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- chmarmottineGuide spirituel
Euphémia a écrit:La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
Ayant été mère isolée pendant 7 ans, j'ai pu à l'époque bénéficier de quelques points pour me rapprocher de mes parents ... cela m'a permis d'élever ma fille dans de bonnes conditions et de tenir bon ...
@Euphemia je me retrouve dans ce que tu écris.
- FG@06Niveau 4
Bonjour, je pensais avoir posté la réponse hier soir mais j'ai du faire prévisualiser au lieu d'envoyer.olive27400 a écrit:Si tu es parent isolé, tes enfants peuvent te suivre. Pas de garde alternée a priori.
Pourquoi un étudiant serait obligatoirement envoyé loin de chez lui? Après tout, vous êtes tout deux débutants dans la carrière.
C'est une contrainte de l'EN que l'on sait. Ou alors fallait passer le concours du privé ou bien resté contractuel. C'est ce que font certains dans des matières déficitaires.
Mais c'est une problématique que l'on voit de plus en plus chez les 2e carrières.
Après revoir les barèmes me semblent importants. On pense aux Bretons obligés d'aller dans d'autres académies car les collègues anciens voulant préparer leur retraite leur passent devant par exemple. Un bonus plus important pour l'attache à l'académie, la prise en compte des enfants pourquoi pas etc... mais un barème commun et transparent.
Bref, je comprends la remarque entre l'étudiant et le parent. Je répondrai simplement que je suis un enfant d'Erasmus, et que j'ai été ô combien trop content de partir étudier en Angleterre pendant 2 ans ou de travailler en Allemagne. Tu regardes "l'Auberge espagnole" avec Romain Duris c'est exactement ça. Les voyages forment la jeunesse et je trouve regrettable de préférer rejoindre ses pénates et son académie d'origine plutôt que de profiter de cette période pour vivre des expériences qui seront de toute façon enrichissantes.
C'est pas après quand on pouponne avec toutes les contraintes qui seront venues se greffer que cela sera possible ou alors vécu aussi librement et sans attache.
- valleExpert spécialisé
Bon, entre "avoir des enfants c'est ton choix, assume-le sans quémander des points" et "en fait si on t'envoie travailler à 1000km alors que tu préfères rester c'est pour t'enrichir, assume-le sans te plaindre"...
Cela dit, en effet, je trouve normal qu'il y ait une bonif. parent isolé (après il faut voir de combien de points, pour que faire, etc.), surtout sachant que les "compensations" (SFT pour commencer, dispense de diplôme pour 3 enfants, pour ne parler que de la FP) pour enfants sont nombreuses : il est il me semble accepté comme une politique d'État.
Mais je trouve que ça n'empêche pas de plaindre ceux qui sont mutés loin et qui le vivent mal (ne parlons même pas de l'ensemble du système des mutations).
Cela dit, en effet, je trouve normal qu'il y ait une bonif. parent isolé (après il faut voir de combien de points, pour que faire, etc.), surtout sachant que les "compensations" (SFT pour commencer, dispense de diplôme pour 3 enfants, pour ne parler que de la FP) pour enfants sont nombreuses : il est il me semble accepté comme une politique d'État.
Mais je trouve que ça n'empêche pas de plaindre ceux qui sont mutés loin et qui le vivent mal (ne parlons même pas de l'ensemble du système des mutations).
- zigmag17Guide spirituel
FG@06 a écrit:Bonjour, je pensais avoir posté la réponse hier soir mais j'ai du faire prévisualiser au lieu d'envoyer.olive27400 a écrit:Si tu es parent isolé, tes enfants peuvent te suivre. Pas de garde alternée a priori.
Pourquoi un étudiant serait obligatoirement envoyé loin de chez lui? Après tout, vous êtes tout deux débutants dans la carrière.
C'est une contrainte de l'EN que l'on sait. Ou alors fallait passer le concours du privé ou bien resté contractuel. C'est ce que font certains dans des matières déficitaires.
Mais c'est une problématique que l'on voit de plus en plus chez les 2e carrières.
Après revoir les barèmes me semblent importants. On pense aux Bretons obligés d'aller dans d'autres académies car les collègues anciens voulant préparer leur retraite leur passent devant par exemple. Un bonus plus important pour l'attache à l'académie, la prise en compte des enfants pourquoi pas etc... mais un barème commun et transparent.
Bref, je comprends la remarque entre l'étudiant et le parent. Je répondrai simplement que je suis un enfant d'Erasmus, et que j'ai été ô combien trop content de partir étudier en Angleterre pendant 2 ans ou de travailler en Allemagne. Tu regardes l'auberge espagnol avec Romain Duris c'est exactement ça. Les voyages forment la jeunesse et je trouve regrettable d'avoir l'état d'esprit étriqué d'un étudiant pour préférer rejoindre ses pénates plutot que d'embrasser le monde et de le découvrir avec ces yeux de jeune adulte.
C'est pas après quand tu pouponneras avec toutes les contraintes qui seront venues se greffer que cela sera possible ou alors vécu aussi librement et sans attache.
Ta réponse n'a aucun rapport avec le thème du fil que tu as toi-même initié. Tu ne peux pas te prononcer sur le choix de vie des uns et des autres, à 20 ans tu peux vouloir rester là ou sont tes racines comme être baroudeur à 70. Le fait est que ce système de mutations est inique des lors qu'il est basé sur une contrainte forte et pas sur un choix librement consenti. Et cette contrainte, et non des moindres, consiste ( quand il s'agit de muter à l'inter) de s'engager à l'aveuglette dans des demandes qui ont des répercussions sur la vie personnelle et professionnelle pour parfois pendant plus de vingt ans ( système de barème, ancienneté etc).
On peut admettre que les séparations des familles sont inhumaines, comme on peut convenir qu'une personne jeune ou célibataire n'aura que ses points d'ancienneté pour espérer bouger et c'est aussi inhumain.
- TulipiaNiveau 7
Une précision : ce n’est pas parce que l’on a 25 ans et pas d’enfants que l’on a pas connu la mobilité. A cet âge, j’avais déjà vécu 4 ans dans deux pays différents et déménagé à l’extrême opposé de mon académie d’origine. On n’a pas à décider comment les gens devraient vivre. Par ailleurs, évoquer Erasmus, séjour court et balisé et le mettre sur le même plan qu’une affectation en région parisienne… On sait quand on y entre, on ne sait pas quand on en repart.
- CochonouNiveau 9
FG@06 a écrit: Les voyages forment la jeunesse et je trouve regrettable de préférer rejoindre ses pénates et son académie d'origine plutôt que de profiter de cette période pour vivre des expériences qui seront de toute façon enrichissantes. C'est pas après quand on pouponne avec toutes les contraintes qui seront venues se greffer que cela sera possible ou alors vécu aussi librement et sans attache.
Puisque les voyages forment la jeunesse, pourquoi ne pas considérer ta mutation comme une opportunité pour faire voyager tes enfants et leur faire découvrir une autre région de France ?
Quant aux contraintes liées aux enfants, elles sont très relatives et sont en grande partie liées au regard que les parents (ou le parent) portent sur la situation. Je suis à l'étranger depuis des années et j'ai rencontré un nombre considérable de collègues qui vont de pays en pays avec leurs enfants. Certains ont même des enfants en bas âge, et certains sont des parents isolés. Dans le même temps, certains de mes amis qui enseignent en France me disent qu'ils ne peuvent pas partir à l'étranger parce qu'ils ont des enfants et qu'avec des enfants c'est compliqué.
Comme Weirdan, je compatis et je peux comprendre qu'il soit difficile de subir le système d'affectation en vigueur dans l'Education Nationale. Cela dit, je suis aussi d'accord avec lui pour considérer qu'il n'est pas forcément légitime que les choix de vie de certains leur donnent un avantage sur leurs collègues sans enfants.
- Une passanteEsprit éclairé
Cochonou a écrit:FG@06 a écrit: Les voyages forment la jeunesse et je trouve regrettable de préférer rejoindre ses pénates et son académie d'origine plutôt que de profiter de cette période pour vivre des expériences qui seront de toute façon enrichissantes. C'est pas après quand on pouponne avec toutes les contraintes qui seront venues se greffer que cela sera possible ou alors vécu aussi librement et sans attache.
Puisque les voyages forment la jeunesse, pourquoi ne pas considérer ta mutation comme une opportunité pour faire voyager tes enfants et leur faire découvrir une autre région de France ?
Quant aux contraintes liées aux enfants, elles sont très relatives et sont en grande partie liées au regard que les parents (ou le parent) portent sur la situation. Je suis à l'étranger depuis des années et j'ai rencontré un nombre considérable de collègues qui vont de pays en pays avec leurs enfants. Certains ont même des enfants en bas âge, et certains sont des parents isolés. Dans le même temps, certains de mes amis qui enseignent en France me disent qu'ils ne peuvent pas partir à l'étranger parce qu'ils ont des enfants et qu'avec des enfants c'est compliqué.
Et si sur ce fil, on arrêtait de croire qu'on détient une pseudo vérité sur la façon de vivre des gens et qu'on acceptait tout simplement le fait que nous ne sommes pas tous pareils, qu'il y a des personnalités et des caractères différents ? Parce que pour certains, le manque de stabilité géographique peut mener au suicide, tandis que d'autres auront l'impression de mourir à petit feu s'ils ne changent pas d'affectation régulièrement.
Alors les paroles du style "j'en connais qui... il faut changer son regard..." Bah non, on peut prendre sur soi, subir jusqu'à sa propre limite, mais non pas changer viscéralement qui on est !
Et justement, ça me rappelle les donneurs de leçons parentaux "moi, mon fils, ma fille, gnagna, tu devrais faire ci ou ça...." NON !
C'est possible d'écouter les gens, voire de compatir à leur situation, sans vouloir leur faire la morale et leur donner des contre-exemples qui n'aident pas ? et qui vont peut-être même empirer les choses ?
- WeirdanNiveau 7
FG@06 a écrit:Bonjour, je pensais avoir posté la réponse hier soir mais j'ai du faire prévisualiser au lieu d'envoyer.olive27400 a écrit:Si tu es parent isolé, tes enfants peuvent te suivre. Pas de garde alternée a priori.
Pourquoi un étudiant serait obligatoirement envoyé loin de chez lui? Après tout, vous êtes tout deux débutants dans la carrière.
C'est une contrainte de l'EN que l'on sait. Ou alors fallait passer le concours du privé ou bien resté contractuel. C'est ce que font certains dans des matières déficitaires.
Mais c'est une problématique que l'on voit de plus en plus chez les 2e carrières.
Après revoir les barèmes me semblent importants. On pense aux Bretons obligés d'aller dans d'autres académies car les collègues anciens voulant préparer leur retraite leur passent devant par exemple. Un bonus plus important pour l'attache à l'académie, la prise en compte des enfants pourquoi pas etc... mais un barème commun et transparent.
Bref, je comprends la remarque entre l'étudiant et le parent. Je répondrai simplement que je suis un enfant d'Erasmus, et que j'ai été ô combien trop content de partir étudier en Angleterre pendant 2 ans ou de travailler en Allemagne. Tu regardes "l'Auberge espagnole" avec Romain Duris c'est exactement ça. Les voyages forment la jeunesse et je trouve regrettable de préférer rejoindre ses pénates et son académie d'origine plutôt que de profiter de cette période pour vivre des expériences qui seront de toute façon enrichissantes.
C'est pas après quand on pouponne avec toutes les contraintes qui seront venues se greffer que cela sera possible ou alors vécu aussi librement et sans attache.
Imposons aux autres nos choix et notre mode de vie. Contraignons les à une mobilité contre laquelle nous serions pressés de pester si nous devions la subir.
Tu compares un séjour fantasmé et consenti à l'étranger avec une affection forcée dans un coin de France où la plupart refuse d'aller. Pour le reste je suis d'accord, la mobilité subie est peut-être moins couteuse pour une personne jeune, qui pourra nourrir l'espoir d'une mutation future, que pour une personne en milieu de carrière.
- WeirdanNiveau 7
Une passante a écrit:Cochonou a écrit:FG@06 a écrit: Les voyages forment la jeunesse et je trouve regrettable de préférer rejoindre ses pénates et son académie d'origine plutôt que de profiter de cette période pour vivre des expériences qui seront de toute façon enrichissantes. C'est pas après quand on pouponne avec toutes les contraintes qui seront venues se greffer que cela sera possible ou alors vécu aussi librement et sans attache.
Puisque les voyages forment la jeunesse, pourquoi ne pas considérer ta mutation comme une opportunité pour faire voyager tes enfants et leur faire découvrir une autre région de France ?
Quant aux contraintes liées aux enfants, elles sont très relatives et sont en grande partie liées au regard que les parents (ou le parent) portent sur la situation. Je suis à l'étranger depuis des années et j'ai rencontré un nombre considérable de collègues qui vont de pays en pays avec leurs enfants. Certains ont même des enfants en bas âge, et certains sont des parents isolés. Dans le même temps, certains de mes amis qui enseignent en France me disent qu'ils ne peuvent pas partir à l'étranger parce qu'ils ont des enfants et qu'avec des enfants c'est compliqué.
Et si sur ce fil, on arrêtait de croire qu'on détient une pseudo vérité sur la façon de vivre des gens et qu'on acceptait tout simplement le fait que nous ne sommes pas tous pareils, qu'il y a des personnalités et des caractères différents ? Parce que pour certains, le manque de stabilité géographique peut mener au suicide, tandis que d'autres auront l'impression de mourir à petit feu s'ils ne changent pas d'affectation régulièrement.
Alors les paroles du style "j'en connais qui... il faut changer son regard..." Bah non, on peut prendre sur soi, subir jusqu'à sa propre limite, mais non pas changer viscéralement qui on est !
Et justement, ça me rappelle les donneurs de leçons parentaux "moi, mon fils, ma fille, gnagna, tu devrais faire ci ou ça...." NON !
C'est possible d'écouter les gens, voire de compatir à leur situation, sans vouloir leur faire la morale et leur donner des contre-exemples qui n'aident pas ? et qui vont peut-être même empirer les choses ?
Non. La complaisance est une disposition qui m'est personnellement de moins en moins supportable. On peut tolérer les propos de FG@06 tout en apportant un avis divergent afin d'étendre son horizon de réflexion. Il est étonnant que ce procès nous soit fait alors que nous avons un avis relativement pondéré et compatissant.
- Une passanteEsprit éclairé
Je ne sais pas si tu parles de toi avec ce "nous", Weirdan, mais 1- je ne réclame pas la complaisance, mais l'écoute sans le jugement impossible qui consiste à dire "tu devrais faire ça, je connais des gens qui le font" comme si tout le monde était identique et avait les mêmes aptitudes, 2- donner un avis divergent, bien sûr ! C'est même l'intérêt du forum, et certaines interventions sont en effet pondérées (et les intervenants ne devraient donc pas se sentir visés par mes propos )
- A TuinVénérable
Tulipia a écrit:La situation est très difficile et j’espère que tu obtiendras satisfaction à l’inter l’année prochaine.
Cela dit, je rejoins mon collègue : nul besoin de hiérarchiser encore une fois les situations et d’enfoncer le clou sur les jeunes enseignants. Dans ton message, on peut lire entre les lignes que ce sont les jeunes enseignants qui doivent être envoyés loin. On peut déplorer sa situation sans pour autant souhaiter la même chose aux collègues, alors qu’on ne le souhaite pas pour soi-même. Bref, la solidarité…
Ceci étant posé,.il y a bien une hiérarchie qui va se sentir au niveau des coûts : on se se trimballe pas de la même façon d'un lieu à un autre éloigné, qui plus est en région parisienne où les prix sont bien assez élevés, selon qu'on est tout seul avec soi-même et son bazar, ou qu'on est seul avec deux ou trois enfants petits, leur bazar immense et incompressible. Dans le premier cas au pire on peut arriver dans l'urgence et prendre un logement cage à poule en attendant de trouver plus à son goût, dans le second il y a toute une logistique à prévoir, peut-être des nounous ou écoles et activités, et un logement à même de contenir tout le monde au mieux. Donc non, cela n'a rien à voir, et dans le second cas on rajoute des misères sur la première du déracinement commune aux deux. De plus si des points étaient de droit et qu'ils ont été supprimés récemment, cela ne va pas dans le bon sens et mérite d'être dénoncé.
Après, on connait les règles et leurs risques en obtenant le concours, c'est très difficile de devoir vivre de telles situations et on peut comprendre que des contractuels préfèrent le rester dans ces conditions.
Bon courage pour la suite !
- A TuinVénérable
Totalement d'accord !lene75 a écrit:Ne serait-ce que d'un point de vue pragmatique, en pleine crise de recrutement, si on met les gens dans des situations impossibles, ils partent, ou ne viennent pas si c'est une seconde carrière, ce n'est pas plus compliqué que ça. Or on est moins mobile à 40 ans avec 3 enfants que quand on sort de ses études, c'est un fait, surtout avec un seul petit salaire pour faire vivre toute la famille. Donc si l'EN veut recruter et que les étudiants ne suffisent plus à faire le plein, il va bien falloir tenir compte de ces situations impossibles.
- A TuinVénérable
.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Comme dit plus haut, on a tous des raisons légitimes de vouloir être ici ou ailleurs, de vouloir son mercredi matin ou son vendredi après-midi...
Ce qui est aberrant au fond, c'est plus ce système qui veut que, si tu veux être prof (dans le public), tu doives passer des années à perpet' et de préférence dans des zones où le loyer est exorbitant alors que justement tu es en début de carrière avec un salaire assez faible.
Et un peu comme le système du bizutage, ceux qui l'ont subi et en ont souffert, trouvent bien normal que ceux qui arrivent, vivent la même chose..
Moi je demande mon mercredi et de finir mes journées au moment de la sortie de classe pour une raison très claire, c'est pour les sous. Tu crois qu'en étant professeur on a les moyens de payer une garde tous les mercredis à coups de 30 euros chaque fois, et des garderies du soir à 40 euros par semaine pour deux enfants ? En cumulant avec un plein d'essence à 100 euros une ou deux fois par semaine pour peu qu'on ait 45 minutes de trajet entre chez soi et l'établissement ? Il faut peut-être poser un peu les choses à un moment. Qui a les moyens de lâcher 700 euros pour aller gagner 2000 par mois avec les conditions que sont celles de ce métier aujourd'hui ? Mieux vaut encore se bouger pour trouver un poste de vendeur ou administratif à côté de chez soi à 1200 euros, y aller tous les jours à vélo et avoir la paix. C'est du masochisme autrement.
On ne peut pas mettre le fait du mercredi pour les.parents d'enfants à garder, sur le même plan que les collègues qui demandent le lundi ou le vendredi pour accroître leur confort quotidien. Le mercredi dans le premier cas n'améliore pas le quotidien, il sert à faire garderie, déblayer les corvées de machine à laver de la semaine et préserver (un peu) ses sous.
- DanskaProphète
Sauf que tu les as voulus, tes enfants, donc on peut très bien te répondre que tu en assumes les conséquences financières maintenant.
C'est un argument qui peut s'entendre.
C'est un argument qui peut s'entendre.
- NanouVNiveau 6
C'est principalement pour cette raison que j'ai passé le CAFEP et non le CAPES...
Vivant déjà en couple avec celui qui est devenu mon mari et qui avait un CDI confortable sur Paris, n'ayant ni voiture ni permis, je ne pouvais pas envisager ne serait-ce qu'une minute un déménagement contraint et forcé. Et, j'aurais moyennement apprécié qu'on me fasse la morale sur "les voyages qui forment la jeunesse" pour me convaincre d'accepter l'idée que des situations familiales valaient plus que la mienne...
Tout le monde a une raison valable d'exiger un poste à tel ou tel endroit, et il est dommage que l'Etat ne cherche pas à satisfaire au mieux les exigences de ses (trop) dévoués enseignants.
Vivant déjà en couple avec celui qui est devenu mon mari et qui avait un CDI confortable sur Paris, n'ayant ni voiture ni permis, je ne pouvais pas envisager ne serait-ce qu'une minute un déménagement contraint et forcé. Et, j'aurais moyennement apprécié qu'on me fasse la morale sur "les voyages qui forment la jeunesse" pour me convaincre d'accepter l'idée que des situations familiales valaient plus que la mienne...
Tout le monde a une raison valable d'exiger un poste à tel ou tel endroit, et il est dommage que l'Etat ne cherche pas à satisfaire au mieux les exigences de ses (trop) dévoués enseignants.
- EuphémiaNiveau 10
Comme aux enseignants qui réclament une augmentation de salaire, on peut rétorquer qu'ils ont choisi ce métier en toute connaissance de cause.Danska a écrit:Sauf que tu les as voulus, tes enfants, donc on peut très bien te répondre que tu en assumes les conséquences financières maintenant.
C'est un argument qui peut s'entendre.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- JennyMédiateur
A Tuin a écrit:On ne peut pas mettre le fait du mercredi pour les.parents d'enfants à garder, sur le même plan que les collègues qui demandent le lundi ou le vendredi pour accroître leur confort quotidien. Le mercredi dans le premier cas n'améliore pas le quotidien, il sert à faire garderie, déblayer les corvées de machine à laver de la semaine et préserver (un peu) ses sous.
Qu'est ce que tu en sais ? Les collègues sans enfant peuvent aussi avoir des contraintes.
- DanskaProphète
Euphémia a écrit:Comme aux enseignants qui réclament une augmentation de salaire, on peut rétorquer qu'ils ont choisi ce métier en toute connaissance de cause.Danska a écrit:Sauf que tu les as voulus, tes enfants, donc on peut très bien te répondre que tu en assumes les conséquences financières maintenant.
C'est un argument qui peut s'entendre.
Certes, sauf que les enseignants ne "nuisent" à personne en choisissant une profession mal payée. Tandis que les parents qui obtiennent systématiquement des voeux bien précis empêchent les autres d'obtenir ces mêmes voeux.
Même problème avec les muts : ça ne me semble pas déconnant de favoriser les rapprochements familiaux, j'en ai moi-même bénéficié (et heureusement, parce que j'avais déjà commencé à étudier une reconversion si je n'obtenais pas ma mut cette année), mais ça laisse loin derrière les jeunes, les célibataires et les personnes qui n'ont pas suffisamment de bonifications.
Bref encore une fois, débat mille fois revu sur ce forum, et la conclusion on la connaît : personne n'est satisfait actuellement, mais personne n'a de solution miracle non plus (à part repasser au mouvement à un tour, ce serait déjà mieux que rien).
- Flo44Érudit
Parmi tous mes amis qui sont cadres, aucun n'a d'horaires qui permettent d'accompagner les enfants à l'école. Ou alors, il faut vraiment avoir du bol et travailler à 5 min de la maison et de l'école. Il y a aussi les jours où tu es envoyé pour la semaine à Paris (et on te préviens 1 semaine avant), les jours où tu es envoyé à 100 ou 200 km (et on te prévient l'avant-veille). Ce n'est pas forcément plus pratique. Et il y a aussi les cas où on te prévient la veille que tu devras faire la mise en production, et rester jusqu'à 21h (j'ai vécu tout ça, ma fille avait moins de 5 ans). Et ils rentrent surtout trop tard le soir pour le périscolaire, qui ferme à 18h30 ici (sur ses 5 ans de primaire, j'ai pu aller chercher ma fille 3 fois à la périscolaire, heureusement que son père travaillait à côté sinon j'aurai dû garder une nounou pour les soirs et les mercredis).Euphémia a écrit:La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
Pour le salaire, je gagnais un peu plus en étant ingénieur, mais pas de quoi payer une baby-sitter à domicile à temps plein, ni même pour la sortie de l'école (ou du moins pas quand on avait moins de 30 ans). On avait une assistante maternelle, ça nous coûtait dans les 500€ par mois (on en gagnait autour de 3600 à deux, deux ingénieurs avec 3-5 ans d'expérience en province, donc moins bien payés qu'à Paris), dans les années 2000. (faites les calculs avec l'inflation si ça vous botte...)
Par contre, je suis d'accord que les salaires sont honteux, au moins il devrait y avoir une énorme prime de résidence en Île de France, et dans d'autres endroits très chers, ou compliqués (Marseille...). Pour compenser le coût du loyer, de la garde d'enfants, etc...
Une autre solution serait d'organiser des crèche/garderies dans les collèges et lycées pour les enfants des professeurs, avec des horaires adaptés. Après tout, il y en a dans les hôpitaux, et dans pas mal de lieux de travail.
Pour les mutations, ça fait partie du métier, et il ne me semble pas délirant de demander aux professeurs d'aller là où on a besoin d'eux. C'est pareil dans nombre de métiers de la fonction publique. Pour les règles... ce sera difficile de faire juste pour tout le monde. Mais quand on est jeune et célibataire, on n'a pas les contraintes d'un parent, c'est sûr. Et un parent célibataire ou veuf peut déménager avec ses enfants (même si c'est difficile), tandis qu'une personne en couple avec enfants envoyée à l'autre bout de la France, c'est un enfant qui ne peut plus vivre avec ses deux parents (et il me semble que c'est contraire à la convention internationale des droits de l'enfant...).
Après que les règles changent, c'est rageant, oui. Pendant mon année de stage, à l'intra tout enfant de moins de 22 ans en septembre rapportait 50 points. Je m'étais donc dit que j'aurai sans problème un poste dans le département (et c'est un des points qui m'a fait choisir de m'accrocher au lieu de laisser tomber). Or au mouvement où j'ai été titularisée, ils ont ramené l'âge à 18 ans au 31 décembre. Ma fille allait avoir son anniversaire début décembre : raté! J'ai eu droit à un an TZR dans un autre département, et maintenant je suis coincée pour longtemps dans le collège le plus éloigné du département, alors que tous mes collègues dans le même cas l'année d'avant ont pu obtenir un poste à moins de 30 km de chez eux.
- Lisak40Expert spécialisé
@Jenny Tu ne savais pas que les célib sans enfants ne mangent pas, ont des appartements et des vêtements qui s'auto-nettoient et s'auto-rangent et n'ont jamais non plus besoin d'aller chez le médecin, recevoir le plombier, le réparateur pour la machine à laver, le livreur, etc. Les familles avec enfants ont, oui également, ces contraintes-là, mais en poussant un peu, on va dire que si tu es le mercredi après-midi à la maison avec les enfants, tu peux faire toute ces choses (plus ou moins selon l'âge / le degré d'autonomie des enfants), alors que si tu es au travail, ben non tu ne le peux pas du tout. L'année dernière avec en EdT sur 5 jours et aucune après-midi de libérée, ben j'ai tout simplement galéré toute l'année...
Pour être claire : je ne nie absolument pas les contraintes qu'induit le fait d'avoir une famille, mais s'entendre dire que célibataire sans enfants c'est que du youpi tralala 0 contraintes no future yolo, heu non merci. La plupart de mes amis qui ont mari/femme et enfants comprennent que ma situation n'est d'un point de vue matériel / pratique absolument pas enviable ; c'est dommage que ce ne soit pas le cas sur le forum...
Pour être claire : je ne nie absolument pas les contraintes qu'induit le fait d'avoir une famille, mais s'entendre dire que célibataire sans enfants c'est que du youpi tralala 0 contraintes no future yolo, heu non merci. La plupart de mes amis qui ont mari/femme et enfants comprennent que ma situation n'est d'un point de vue matériel / pratique absolument pas enviable ; c'est dommage que ce ne soit pas le cas sur le forum...
- EuphémiaNiveau 10
C'est étonnant : aucun cadre que je connais ne commence son travail avant 9h.Flo44 a écrit:Parmi tous mes amis qui sont cadres, aucun n'a d'horaires qui permettent d'accompagner les enfants à l'école.Euphémia a écrit:La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- JennyMédiateur
Une année, j’ai eu l’idée saugrenue de demander un temps partiel pour préparer un concours. Je l’obtiens, j’avais précisé le motif à mon chef en lui disant que j’aimerais une journée de libre (n’importe laquelle vu que c’était en externe). Bilan : des trous partout, pas de journée de libre. Il m’a dit que les parents passaient avant (y compris les parents de collégiens et de lycéens visiblement).
Il m’est arrivé aussi de demander une demi-journée spécifique pour des rdv médicaux une année où je savais que j’allais devoir en prendre un nombre conséquent.
Euphemia : beaucoup de cadres enchaînent les déplacements.
Il m’est arrivé aussi de demander une demi-journée spécifique pour des rdv médicaux une année où je savais que j’allais devoir en prendre un nombre conséquent.
Euphemia : beaucoup de cadres enchaînent les déplacements.
- lene75Prophète
Rassurez-vous : 1) plus personne ne veut faire prof, 2) de plus en plus de femmes ne veulent pas avoir d'enfants. Ce qui tombe plutôt bien puisque moins il y aura d'enfants, moins on aura besoin de profs.
Edit : j'habite dans une ville d'IDF à majorité de couples de cadres. La plupart des parents sont à l'école le matin à 8h30 ET le soir à 16h30. Ils conduisent leurs enfants à des tas d'activités et ont des horaires souples. Ils s'arrangent pour ne pas avoir les mêmes jours de télétravail, ce qui leur permet de couvrir la semaine. Les femmes ne travaillent pas le mercredi pour beaucoup d'entre elles (oui, toujours les femmes). Il leur arrive de partir en mission à l'étranger, mais ils s'arrangent pour que ce ne soit pas les deux en même temps. Mais à vrai dire ce n'est pas le problème, si le privé rendait la vie impossible aux familles, ce ne serait pas une raison pour que l'État en fasse autant, surtout pas à l'EN censée se soucier du bien-être des enfants.
Edit : j'habite dans une ville d'IDF à majorité de couples de cadres. La plupart des parents sont à l'école le matin à 8h30 ET le soir à 16h30. Ils conduisent leurs enfants à des tas d'activités et ont des horaires souples. Ils s'arrangent pour ne pas avoir les mêmes jours de télétravail, ce qui leur permet de couvrir la semaine. Les femmes ne travaillent pas le mercredi pour beaucoup d'entre elles (oui, toujours les femmes). Il leur arrive de partir en mission à l'étranger, mais ils s'arrangent pour que ce ne soit pas les deux en même temps. Mais à vrai dire ce n'est pas le problème, si le privé rendait la vie impossible aux familles, ce ne serait pas une raison pour que l'État en fasse autant, surtout pas à l'EN censée se soucier du bien-être des enfants.
- EuphémiaNiveau 10
D'autant que l'on fait bien comprendre aux femmes qui ont des enfants qu'elles n'avaient qu'à avorter.lene75 a écrit:Rassurez-vous : 1) plus personne ne veut faire prof, 2) de plus en plus de femmes ne veulent pas avoir d'enfants. Ce qui tombe plutôt bien puisque moins il y aura d'enfants, moins on aura besoin de profs.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- Flo44Érudit
Certes, mais il y a le temps de transport (rarement sous 30 minutes) et l'école commence à 8h40 ici. En région parisienne, c'est largement pire pour les temps de transport.Euphémia a écrit:C'est étonnant : aucun cadre que je connais ne commence son travail avant 9h.Flo44 a écrit:Parmi tous mes amis qui sont cadres, aucun n'a d'horaires qui permettent d'accompagner les enfants à l'école.Euphémia a écrit:La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
- A TuinVénérable
Euphémia a écrit:C'est étonnant : aucun cadre que je connais ne commence son travail avant 9h.Flo44 a écrit:Parmi tous mes amis qui sont cadres, aucun n'a d'horaires qui permettent d'accompagner les enfants à l'école.Euphémia a écrit:La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
Beaucoup ont choisi une qualité de vie et leur travail se situe parfois à une heure ou plus de distance. Ça ne fait pas commencer sa journée en se levant à 8h et demi tranquillement.
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