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- FG@06Niveau 4
J'hallucine qu'un parent isolé de 40 ans avec 3 enfants en bas âge, dispose du même barême qu'un étudiant en M2 de 23 ans.
Et qu'il se fasse envoyer à Créteil alors que sa situation et toute sa famille sont à 800 km de Créteil.
Il y avait un barême il y a 2 ans qui atttribuait 150 points au parent isolé, MAIS il a été supprimé l'année dernière avec la révision du barême !???
Faut-il pas être un bureaucrate pour ne rien comprendre à la vie des gens ?
le pire c'est que les enfants ne sont comptabilisés que si il y a un conjoints donc on peut avoir 2, 3.. 10 enfants ça ne rapportera aucun point au barême si vous êtes veuf, divorcé.. bref seul pour les élever. L'Education Nationale veut vous forcer à vous mettre en union.. le truc de dingue !
Comme disait Allègre l'Education Nationale c'est un Mammouth qu'il faut dégraisser et je rajouterai au Karcher pour filer la métaphore.
Bref, j'ai fait un recours et il a été accepté donc je suis sursitaire pendant un an avec mon statut ATP (Affectation à Titre Provisoire). Pour le mouvement prochain je risque encore d'atterrir à Créteil. Donc il me reste quoi comme option ? Accepter mon sort, ou signer un PACS....
Voilà j'ai jusqu'au 30 aout pour me débarasser de cette épée de Damoclès.
Merci l'Education Nationale.
Et qu'il se fasse envoyer à Créteil alors que sa situation et toute sa famille sont à 800 km de Créteil.
Il y avait un barême il y a 2 ans qui atttribuait 150 points au parent isolé, MAIS il a été supprimé l'année dernière avec la révision du barême !???
Faut-il pas être un bureaucrate pour ne rien comprendre à la vie des gens ?
le pire c'est que les enfants ne sont comptabilisés que si il y a un conjoints donc on peut avoir 2, 3.. 10 enfants ça ne rapportera aucun point au barême si vous êtes veuf, divorcé.. bref seul pour les élever. L'Education Nationale veut vous forcer à vous mettre en union.. le truc de dingue !
Comme disait Allègre l'Education Nationale c'est un Mammouth qu'il faut dégraisser et je rajouterai au Karcher pour filer la métaphore.
Bref, j'ai fait un recours et il a été accepté donc je suis sursitaire pendant un an avec mon statut ATP (Affectation à Titre Provisoire). Pour le mouvement prochain je risque encore d'atterrir à Créteil. Donc il me reste quoi comme option ? Accepter mon sort, ou signer un PACS....
Voilà j'ai jusqu'au 30 aout pour me débarasser de cette épée de Damoclès.
Merci l'Education Nationale.
- WeirdanNiveau 7
A t'écouter, étant célibataire et sans enfant, par dépit ou par choix, je devrais passer derrière ceux qui ont trouvé quelqu'un pour les supporter et qui ont décidé librement de mettre bas. Ce qui est d'ores et déjà le cas. Devenir fonctionnaire et se mettre au service de l’État a un coût. Les célibataires et sans enfant, parfois en partie parce qu'ils sont déracinés, le supportent également et prennent leur part.
Tu as fait un recours et il a été accepté.
Je compatis toutefois à ta situation qui je suis certain est difficile à vivre.
Tu as fait un recours et il a été accepté.
Je compatis toutefois à ta situation qui je suis certain est difficile à vivre.
- Nina68Niveau 9
Weirdan a écrit:A t'écouter, étant célibataire et sans enfant, par dépit ou par choix, je devrais passer derrière ceux qui ont trouvé quelqu'un pour les supporter et qui ont décidé librement de mettre bas.
Tu as fait un recours et il a été accepté.
Je compatis toutefois à ta situation qui je suis certain est difficile à vivre.
De "mettre bas" ? Vraiment ? Je trouve ton expression méprisante, voire insultante.
Il est tout à fait anormal que les enfants ne soient pas comptabilisés quand on les élève seul(e).
Je trouve aussi anormal que ces 150 pts ne soient plus attribués, et ceux et celles qui sont aussi "parents isolés" comprendront aisément pour quelles raisons. D'ailleurs, tous ceux et toutes celles qui "ont mis bas", selon la sympathique expression du collègue le comprendront aussi..
- DaphnéDemi-dieu
Je suis étonnée de lire ça.
Je ne suis plus commissaire paritaire étant en retraite mais il y a peu, le statut d'autorité parentale unique donnait au parent isolé les mêmes points que le RC et les enfants comptaient comme pour ceux d'un couple : les collègues veufs, divorcés ou parents célibataires avaient donc les même points que les autres.
Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre ?
Je ne suis plus commissaire paritaire étant en retraite mais il y a peu, le statut d'autorité parentale unique donnait au parent isolé les mêmes points que le RC et les enfants comptaient comme pour ceux d'un couple : les collègues veufs, divorcés ou parents célibataires avaient donc les même points que les autres.
Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre ?
- LaverdureEmpereur
Gardons tout de même notre calme et le sens de la mesure.
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- Hypatie d'AlexandrieNiveau 4
Daphné a écrit:Je suis étonnée de lire ça.
Je ne suis plus commissaire paritaire étant en retraite mais il y a peu, le statut d'autorité parentale unique donnait au parent isolé les mêmes points que le RC et les enfants comptaient comme pour ceux d'un couple : les collègues veufs, divorcés ou parents célibataires avaient donc les même points que les autres.
Bizarre bizarre, vous avez dit bizarre ?
L'autorité parentale conjointe donne encore le même nombre de points que lorsqu'on est en couple avec l'autre parent.
C'est la bonification pour parent isolé qui a été supprimée cette année au mouvement inter (elle reste prise en compte dans certaines académies à des niveaux variables). Ceci dit, la situation de parent isolé était difficile à faire valoir puisqu'il fallait à la fois détenir l'autorité parentale unique et prouver que la situation des enfants serait meilleure dans l'académie désirée.
- WeirdanNiveau 7
Nina68 a écrit:Weirdan a écrit:A t'écouter, étant célibataire et sans enfant, par dépit ou par choix, je devrais passer derrière ceux qui ont trouvé quelqu'un pour les supporter et qui ont décidé librement de mettre bas.
Tu as fait un recours et il a été accepté.
Je compatis toutefois à ta situation qui je suis certain est difficile à vivre.
De "mettre bas" ? Vraiment ? Je trouve ton expression méprisante, voire insultante.
Il est tout à fait anormal que les enfants ne soient pas comptabilisés quand on les élève seul(e).
Je trouve aussi anormal que ces 150 pts ne soient plus attribués, et ceux et celles qui sont aussi "parents isolés" comprendront aisément pour quelles raisons. D'ailleurs, tous ceux et toutes celles qui "ont mis bas", selon la sympathique expression du collègue le comprendront aussi..
Ton message n'est pas moins méprisant, mais je dois l'admettre avoir commencé les hostilités.
Le ton employé par FG@06 me déplaisait et il me semblait opportun de lui accorder une considération équivalente à celle que je percevais dans son message.
J'aimerais de te dire trouver anormal d'être servi le dernier parce que célibataire et sans enfant, du fait des choix (conjoint.e, enfant.s) réalisés par mes pairs. J'imagine toutefois que mon empathie, assez faible j'en conviens, pour les personnes qui subissent des situations comme celle décrite m'empêche de m'épancher à la première tribune venue. J'accepte toutefois assez mal la teneur du message de FG@06. La situation n'est idéale pour personne, il conviendrait de ne pas tirer la couverture vers soi.
- olive27400Niveau 8
Si tu es parent isolé, tes enfants peuvent te suivre. Pas de garde alternée a priori.
Pourquoi un étudiant serait obligatoirement envoyé loin de chez lui? Après tout, vous êtes tout deux débutants dans la carrière.
C'est une contrainte de l'EN que l'on sait. Ou alors fallait passer le concours du privé ou bien resté contractuel. C'est ce que font certains dans des matières déficitaires.
Mais c'est une problématique que l'on voit de plus en plus chez les 2e carrières.
Après revoir les barèmes me semblent importants. On pense aux Bretons obligés d'aller dans d'autres académies car les collègues anciens voulant préparer leur retraite leur passent devant par exemple. Un bonus plus important pour l'attache à l'académie, la prise en compte des enfants pourquoi pas etc... mais un barème commun et transparent.
Pourquoi un étudiant serait obligatoirement envoyé loin de chez lui? Après tout, vous êtes tout deux débutants dans la carrière.
C'est une contrainte de l'EN que l'on sait. Ou alors fallait passer le concours du privé ou bien resté contractuel. C'est ce que font certains dans des matières déficitaires.
Mais c'est une problématique que l'on voit de plus en plus chez les 2e carrières.
Après revoir les barèmes me semblent importants. On pense aux Bretons obligés d'aller dans d'autres académies car les collègues anciens voulant préparer leur retraite leur passent devant par exemple. Un bonus plus important pour l'attache à l'académie, la prise en compte des enfants pourquoi pas etc... mais un barème commun et transparent.
- TivinouDoyen
Ce n’est jamais drôle d’être déraciné. Mais déraciner des enfants en bas âge c’est difficile pour un parent, encore plus isolé. Déménager est plus complexe également. Bref, on peut comprendre le coup de gueule de notre collègue.
La règle a changé en cours de route et il a perdu 150 points au barème... ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas le fonctionnement des mutations.
@Weirdan Il me semble que tu confonds ton et contenu des messages. Personne ne t’a traité avec mépris.
La règle a changé en cours de route et il a perdu 150 points au barème... ce n’est pas comme s’il ne connaissait pas le fonctionnement des mutations.
@Weirdan Il me semble que tu confonds ton et contenu des messages. Personne ne t’a traité avec mépris.
- Reine MargotDemi-dieu
L'EN a tout de même tenu compte de ta situation en te donnant un ATP le temps que tu aies les points nécessaires pour obtenir un poste fixe au plus près de ta sitiation personnelle.
Célibataire et sans enfant, tu n'aurais eu aucun recours de ce type (je le dis car exilée à l'autre bout de la France il y a 15 ans car célib sans enfant, pas assez de points pour rester où j'étais)
Il y a je pense des situations bien pires de gens en couple avent enfants et séparés.
Célibataire et sans enfant, tu n'aurais eu aucun recours de ce type (je le dis car exilée à l'autre bout de la France il y a 15 ans car célib sans enfant, pas assez de points pour rester où j'étais)
Il y a je pense des situations bien pires de gens en couple avent enfants et séparés.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- TulipiaNiveau 7
La situation est très difficile et j’espère que tu obtiendras satisfaction à l’inter l’année prochaine.
Cela dit, je rejoins mon collègue : nul besoin de hiérarchiser encore une fois les situations et d’enfoncer le clou sur les jeunes enseignants. Dans ton message, on peut lire entre les lignes que ce sont les jeunes enseignants qui doivent être envoyés loin. On peut déplorer sa situation sans pour autant souhaiter la même chose aux collègues, alors qu’on ne le souhaite pas pour soi-même. Bref, la solidarité…
Cela dit, je rejoins mon collègue : nul besoin de hiérarchiser encore une fois les situations et d’enfoncer le clou sur les jeunes enseignants. Dans ton message, on peut lire entre les lignes que ce sont les jeunes enseignants qui doivent être envoyés loin. On peut déplorer sa situation sans pour autant souhaiter la même chose aux collègues, alors qu’on ne le souhaite pas pour soi-même. Bref, la solidarité…
- lisa81Habitué du forum
olive27400 a écrit:Si tu es parent isolé, tes enfants peuvent te suivre. Pas de garde alternée a priori.
Pourquoi un étudiant serait obligatoirement envoyé loin de chez lui? Après tout, vous êtes tout deux débutants dans la carrière.
Quand on se retrouve seul(e) avec des enfants en bas âge, j'imagine parfaitement que l'on puisse avoir besoin d'un soutien familial, sans compter qu'il est plus facile de déménager et de trouver un logement pour une personne que pour quatre ( surtout avec le même salaire ).
La non prise en compte de telles situations conduit forcément ceux qui en sont victimes soit à démissionner soit à conclure un PACS plus ou moins blanc.
Je tiens à préciser que j'ai été jeune, sans enfant et mutée loin de chez moi. En ce temps là je trouvais très injuste ma situation. Quand j'ai été moins jeune et avec enfants j'ai compris le pourquoi des bonifications familiales.
- Nina68Niveau 9
Weirdan a écrit:Nina68 a écrit:Weirdan a écrit:A t'écouter, étant célibataire et sans enfant, par dépit ou par choix, je devrais passer derrière ceux qui ont trouvé quelqu'un pour les supporter et qui ont décidé librement de mettre bas.
Tu as fait un recours et il a été accepté.
Je compatis toutefois à ta situation qui je suis certain est difficile à vivre.
De "mettre bas" ? Vraiment ? Je trouve ton expression méprisante, voire insultante.
Il est tout à fait anormal que les enfants ne soient pas comptabilisés quand on les élève seul(e).
Je trouve aussi anormal que ces 150 pts ne soient plus attribués, et ceux et celles qui sont aussi "parents isolés" comprendront aisément pour quelles raisons. D'ailleurs, tous ceux et toutes celles qui "ont mis bas", selon la sympathique expression du collègue le comprendront aussi..
Ton message n'est pas moins méprisant, mais je dois l'admettre avoir commencé les hostilités.
Le ton employé par FG@06 me déplaisait et il me semblait opportun de lui accorder une considération équivalente à celle que je percevais dans son message.
J'aimerais de te dire trouver anormal d'être servi le dernier parce que célibataire et sans enfant, du fait des choix (conjoint.e, enfant.s) réalisés par mes pairs. J'imagine toutefois que mon empathie, assez faible j'en conviens, pour les personnes qui subissent des situations comme celle décrite m'empêche de m'épancher à la première tribune venue. J'accepte toutefois assez mal la teneur du message de FG@06. La situation n'est idéale pour personne, il conviendrait de ne pas tirer la couverture vers soi.
Rien de méprisant dans mon message, de l'ironie, juste, à la fin. Ton expression "mettre bas" m'avait choquée. Ceci dit, les couples avec enfants ont des bonifs, non ? Le rapprochement de conjoint aussi ? Donc, oui, tu as raison, étant célibataire sans enfants, tu vas avoir plein de gens qui vont avoir plus de points que toi. Est-ce injuste ?
- olive27400Niveau 8
lisa81 a écrit:
Je tiens à préciser que j'ai été jeune, sans enfant et mutée loin de chez moi. En ce temps là je trouvais très injuste ma situation. Quand j'ai été moins jeune et avec enfants j'ai compris le pourquoi des bonifications familiales.
Mais justement. Tu as subi en début de carrière, tu en as bénéficié ensuite. Un jeune prof déraciné a aussi besoin de soutien. Un prof avec ses enfants aura au moins ce soutien même si la vie quotidienne ne sera pas facile.
Ce qui me dérange un peu ce sont les 2e carrières qui ont fait leur vie et qui veulent passer devant des jeunes qui eux se sont lancés dès le début dans l'éducation nationale.
Mais on aura de plus en plus ces demandes.
- DanskaProphète
Ce débat a déjà eu lieu 150 000 fois environ sur le forum, avec toujours la même conclusion : c'est juste pour personne et tout le monde a une bonne raison de vouloir des points pour sa situation à lui
- LaugarithmeFidèle du forum
Je viens mettre mon grain de sel. Ma première mutation a été à 1000 kms de mes chères montagnes. Célibataire et sans enfants, je dois confesser que ce sont elles qui m'ont manqué le plus (heureusement que ma mère ne le lit pas). J'ajoute qu'il fallait alors toute une journée en train pour rejoindre la région chère à mon cœur. Bref, j'ai pourtant trouvé tout à fait normal qu'une copine de la même promo ne reste éloignée qu'un an de son conjoint agruculteur. La seule chose qui me faisait " tousser" c'était les "mariages blancs" que certains contractaient evec quelqu'un "resté au pays" , pour rentrer plus vite. Certes, ce n'était pas courant et bien sûr illégal.
Donc oui, je trouve normal qu' un étudiant sans enfant aille voir du pays quelques années.
Le problème, si j'ai bien suivi ce qui se dit dans d'autres fils, c'est que maintenant on ne sait pas du tout quand est ce qu'on pourra revenir dans sa région d'origine, si on le souhaite.
Donc oui, je trouve normal qu' un étudiant sans enfant aille voir du pays quelques années.
Le problème, si j'ai bien suivi ce qui se dit dans d'autres fils, c'est que maintenant on ne sait pas du tout quand est ce qu'on pourra revenir dans sa région d'origine, si on le souhaite.
- MathadorEmpereur
Ou passer le CRPE.FG@06 a écrit:Donc il me reste quoi comme option ? Accepter mon sort, ou signer un PACS....
Aux dernières nouvelles le CAPES et l'agrégation restent des concours nationaux à affectation nationale, et cela n'est contournable que via le CRPE (les PE titulaires devenant certifiés ou agrégés sont dispensés d'inter).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ProflambdadaHabitué du forum
Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Comme dit plus haut, on a tous des raisons légitimes de vouloir être ici ou ailleurs, de vouloir son mercredi matin ou son vendredi après-midi...
Ce qui est aberrant au fond, c'est plus ce système qui veut que, si tu veux être prof (dans le public), tu doives passer des années à perpet' et de préférence dans des zones où le loyer est exorbitant alors que justement tu es en début de carrière avec un salaire assez faible.
Et un peu comme le système du bizutage, ceux qui l'ont subi et en ont souffert, trouvent bien normal que ceux qui arrivent, vivent la même chose..
Comme dit plus haut, on a tous des raisons légitimes de vouloir être ici ou ailleurs, de vouloir son mercredi matin ou son vendredi après-midi...
Ce qui est aberrant au fond, c'est plus ce système qui veut que, si tu veux être prof (dans le public), tu doives passer des années à perpet' et de préférence dans des zones où le loyer est exorbitant alors que justement tu es en début de carrière avec un salaire assez faible.
Et un peu comme le système du bizutage, ceux qui l'ont subi et en ont souffert, trouvent bien normal que ceux qui arrivent, vivent la même chose..
- ProflambdadaHabitué du forum
Le privé n'est pas près d'arrêter de recruter lui ! (surtout quand la retraite sera calculée de la même façon dans le privé et le public)
- MathadorEmpereur
Public ou privé, s'il n'y a pas de poste disponible près de chez soi on l'a dans l'os.
La différence est que dans le public on n'hésite pas à répartir de force la pénurie* quitte à empêcher des mutations prioritaires, puis à recruter des contractuels partout y compris en Bretagne et à Toulouse. Et dès qu'on limite cette magouille les barres baissent, on l'a vu en maths lors de la présidence de Hollande lorsqu'on a créé plein de postes qui n'ont pas été pourvus.
* c'est l'« avantage » principal du mouvement à 2 tours qui permet à chaque rectorat de sous-estimer ses capacités d'accueil.
PS: je rajoute que dans le reste de la FP la publication de tous les postes à pourvoir est obligatoire, et que les statuts particuliers des corps enseignants y dérogent de façon explicite.
La différence est que dans le public on n'hésite pas à répartir de force la pénurie* quitte à empêcher des mutations prioritaires, puis à recruter des contractuels partout y compris en Bretagne et à Toulouse. Et dès qu'on limite cette magouille les barres baissent, on l'a vu en maths lors de la présidence de Hollande lorsqu'on a créé plein de postes qui n'ont pas été pourvus.
* c'est l'« avantage » principal du mouvement à 2 tours qui permet à chaque rectorat de sous-estimer ses capacités d'accueil.
PS: je rajoute que dans le reste de la FP la publication de tous les postes à pourvoir est obligatoire, et que les statuts particuliers des corps enseignants y dérogent de façon explicite.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MathadorEmpereur
Les élèves de ces zones ont eux aussi droit à une instruction publique de qualité.Proflambdada a écrit:Ce qui est aberrant au fond, c'est plus ce système qui veut que, si tu veux être prof (dans le public), tu doives passer des années à perpet' et de préférence dans des zones où le loyer est exorbitant alors que justement tu es en début de carrière avec un salaire assez faible.
La solution n'est donc pas de régionaliser le concours (si l'on ne change rien d'autre, on sait ce que ça donne: 4,17/20 pour être admis au CRPE Créteil 2014).
C'est d'aligner des €€€ pour que les néo-tits puissent avoir un début de carrière décent en IDF.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ProflambdadaHabitué du forum
Je ne dis pas le contraire mais on s'éloigne du sujet de départ. Et je sais, désolée, c'est moi qui aie dérivé du sujet central à la fin de mon intervention ;-)
- EuphémiaNiveau 10
La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- lene75Prophète
Ne serait-ce que d'un point de vue pragmatique, en pleine crise de recrutement, si on met les gens dans des situations impossibles, ils partent, ou ne viennent pas si c'est une seconde carrière, ce n'est pas plus compliqué que ça. Or on est moins mobile à 40 ans avec 3 enfants que quand on sort de ses études, c'est un fait, surtout avec un seul petit salaire pour faire vivre toute la famille. Donc si l'EN veut recruter et que les étudiants ne suffisent plus à faire le plein, il va bien falloir tenir compte de ces situations impossibles.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- chmarmottineGuide spirituel
Euphémia a écrit:La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
Ayant été mère isolée pendant 7 ans, j'ai pu à l'époque bénéficier de quelques points pour me rapprocher de mes parents ... cela m'a permis d'élever ma fille dans de bonnes conditions et de tenir bon ...
@Euphemia je me retrouve dans ce que tu écris.
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