Comment faites-vous étudier les œuvres intégrales en seconde ?

Bonjour,
En seconde, nous avons deux œuvres intégrales, en principe, à faire étudier pour deux objets d'étude. Je dis en principe, parce que régulièrement, je n'y arrive pas.
J'aimerais savoir quelles activités vous menez en classe pour que les élèves s'approprient l'ensemble d'une œuvre intégrale en dehors des devoirs maison, explications de texte et éventuellement contrôle de lecture sans que ça prenne trop de temps. Quelles stratégies adoptez-vous pour encourager ( je n'ose pas écrire obtenir) la lecture ?
Comment organisez-vous des parcours thématiques sans perdre trop de temps lorsque les élèves ont à gérer un nombre important d'extraits. Menez-vous des explications type étude littéraire sur un chapitre de roman ou un acte théâtral ?
Personnellement, j'ai du mal à ne pas m'enferrer dans des séances à rallonge avec ce genre d'activités. Donc, comment vous debrouillez-vous, vous ?
Je précise que ma question ne porte que sur les secondes.

Salut,
Je découvre pour ma part le niveau seconde, et je suis preneuse de tous conseils...
J'ai quasiment terminé la préparation de ma séquence sur Thérèse Raquin, et il me semble aussi que c'est bien, bien trop long. Personnellement, j'ai choisi de traiter les questions transversales sous la forme d'exposés (de niveaux variés), que je compte corriger rapidement à chaque fois.
J'essaie de varier les approches de lecture:
- s'entrainer à la lecture orale (notée)
- ex d'appropriation de lecture subjective: choisir une page marquante et justifier son choix, choisir une illustration pour un extrait et justifier son choix, faire le résumé (noté) d'une partie du roman, réécrire un passage en modifiant le point de vue, répondre à une question d'ordre éthique ou esthétique où l'élève est invité à donner son avis et à le défendre, réfléchir à des choix de mises en scène pour le théâtre...
Je ne me leurre pas, je pense que nous n'arriverons pas à faire lire à tous les élèves l'oeuvre intégrale. Mais les y intéresser, les amener à y réfléchir, à s'investir dans les extraits qu'ils lisent ne serait-ce qu'en classe, c'est déjà beaucoup.

Une question. Il y a de nombreuses videos sur "Thérèse Raquin" sur le net, des analyses, des résumés faits par des collègues.
En tenez-vous compte quand vous élaborez votre séquence ?
Pour ma part, ces vidéos me gênent un peu, au niveau collège : les élèves n'ont plus forcément besoin de lire vraiment l'oeuvre...

J'évite de me servir de plats tout préparés, mais je me force à regarder quand même pour évaluer dans quelle mesure les élèves eux-mêmes en font usage...  

Ma séquence s'élabore à partir de manuels d'histoire littéraire, de l'édition scolaire que j'ai choisie, et de mes propres analyses évidemment.

Pour la lecture, j'ai pensé à diviser le roman en 4 étapes qui correspondraient à 4 semaines, avec un petit travail à faire à chaque fois: donner un titre à chaque chapitre, ou pensez-vous que les amants aient raison de vouloir se marier?... Les réponses des élèves animeront les débuts de semaine et seront l'occasion de (re)lancer le désir de lecture.

lolv0736 a écrit:Salut,
Je découvre pour ma part le niveau seconde, et je suis preneuse de tous conseils...
J'ai quasiment terminé la préparation de ma séquence sur Thérèse Raquin, et il me semble aussi que c'est bien, bien trop long. Personnellement, j'ai choisi de traiter les questions transversales sous la forme d'exposés (de niveaux variés), que je compte corriger rapidement à chaque fois.
J'essaie de varier les approches de lecture:
- s'entrainer à la lecture orale (notée)
- ex d'appropriation de lecture subjective: choisir une page marquante et justifier son choix, choisir une illustration pour un extrait et justifier son choix, faire le résumé (noté) d'une partie du roman, réécrire un passage en modifiant le point de vue, répondre à une question d'ordre éthique ou esthétique où l'élève est invité à donner son avis et à le défendre, réfléchir à des choix de mises en scène pour le théâtre...
Je ne me leurre pas, je pense que nous n'arriverons pas à faire lire à tous les élèves l'oeuvre intégrale. Mais les y intéresser, les amener à y réfléchir, à s'investir dans les extraits qu'ils lisent ne serait-ce qu'en classe, c'est déjà beaucoup.

Merci de ta réponse. Je crains que les exposés ne soient à la fois trop chronophages et en même temps ratés (j'aimerais, je sais, je rêve, aider les élèves à construire une vraie réflexion littéraire). J'aimerais aussi éviter de déborder d'une séance sur l'autre et c'est la gestion du temps qui me préoccupe car je n'aime pas laisser quelque chose en plan alors que j'ai le sentiment que ce n'est pas tout à fait compris ou assimilé. Pour les questions transversales. J'ai prévu un travail par groupe en classe sur des Gt extraits d'œuvre pour une seule question mais permettant de balayer un enjeu majeur, en début de séquence. Pour gagner du temps, travail de repérage par groupe : 1 extrait à analyser puis mise en commun des éléments repérés et interprétation permettant de répondre à la question.
Je vais aussi essayer un genre d'étude littéraire guidée mais pour éviter que les élèves perdent trop de temps en classe avec un extrait long, je vais en donner la lecture à la maison + mouvements de l'extrait à dégager. A partir de cela, distribution en classe, d'un mouvement par groupe et mise en commun, correction des éléments repérés.
Pour les exercices d'appropriation de lecture mon travail est tourné vers la première et mon objectif est d'essayer de faire apprendre comment lire une œuvre pour la dissertation. Je sais c'est pas bien, il faut développer la lecture plaisir etc. Donc j'ai prévu des travaux de repérage par thèmes conduisant à un travail de réflexion. Mais j'aurais aussi des séances croisant œuvre littéraire et autres arts et peut-être un écrit d'appropriation (mais je dois dire que je renâcle un peu : trop de mauvais souvenir de l'invention).
Pour le théâtre, je vais travailler Phèdre et comme donner la pièce à lire me paraît trop compliqué, je passe par la captation de mise en scène de Chéreau.

En ce qui concerne les vidéos et ce qui traîne sur internet, je m'en moque un peu. Ils ne peuvent pas réussir les DS qui sont consacrés à l'analyse ou à des sujets de réflexion. Il s'en rendent vite compte. En première, avec les dissertations et les commentaires, c'est plus complexe à gérer, au collège aussi, je pense.

lolv0736 a écrit:J'évite de me servir de plats tout préparés, mais je me force à regarder quand même pour évaluer dans quelle mesure les élèves eux-mêmes en font usage...  

Ma séquence s'élabore à partir de manuels d'histoire littéraire, de l'édition scolaire que j'ai choisie, et de mes propres analyses évidemment.

Pour la lecture, j'ai pensé à diviser le roman en 4 étapes qui correspondraient à 4 semaines, avec un petit travail à faire à chaque fois: donner un titre à chaque chapitre, ou pensez-vous que les amants aient raison de vouloir se marier?... Les réponses des élèves animeront les débuts de semaine et seront l'occasion de (re)lancer le désir de lecture.

Moi aussi, j'ai prévu une lecture fractionnée mais pour les œuvres longues.

Dans mon édition, TR fait 250 pages, ce qui constitue une "lecture longue" pour la plupart des élèves arrivant de 3ème. Je vois depuis des années se raccourcir les lectures cursives choisies au collège, du fait de l'immense réticence des élèves à lire.
Je me pose la question de la seconde oeuvre de récit à proposer en OI: et vous, que faites-vous en seconde?

Il est tout à fait possible que les exposés soient à la fois chronophages et peu efficaces, je verrai bien.

L'idée du division du travail est pertinent à mon avis, je pense faire comme toi Eliam, à ceci près que je n'aime pas faire travailler les élèves en groupes en classe. A 35, ça génère du bazar et peu travail. Par contre, que chacun choisisse une sous-partie de commentaire par exemple et en propose une analyse, c'est intéressant.

[Édité]

Raison : inutile de répondre à une question si l'auteur n'a pas la politesse de remercier.

Moi non plus, je n'aime pas les groupes, mais je ne vois pas comment traiter une œuvre sans proposer l'analyse de passages nombreux ou longs pour en faire déduire l'enjeu d'une oeuvre à fortiori si elle est longue. En fait, je pense donner un temps limité et évaluer systématiquement les apports de chaque groupe au moment de la mise en commun. J'ai aussi pensé à un travail en binôme pour ne pas mettre du temps en constitution des groupes et déplacement. Cela aurait l'avantage d'avoir plus d'un groupe par extrait et de les mettre en concurrence pour les stimuler et ou de compléter les apports de chaque groupe.

lolv0736 a écrit:J'évite de me servir de plats tout préparés, mais je me force à regarder quand même pour évaluer dans quelle mesure les élèves eux-mêmes en font usage...  

Ma séquence s'élabore à partir de manuels d'histoire littéraire, de l'édition scolaire que j'ai choisie, et de mes propres analyses évidemment.

Pour la lecture, j'ai pensé à diviser le roman en 4 étapes qui correspondraient à 4 semaines, avec un petit travail à faire à chaque fois: donner un titre à chaque chapitre, ou pensez-vous que les amants aient raison de vouloir se marier?... Les réponses des élèves animeront les débuts de semaine et seront l'occasion de (re)lancer le désir de lecture.

Il ne s'agissait évidemment pas de de servir de ces "ressources". Cependant certains élèves vont s'en servir : donc ma question était plutôt, comment tenir compte de cet état de fait et comment faire en sorte qu'ils lisent quand même.

Oxford a écrit:

lolv0736 a écrit:Dans mon édition, TR fait 250 pages, ce qui constitue une "lecture longue" pour la plupart des élèves arrivant de 3ème. Je vois depuis des années se raccourcir les lectures cursives choisies au collège, du fait de l'immense réticence des élèves à lire.
Je me pose la question de la seconde oeuvre de récit à proposer en OI: et vous, que faites-vous en seconde ?

J'ai tenté L'Adversaire d'Emmanuel Carrère (2000) : les élèves de 2de ont bien aimé.

J'ai travaillé sur Les Âmes grises de Claudel. C'est complexe mais intéressant. Mont-Oriol de Maupassant.

lolv0736 a écrit:Dans mon édition, TR fait 250 pages, ce qui constitue une "lecture longue" pour la plupart des élèves arrivant de 3ème. Je vois depuis des années se raccourcir les lectures cursives choisies au collège, du fait de l'immense réticence des élèves à lire.
Je me pose la question de la seconde œuvre de récit à proposer en OI: et vous, que faites-vous en seconde?

En fait, j'en ai un peu marre de me limiter au nombre de pages même si je comprends bien la démarche. Je trouve ça frustrant. Du coup, je fait souvent un roman un peu plus long et une nouvelle.

lolv0736 a écrit:Il est tout à fait possible que les exposés soient à la fois chronophages et peu efficaces, je verrai bien.

L'idée du division du travail est pertinent à mon avis, je pense faire comme toi Eliam, à ceci près que je n'aime pas faire travailler les élèves en groupes en classe. A 35, ça génère du bazar et peu travail. Par contre, que chacun choisisse une sous-partie de commentaire par exemple et en propose une analyse, c'est intéressant.

Je ne sais pas comment vous procédez en LG, je ne sais pas quelle part est attribuée dans la notation à de petits exercices.
Pour ma part en LP avec des élèves de la seconde à la terminale Bac pro, je propose aussi des exposés. Avec des classes nombreuses (35 élèves ) et remuantes, je teste une méthode depuis quelques années qui fonctionne plutôt bien ( ce qui est chronophage c'est le travail de recherche, mais avec de la chance si tes élèves travaillent à la maison ou au CDI, ils n'auront en classe que le travail de présentation à faire).
Les groupes passent présenter leur travail (le fond est noté sur 10, la présentation sur 5). Pendant que chaque groupe passe,  les autres élèves prennent des notes qui seront ramassées ensuite, ce qui donne lieu à une autre évaluation sur 5. Tu peux mettre un bonus pour l'attitude pendant la prise de notes (cela te garantit en général une écoute qui va de "satisfaisante" à "parfaite" du début à la fin de la présentation des exposés en classe).
De cette façon  le travail est fait, et chaque élève prend ses responsabilités (puisque l'on sait bien que les travaux préparatoires à l'exposé distribuent les points d'une manière parfois injuste puisque dans un groupe souvent il y a un malin qui profite du travail des autres, mais bon c'est le jeu).

Eliam: je n'ai pas lu Les âmes grises, j'ai un peu honte, je ne suis pas très calée en littérature contemporaine... Je n'ai pas envie de faire un roman du XX car je trouve les problématiques plutôt complexes. Je pense à L'Etranger, qui me parait être un piège redoutable en seconde... Ou à Duras, que j'adore, mais à étudier, dur dur...

Zigmag: les exposés peuvent faire partie de ces petites notes qui permettent d'éviter la casse en fin de trimestre. Ca mobilise les élèves je trouve et nous, ça nous permet de vérifier le travail, mais il ne faut pas que ça nous coûte trop cher en terme de correction. Je note plutôt l'oral, ou des réponses courtes que je ramasse à l'improviste parfois. Ou encore une lecture.
Pour l'attention durant les exposés, ça parait élémentaire, et j'aurais plutôt tendance à sanctionner les perturbateurs... Mais je ne suis pas en LP. Dans tous les cas, l'idée est de réaliser le travail préparatoire à la maison effectivement.

J'aime bien justement confronter classicisme et modernité puisqu'on a deux OI. Mais je comprends ce que tu veux dire.

Pour le reste, je souscris pleinement à ce que tu écris.

lolv0736 a écrit:Eliam: je n'ai pas lu Les âmes grises, j'ai un peu honte, je ne suis pas très calée en littérature contemporaine... Je n'ai pas envie de faire un roman du XX car je trouve les problématiques plutôt complexes. Je pense à L'Etranger, qui me parait être un piège redoutable en seconde... Ou à Duras, que j'adore, mais à étudier, dur dur...

Zigmag: les exposés peuvent faire partie de ces petites notes qui permettent d'éviter la casse en fin de trimestre. Ca mobilise les élèves je trouve et nous, ça nous permet de vérifier le travail, mais il ne faut pas que ça nous coûte trop cher en terme de correction. Je note plutôt l'oral, ou des réponses courtes que je ramasse à l'improviste parfois. Ou encore une lecture.
Pour l'attention durant les exposés, ça parait élémentaire, et j'aurais plutôt tendance à sanctionner les perturbateurs... Mais je ne suis pas en LP. Dans tous les cas, l'idée est de réaliser le travail préparatoire à la maison effectivement.

Je sanctionne aussi : il y a des malus. Mais dans cette configuration c'est très rare.

J'ai repris quelques lectures du XVIII: Candide, mouais... Supplément au voyage de Bougainville, trop dur... Je rêve toujours des Liaisons dangereuses, mais je crains de les noyer, même si l'intrigue est plus que passionnante, surtout pour des jeunes de leur âge.
Je garde le XVII pour le théâtre.
Au XX donc, les romans surréalistes sont trop difficiles à mon sens. Jean Giono, Marguerite Duras, j'ai peur qu'ils passent à côté, et je me méfie des oeuvres qui me sont intimement chères, les élèves ont une fâcheuse tendance à les piétiner. J'ai pensé aux Nouvelles orientales de Yourcenar, mais les éditions sont très chères.
Il ne reste plus que Céline... ou Julien Gracq!

Je faisais des œuvres à l'écriture très classique en seconde.
Les élèves appréciaient. On étudiait certains passages en lecture linéaire. Pour les thèmes, c'était travail de groupe, passages à  l'oral, lecture des phrases préférées, dialogue sur certains extraits.
Pour le récit : les nouvelles de Théophile Gautier, des plus simples aux plus complexes.
Puis on a lu Mauriac (grande réussite du Nœud de vipères).
Pour la poésie en cursive, certains poèmes de Villon et en GT de la poésie baroque.
Le théâtre et l'argumentation ont été bouleversés par le Covid. Je n'ai pu faire qu'une pièce de Corneille.

Les liaisons, c'est ce que j'ai choisi pour l'an prochain. C'est pour cela que je suis en pleine réflexion sur ma démarche. Pour le xx ème, tu as Radiguet, Colette, Mauriac, Simenon etc.

trompettemarine a écrit:Je faisais des œuvres à l'écriture très classique en seconde.
Les élèves appréciaient. On étudiait certains passages en lecture linéaire. Pour les thèmes, c'était travail de groupe, passages à  l'oral, lecture des phrases préférées, dialogue sur certains extraits.
Pour le récit : les nouvelles de Théophile Gautier, des plus simples aux plus complexes.
Puis on a lu Mauriac (grande réussite di Nœud de vipères).
Pour la poésie en cursive, certains poèmes de Villon et en GT de la poésie baroque.
Le théâtre et l'argumentation ont été bouleversés par le Covid. Je n'ai pu faire qu'une pièce de Corneille.

Pourrais-tu expliquer dialogue sur certains extraits ?

Eliam: C'est vrai, tu as choisi Laclos? J'ai lu un peu partout que c'était trop dur pour des secondes (moi je l'ai lu en prépa, alors bon...). Mais tout dépend du lycée où tu enseignes.
Ce qui me flippe un peu, c'est la longueur et la complexité de la trame de l'intrigue. Je comprends bien ton appréhension concernant les questions transversales. A mon avis, il faut faire des choix et te résoudre à ne pas tout faire.
La lecture intégrale me parait aussi illusoire, sauf pour quelques illuminé(e)s qui deviendront prof de lettres... Cela dit, il y a quelques années, une bonne élève de 3ème l'avait lu in extenso et l'avait présenté à la classe sous forme d'exposé, donc tout est possible. Il faut dire qu'elle n'avait pas tout compris...
Ton choix me remet dans l'idée que c'est peut-être possible.

Trompettemarine: Je retiens Mauriac.

En tout cas, je vais tenter. Après, tout dépendra de mes secondes. Mais je réfléchis à une lecture par parties avec activités sur chacune des parties pour ne pas les lancer d'entrée sur l'œuvre entière. L'avantage de l'oeuvre, c'est qu'on peut donner des travaux en donnant des lettres précises à étudier. Avec l'une de mes secondes l'an dernier, ça aurait pu marcher. Tous ne l'auraient pas lu mais je me suis rendue compte que c'était le cas qu'elle que soit l'œuvre, sa difficulté, sa longueur etc. Certains lisent d'autres pas et j'en ai marre de me limiter à cause des glandus.
J'adore le nœud de Vipères que j'ai étudié en première il ya quelques années. Ils avaient trouvé que le personnage principal passait son temps à se plaindre. Bon, ce n'était pas une classe agréable ni de bon niveau.

On peut tout à fait aussi proposer une lecture par "parcours". Je pense qu'il faut réserver ce travail pour la seconde partie de l'année, moment où tu connais un peu tes élèves, et où tu peux cibler leurs capacités de lecture.
Piste verte, bleue, rouge ou noire, avec à chaque fois, une sélection de lettres précises. Cela pourrait créer (peut-on l'espérer?) une émulation, sans défavoriser les élèves fragiles.

Bon, je vais lire Mauriac alors, j'avoue ne pas connaitre...

Oui, je mets l'OE récit en quatrième Objet d'étude.