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- WeirdanNiveau 7
lene75 a écrit:Jenny a écrit:valle a écrit:
Cela dit, des témoignages du type "oh non, ne postulez pas en CPGE, avec les enfants ce sera trop de travail", "l'année de stage, ce n'est pas le moment d'avoir des enfants, pensez à votre évaluation", etc., on en connait tous.
Je pense qu'opposer les deux situations (enfants / pas d'enfants) ne mène nulle part.
Effectivement. On est d'accord.
C'est dans les deux sens et aussi désolant dans un cas comme dans l'autre.
De facto, quand on regarde les statistiques, les femmes qui ont « choisi » de « mettre bas » (choix tout relatif quand l'autre option est d'avorter), sont massivement exclues de ces postes, de même qu'elles sont plus souvent à temps partiel qu'elles n'ont d'heures sup, et qu'elles ont des retraites moindres, non pas majoritairement à cause de ces discours ou de discriminations directes qu'elles subiraient, même s'il y en a, mais à cause du poids du quotidien qui rend compliqué d'envisager de telles carrières. La pénalité maternelle est une réalité.
Je ne voulais pas garder ma 2e dans les conditions qui sont celles que nous vivons. Choix que nous avions exprimé clairement. Mais il y a des lois dans ce pays qui font qu'on ne choisit pas d'être parent. Alors s'entendre dire qu'on doit payer son « choix » d'être parent d'un enfant qu'on n'a pas choisi d'avoir et en assumer seul toutes les conséquences, c'est très violent. Désolée, ce n'est pas politiquement correct, mais de nombreux parents sont dans cette situation. Ce qui ne veut pas dire, d'ailleurs, que les autres doivent être lâchés par la société ou que les lois soient mauvaises, juste qu'à un moment, le chacun pour soi connaît des limites.
Nous n'étions pas aussi caricaturaux. Personne n'a prétendu qu'on ne devait apporter aucune aide aux parents isolés. Quant à l'avortement, quid de la contraception ? Ce n'est pas la panacée, mais en faire l'omission c'est ignorer une part de la liberté offerte à la majorité des individus.
Désolée, ce n'est pas politiquement correct
J'ai vu pire.
- BoubouleDoyen
Il y a combien de postes de stagiaires en maths dans le 06 pour la rentrée ? Et combien de candidats y avait-il ? Qui les a eus ?
Sinon, en maths à Nice, contractuel pour la couverture + cours particuliers pour améliorer l'ordinaire, c'est couru ?
Sinon, en maths à Nice, contractuel pour la couverture + cours particuliers pour améliorer l'ordinaire, c'est couru ?
- ProflambdadaHabitué du forum
Lisak40 a écrit:@valle. Comme je l'ai dit ds mon message précédent, j'ai été volontairement provocatrice. Je pense que les parents, isolés ou non sont tout à fait légitimes dans leur demandes et leurs besoins particuliers, et je n'ai aucun problème avec les collègues qui demandent et obtiennent leur mercredi après-midi par ex., notamment parce que malgré mes problèmes de santé assez costauds, je suis toujous arrivée à caler mes RDV médecins sur d'autres créneaux. Mais, l'année dernière avec mon EdT gruyère j'ai quand même galéré. Et lorsqu'on me répond que mon EdT gruyère est dû au fait que machin doit jongler entre ses enfants et les 45 activités des dits enfants et les déplacements à l'étranger de mari plus ben la vie quotidienne et que donc c'est plus compliqué pour elle, là je ne suis pas d'accord. Parce que cela veut dire que ses choix de vie (mari + enfants) sont prioritaires aux miens qui ne sont pas le résultats d'un choix (les problèmes de santé). Et donc que d'une façon ma personne, ma vie humaine (ma santé) compte moins parce que je n'ai pas d'enfants. Je précise que les collègues et amis parents comprennent que non ils n'ont pas tous les droits par le seul fait d'être parents...
+1000
Oui avoir des enfants coûte de l'argent et demande une sacrée organisation. Prendre en compte ces contraintes peut s'entendre, enfin pour les mères célibataires. Mais effectivement, le refrain "on a des enfants et des responsabilités, et on a tous les droits" peut être vraiment usant. De plus, ne pas avoir d'enfant n'est pas toujours un réel "choix" (sans même parler de maladie ou de stérilité).
Et oui, quand on sera vieux, si on a des enfants, ils seront (je le suppose et l'espère) amenés à nous épauler et nous aider ; mais il n'y aura pas de remise exceptionnelle sur le loyer de l'ehpad pour les personnes sans enfants. Donc oui, les enfants, c'est des contraintes et ça revient cher, mais il y a quand même tous les avantages associés. J''ai donc envie de dire, c'est un (beau) choix de vie, mais ceux qui n'en n'ont pas, n'ont pas à subir non plus des jugements hâtifs, du type "ta vie est belle, ni se voir toujours refuser des "avantages" sous prétexte qu'ils n'ont pas "enfanté" (je fais exprès d'utiliser ce terme bien sûr;-)).
- ProflambdadaHabitué du forum
Je comprends tout à fait ce que tu dis, c'est inacceptable ; de même que de s'entendre dire (ou sous entendre) "tu n'avais qu'à avoir des enfants".Euphémia a écrit:Merci !Lisak40 a écrit:Euphémia a écrit:Rassure-toi, avoir des enfants ne permet en rien de sortir du statut de TZR. Je suis TZR depuis 7 ans et mon enfant, que j'élève seule, ne m'apporte rien d'autre que les 2,29€ de supplément familial. D'aucuns peuvent considérer que c'est déjà trop payé, mais je peux affirmer que cela est loin de m'aider à amortir les frais de baby-sitting (entre 10 et 12 € de l'heure dans ma région) occasionnés par des horaires qui me sont imposés.Tulipia a écrit:En tant que TZR, j’ai déjà entendu cette année que si je voulais des points, je n’avais qu’à faire des enfants. Je trouve ce discours très choquant. Je pense que d’ici quelques années, quand j’en aurai vraiment marre de cette intrusion dans ma vie privée, je répondrai que je suis stérile, même si ce n’est pas le cas. Cela fermera le clapet des collègues indélicats.
@Euphémia. Je compatis et je comprends que cela doit être extremement difficile. Je ne charche pas à faire la guerre aux parents de mon côté, juste à rappeler que certaines remarques sur le forum envers les collègues qui n'ont pas d'enfant sont insupportables... Bon courage à toi en tous les cas !
Comme j'ai eu mon fils relativement tard, j'ai vécu le plus gros de ma carrière en tant que célibataire sans enfant et sais donc bien ce que c'est que de passer dans les voeux d'emploi du temps après les parents. J'ai bien connu, aussi, cette arrogance de certains collègues à qui tout était dû parce qu'eux étaient parents. Mais je n'imaginais pas non plus la galère que ce serait, parce que je suis prof, d'élever mon fils. Et, dans cette situation, s'entendre dire : "C'est ton choix d'avoir des enfants" sous-entendu "T'avais qu'à pas en avoir", est d'une violence inouïe.
Les deux sont inadmissibles. De même que : "tu n'avais qu'à garder le père de l'enfant ou en trouver un autre". De la même veine même si non dit mais sous-entendu.
Aider les mères isolées, oui bien sûr et souvent les collègues sont très compatissants sur ce point (dans emploi du temps). Mais les collègues qui ont deux gosses, une piscine parfois, une femme qui va bien (ou un mari), doivent faire avec les contraintes de ce qu'on appelle un emploi. Comme tout le monde ! ;-)
Et tout à fait d'accord avec l'intégralité de ce qu'a écrit Lagomorphe !
D'ailleurs, je n'ai pas de voitures et certains collègues me disent "combien te coûte l'abonnement de train ?"... Moi "...tant €", Et de m'entendre répondre "oh ce n'est cher, moi ça me coûte tant ma voiture, tu as de la chance.....". Pas une seconde, ils se disent que je n'ai pas de voiture, donc pas les avantages qui vont avec. Non, je n'ai pas les moyens. Je vous jure que pour moi, les raisonnements de certains sur les femmes sans enfants reviennent au même !
- A TuinVénérable
Proflambdada a écrit:Je comprends tout à fait ce que tu dis, c'est inacceptable ; de même que de s'entendre dire (ou sous entendre) "tu n'avais qu'à avoir des enfants".Euphémia a écrit:Merci !Lisak40 a écrit:Euphémia a écrit:
Rassure-toi, avoir des enfants ne permet en rien de sortir du statut de TZR. Je suis TZR depuis 7 ans et mon enfant, que j'élève seule, ne m'apporte rien d'autre que les 2,29€ de supplément familial. D'aucuns peuvent considérer que c'est déjà trop payé, mais je peux affirmer que cela est loin de m'aider à amortir les frais de baby-sitting (entre 10 et 12 € de l'heure dans ma région) occasionnés par des horaires qui me sont imposés.
@Euphémia. Je compatis et je comprends que cela doit être extremement difficile. Je ne charche pas à faire la guerre aux parents de mon côté, juste à rappeler que certaines remarques sur le forum envers les collègues qui n'ont pas d'enfant sont insupportables... Bon courage à toi en tous les cas !
Comme j'ai eu mon fils relativement tard, j'ai vécu le plus gros de ma carrière en tant que célibataire sans enfant et sais donc bien ce que c'est que de passer dans les voeux d'emploi du temps après les parents. J'ai bien connu, aussi, cette arrogance de certains collègues à qui tout était dû parce qu'eux étaient parents. Mais je n'imaginais pas non plus la galère que ce serait, parce que je suis prof, d'élever mon fils. Et, dans cette situation, s'entendre dire : "C'est ton choix d'avoir des enfants" sous-entendu "T'avais qu'à pas en avoir", est d'une violence inouïe.
Les deux sont inadmissibles. De même que : "tu n'avais qu'à garder le père de l'enfant ou en trouver un autre". De la même veine même si non dit mais sous-entendu.
Aider les mères isolées, oui bien sûr et souvent les collègues sont très compatissants sur ce point (dans emploi du temps). Mais les collègues qui ont deux gosses, une piscine parfois, une femme qui va bien (ou un mari), doivent faire avec les contraintes de ce qu'on appelle un emploi. Comme tout le monde ! ;-)
Et tout à fait d'accord avec l'intégralité de ce qu'a écrit Lagomorphe !
D'ailleurs, je n'ai pas de voitures et certains collègues me disent "combien te coûte l'abonnement de train ?"... Moi "...tant €", Et de m'entendre répondre "oh ce n'est cher, moi ça me coûte tant ma voiture, tu as de la chance.....". Pas une seconde, ils se disent que je n'ai pas de voiture, donc pas les avantages qui vont avec. Non, je n'ai pas les moyens. Je vous jure que pour moi, les raisonnements de certains sur les femmes sans enfants reviennent au même !
Pour la voiture, je connais beaucoup de gens qui n'ont ni les moyens ni l'envie de s'occuper de l'entretien, et ils prennent une voiture en leasing. Par contre à côté de ça il y a beaucoup de personnes en ville notamment qui n'ont pas de voiture et par choix parce que ça revient cher, et qui utilisent BlaBlaCar pour se déplacer en dehors.
Cela ne paraît pas déconnant qu'on puisse te répondre que l'abonnement de train coûte moins cher que la voiture et ses à côtés. C'est un constat de base. Que voudrais-tu qu'ils te répondent ?
- ZybulkaHabitué du forum
Je crois qu'il est important de garder à l'esprit que c'est l'organisation du travail telle qu'elle est pensée aujourd'hui qui est responsable du fait que plus personne ne soit satisfait. Le gel des salaires qui fait qu'on en est à compter chaque centime et que le babysitting devient un luxe, la mise en concurrence des statuts qui fait que soit on est titulaire et envoyé à l'autre bout du monde, soit on est vacataire et payé au lance-pierres, l'"optimisation" du foncier qui fait qu'on blinde les établissements et qu'il faut donc utiliser tous les créneaux y compris de plus en plus tardifs dans l'après-midi parce qu'on manque de salles... : c'est à cause de cette dégradation de nos conditions de travail qu'on n'arrive plus à exercer correctement notre métier sans sacrifier à notre épanouissement personnel.
Face à ça, naturellement, l'institution pratique avec succès le bon vieux diviser pour mieux régner, et donc on en vient à croire que c'est les autres qui sont responsables de notre malheur : avec enfants / sans enfants, en bonne santé / ayant une rqth, premier degré / second degré, contractuel / titulaire, maths / reste du monde... Mais en réalité, c'est le système qui est malade, à ne pas permettre à la fois aux parents de vivre proches de leurs enfants ET aux célibs d'habiter là où ils et elles ont leurs racines (et on pourrait poursuivre avec chaque paire de catégories ci-dessus et toutes les autres que je n'ai pas citées).
Donc attention à ne pas se tromper d'ennemi et à garder en tête que la pénurie est organisée en plus haut lieu pour faire des économies sur notre dos, et essayons de garder notre cohésion pour lutter ensemble contre le manque de moyens !
NB : Je n'ai lu que le début et la fin de la discussion, alors désolée si je redis des choses qui ont déjà été dites...
Face à ça, naturellement, l'institution pratique avec succès le bon vieux diviser pour mieux régner, et donc on en vient à croire que c'est les autres qui sont responsables de notre malheur : avec enfants / sans enfants, en bonne santé / ayant une rqth, premier degré / second degré, contractuel / titulaire, maths / reste du monde... Mais en réalité, c'est le système qui est malade, à ne pas permettre à la fois aux parents de vivre proches de leurs enfants ET aux célibs d'habiter là où ils et elles ont leurs racines (et on pourrait poursuivre avec chaque paire de catégories ci-dessus et toutes les autres que je n'ai pas citées).
Donc attention à ne pas se tromper d'ennemi et à garder en tête que la pénurie est organisée en plus haut lieu pour faire des économies sur notre dos, et essayons de garder notre cohésion pour lutter ensemble contre le manque de moyens !
NB : Je n'ai lu que le début et la fin de la discussion, alors désolée si je redis des choses qui ont déjà été dites...
- Lisak40Expert spécialisé
Zybulka a écrit:Je crois qu'il est important de garder à l'esprit que c'est l'organisation du travail telle qu'elle est pensée aujourd'hui qui est responsable du fait que plus personne ne soit satisfait. Le gel des salaires qui fait qu'on en est à compter chaque centime et que le babysitting devient un luxe, la mise en concurrence des statuts qui fait que soit on est titulaire et envoyé à l'autre bout du monde, soit on est vacataire et payé au lance-pierres, l'"optimisation" du foncier qui fait qu'on blinde les établissements et qu'il faut donc utiliser tous les créneaux y compris de plus en plus tardifs dans l'après-midi parce qu'on manque de salles... : c'est à cause de cette dégradation de nos conditions de travail qu'on n'arrive plus à exercer correctement notre métier sans sacrifier à notre épanouissement personnel.
Face à ça, naturellement, l'institution pratique avec succès le bon vieux diviser pour mieux régner, et donc on en vient à croire que c'est les autres qui sont responsables de notre malheur : avec enfants / sans enfants, en bonne santé / ayant une rqth, premier degré / second degré, contractuel / titulaire, maths / reste du monde... Mais en réalité, c'est le système qui est malade, à ne pas permettre à la fois aux parents de vivre proches de leurs enfants ET aux célibs d'habiter là où ils et elles ont leurs racines (et on pourrait poursuivre avec chaque paire de catégories ci-dessus et toutes les autres que je n'ai pas citées).
Donc attention à ne pas se tromper d'ennemi et à garder en tête que la pénurie est organisée en plus haut lieu pour faire des économies sur notre dos, et essayons de garder notre cohésion pour lutter ensemble contre le manque de moyens !
NB : Je n'ai lu que le début et la fin de la discussion, alors désolée si je redis des choses qui ont déjà été dites...
+1000
- lene75Prophète
Je pense que vous vous méprenez sur les demandes des parents (enfin des mères, la plupart du temps) en pensant qu'ils demandent des avantages POUR EUX plutôt que juste pour pouvoir gérer les enfants.
Lisez les fils qui y sont consacrés et vous verrez qu'il arrive un moment, quand les enfants sont grands, où les parents disent : « Ça y est, je vais enfin pouvoir faire des voeux d'emploi du temps qui m'arrangent MOI plutôt que de plomber mon edt en demandant à finir plus tôt, à commencer plus tard ou à avoir le mercredi pour les enfants. ». De même, beaucoup de gens déménagent une fois les enfants grands, quand les contraintes liées aux enfants disparaissent et qu'ils peuvent choisir un lieu d'habitation qui leur convient mieux À EUX.
Pour reprendre l'exemple de Sisyphe, qui est intervenue plus haut pour dire que ses voeux d'edt n'étaient pas respectés et qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'ils le soient, ce qu'elle ne vous dit pas, c'est que les frais de garde (au noir) pour ses 5 enfants représentent la totalité de son salaire. Autrement dit, son travail ne lui rapporte rien. Il ne sert même pas à entretenir ses enfants, non, juste à les faire garder... pour pouvoir travailler.. beaucoup de femmes dans sa situation renonceraient tout simplement à travailler. Pour revenir sur le post initial, dans beaucoup de régions, trouver un mode de garde en juillet pour septembre est tout simplement désespéré : il faut s'y prendre au début du 2e trimestre de grossesse ou alors avoir les moyens de prendre une garde à domicile qui coûte un salaire complet. Et ça c'est quand tout va bien et que les enfants n'ont rien de spécial. Dès qu'il y a un souci quelconque, de santé, scolaire, etc., les contraintes explosent.
On a tous des collègues qui tiennent le double discours de critiquer les parents d'élèves dont le boulot ne permet pas de se libérer pour un RV ou une réunion de parents, ou qui reprochent aux parents de ne pas s'occuper de leurs enfants parce qu'ils rentrent trop tard le soir, mais qui dans le même temps trouvent scandaleux qu'on puisse satisfaire les demandes d'edt de leurs collègues parents, qui sans ça se trouveraient dans la situation qu'ils critiquent chez les autres. Les parents devraient avoir la même disponibilité pour leur travail que s'ils n'avaient pas d'enfants et la même disponibilité pour leurs enfants que s'ils n'avaient pas de travail. Ils ont fait le « choix » d'avoir des enfants, qu'ils se débrouillent pour avoir aussi le don d'ubiquité.
Pour l'ephad, rassurez-vous, l'État prend (heureusement) en charge ce que la retraite de la personne ne permet pas de payer quand il n'y a pas d'enfants pour payer cette somme. Pour ceux qui ont des enfants, ce sont d'abord les enfants qui paient. C'est seulement si la somme des revenus de la personne + ce qu'on fait payer à ses enfants ne suffit pas à payer l'Ephad que l'État prend le relai. Donc oui, d'une certaine manière, il y a une réduction pour ceux qui n'ont pas d'enfants, enfin à revenus et patrimoine identiques. Par ailleurs, beaucoup de femmes prennent en charge leurs parents vieillissants, souvent en sacrifiant leur carrière professionnelle, et parfois même en demandant des aménagements d'edt, ces chiennes. On parle de plus en plus des aidants et de l'économie énorme que leur travail bénévole et non reconnu fait faire à la société, mais aussi aux conséquences sur leur santé. Ces femmes, ce sont par définition les enfants de leurs parents à qui elles viennent en aide, et ce sont souvent aussi des mères qui ont sacrifié leur carrière pour s'occuper de leurs enfants (ou continuent à le faire en parallèle). Ras-le-bol que ce soient toujours les mêmes qui aient des privilèges. Va pour l'aménagement d'edt de celle qui n'a jamais rien demandé avant, mais pour celle qui a déjà demandé des « privilèges » pour ses gosses, ça commence à bien faire. Il ne manquerait plus qu'elles demandent en plus à s'absenter pour leurs propres RV médicaux ! Toujours les mêmes qui demandent des passe-droits ! (elles ne le font pas, en général : le retard de soins chez les aidants est une des causes de leur plus mauvaise santé que celle de la population générale)
Edit : +1000 avec Zybulka.
Et ça vaut dans tous les domaines. Le recul de l'âge de la retraite va être une catastrophe de ce point de vue.
Lisez les fils qui y sont consacrés et vous verrez qu'il arrive un moment, quand les enfants sont grands, où les parents disent : « Ça y est, je vais enfin pouvoir faire des voeux d'emploi du temps qui m'arrangent MOI plutôt que de plomber mon edt en demandant à finir plus tôt, à commencer plus tard ou à avoir le mercredi pour les enfants. ». De même, beaucoup de gens déménagent une fois les enfants grands, quand les contraintes liées aux enfants disparaissent et qu'ils peuvent choisir un lieu d'habitation qui leur convient mieux À EUX.
Pour reprendre l'exemple de Sisyphe, qui est intervenue plus haut pour dire que ses voeux d'edt n'étaient pas respectés et qu'elle ne s'attendait pas à ce qu'ils le soient, ce qu'elle ne vous dit pas, c'est que les frais de garde (au noir) pour ses 5 enfants représentent la totalité de son salaire. Autrement dit, son travail ne lui rapporte rien. Il ne sert même pas à entretenir ses enfants, non, juste à les faire garder... pour pouvoir travailler.. beaucoup de femmes dans sa situation renonceraient tout simplement à travailler. Pour revenir sur le post initial, dans beaucoup de régions, trouver un mode de garde en juillet pour septembre est tout simplement désespéré : il faut s'y prendre au début du 2e trimestre de grossesse ou alors avoir les moyens de prendre une garde à domicile qui coûte un salaire complet. Et ça c'est quand tout va bien et que les enfants n'ont rien de spécial. Dès qu'il y a un souci quelconque, de santé, scolaire, etc., les contraintes explosent.
On a tous des collègues qui tiennent le double discours de critiquer les parents d'élèves dont le boulot ne permet pas de se libérer pour un RV ou une réunion de parents, ou qui reprochent aux parents de ne pas s'occuper de leurs enfants parce qu'ils rentrent trop tard le soir, mais qui dans le même temps trouvent scandaleux qu'on puisse satisfaire les demandes d'edt de leurs collègues parents, qui sans ça se trouveraient dans la situation qu'ils critiquent chez les autres. Les parents devraient avoir la même disponibilité pour leur travail que s'ils n'avaient pas d'enfants et la même disponibilité pour leurs enfants que s'ils n'avaient pas de travail. Ils ont fait le « choix » d'avoir des enfants, qu'ils se débrouillent pour avoir aussi le don d'ubiquité.
Pour l'ephad, rassurez-vous, l'État prend (heureusement) en charge ce que la retraite de la personne ne permet pas de payer quand il n'y a pas d'enfants pour payer cette somme. Pour ceux qui ont des enfants, ce sont d'abord les enfants qui paient. C'est seulement si la somme des revenus de la personne + ce qu'on fait payer à ses enfants ne suffit pas à payer l'Ephad que l'État prend le relai. Donc oui, d'une certaine manière, il y a une réduction pour ceux qui n'ont pas d'enfants, enfin à revenus et patrimoine identiques. Par ailleurs, beaucoup de femmes prennent en charge leurs parents vieillissants, souvent en sacrifiant leur carrière professionnelle, et parfois même en demandant des aménagements d'edt, ces chiennes. On parle de plus en plus des aidants et de l'économie énorme que leur travail bénévole et non reconnu fait faire à la société, mais aussi aux conséquences sur leur santé. Ces femmes, ce sont par définition les enfants de leurs parents à qui elles viennent en aide, et ce sont souvent aussi des mères qui ont sacrifié leur carrière pour s'occuper de leurs enfants (ou continuent à le faire en parallèle). Ras-le-bol que ce soient toujours les mêmes qui aient des privilèges. Va pour l'aménagement d'edt de celle qui n'a jamais rien demandé avant, mais pour celle qui a déjà demandé des « privilèges » pour ses gosses, ça commence à bien faire. Il ne manquerait plus qu'elles demandent en plus à s'absenter pour leurs propres RV médicaux ! Toujours les mêmes qui demandent des passe-droits ! (elles ne le font pas, en général : le retard de soins chez les aidants est une des causes de leur plus mauvaise santé que celle de la population générale)
Edit : +1000 avec Zybulka.
Et ça vaut dans tous les domaines. Le recul de l'âge de la retraite va être une catastrophe de ce point de vue.
- maikreeeesseGrand sage
Je ne comprends pas non plus cette séparation: célibataires qui ne peuvent aller dans la zone géographique désirée/ familles qui pourraient aller où elles veulent. Vivre à plusieurs c'est être perpétuellement dans le compromis, ce n'est pas un fardeau ni une pénitence mais un constat. Je ne vis pas dans une région choisie car j'habite où peut travailler mon chercheur de conjoint. Et je n'habite pas non plus près de ma famille. De la même manière, nous habitons où nous salaires le permettent comme la majorité des gens avec ou sans enfants, en tenant compte de la necessité d'une surface plus grande pour une famille (je ne parle pas d'un jardin avec piscine), juste une surface pour 4 ou 5 personnes.
On peut avoir des enfants et avoir des problèmes de santé, et aider ses parents, et avoir une passion, ce n'est pas réservé aux célibataires. Pourquoi opposer les 2 groupes ?
On peut avoir des enfants et avoir des problèmes de santé, et aider ses parents, et avoir une passion, ce n'est pas réservé aux célibataires. Pourquoi opposer les 2 groupes ?
- lene75Prophète
Oui, d'ailleurs, le gag, c'est qu'il est souvent supposé que les célibataires sans enfants sont condamnés à être en IDF où la vie coûte cher et où les conditions de travail peuvent être plus difficile, tandis que les familles pourraient vivre dans la province riante de leur choix, où l'immobilier est moins cher. Ça tombe bien, nous sommes coincés en IDF à cause de nos contraintes familiales (travail du conjoint + suivi médical de n°2), où nous devons donc loger une famille entière aux prix qui sont ceux de l'IDF et où le handicap de ma fille, contrairement à une légende urbaine bien ancrée, ne me donne aucun point pour les mutations. Nous nous sommes donc installés à un endroit (très cher), qui nous permette de concilier toutes les contraintes à la fois professionnelles, puisque nous n'avons choisi notre lieu d'affectation ni l'un ni l'autre, et familiales. Ce qui, évidemment, suppose des temps de trajet pour chacun d'entre nous pour couper la poire en deux.
- pseudo-intelloSage
Ça me rappelle le fameux "quand on est au Smic, on ne divorce pas" de je ne sais plus quelle Zorcharte à la télé.
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- valleExpert spécialisé
J'avoue que je pensais que c'était vrai.lene75 a écrit:le handicap de ma fille, contrairement à une légende urbaine bien ancrée, ne me donne aucun point pour les mutations.
- zigmag17Guide spirituel
valle a écrit:J'avoue que je pensais que c'était vrai.lene75 a écrit:le handicap de ma fille, contrairement à une légende urbaine bien ancrée, ne me donne aucun point pour les mutations.
Ca dépend des académies, ça dépend des voeux.
(Il y a un fil plus ancien sur ce sujet, je ne le retrouve pas).
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