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- A TuinVénérable
Euphémia a écrit:C'est étonnant : aucun cadre que je connais ne commence son travail avant 9h.Flo44 a écrit:Parmi tous mes amis qui sont cadres, aucun n'a d'horaires qui permettent d'accompagner les enfants à l'école.Euphémia a écrit:La plupart des boulots niveau cadre, que ce soit le publique ou le privé, te permettent d'accompagner tes enfants à l'école avant d'aller travailler. Et la plupart de ces boulots, t'offrent un salaire qui te permet de te payer, le cas échéant, des baby sitter. Pas le nôtre.Proflambdada a écrit:Le problème est toujours le même effectivement.. Dans le même esprit, c'est comme accorder le mercredi de libre aux profs parents de jeunes enfants et plus rarement aux collègues sans enfants. Alors oui, ces premiers en ont plus besoin et en même temps.... Ils ont fait des enfants, c'est leur choix. Dans d'autres boulots, enfants ou pas, on doit se plier aux horaires et s'arranger.
Je suis mère isolée et si je n'avais pas ma famille à proximité pour lui confier mon fils lorsque je commence à 8h15, lorsqu'il y a des conseils de classe ou des réunions parents-profs, je ne pourrais tout simplement pas m'en sortir. Sauf à laisser mon fils seul à la maison, quitte à ce qu'il n'aille pas à l'école parce qu'il est encore trop jeune pour s'y rendre seul, quand mes horaires ne me permettent pas de l'y accompagner ou de l'y récupérer. Mais c'est vrai, j'ai choisi de le garder.
Beaucoup ont choisi une qualité de vie et leur travail se situe parfois à une heure ou plus de distance. Ça ne fait pas commencer sa journée en se levant à 8h et demi tranquillement.
- A TuinVénérable
lene75 a écrit:Rassurez-vous : 1) plus personne ne veut faire prof, 2) de plus en plus de femmes ne veulent pas avoir d'enfants. Ce qui tombe plutôt bien puisque moins il y aura d'enfants, moins on aura besoin de profs.
Edit : j'habite dans une ville d'IDF à majorité de couples de cadres. La plupart des parents sont à l'école le matin à 8h30 ET le soir à 16h30. Ils conduisent leurs enfants à des tas d'activités et ont des horaires souples. Ils s'arrangent pour ne pas avoir les mêmes jours de télétravail, ce qui leur permet de couvrir la semaine. Les femmes ne travaillent pas le mercredi pour beaucoup d'entre elles (oui, toujours les femmes). Il leur arrive de partir en mission à l'étranger, mais ils s'arrangent pour que ce ne soit pas les deux en même temps. Mais à vrai dire ce n'est pas le problème, si le privé rendait la vie impossible aux familles, ce ne serait pas une raison pour que l'État en fasse autant, surtout pas à l'EN censée se soucier du bien-être des enfants.
Que les femmes souhaitent maîtriser les naissances n'est pas gage.de bien-être pour l'avenir, il n'y a qu'à voir ce qui se passe aux États-Unis. Vous n'en voulez pas ? Vous en voulez moins ? C'est pas grave, on va vous obliger ....
Avec l'augmentation des coûts de tout actuellement, pas sûre que les personnes puissent même assumer financièrement d'etre mutés a tel ou tel endroit en tant qu'enseignant. Il y a le choix par goût et aspiration, mais on ne peut pas forcément aller à l'encontre des contraintes matérielles qui se posent, à partir d'un certain seuil actuellement en passe d'être atteint, si ce n'est déjà.
- floflo1010Niveau 6
Je pense qu'il faut faciliter la vie des gens qui ont des enfants. Les entreprises et plus généralement les employeurs dont l'éducation nationale ont une responsabilité sociale envers les personnes qui travaillent et qui ont des enfants. C'est l'avenir de la France les nouvelles générations.
- chmarmottineGuide spirituel
Euphémia a écrit:D'autant que l'on fait bien comprendre aux femmes qui ont des enfants qu'elles n'avaient qu'à avorter.lene75 a écrit:Rassurez-vous : 1) plus personne ne veut faire prof, 2) de plus en plus de femmes ne veulent pas avoir d'enfants. Ce qui tombe plutôt bien puisque moins il y aura d'enfants, moins on aura besoin de profs.
Et la maman n'avait qu'à prévoir qu'elle se retrouverait soudainement maman isolée, elle en aurait tiré toutes les conséquences.
Et puis, cela ne fait pas de mal d'en baver un peu. Le gosse en bavera aussi, ça forge le caractère.
- Lisak40Expert spécialisé
Euphémia a écrit:D'autant que l'on fait bien comprendre aux femmes qui ont des enfants qu'elles n'avaient qu'à avorter.lene75 a écrit:Rassurez-vous : 1) plus personne ne veut faire prof, 2) de plus en plus de femmes ne veulent pas avoir d'enfants. Ce qui tombe plutôt bien puisque moins il y aura d'enfants, moins on aura besoin de profs.
Je ne pense pas (et je n'espère pas) que ce soit à la même échelle que lorsqu'on dit à une femme qui galère en tant que célibataire, qu'elle n'a qu'à se trouver un mec, et que si elle n'en trouve pas c'est qu'elle est moche et grosse et dc n'a qu'à s'arranger un peu ! Je ne suis franchement pas grosse et (je le pense en tous les cas) pas plus moche que la moyenne, ben du coup c'est pire : j'ai l'impression parfois qu'on me soupçonne d'être une mauvaise b**seuse, voire d'une femme qui ne veut pas b**ser du coup ben c'est normal que je sois seule...
- Lisak40Expert spécialisé
floflo1010 a écrit:Je pense qu'il faut faciliter la vie des gens qui ont des enfants. Les entreprises et plus généralement les employeurs dont l'éducation nationale ont une responsabilité sociale envers les personnes qui travaillent et qui ont des enfants. C'est l'avenir de la France les nouvelles générations.
Et dc les célib sans enfants peuvent crever ?
- pseudo-intelloSage
Déjà, si les conditions de travail en Île de France étaient moins pénibles (réel soutien dans les établissements difficiles, afin qu'ils soient moins difficiles) et le traitement plus élevé, pour tous mais particulièrement dans les zones où le logement est cher, davantage d'enseignants resteraient en Île-de-France ; pas tous, loin de là, mais suffisamment pour que les nouveaux titulaires puissent espérer un retour relativement rapide dans leur académie, et que les familles ne soient pas dans l'impossibilité de se loger décemment tout en élevant leufrs enfants (l'assistante maternelle aussi coûte plus cher en RP).
Bien sûr, et certains en ont. Ils peuvent aussi les faire-valoir, et dans mon établissement, elles sont prises en compte.
Quand je n’avais pas d'enfants, je demandais le jeudi au lieu du mercredi ; ça me permettait d'arriver fraîche le vendredi... et ça me faisait un petit week-end en milieu de semaine, qui favorisait les éventuelles virées. En début de carrière, je rentrais plus souvent voir mes parents et amis dans mon académie d'origine le week-end, ce qui avait amené ma chef à me compter dans les prioritaires pour le vendredi après-midi. Des collègues demandent des plages libres pour leurs rendez-vous médicaux, et les obtiennent, ce qui est normal.
Il faudrait voir aussi les problèmes liés au manque d'AED, ce qui pousse à faire des EDT où les élèves n'ont jamais aucun trou (ces mêmes élèves qui n'ont jamais le temps pour aller finir un travail commencé au CDI "parce qu'on n'a pas d'heures de perme dans la semaine madame"). Et au bout d'un moment, ce sont les profs qui trinquent.
Quand je me suis lancée dans les études qui menaient à cette profession, le pouvoir d'achat n'était pas ce qu'il était ; des gens au syndicat ont fait le calcul avec des fiches de paie de l'époque et de maintenant, et le convertisseur en euros constants de l'iNSEE, ça correspondait à 500 euros par mois en plus sur la fiche de paie. Pour ce tarif, je re-signe. Pour le montant de ma fiche de paie, non.Euphémia a écrit:Comme aux enseignants qui réclament une augmentation de salaire, on peut rétorquer qu'ils ont choisi ce métier en toute connaissance de cause.Danska a écrit:Sauf que tu les as voulus, tes enfants, donc on peut très bien te répondre que tu en assumes les conséquences financières maintenant.
C'est un argument qui peut s'entendre.
Jenny a écrit:A Tuin a écrit:On ne peut pas mettre le fait du mercredi pour les.parents d'enfants à garder, sur le même plan que les collègues qui demandent le lundi ou le vendredi pour accroître leur confort quotidien. Le mercredi dans le premier cas n'améliore pas le quotidien, il sert à faire garderie, déblayer les corvées de machine à laver de la semaine et préserver (un peu) ses sous.
Qu'est ce que tu en sais ? Les collègues sans enfant peuvent aussi avoir des contraintes.
Bien sûr, et certains en ont. Ils peuvent aussi les faire-valoir, et dans mon établissement, elles sont prises en compte.
Quand je n’avais pas d'enfants, je demandais le jeudi au lieu du mercredi ; ça me permettait d'arriver fraîche le vendredi... et ça me faisait un petit week-end en milieu de semaine, qui favorisait les éventuelles virées. En début de carrière, je rentrais plus souvent voir mes parents et amis dans mon académie d'origine le week-end, ce qui avait amené ma chef à me compter dans les prioritaires pour le vendredi après-midi. Des collègues demandent des plages libres pour leurs rendez-vous médicaux, et les obtiennent, ce qui est normal.
Il faudrait voir aussi les problèmes liés au manque d'AED, ce qui pousse à faire des EDT où les élèves n'ont jamais aucun trou (ces mêmes élèves qui n'ont jamais le temps pour aller finir un travail commencé au CDI "parce qu'on n'a pas d'heures de perme dans la semaine madame"). Et au bout d'un moment, ce sont les profs qui trinquent.
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chmarmottine a écrit:Euphémia a écrit:D'autant que l'on fait bien comprendre aux femmes qui ont des enfants qu'elles n'avaient qu'à avorter.lene75 a écrit:Rassurez-vous : 1) plus personne ne veut faire prof, 2) de plus en plus de femmes ne veulent pas avoir d'enfants. Ce qui tombe plutôt bien puisque moins il y aura d'enfants, moins on aura besoin de profs.
Et la maman n'avait qu'à prévoir qu'elle se retrouverait soudainement maman isolée, elle en aurait tiré toutes les conséquences.
Et puis, cela ne fait pas de mal d'en baver un peu. Le gosse en bavera aussi, ça forge le caractère.
Je lis la conversation depuis un moment et il y a plein de choses qui sont dites qui sont pertinentes des deux côtés. Mais le cynisme n'a jamais bien apporté grand chose.
Là où, je trouve la situation plus compliquée est qu'avoir des enfants est globalement un acte visible. C'est un fait qui se sait facilement. Néanmoins, des collègues peuvent avoir des difficultés dans leur vie qui obligent à demander certains voeux. Je pense notamment aux questions de santé qui ont besoin de certains moments pour les rendez-vous ou autre (cf. le message de Jenny). Il n'est pas tenu d'informer son employeur, ce qui peut se comprendre.
Le principal point de friction est qu'on est dans un pays (comme d'autres) qui encourage les différentes aides autour de l'enfant et ce, depuis longtemps. Beaucoup partent du principe que c'est de fait un dû. Il y a beaucoup de raison pour ne pas avoir d'enfant (des absences d'envies aux impossibilités réelles : je pense à un couple qui ne peut pas avoir d'enfant qui lirait ce fil... autant retourner se coucher).
Edit : j'ajouterais une chose aussi. Beaucoup ici parlent du privé en parlant des cadres. Ce n'est pas la réalité du privé. Vous oubliez tous les autres qui ne choisissent pas, notamment les ouvriers.
- lene75Prophète
Euphémia a écrit:D'autant que l'on fait bien comprendre aux femmes qui ont des enfants qu'elles n'avaient qu'à avorter.lene75 a écrit:Rassurez-vous : 1) plus personne ne veut faire prof, 2) de plus en plus de femmes ne veulent pas avoir d'enfants. Ce qui tombe plutôt bien puisque moins il y aura d'enfants, moins on aura besoin de profs.
C'est une des raisons (même si pas la seule, bien sûr) de la montée des discours anti-avortement. En fait ces discours du « tu l'as voulu, démerde-toi toute seule » ont deux conséquences contradictoires : 1) la baisse de la natalité, très bien analysée en Allemagne où les femmes doivent choisir entre la maternité, où elles « assument » à 100% leur choix (qui est toujours celui des femmes, hein, les hommes eux ne sont pas concernés) en renonçant à travailler, et leur carrière professionnelle, qui suppose de renoncer à la maternité (même si l'Allemagne ayant pris conscience du problème progresse à ce sujet). C'est la variante moderne de la « grève des ventres » que les féministes préconisaient pour démontrer l'utilité sociale du travail non reconnu des mères. 2) Le retour en force des anti-avortement, qui accusent ce droit fondamental de s'être retourné contre les femmes et les enfants en devenant un devoir dans bien des situations (toutes celles où les femmes ou leurs enfants pourraient avoir besoin du soutien de la société).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- EuphémiaNiveau 10
Tout comme les enseignants qui, eux, commencent à 8h.A Tuin a écrit:Euphémia a écrit:
C'est étonnant : aucun cadre que je connais ne commence son travail avant 9h.
Beaucoup ont choisi une qualité de vie et leur travail se situe parfois à une heure ou plus de distance. Ça ne fait pas commencer sa journée en se levant à 8h et demi tranquillement.
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L’école est un lieu admirable. J’aime que les bruits extérieurs n’y entrent point. (Alain)
L'esprit critique, c'est, au minimum, un esprit qui n’a pas peur des mots. (Jean-Claude Michéa)
- Lisak40Expert spécialisé
Euphémia a écrit:Tout comme les enseignants qui, eux, commencent à 8h.A Tuin a écrit:Euphémia a écrit:
C'est étonnant : aucun cadre que je connais ne commence son travail avant 9h.
Beaucoup ont choisi une qualité de vie et leur travail se situe parfois à une heure ou plus de distance. Ça ne fait pas commencer sa journée en se levant à 8h et demi tranquillement.
Exactement. Les enseignants qui commencent à 8h, ne l'ont pas choisi (et c'est pas une question de qualité de vie).
- LagomorpheFidèle du forum
lene75 a écrit:Ne serait-ce que d'un point de vue pragmatique, en pleine crise de recrutement, si on met les gens dans des situations impossibles, ils partent, ou ne viennent pas si c'est une seconde carrière, ce n'est pas plus compliqué que ça. Or on est moins mobile à 40 ans avec 3 enfants que quand on sort de ses études, c'est un fait, surtout avec un seul petit salaire pour faire vivre toute la famille. Donc si l'EN veut recruter et que les étudiants ne suffisent plus à faire le plein, il va bien falloir tenir compte de ces situations impossibles.
C'est sans solution (autre qu'une augmentation significative des rémunérations qui rendrait le déracinement moins difficile et le temps partiel moins suicidaire financièrement). Parce qu'il faudra bien de toute façon répartir les enseignants sur le territoire, et si l'on multiplie les bonus pour certaines situations intimes, on en discrimine forcément d'autres. Or:
- certes un étudiant peut être considéré comme plus aisément déplaçable (encore que...quand on est logé par ses parents et qu'on n'a encore ni le revenu ni le patrimoine pour se loger soi-même, ça se discute)
- mais un étudiant peut également bien plus facilement bifurquer vers un autre métier si un poste ne lui convient pas.
Pour prendre mon exemple, jeune parisien fraîchement agrégé, logé par mes parents, j'avais demandé l'académie de Paris. Aucune chance évidemment, pas assez de points, j'ai atterri dans une francilienne. Si le poste qu'on m'avait attribué s'était trouvé au fin fond des lointains 77 ou 78, j'aurais clairement dit niet: je ne suis pas en situation de trouver facilement un logement, j'ai pas le permis, j'ai un M2, je peux faire autre chose sans me taper une heure trente de transports dans chaque sens. Et quelqu'un d'autre aurait dû prendre ce poste, tant pis s'il a des contraintes familiales qui le rendent moins déplaçable que moi (et une situation personnelle qui le rendent moins reconvertible que moi). Inversement aujourd'hui, j'ai un (tout petit) patrimoine accumulé et un échelon qui rendrait un déménagement moins problématique, quoique non souhaité, et j'ai moins l'âge de courir le guilledou professionnellement: si mon poste venait à sauter, je ferai avec.
Je rejoins ce qu'a dit @Danska : ce débat a eu lieu N fois, chacun va trouver des raisons pour que sa situation valle plus de points que celle des autres. Et plus encore @Mathador : la méthodologie des affectations à l'issue d'un concours national sera toujours imparfaite, parce qu'il faut bien couvrir le territoire et il y a des postes dont personne ne veut; or la situation serait moins problématique si on était convenablement rémunérés. Tous. Au point qu'un famille puisse vivre convenablement sur un seul salaire d'enseignant, ça a dû exister à une époque lointaine.
- DesolationRowEmpereur
J’ai autour de moi plusieurs cadres qui commencent tous les jours bien avant neuf heures du matin. J’adorerais que ma femme commence à neuf heures.
- NanouVNiveau 6
Lagomorphe a écrit:
Je rejoins ce qu'a dit @Danska : ce débat a eu lieu N fois, chacun va trouver des raisons pour que sa situation valle plus de points que celle des autres. Et plus encore @Mathador : la méthodologie des affectations à l'issue d'un concours national sera toujours imparfaite, parce qu'il faut bien couvrir le territoire et il y a des postes dont personne ne veut; or la situation serait moins problématique si on était convenablement rémunérés. Tous. Au point qu'un famille puisse vivre convenablement sur un seul salaire d'enseignant, ça a dû exister à une époque lointaine.
Je plussoie!
Chacun devrait avoir le droit de mener la vie familiale qui lui convient sans avoir à envisager de sacrifices, sans avoir besoin de se justifier, sans avoir besoin de se confronter à une pseudo-hiérarchie nécessairement frustrante et insatisfaisante pour certains.
Célibataire, marié, parent, sans enfant, avec ou sans animal de compagnie, passionné de piano ou adepte des séries, tout le monde a droit à un minimum de confort et de bonheur!
- zigmag17Guide spirituel
Lisak40 a écrit:floflo1010 a écrit:Je pense qu'il faut faciliter la vie des gens qui ont des enfants. Les entreprises et plus généralement les employeurs dont l'éducation nationale ont une responsabilité sociale envers les personnes qui travaillent et qui ont des enfants. C'est l'avenir de la France les nouvelles générations.
Et dc les célib sans enfants peuvent crever ?
C'est ça. On est des sous-citoyennes. On a bien mérité tout ce qui nous arrive: tout payer plein pot, tout assumer, vivre les mauvais moments sans appui et les bons sans partage surtout quand on est exilé à cause des mutations, c'est super fun.
Je trouve qu'au bout d'un moment je suis bien sympa de ne pas ruer dans les brancards quand je lis des interventions ici.
Chacun sa vie, ses joies et ses contraintes, ses aleas désirés ou pas mais au bout d'un moment à nous les célibataires qui ne demandons rien et ne nous plaignons finalement que peu, foutez-nous la paix et arrêtez de nous bassiner avec des refrains quasi pétainistes. Une femme seule sans enfant n'a pas d'avenir? Eh bien tant pis pour nous.
- Lisak40Expert spécialisé
Merci @zigmag17. Merci 1000 fois. J'essaie d'être mesurée dans chacune de mes interventions, mais au bout de je ne sais combien de "moi je suis mère / parent, donc moi j'ai le droit, moi je veux, moi je, parce que moi je suis le sauveur de l'humanité par le seul fait d'avoir eu des enfants et que donc les gueux qui n'ont pas d'enfant devraient nous remercier de les laisser vivre (au passage certain de ces parents sans enfants sont les profs de votre merveilleuse progéniture qui va sauver l'humanité entière, donc ce serait bien de les respecter aussi un peu..)", c'est plus supportable à la fin...
- zigmag17Guide spirituel
Lisak40 a écrit:Merci @zigmag17. Merci 1000 fois. J'essaie d'être mesurée dans chacune de mes interventions, mais au bout de je ne sais combien de "moi je suis mère / parent, donc moi j'ai le droit, moi je veux, moi je, parce que moi je suis le seuveur de l'humanité par le seul fait d'avoir eu des enfants et que donc les gueux qui n'ont pas d'enfant devraient nous remercier de les laisser vivre (au passage certain de ces parents sans enfants sont les profs de votre merveilleuse progéniture qui va sauver l'humanité entière, donc ce serait bien de les respecter aussi un peu..)", c'est plus supportable à la fin...
Oui marre !
- DesolationRowEmpereur
Lisak40 a écrit:Merci @zigmag17. Merci 1000 fois. J'essaie d'être mesurée dans chacune de mes interventions, mais au bout de je ne sais combien de "moi je suis mère / parent, donc moi j'ai le droit, moi je veux, moi je, parce que moi je suis le seuveur de l'humanité par le seul fait d'avoir eu des enfants et que donc les gueux qui n'ont pas d'enfant devraient nous remercier de les laisser vivre (au passage certain de ces parents sans enfants sont les profs de votre merveilleuse progéniture qui va sauver l'humanité entière, donc ce serait bien de les respecter aussi un peu..)", c'est plus supportable à la fin...
Qui diable a écrit cela ?
- TulipiaNiveau 7
En tant que TZR, j’ai déjà entendu cette année que si je voulais des points, je n’avais qu’à faire des enfants. Je trouve ce discours très choquant. Je pense que d’ici quelques années, quand j’en aurai vraiment marre de cette intrusion dans ma vie privée, je répondrai que je suis stérile, même si ce n’est pas le cas. Cela fermera le clapet des collègues indélicats.
- Lisak40Expert spécialisé
@DesolationRow
Mon message est certes exagéré et provocateur, mais entendre qu'être célibataire sans enfants = n'avoir aucune contrainte et dc légitimité pour demander ceci ou cela je n'en peux juste plus...
Lisak40 a écrit:floflo1010 a écrit:Je pense qu'il faut faciliter la vie des gens qui ont des enfants. Les entreprises et plus généralement les employeurs dont l'éducation nationale ont une responsabilité sociale envers les personnes qui travaillent et qui ont des enfants. C'est l'avenir de la France les nouvelles générations.
Et dc les célib sans enfants peuvent crever ?
Mon message est certes exagéré et provocateur, mais entendre qu'être célibataire sans enfants = n'avoir aucune contrainte et dc légitimité pour demander ceci ou cela je n'en peux juste plus...
- valleExpert spécialisé
Je ne sais pas quoi dire. J'ai été le premier à me plaindre du propos du collègue qui a initié le fil quand il disait à peu près qu'être envoyé travailler à 800km était comme une année d'Erasmus à faire la fête non-stop, mais là, vous basculez un peu dans l'autre côté je trouve...
D'une part, chacun connaît ses besoins : la personne qui a besoin d'un suivi médical accru demandera à son CDE une journée libre pour pouvoir y caler les RDV, sans que cela ne veuille dire qu'il pense que les autres font ce qu'ils veulent quand ils le veulent ; celui qui a ses parents loin et qui sont malades demandera le vendredi après-midi pour pouvoir partir chez eux le WE ; celui qui souhaite une reconversion demandera d'autres choses, etc...
Je ne trouve vraiment pas juste de dire que les gens avec des enfants perdent toute considération envers ceux qui n'en ont pas. Même la collègue qui avait ici un discours un peu plus poussé dans ce sens-là (genre il faut que l'État aide ceux qui ont des enfants, c'est l'avenir) ne fait, je pense, qu'exposer ce qui est une vraie situation de fait : oui, en France il y a une forte tradition en ce sens-là je pense, qui donne par ailleurs ses fruits (enfants par femme, pourcentage de mères dans le marché du travail, pourcentage de parents célibataires, etc.).
Le point de départ "avoir des enfants est un choix, on ne peut pas faire de différences" conduirait à la refonte de tout le système (à commencer par l'école, pourquoi faut-il que l'État scolarise les enfants des citoyens ?).
D'une part, chacun connaît ses besoins : la personne qui a besoin d'un suivi médical accru demandera à son CDE une journée libre pour pouvoir y caler les RDV, sans que cela ne veuille dire qu'il pense que les autres font ce qu'ils veulent quand ils le veulent ; celui qui a ses parents loin et qui sont malades demandera le vendredi après-midi pour pouvoir partir chez eux le WE ; celui qui souhaite une reconversion demandera d'autres choses, etc...
Je ne trouve vraiment pas juste de dire que les gens avec des enfants perdent toute considération envers ceux qui n'en ont pas. Même la collègue qui avait ici un discours un peu plus poussé dans ce sens-là (genre il faut que l'État aide ceux qui ont des enfants, c'est l'avenir) ne fait, je pense, qu'exposer ce qui est une vraie situation de fait : oui, en France il y a une forte tradition en ce sens-là je pense, qui donne par ailleurs ses fruits (enfants par femme, pourcentage de mères dans le marché du travail, pourcentage de parents célibataires, etc.).
Le point de départ "avoir des enfants est un choix, on ne peut pas faire de différences" conduirait à la refonte de tout le système (à commencer par l'école, pourquoi faut-il que l'État scolarise les enfants des citoyens ?).
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Disons qu'il y a peut-être des manières d'aider les parents qui ne consistent pas à déshabiller les célibataires. Mais avec un meilleur salaire et un mouvement à un tour ce... sacrifice ? don ? non réciproque serait bien plus supportable. Nous devrions mettre notre énergie là-dedans au lieu de nous disputer ces miettes.
- JennyMédiateur
Le problème @valle, c’est que certains commentaires disent que si on n’a pas d’enfant, une demande d’aménagement d’emploi du temps est pour la détente et donc moins légitime. La remarque revient souvent au travail aussi.
- Lisak40Expert spécialisé
@valle. Comme je l'ai dit ds mon message précédent, j'ai été volontairement provocatrice. Je pense que les parents, isolés ou non sont tout à fait légitimes dans leur demandes et leurs besoins particuliers, et je n'ai aucun problème avec les collègues qui demandent et obtiennent leur mercredi après-midi par ex., notamment parce que malgré mes problèmes de santé assez costauds, je suis toujous arrivée à caler mes RDV médecins sur d'autres créneaux. Mais, l'année dernière avec mon EdT gruyère j'ai quand même galéré. Et lorsqu'on me répond que mon EdT gruyère est dû au fait que machin doit jongler entre ses enfants et les 45 activités des dits enfants et les déplacements à l'étranger de mari plus ben la vie quotidienne et que donc c'est plus compliqué pour elle, là je ne suis pas d'accord. Parce que cela veut dire que ses choix de vie (mari + enfants) sont prioritaires aux miens qui ne sont pas le résultats d'un choix (les problèmes de santé). Et donc que d'une façon ma personne, ma vie humaine (ma santé) compte moins parce que je n'ai pas d'enfants. Je précise que les collègues et amis parents comprennent que non ils n'ont pas tous les droits par le seul fait d'être parents...
- Lisak40Expert spécialisé
Jenny a écrit:Le problème @valle, c’est que certains commentaires disent que si on n’a pas d’enfant, une demande d’aménagement d’emploi du temps est pour la détente et donc moins légitime. La remarque revient souvent au travail aussi.
Exactement ! C'est cela qui me fait bondir en fait.
- HélipsProphète
Oui, en particulier trouver parfaitement normal d'obtenir son mercredi ET de terminer tôt tous les jours (et ne pas commencer à 8h tant qu'on y est), ça veut quand même dire que les autres se débrouillent avec toutes les fins de journées, quand ce n'est pas en plus tous les débuts de journées.Jenny a écrit:Le problème @valle, c’est que certains commentaires disent que si on n’a pas d’enfant, une demande d’aménagement d’emploi du temps est pour la détente et donc moins légitime. La remarque revient souvent au travail aussi.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
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