- trompettemarineMonarque
- Spoiler:
- Outre cela, pour ma part, c'est sa voix détimbrée que je ne supporte pas. Il m'est absolument impossible de l'écouter, quelle que soit l'émission. Je décroche tout de suite.
- CasparProphète
Iphigénie a écrit:Ce serait intéressant si ça ne partait pas dans tous les sens sans en approfondir aucun et si le ton n’était pas sans cesse hagiographique, ( « merveilleux » « magnifique » ) entrecoupé de « non Proust n’est pas ennuyeux » ( variante « difficile » )
J’ai décidément beaucoup de mal avec le ton ampoulé de ces émissions( ces présentateurs) littéraires .
Sinon il y a des dizaines d'émissions sur Proust à podcaster sur le site de France Culture.
- IphigénieProphète
Oui aujourd’hui pour « rendre hommage à Proust » lecture intégrale du Temps retrouvé par un comédien….16 heures durant: nos contemporains n’en finissent pas de m’épater ….
- HocamSage
Iphigénie a écrit:Oui aujourd’hui pour « rendre hommage à Proust » lecture intégrale du Temps retrouvé par un comédien….16 heures durant: nos contemporains n’en finissent pas de m’épater ….
Plutôt intéressant comme initiative, non ?
- IphigénieProphète
ah! pour le Guinness? oui, sans doute.Hocam a écrit:Iphigénie a écrit:Oui aujourd’hui pour « rendre hommage à Proust » lecture intégrale du Temps retrouvé par un comédien….16 heures durant: nos contemporains n’en finissent pas de m’épater ….
Plutôt intéressant comme initiative, non ?
- TailleventFidèle du forum
Je doute que ça suffise pour un record. Il y a régulièrement des lectures intégrales d'Homère, ça prend nettement plus longtemps.Iphigénie a écrit:ah! pour le Guinness? oui, sans doute.Hocam a écrit:Iphigénie a écrit:Oui aujourd’hui pour « rendre hommage à Proust » lecture intégrale du Temps retrouvé par un comédien….16 heures durant: nos contemporains n’en finissent pas de m’épater ….
Plutôt intéressant comme initiative, non ?
(En farfouillant rapidement internet, il y a des records qui dépassent la centaine d'heures.)
- HocamSage
En fait tout est bon pour râler, si je comprends bien. Même quand on met un chef-d'œuvre à l'honneur, pas simplement en faisant semblant de s'y intéresser deux minutes, mais en déployant le texte dans toute son ampleur... C'est tout de même symboliquement fort que cent ans heure pour heure après le décès d'un auteur, un comédien puisse faire un tel effort pour restituer une œuvre littéraire. Et comme le dit Taillevent, ce n'est même pas pour un record, il y a eu bien plus long...Iphigénie a écrit:ah! pour le Guinness? oui, sans doute.Hocam a écrit:Iphigénie a écrit:Oui aujourd’hui pour « rendre hommage à Proust » lecture intégrale du Temps retrouvé par un comédien….16 heures durant: nos contemporains n’en finissent pas de m’épater ….
Plutôt intéressant comme initiative, non ?
Je ne suis pas dans le coin mais j'avoue que j'aurais bien aimé voir comment Ivan Morane va parvenir à rendre le souffle des phrases proustiennes le dernier jour (même si c'est en plusieurs fois, il faut tenir le rythme).
- IphigénieProphète
Bof râler non, épatée oui: et aussi que vous y trouviez du sens! Lire un extrait, d’accord -en choisissant bien, parce que le Temps retrouvé, c’est souvent dense, et pas facile à apprécier dans certaines considérations sur la littérature sans le support de l’écrit et sans prendre tout le temps de la réflexion ….
Je vois mal l’intérêt d’un marathon proustien ( pas plus que de lire Homère en une nuit d’affilée -sauf pour un Du Bellay sans doute ( mais à voix basse et pour soi).
Mais bon si c’est l’amour des performances je ne sais pas, je ne partage pas vraiment.
Mais c’est juste une remarque en passant. Chacun fait ce qu’il veut de son temps, retrouvé ou pas.
Bon je viens d’aller voir en détail et je comprends un peu mieux que par la présentation entendue à la radio: en fait c’est sur trois jours : bon effectivement comme ça c’est différent .mais je maintiens que certains longs passages du Temps ne sont pas si approprié à une audition du fait de leur extrême densité .
Pour ce qui est de Proust,je ne suis pas sûre qu’il ne se fiche pas complètement de l’hommage cela dit….et que c’est une histoire purement contemporaine pour des contemporains…
Je vois mal l’intérêt d’un marathon proustien ( pas plus que de lire Homère en une nuit d’affilée -sauf pour un Du Bellay sans doute ( mais à voix basse et pour soi).
Mais bon si c’est l’amour des performances je ne sais pas, je ne partage pas vraiment.
Mais c’est juste une remarque en passant. Chacun fait ce qu’il veut de son temps, retrouvé ou pas.
Bon je viens d’aller voir en détail et je comprends un peu mieux que par la présentation entendue à la radio: en fait c’est sur trois jours : bon effectivement comme ça c’est différent .mais je maintiens que certains longs passages du Temps ne sont pas si approprié à une audition du fait de leur extrême densité .
Pour ce qui est de Proust,je ne suis pas sûre qu’il ne se fiche pas complètement de l’hommage cela dit….et que c’est une histoire purement contemporaine pour des contemporains…
- HocamSage
Ah, je ne savais pas qu'on pouvait ne pas tenter une performance parce qu'elle était « trop dense » pour le public. Les gens doivent être trop bêtes pour Proust.
On propose une mise en voix d'un texte notoirement exigeant dans un petit musée, libre aux gens d'y aller en connaissance de cause, je ne crois pas qu'on réserve ce genre de spectacle par hasard... Il y a fort à parier qu'une bonne partie du public connaisse déjà le texte écrit et soit globalement au fait de ses difficultés et de sa longueur, ne serait-ce que par la durée du créneau. Bref, quand on parle de choses trop abêtissantes ici, c'est « tout fout le camp », « on méprise la culture », « y a plus de place pour la littérature ma pauv' dame » et compagnie, et quand on parle d'évènements qui ont un peu d'ambition culturelle, ça ne va pas non plus.
Quant au fait que Proust s'en fiche royalement, c'est le cas de tous les hommages à des personnalités disparues, et s'il y a une chose qu'il savait, c'est que l'œuvre d'un artiste finissait par lui échapper et vivre sa vie d'œuvre... Ta dernière phrase fait peur car à ce compte-là, plus rien ne compte passée la mort d'une personne. Tout hommage, toute oraison funèbre est l'affaire de ceux qui restent, le défunt lui-même n'étant par définition pas en mesure d'en apprécier quoi que ce soit, du moins pour les non-croyants.
On propose une mise en voix d'un texte notoirement exigeant dans un petit musée, libre aux gens d'y aller en connaissance de cause, je ne crois pas qu'on réserve ce genre de spectacle par hasard... Il y a fort à parier qu'une bonne partie du public connaisse déjà le texte écrit et soit globalement au fait de ses difficultés et de sa longueur, ne serait-ce que par la durée du créneau. Bref, quand on parle de choses trop abêtissantes ici, c'est « tout fout le camp », « on méprise la culture », « y a plus de place pour la littérature ma pauv' dame » et compagnie, et quand on parle d'évènements qui ont un peu d'ambition culturelle, ça ne va pas non plus.
Quant au fait que Proust s'en fiche royalement, c'est le cas de tous les hommages à des personnalités disparues, et s'il y a une chose qu'il savait, c'est que l'œuvre d'un artiste finissait par lui échapper et vivre sa vie d'œuvre... Ta dernière phrase fait peur car à ce compte-là, plus rien ne compte passée la mort d'une personne. Tout hommage, toute oraison funèbre est l'affaire de ceux qui restent, le défunt lui-même n'étant par définition pas en mesure d'en apprécier quoi que ce soit, du moins pour les non-croyants.
- IphigénieProphète
Bon , décidément…..
Même quand la discussion n’a rien de très sérieux, tu as cette petite joie ineffable à rappeler la grandeur, largeur profondeur et transversalité de ton horizon culturel. Bon ben c’est très bien, que dire de plus?
- HocamSage
Tu devrais savoir depuis le temps qu'on évite les arguments ad hominem sur la supposée personnalité de l'interlocuteur, ou qu'on répond en MP. J'ai répondu sur le fond, tu n'as visiblement pas grand chose à dire à part « c'est pour rigoler ». Bon week-end donc !
- IphigénieProphète
Et hop! ultime leçon du maître . » j’ai répondu sur le fond »: diantre.
Tu devrais sentir que c’est insupportable.
Et pour le ad hominem, je te la retourne: on rigole un moment, mais pas trop.
Tu devrais sentir que c’est insupportable.
Et pour le ad hominem, je te la retourne: on rigole un moment, mais pas trop.
- JennyMédiateur
Merci de vous ignorer, de régler ça en MP ou de passer à autre chose.
- TailleventFidèle du forum
J'ai tout de même un motif de critiquer cette émission (et aussi un La P'tite Librairie de cette semaine) : entendant que Tadié avait mis à jour sa biographie de Proust au vu des nouveaux manuscrits retrouvés, je l'ai rachetée...
Je suis un gros pigeon du consumérisme !
Je suis un gros pigeon du consumérisme !
- StrikingNiveau 6
Puisque vous évoquez cette lecture de Proust au Musée Henner...
Je peux vous en donner un récit de première main : j'y étais ! Le Temps retrouvé étant au programme de l'agrégation interne, je me suis dit que ça ne pourrait pas me faire de mal. En effet, ma première lecture du texte était superficielle, fragmentaire, et dans une autre édition que celle recommandée. Double avantage à mes yeux donc : une "relecture" du texte presque d'un seul tenant et une appropriation de l'édition GF que je suivais des yeux.
Mais en effet, que de tunnels théoriques dans ce volume, ça me sautait aux oreilles... Je plains les gens qui étaient venus écouter la lecture sur le créneau très dense de l'Adoration perpétuelle et qui ne connaissaient pas le reste de l'œuvre !
Je peux vous en donner un récit de première main : j'y étais ! Le Temps retrouvé étant au programme de l'agrégation interne, je me suis dit que ça ne pourrait pas me faire de mal. En effet, ma première lecture du texte était superficielle, fragmentaire, et dans une autre édition que celle recommandée. Double avantage à mes yeux donc : une "relecture" du texte presque d'un seul tenant et une appropriation de l'édition GF que je suivais des yeux.
Mais en effet, que de tunnels théoriques dans ce volume, ça me sautait aux oreilles... Je plains les gens qui étaient venus écouter la lecture sur le créneau très dense de l'Adoration perpétuelle et qui ne connaissaient pas le reste de l'œuvre !
_________________
2023 / 2024 : T6 en collège REP (poste fixe) - 6e, 5e et 4e + atelier théâtre
- IphigénieProphète
Voilà voilà…
Merci pour ce retour Striking, et bon courage!
Merci pour ce retour Striking, et bon courage!
- CasparProphète
Ce n'est pas Roland Barthes qui disait "dans Proust on ne saute jamais les mêmes passages" ?
(Il me semble qu'en Irlande, à l'occasion du Bloomsday, des comédiens se relaient pour lire Ulysse de Joyce à la radio, dans son intégralité).
(Il me semble qu'en Irlande, à l'occasion du Bloomsday, des comédiens se relaient pour lire Ulysse de Joyce à la radio, dans son intégralité).
- LeclochardEmpereur
Striking a écrit:Puisque vous évoquez cette lecture de Proust au Musée Henner...
Je peux vous en donner un récit de première main : j'y étais ! Le Temps retrouvé étant au programme de l'agrégation interne, je me suis dit que ça ne pourrait pas me faire de mal. En effet, ma première lecture du texte était superficielle, fragmentaire, et dans une autre édition que celle recommandée. Double avantage à mes yeux donc : une "relecture" du texte presque d'un seul tenant et une appropriation de l'édition GF que je suivais des yeux.
Mais en effet, que de tunnels théoriques dans ce volume, ça me sautait aux oreilles... Je plains les gens qui étaient venus écouter la lecture sur le créneau très dense de l'Adoration perpétuelle et qui ne connaissaient pas le reste de l'œuvre !
Un volume qu'il n'a pas eu le temps de corriger, il me semble. Etonnant choix pour lui rendre hommage. C'est toujours profitable d'écouter la lecture faite par quelqu'un. Certains passages peuvent paraître nouveaux, tout frais. Je me souviens d'être tombé par hasard sur une émission radio où on lisait des passages de Bouvart et Pécuchet. Ca m'a donné envie de le relire.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- HocamSage
Striking a écrit:Puisque vous évoquez cette lecture de Proust au Musée Henner...
Je peux vous en donner un récit de première main : j'y étais ! Le Temps retrouvé étant au programme de l'agrégation interne, je me suis dit que ça ne pourrait pas me faire de mal. En effet, ma première lecture du texte était superficielle, fragmentaire, et dans une autre édition que celle recommandée. Double avantage à mes yeux donc : une "relecture" du texte presque d'un seul tenant et une appropriation de l'édition GF que je suivais des yeux.
Mais en effet, que de tunnels théoriques dans ce volume, ça me sautait aux oreilles... Je plains les gens qui étaient venus écouter la lecture sur le créneau très dense de l'Adoration perpétuelle et qui ne connaissaient pas le reste de l'œuvre !
Disons que ce n'est pas tout à fait le cadre idéal pour compléter une lecture fragmentaire, c'est effectivement une écoute exigeante mais qui demande à être reprise par la suite à tête réposée. Pour l'agreg, c'est tout de même une expérience intéressante j'imagine (ne serait-ce qu'en ce qu'elle montre les limites des tunnels à l'oral).
- dandelionVénérable
Je me suis toujours dit que Proust n’aurait jamais pu lire nombre de ses phrases à voix haute, du fait de son asthme. Son écriture, c’est une respiration rêvée.
Ce qui me dérange dans la lecture à haute voix, c’est que c’est un peu comme la radio filmée, qui n’est plus de la radio. Je trouve aussi que quand le lecteur est un peu trop bon acteur, j’ai tendance ensuite à mémoriser sa prosodie, voire sa voix, et à l’entendre ensuite dans ma tête quand je lis (c’est bizarre, mais cela m’arrive). L’expérience est belle sur le plan de la performance et de l’hommage, mais sur le plan de la lecture, je suis réservée. C’est du théâtre, avec des projecteurs qui éclairent et obscurcissent en même temps.
Ce qui me dérange dans la lecture à haute voix, c’est que c’est un peu comme la radio filmée, qui n’est plus de la radio. Je trouve aussi que quand le lecteur est un peu trop bon acteur, j’ai tendance ensuite à mémoriser sa prosodie, voire sa voix, et à l’entendre ensuite dans ma tête quand je lis (c’est bizarre, mais cela m’arrive). L’expérience est belle sur le plan de la performance et de l’hommage, mais sur le plan de la lecture, je suis réservée. C’est du théâtre, avec des projecteurs qui éclairent et obscurcissent en même temps.
- A reboursEsprit éclairé
Je suis tombée sur ce papier qui ne manque pas de saveur... N'ayant pas vu La Grande Librairie du 31 mai, je ne sais à quel point il est partisan, mais certains passages sont...intéressants !
https://www.marianne.net/agora/humeurs/kafka-cest-malaisant-critique-de-haute-volee-et-subversion-recuite-a-la-grande-librairie
https://www.marianne.net/agora/humeurs/kafka-cest-malaisant-critique-de-haute-volee-et-subversion-recuite-a-la-grande-librairie
L’écrivain Mathias Enard commence cette émission « sans langue de bois » en pourfendant Le Rouge et le Noir de Stendhal. Si c’est déjà extrêmement subversif, en 2023, de s’en prendre à un classique de la littérature, le propos du critique est surtout remarquable de pertinence, alternant démonstration implacable : « C’est une vraie catastrophe ce livre, Comment a-t-il osé ? C’est absolument horrible » et finesse de l’argumentation « Regardez, regardez l’épaisseur de la chose », « Ça commence à Verrière, vous vous souvenez de ça ? Ville inventée de Franche-Comté, il est question de menuiserie… » Puis de conclure : « On ose encore enseigner ça au lycée.
C’est ce que va prouver Faïza Guène en éreintant La Métamorphose de Kafka, non sans confondre parfois l’auteur et le personnage mais on n’est plus à ça près. L’auteur de Kiffe Kiffe demain, qui semble kiffer un peu moins hier, explique : « En gros, c’est un mec qui se lève un matin, il a la flemme, il va pas au travail et il se transforme en cafard. » Puis d’ajouter, avec la même faconde : « Je l’ai reçu comme un texte, mais désespérant ! Alors je sais que je suis peut-être un peu candy shop avec mes histoires du Petit Prince mais je préfère ça à 16 ans, à la Métamorphose de Kafka. »
- Marie LaetitiaBon génie
L'article est très méchant...
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MaroussiaHabitué du forum
J'ai regardé l'émission et j'ai beaucoup ri pour ma part .
Les classiques éreintés par des auteurs modernes ,c'était iconoclaste mais savoureux ( et la Metamorphose de Kafka a aussi été descendue par Philippe Tesson juste après la saillie de Faïza)
Les classiques éreintés par des auteurs modernes ,c'était iconoclaste mais savoureux ( et la Metamorphose de Kafka a aussi été descendue par Philippe Tesson juste après la saillie de Faïza)
- JulHabitué du forum
Je trouve consternant ces attaques contre la culture et contre nos classiques de la littérature.
- LouisBarthasExpert
Et le papier de Yannick Haenel dans Charlie-Hebdo de cette semaine :A rebours a écrit:Je suis tombée sur ce papier qui ne manque pas de saveur... N'ayant pas vu La Grande Librairie du 31 mai, je ne sais à quel point il est partisan, mais certains passages sont...intéressants !
https://www.marianne.net/agora/humeurs/kafka-cest-malaisant-critique-de-haute-volee-et-subversion-recuite-a-la-grande-librairie
Charlie-Hebdo
Mathias Enard, c'est cet écrivain journaliste qui, pour son émission littéraire de France-Culture, promet de plonger dans « les bielles de la fiction et les pistons du récit », et de placer ses entretiens « sous le signe de la démesure, de l’hybride, du savoir et du mensonge, qui font la littérature ».
La littérature comme machine à produire, ça fait du bruit...
Télérama
Quel rôle jouerait Mathias Enard dans La Colonie pénitentiaire de Kafka ? l'officier qui manipule la machine à torturer, ou l'explorateur qui observe, fasciné ?
_________________
Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- A reboursEsprit éclairé
Je partage cet avis. Il me semble en effet que bon nombre de personnes trouvent cette culture dite "classique" (avec toutes les ambiguïtés, mais aussi subtilités, que comprend ce terme) complètement passéiste, dépassée, voire ridicule, au regard de notre époque. Et que de tels jugements émanent de gens de lettres me consterne.Jul a écrit:Je trouve consternant ces attaques contre la culture et contre nos classiques de la littérature.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum