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Peut-on et doit-on toujours défendre les collègues parce que ce sont nos collègues ?
- MelanieSLBDoyen
Ma salle des profs s'est trouvée très divisée sur la question cette année et j'aimerais avoir d'autres avis dépassionnés.
Quand un(e) collègue, titulaire ou contractuel(le) (je parle de faits avérés avec des témoins adultes fiables et pas seulement des témoignages d'élèves qui ont vite fait de mal comprendre un truc):
- refuse tout dialogue légitime avec les élèves
- insulte ces mêmes élèves de façon répétée
- de façon plus anecdotique me semble-t-il refuse de faire le programme et d'expliquer comment il/elle évalue
Peut-on et doit-on défendre ce/cette collègue à tout prix ?
Quand un(e) collègue, titulaire ou contractuel(le) (je parle de faits avérés avec des témoins adultes fiables et pas seulement des témoignages d'élèves qui ont vite fait de mal comprendre un truc):
- refuse tout dialogue légitime avec les élèves
- insulte ces mêmes élèves de façon répétée
- de façon plus anecdotique me semble-t-il refuse de faire le programme et d'expliquer comment il/elle évalue
Peut-on et doit-on défendre ce/cette collègue à tout prix ?
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- DHMonarque
Non.
- MelanieSLBDoyen
DH, c'est la position minoritaire dans ma salle des profs, d'où ma question.
Parce que, bon, pour moi les insultes répétées sont vraiment la ligne qui n'aurait pas dû être franchie ( un pétage de câble une fois ça peut arriver et ça se défend, mais pas quand c'est un mode de fonctionnement).
Parce que, bon, pour moi les insultes répétées sont vraiment la ligne qui n'aurait pas dû être franchie ( un pétage de câble une fois ça peut arriver et ça se défend, mais pas quand c'est un mode de fonctionnement).
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- jeromebrNiveau 6
Pour répondre à la question: Non. Il y a comme dans tous les métiers, des personnes qui ne devraient pas le faire mais malheureusement ils sont indéboulonnables.
- LefterisEsprit sacré
Tout dépend ce qu'on appelle "défendre", terme polysémique s'il en est. Etre d'accord, approuver, pas forcément . Mais essayer de comprendre ce qui s'est passé, au-delà des on-dit, oui. Et dans tous les cas assurer la défense administrative, juridique, dans une administration désormais capable de se déchaîner hors de toute mesure, sans aucune retenue.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Madame_ProfEsprit sacré
Impossible de répondre au sondage. Entre ce que tu décris, et des agissements autrement plus graves, la réponse ne sera pas la même.
Pour la situation décrite, je ne comprends pas ce que tu appelles "défendre" : plaider sa cause auprès du chef ? du rectorat ?
S'il y a des faits graves, le chef doit le signaler, et il y aura une procédure disciplinaire ensuite s'il doit y en avoir une. Le collègue incriminé pourra toujours faire témoigner des collèges en sa faveur. Ça devient un choix individuel après.
De manière générale, c'est compliqué de prendre position sur ce qu'il se passe dans une salle de classe dans laquelle nous ne sommes pas.
Edit : Je rejoins Lefteris, mais bon, ce ne sont pas les collègues lambda qui s'occupent de la défense administrative et juridique.
Pour la situation décrite, je ne comprends pas ce que tu appelles "défendre" : plaider sa cause auprès du chef ? du rectorat ?
S'il y a des faits graves, le chef doit le signaler, et il y aura une procédure disciplinaire ensuite s'il doit y en avoir une. Le collègue incriminé pourra toujours faire témoigner des collèges en sa faveur. Ça devient un choix individuel après.
De manière générale, c'est compliqué de prendre position sur ce qu'il se passe dans une salle de classe dans laquelle nous ne sommes pas.
Edit : Je rejoins Lefteris, mais bon, ce ne sont pas les collègues lambda qui s'occupent de la défense administrative et juridique.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- CrapaudNiveau 6
D'où vient cette idée qu'on doit 'défendre' une personne ?MelanieSLB a écrit:DH, c'est la position minoritaire dans ma salle des profs, d'où ma question.
Parce que, bon, pour moi les insultes répétées sont vraiment la ligne qui n'aurait pas dû être franchie ( un pétage de câble une fois ça peut arriver et ça se défend, mais pas quand c'est un mode de fonctionnement).
Nous avons un devoir de réserve, c'est différent.
- User20159Esprit éclairé
Je suis d'accord avec @Lefteris : assurer la défense juridique et administrative d'un collègue, peu importe les faits, est essentiel.
Ben nan, ce sont toujours les mêmes...
Madame_Prof a écrit:ce ne sont pas les collègues lambda qui s'occupent de la défense administrative et juridique.
Ben nan, ce sont toujours les mêmes...
- Spoiler:
- Combien de fois suis-je monté dans le bureau du chef, accompagner le collègue indéfendable...
- cléliaFidèle du forum
Que signifie "défendre un collègue" ? Face à qui ? Les parents, les élèves, la direction ?
Aujourd'hui, j'ai tendance à agir de la même manière quel que soit le collègue. Avec les parents (quand je suis interpellée en tant que PP par exemple), je renvoie soit au collègue en question soit à la direction si le dialogue est rompu. En tout cas, j'explique que ce n'est pas mon problème et que je ne peux rien faire. Avec les élèves, je renvoie au collègue et si le dialogue est impossible, j'invite les élèves à faire intervenir leurs parents (rv avec le collègue ou la direction).
Toutefois, en cas de conflit entre un collègue et la direction, il m'est arrivé d'accompagner un collègue à un rv avec le CDE pour le soutenir mais si le collègue ne me semble pas défendable, je reste à l'écart. J'estime que je n'ai pas plus à le défendre qu'à l'enfoncer.
En revanche, quand j'étais représentante syndicale, j'accompagnais n'importe quel collègue qui me le demandait. Je n'argumentais que sur des points légaux (genre obligations de service) : le reste ne relevait pas de ma compétence et ne me regardait pas. (Ceci dit, je n'ai pas le souvenir d'avoir dû accompagner des collègues aux pratiques discutables.)
Edit: D'accord avec Lefteris
Aujourd'hui, j'ai tendance à agir de la même manière quel que soit le collègue. Avec les parents (quand je suis interpellée en tant que PP par exemple), je renvoie soit au collègue en question soit à la direction si le dialogue est rompu. En tout cas, j'explique que ce n'est pas mon problème et que je ne peux rien faire. Avec les élèves, je renvoie au collègue et si le dialogue est impossible, j'invite les élèves à faire intervenir leurs parents (rv avec le collègue ou la direction).
Toutefois, en cas de conflit entre un collègue et la direction, il m'est arrivé d'accompagner un collègue à un rv avec le CDE pour le soutenir mais si le collègue ne me semble pas défendable, je reste à l'écart. J'estime que je n'ai pas plus à le défendre qu'à l'enfoncer.
En revanche, quand j'étais représentante syndicale, j'accompagnais n'importe quel collègue qui me le demandait. Je n'argumentais que sur des points légaux (genre obligations de service) : le reste ne relevait pas de ma compétence et ne me regardait pas. (Ceci dit, je n'ai pas le souvenir d'avoir dû accompagner des collègues aux pratiques discutables.)
Edit: D'accord avec Lefteris
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- User20159Esprit éclairé
clélia a écrit:Toutefois, en cas de conflit entre un collègue et la direction, il m'est arrivé d'accompagner un collègue à un rv avec le CDE pour le soutenir mais si le collègue ne me semble pas défendable, je reste à l'écart. J'estime que je n'ai pas plus à le défendre qu'à l'enfoncer.
En revanche, quand j'étais représentante syndicale, j'accompagnais n'importe quel collègue qui me le demandait. Je n'argumentais que sur des points légaux (genre obligations de service) : le reste ne relevait pas de ma compétence et ne me regardait pas. (Ceci dit, je n'ai pas le souvenir d'avoir dû accompagner des collègues aux pratiques discutables.)
Tout collègue a le droit à une défense, qu'il soit défendable ou non, ne serait-ce qu'administrative. Mais je comprend l'interrogation. Je me suis souvent posé la question.
- MelanieSLBDoyen
Dans la situation particulière de cette année, c'est face aux parents, face aux élèves et au bout du 15e incident, face au chef (pas de montée plus haut du pb, le chef est du genre aucune vague d'où qu'elle vienne).
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- cléliaFidèle du forum
Ha@_x a écrit:clélia a écrit:Toutefois, en cas de conflit entre un collègue et la direction, il m'est arrivé d'accompagner un collègue à un rv avec le CDE pour le soutenir mais si le collègue ne me semble pas défendable, je reste à l'écart. J'estime que je n'ai pas plus à le défendre qu'à l'enfoncer.
En revanche, quand j'étais représentante syndicale, j'accompagnais n'importe quel collègue qui me le demandait. Je n'argumentais que sur des points légaux (genre obligations de service) : le reste ne relevait pas de ma compétence et ne me regardait pas. (Ceci dit, je n'ai pas le souvenir d'avoir dû accompagner des collègues aux pratiques discutables.)
Tout collègue a le droit à une défense, qu'il soit défendable ou non, ne serait-ce qu'administrative. Mais je comprend l'interrogation. Je me suis souvent posé la question.
Oui, je suis d'accord. Le terme "défendable" est mal choisi. Je veux dire que je n'ai pas forcément envie de m'engager à défendre des collègues dont les pratiques me semblent discutables mais d'une part, ceux-ci ont droit à une défense et d'autre part, peut-être que j'irais quand même si on me le demandait, en fonction des pratiques en question (je n'ai pas été confrontée à la situation).
Pour illustrer, nous avons eu le cas d'un collègue qui avait des gestes très déplacés à l'égard des jeunes filles. Je suis d'accord que chacun a droit à une défense mais je ne me serais pas sentie capable d'assurer celle de ce collègue (tant mieux, on ne m'a rien demandé.)
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- User20159Esprit éclairé
MelanieSLB a écrit:Dans la situation particulière de cette année, c'est face aux parents, face aux élèves et au bout du 15e incident, face au chef (pas de montée plus haut du pb, le chef est du genre aucune vague d'où qu'elle vienne).
Face aux parents et aux élèves j'ai tendance à faire bloc (avec le/la collègue), même si on a parfois des situations très problématiques à gérer, quand on est PP par exemple.
Je n'ai toutefois jamais eu du très grave. Encore une fois je comprend que l'on pose la question.
Face à l'administration, quand t'es syndicaliste, tu ne te poses pas la question. Tu accompagnes, tu fais les rappels légaux, et tu t'assures que les procédures sont respectées. Et je l'ai fait avec des collègues que je....hum....
clélia a écrit:Pour illustrer, nous avons eu le cas d'un collègue qui avait des gestes très déplacés à l'égard des jeunes filles. Je suis d'accord que chacun a droit à une défense mais je ne me serais pas sentie capable d'assurer celle de ce collègue (tant mieux, on ne m'a rien demandé.)
J'ai eu un cas presque similaire, oui tu te bouches le nez, mais tu le fais quand même. Je pars quand même du principe que même les pires ont le droit à un accompagnement juridique.
- HarcamoneNiveau 1
Si je comprends bien la question: non. Je défendrais ceux que j'aime, toujours, même s'ils ont tort. Pas mes collègues!
Edit: mais je les défendrais aussi loin que possible!
Edit: mais je les défendrais aussi loin que possible!
- glucheNiveau 10
Tout à fait d'accord avec Clélia.
En salle des profs ou avec les élèves, plutôt que de défendre un collègue aux pratiques douteuses, on pourrait déjà éviter de l'enfoncer.
J'ai connu un collégue qui, traversant une passe difficile, a commis des erreurs au travail après des années à faire le boulot correctement. Certains collègues s'en sont donné à coeur joie, c'était abject. La direction, pour le coup, a eu une réaction plus mesurée. Le collègue a préféré muter.
En salle des profs ou avec les élèves, plutôt que de défendre un collègue aux pratiques douteuses, on pourrait déjà éviter de l'enfoncer.
J'ai connu un collégue qui, traversant une passe difficile, a commis des erreurs au travail après des années à faire le boulot correctement. Certains collègues s'en sont donné à coeur joie, c'était abject. La direction, pour le coup, a eu une réaction plus mesurée. Le collègue a préféré muter.
- cléliaFidèle du forum
Alors face aux parents, peu de scrupules. Je rappelle que je ne suis pas là pour juger les pratiques de mes collègues ou pour régler ce type de problèmes. A la direction de prendre ses responsabilités.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- MelanieSLBDoyen
Même si je me pose sérieusement la question de comment défendre ce qui me semble indéfendable, je ne suis pas non plus pour enfoncer les collègues (et personne n'a enfoncé le/la collègue en question).
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De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- User20159Esprit éclairé
clélia a écrit:Alors face aux parents, peu de scrupules. Je rappelle que je ne suis pas là pour juger les pratiques de mes collègues ou pour régler ce type de problèmes. A la direction de prendre ses responsabilités.
Le plus marrant (ou pas, on parle pas de trucs marrants) c'est quand t'as une direction qui fait l'autruche, que t'as des parents très véhéments au sujet de Monsieur X ou de Madame Y (pour de bonnes ou de mauvaises raisons d'ailleurs, souvent pour de mauvaises) que tu es donc (toi PP en remise de bulletin), l'interlocuteur de base, et que tu réponds de façon glaciale :
- Ceci n'est pas de mon ressort, les corps d'inspection et les services académiques sont à votre disposition...
Parce que des collègues lynchés pour de très mauvaises raisons, j'ai vu...
MelanieSLB a écrit:Même si je me pose sérieusement la question de comment défendre ce qui me semble indéfendable, je ne suis pas non plus pour enfoncer les collègues (et personne n'a enfoncé le/la collègue en question).
Face à la hiérarchie, il y a normalement des syndicats pour ça.
- cléliaFidèle du forum
Ha@_x a écrit:clélia a écrit:Pour illustrer, nous avons eu le cas d'un collègue qui avait des gestes très déplacés à l'égard des jeunes filles. Je suis d'accord que chacun a droit à une défense mais je ne me serais pas sentie capable d'assurer celle de ce collègue (tant mieux, on ne m'a rien demandé.)
J'ai eu un cas presque similaire, oui tu te bouches le nez, mais tu le fais quand même. Je pars quand même du principe que même les pires ont le droit à un accompagnement juridique.
C'est tout à ton honneur. Sur le fond, je suis d'accord avec toi, mais mes décisions ne sont pas toujours à la hauteur de mes principes (et j'avoue que parfois, je suis bien contente qu'on se débrouille sans moi. De toute façon, mes compétences juridiques restent très modestes et je ne suis plus représentante syndicale.)
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
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- User20159Esprit éclairé
Le mieux étant d'être plusieurs représentants syndicaux par établissement
Finalement c'est très simple, peu importe les faits, tu fais conseil juridique. Ce qu'il faut éviter, c'est le lynchage. Autant le lynchage administratif que le lynchage de salle des profs d'ailleurs. Après selon la gravité des faits, il y a une Justice pour ça.
- Spoiler:
- Ah non mais lui/elle je peux pas, ce coup-ci c'est toi qui t'y colles !
Finalement c'est très simple, peu importe les faits, tu fais conseil juridique. Ce qu'il faut éviter, c'est le lynchage. Autant le lynchage administratif que le lynchage de salle des profs d'ailleurs. Après selon la gravité des faits, il y a une Justice pour ça.
- NanouVNiveau 6
J'ai répondu au sondage sans lire le message et je suis, optimisme oblige, partie du principe que l'on parlait des faits les plus graves (harcèlement moral, agressions verbales, physiques ou sexuelles, autres joyeusetés du même acabit...)
En ce qui concerne le respect du programme, la façon d'évaluer et la communication avec les familles, je pars du principe que cela ne me regarde pas. Je ne suis pas inspectrice. Je donne mon avis sincère si on me le demande (je parle des collègues, hein) mais ça s'arrête là.
En revanche, pour les cas que j'envisageais en répondant, il m'est impossible d'apporter un soutien quelconque à un collègue ou à un adulte de manière générale qui représenterait un danger pour les enfants dont nous avons la charge.
Tout accusé à droit à une défense juridique, mais pas à mon soutien.
En ce qui concerne le respect du programme, la façon d'évaluer et la communication avec les familles, je pars du principe que cela ne me regarde pas. Je ne suis pas inspectrice. Je donne mon avis sincère si on me le demande (je parle des collègues, hein) mais ça s'arrête là.
En revanche, pour les cas que j'envisageais en répondant, il m'est impossible d'apporter un soutien quelconque à un collègue ou à un adulte de manière générale qui représenterait un danger pour les enfants dont nous avons la charge.
Tout accusé à droit à une défense juridique, mais pas à mon soutien.
- VerduretteModérateur
En droit français, toute personne présumée coupable d'un délit ou d'un crime a droit à la présomption d'innocence et à un avocat, commis d'office si nécessaire. Donc toute personne est "défendable".
Dans un établissement scolaire, le "lynchage parental" n'est donc pas acceptable, surtout concernant programme, relations avec les parents évaluations, tous sujets qui restent très subjectifs;
Pour autant, des faits objectivement avérés tels que harcèlement insultes ... sont défendables juridiquement, comme tout acte délictueux, mais ne doivent pas être tolérés ni mis sous le tapis. D'autant moins que si un "pétage de plomb" ponctuel, si regrettable qu'il soit, peut arriver à tout le monde, nous sommes les adultes chargés d'autorité et avons un devoir d'exemplarité.
Dans un établissement scolaire, le "lynchage parental" n'est donc pas acceptable, surtout concernant programme, relations avec les parents évaluations, tous sujets qui restent très subjectifs;
Pour autant, des faits objectivement avérés tels que harcèlement insultes ... sont défendables juridiquement, comme tout acte délictueux, mais ne doivent pas être tolérés ni mis sous le tapis. D'autant moins que si un "pétage de plomb" ponctuel, si regrettable qu'il soit, peut arriver à tout le monde, nous sommes les adultes chargés d'autorité et avons un devoir d'exemplarité.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai répondu "on ne peut pas tout défendre mais on le devrait auprès de la direction". J'accompagne des collègues qui font parfois des trucs vraiment invraisemblables. Je ne les défends pas moralement mais je les assiste. Après, je n'en pense pas moins, mais souvent dans ce cas le collègue pense qu'on est d'accord avec lui (ça doit être une sorte de transfert, je sais pas). Ils ont besoin de cette aide.
- TangledingGrand Maître
Un point qui me semble peu abordé c'est la responsabilité de l'institution : la responsabilité de l'individu est une chose, mais on parle de faits survenus dans le cadre professionnel et l'absence de politique de prévention de l'institution fait que je vois mal comment on peut ne pas prendre en charge l'assistance des collègues y compris les moins moralement défendables, y compris pour mettre l'institution face à ses manques sachant qu'après les élèves/les collègues, dans 99,9999% des cas le collègue en cause sera seul à payer la note au sein de l'institution. Les premières victimes sont les élèves, ensuite il y a le collègue en cause. Et c'est tout.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- nicole 86Expert spécialisé
Peut-être HS mais je ne peux oublier que le comportement et les propos d'un professeur peuvent être une des causes du geste dramatique d'un élève. Donc je sais que je ne peux pas défendre tout enseignant.
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