Toussaint est impossible, plutôt un et demi pour le commun des profs de lettres, et un voire 0,75 dans mon cas. Sachant que nous ne parlons que des chapitres de littérature, or nous avons aussi la langue (grammaire).EDIT : ça te semble compliqué à faire ? Je m'interroge toujours sur ce fait parce que j'adore cet exercice et que je vois peu de gens faire pareil (en même temps, c'est pas le genre de trucs dont on parle entre le dessert et le café avec les collègues ^^).
Globalement un chapitre seulement pour moi aussi par période entre deux vacances. A cette différence près, ce que tu présentes, Elyas, se rapproche beaucoup de la progression annuelle que nous établissons en lettres, et c'est en effet un outil dont je ne pourrais pas me passer.
- BaldredSage
Et un monde entre le CPR et l'IUFM... Dans l'EN, la formation est pensée ( quand elle est pensée...) non comme un centre de formation professionnelle pédagogique mais en fonction de l'idéologie du moment. C'est donc un lieu de tension entre l'universitaire, le professionnel et l'idéologique que tout le monde finit par flinguer pour imaginer pire encore. On pourrait dire la même chose de l'évaluation : vous n'étiez pas emballé par les visites de l'inspecteur ? Vous avez détesté le PPCR ? Vous allez sans doute haïr le prochain système...Caspar a écrit:Oui, tes collègues ne devaient pas être bien renseignés, je pense qu'il y a un monde entre l'IUFM et l'INSPÉ.
A part nous, je vois mal qui peux s'y opposer.
- JacqGuide spirituel
Cochonou a écrit:egomet a écrit:Danska a écrit:Concelhaut a écrit:Parce qu'il faut être débile pour démissionner pendant le stage. Ce n'est qu'une année.
C'est sympa pour tous les stagiaires qui démissionnent, ce commentaire. Plein d'empathie et de respect, chapeau.
+100
J'ai démissionné à l'issue du stage. Le stage, ce n'est effectivement qu'une année... avant une autre où l'on se retrouve tout seul. Parfois, il faut changer d'air pour sauver sa peau.
Par la suite, j'ai repris l'enseignement. Je suis allé dans plusieurs pays pour savoir si l'herbe est plus verte ailleurs. Spolier: oui (même si à Djibouti, c'est discutable). Ma carrière a été pour le moins chaotique, mais je ne regrette rien. Pas même ma démission initiale qui m'a privé de la sécurité de l'emploi. Aujourd'hui je travaille dans un centre de formation au Cambodge et j'ai plus de responsabilités que je ne pourrais en rêver en France. Et j'ai le sentiment d'être utile.
Le problème, ce n'est pas la démission. C'est de savoir rebondir. Et pour cela, la dernière chose dont on a besoin, c'est de jugements à l'emporte-pièce venant de gens qui ne connaissent pas votre situation.
Dans le lycée où j'ai fait mon stage, plusieurs collègues qui avaient la quarantaine m'ont dit que l'année n'était qu'une formalité et que je n'avais aucune raison de m'inquiéter pour ma titularisation. Je crois qu'ils pensaient sincèrement ce qu'ils disaient et qu'ils avaient de bonnes intentions. Cependant, je crois aussi qu'ils avaient tort, car les choses avaient changé entre leur époque et la mienne. D'ailleurs, dans l'IUFM où j'étais, plusieurs stagiaires n'ont pas été titularisés à la fin de l'année. Ils ont dû redoubler leur année de stage et j'ignore ce qu'ils sont devenus ensuite. Je me trompe peut-être mais je crois que la façon dont l'année de stage est perçue par l'Education Nationale a évolué, et j'ai l'impression que ceux qui sont en charge des stagiaires sont à la fois plus exigeants et plus suspicieux qu'auparavant.
@Egomet : bravo pour ta reconversion et pour ton parcours !
Egomet tu as eu raison. Un stage sert à tester, dans les deux sens. L'employeur valide ou non le stagiaire et le stagiaire lui-même valide finalement ou non sa poursuite. Il a raison de refuser s'il sent qu'il sera mieux sous d'autres cieux.
Cochonou, j'étais sans doute en stage à l'époque des collègues dont tu parles, à "mon époque" (les dernières années de l'IUFM) il y avait aussi des recalés (dans ma promo, deux recalés, dont un qui l'a lui-même demandé, ne se sentant pas pour une année à temps plein sans plus de préparation). Par contre on nous
Cette année nous avions deux stagiaires dans mon établissement. L'un totalement à la ramasse, qui se fichait de tout y compris d'être titularisé car il savait qu'en IDF on l'embaucherait même sans la titularisation ! L'autre, une ancienne contractuelle, de chez nous depuis des années... Elles et sa tutrice (collègue donc depuis des années) passaient leur temps à se réunir pour voir la construction des cours de la pseudo stagiaire. Il a fallu, alors que stagiaire à 18h qu'elle fournisse toutes ses progression/programmation pour toutes ses classes avant l'inspection plus le déroulé minuté pour l'inspection. C'était à crever de rire. A 7h55 j'allume le PC, à 8h00 rituel entrée en classe, à 8h05 je vais l'appel, etc. Grotesque. Ma collègue titulaire est venue assister à trois séances : c'est bon, cela fait trois ans qu'elle est chez nous, on sait que tout se passe bien. Le proviseur, sous prétexte qu'il a son mot à dire est venu assister à une autre séance alors que, en tant que proviseur il sait parfaitement qu'elle est sérieuse, qu'il n'y a aucun problème de discipline, que le boulot est fait. Et la proviseur adjointe dont l’égo ne supporte pas de ne pas avoir son mot à dire sur tout (alors qu'elle n'a rien à faire dans cette histoire) est venue assister à deux heures consécutives de cours (mon inspectrice nous disait que quand elle entrait dans une classe pour une inspection, son avis était tranché au bout d'1/4 d'heure - d'ailleurs lors de ma dernière inspection elle a passé la moitié de l'heure à discuter avec le proviseur au fond de classe sans plus m'écouter) ! Le proviseur a reçu la stagiaire deux fois deux heures dans l'année (accompagné évidemment de la proviseur adjointe qui ne peut pas supporter de ne pas être là) alors que la collègue travaille depuis plusieurs années en tant que contractuelle, dont chez nous.
On s'enferme dans de la pinaillerie administrative pour rien. L'essentiel n'est pas là.
Pour mon année de stage ma tutrice regardait un peu mes cours (les premiers étant les siens que j'avais retravaillé à ma sauce), est venue me voir deux fois, et un PLP chargé de fonction est venue m'inspecter en fin d'année. J'ai rencontré le proviseur à la rentrée et une fois en fin d'année, ça a dû durer au moins cinq minutes. Ma tutrice comme le proviseur savait par les échos qu'ils avaient que ça roulait, pas besoin de formalités administratives infinies.
Baldred a écrit:Et un monde entre le CPR et l'IUFM... Dans l'EN, la formation est pensée ( quand elle est pensée...) non comme un centre de formation professionnelle pédagogique mais en fonction de l'idéologie du moment. C'est donc un lieu de tension entre l'universitaire, le professionnel et l'idéologique que tout le monde finit par flinguer pour imaginer pire encore. On pourrait dire la même chose de l'évaluation : vous n'étiez pas emballé par les visites de l'inspecteur ? Vous avez détesté le PPCR ? Vous allez sans doute haïr le prochain système...Caspar a écrit:Oui, tes collègues ne devaient pas être bien renseignés, je pense qu'il y a un monde entre l'IUFM et l'INSPÉ.
A part nous, je vois mal qui peux s'y opposer.
+1000.
L'IUFM de mon époque, pour l'année de stage, était un accompagnement et un lieu de confrontation de nos pratiques entre stagiaires. C'est d'ailleurs là qu'on s'est rassurés entre nous en constatant qu'en débutant il était logique que notre déroulé de séance, toujours trop exigeant, ne fonctionne jamais !
- Clecle78Bon génie
Je ne saurais mieux dire. Je pense profondément que la France ne souhaite plus investir sur l'éducation sauf pour ses élites qui iront toujours à l'école alsacienne ou consorts.Fires of Pompeii a écrit:Je réagis seulement au titre, et je suis d'accord. La France ne mérite pas ses profs. J'en viens à me dire que la France veut des profs pas chers, qu'elle se moque de leur savoir-faire (et ça l'arrange bien puisqu'elle peut ensuite dire que le niveau baisse, le coupable est tout trouvé), qu'elle ne s'émeut pas des job-dating. Eh bien la France aura ce qu'elle mérite.
- Lisak40Expert spécialisé
Pareil pour moi, je suis totalement d'accord avec @Fires of Pompeii. Et quand on me dit que je suis catastrohiste, je raconte tous les déboires que ma mère a eu lors de son démanagement / installation de cuisine / électricité / plomberie et autres travaux divers : lorsque les dits installateurs / techniciens étaient um peu âgés / avaient de la bouteille, aucun problème mais lorsque c'étaient des jeunes une catastrophe (incapable de comprendre un truc tout simple, je m'en foutisme absolu, etc). Je précise que je dis cela parce que je suis en LP, et donc que je forme (ai formé) les dits techniciens : certains ne connaissent pas la différence entre la droite et la gauche, savent à peine compter (ok, c'est souvent de la dyspraxie, je ne nie pas, mais c'est quand même problématique), etc., mais le plus grave c'est qu'une grande partie s'en fiche totalement de vous laisser en plan avec un truc qui ne marche pas parce que mal installé... Tous ne sont / seront pas comme ça évidemment, mais quand vous aurez un cuisiniste incapable de prendre les bonnes mesures ou de vous mettre les portes dans le bon sens, un employé de la Poste qui ne connaît pas son ordre alphabétique ou autre (gros souci aussi avec le suivi de courrier), et que la majorité des jobs techniques sera effectuée par des gens complètement, ça sera sympa (non)...
- TailleventFidèle du forum
Là je vois vraiment la différence avec le système dans lequel j'ai été formé (pas en France) : le tuteur vient six fois par semestre minimum !Jacq a écrit:Pour mon année de stage ma tutrice regardait un peu mes cours (les premiers étant les siens que j'avais retravaillé à ma sauce), est venue me voir deux fois, et un PLP chargé de fonction est venue m'inspecter en fin d'année. J'ai rencontré le proviseur à la rentrée et une fois en fin d'année, ça a dû durer au moins cinq minutes. Ma tutrice comme le proviseur savait par les échos qu'ils avaient que ça roulait, pas besoin de formalités administratives infinies.
- KilmenyEmpereur
Taillevent a écrit:Là je vois vraiment la différence avec le système dans lequel j'ai été formé (pas en France) : le tuteur vient six fois par semestre minimum !Jacq a écrit:Pour mon année de stage ma tutrice regardait un peu mes cours (les premiers étant les siens que j'avais retravaillé à ma sauce), est venue me voir deux fois, et un PLP chargé de fonction est venue m'inspecter en fin d'année. J'ai rencontré le proviseur à la rentrée et une fois en fin d'année, ça a dû durer au moins cinq minutes. Ma tutrice comme le proviseur savait par les échos qu'ils avaient que ça roulait, pas besoin de formalités administratives infinies.
C'est le nombre de fois que je visite mes stagiaires. Mais ma tutrice, je l'avais très peu vue. 3 fois, pas plus dans l'année dont 2 fois avec le conseiller IUFM pour les 2 visites d'inspection réglementaires. Sinon elle n'est venue qu'une fois en dehors, en novembre, en me disant "c'est peut-être un peu tard mais j'aime bien que mes stagiaires se débrouillent un peu tout seuls". (et que l'argent rentre tout seul dans ses poches sans doute)
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- ElyasEsprit sacré
Taillevent a écrit:Là je vois vraiment la différence avec le système dans lequel j'ai été formé (pas en France) : le tuteur vient six fois par semestre minimum !Jacq a écrit:Pour mon année de stage ma tutrice regardait un peu mes cours (les premiers étant les siens que j'avais retravaillé à ma sauce), est venue me voir deux fois, et un PLP chargé de fonction est venue m'inspecter en fin d'année. J'ai rencontré le proviseur à la rentrée et une fois en fin d'année, ça a dû durer au moins cinq minutes. Ma tutrice comme le proviseur savait par les échos qu'ils avaient que ça roulait, pas besoin de formalités administratives infinies.
Les demandes institutionnelles chez moi sont : 6 fois jusqu'en octobre puis on ralentit pour finir l'année que selon les besoins du stagiaire. En moyenne, je visite mon stagiaire une douzaine de fois dans l'année et les trois-quatre dernières visites sont surtout des visites pour me demander des conseils sur des pratiques avancées d'enseignement (un débat de compréhension, un plan de travail, un travail de théâtralisation d'un texte ou la création d'une émission radio, un essai de diversification etc).
Il y a peut-être des manques côté INSPE mais de l'avis général, le travail des tuteurs de terrain est massivement reconnu et ultra-professionnel (le pendant est qu'il y a aussi une part de tuteurs névrotiques et malsains).
- TailleventFidèle du forum
Kilmeny a écrit:C'est le nombre de fois que je visite mes stagiaires. Mais ma tutrice, je l'avais très peu vue. 3 fois, pas plus dans l'année dont 2 fois avec le conseiller IUFM pour les 2 visites d'inspection réglementaires. Sinon elle n'est venue qu'une fois en dehors, en novembre, en me disant "c'est peut-être un peu tard mais j'aime bien que mes stagiaires se débrouillent un peu tout seuls". (et que l'argent rentre tout seul dans ses poches sans doute)
Merci pour ces éclaircissements. Effectivement, expliqué ainsi ça semble très professionnel et tout à fait propice à aider le stagiaire à donner son meilleur.Elyas a écrit:Les demandes institutionnelles chez moi sont : 6 fois jusqu'en octobre puis on ralentit pour finir l'année que selon les besoins du stagiaire. En moyenne, je visite mon stagiaire une douzaine de fois dans l'année et les trois-quatre dernières visites sont surtout des visites pour me demander des conseils sur des pratiques avancées d'enseignement (un débat de compréhension, un plan de travail, un travail de théâtralisation d'un texte ou la création d'une émission radio, un essai de diversification etc).
Il y a peut-être des manques côté INSPE mais de l'avis général, le travail des tuteurs de terrain est massivement reconnu et ultra-professionnel (le pendant est qu'il y a aussi une part de tuteurs névrotiques et malsains).
(Et je vous rassure, ici aussi on a des tuteurs pas totalement dans les clous. )
- maikreeeesseGrand sage
En primaire, le nombre de visites est bien moindre. Par exemple le tuteur INSPE de mon stagiaire alternant est venu...une fois. Pour les PEMF, dans ma circo (académie ?) nous suivons 3 fois le stagiaire.
- TailleventFidèle du forum
Et donc pour être clair, ces stages sont forcément avec la stagiaire dans sa/ses propre/s classe/s ? Il n'y a jamais de stage où le stagiaire suit sont tuteur dans les classes de ce dernier ?
- JennyMédiateur
Si, ça se fait dans les deux sens.
- TailleventFidèle du forum
Ok, merci. C'est toujours intéressant de voir comment on procède ailleurs.
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- Snes, FO, l'Huma... : Peillon décide de baisser le salaire des nouveaux profs (CTM du 17 juin)
- Quitter l'éducation nationale : changer de métier.
- Les S.E.S. sont-elles menacées si un certain parti politique prend l'Assemblée Nationale?
- Quitter l'éducation nationale à l'issue de l'année de stage.
- Pourquoi tant de profs veulent-ils quitter l'académie de Nice ?
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