- sookieGrand sage
Si c'est indiqué dans les consignes, j'ai du le faire, mais je n'arrive plus à me souvenir s'il y avait des liaisons qui indiquaient le mot.Calandria a écrit:C'est écrit sur le sujet même que le professeur devra lire la dictée. Elle doit être lue de la même manière que sans aménagements.
- dryadeNiveau 8
Nous avons fait comme d'habitude : une lecture préalable, un relecture avec la ponctuation, une relecture sans la ponctuation.
Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas eu les consignes pour la dictée, seulement le texte !
J'adore les examens nationaux
Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas eu les consignes pour la dictée, seulement le texte !
J'adore les examens nationaux
- trompettemarineMonarque
Ma fille qui a passé le brevet a beaucoup aimé la fable, heureuse surtout que ce ne soit pas un texte sur la deuxième guerre ou l'autobiographie.
Vu ce qu'elle m'a dit, c'est la réécriture qu'elle a trouvé un.peu plus difficile.
Je n'ai pas eu le temps de discuter avec mes élèves.
Vu ce qu'elle m'a dit, c'est la réécriture qu'elle a trouvé un.peu plus difficile.
Je n'ai pas eu le temps de discuter avec mes élèves.
- SaltaojosHabitué du forum
Mes élèves ont eu la même impression bien que certains n'aient réellement compris le texte qu'à la dictée. Les questions de grammaire les ont mis en confiance et les questions d'interprétation ne les ont pas trop déstabilisés, sauf pour les moins travailleurs qui ne les ont même pas traitées.
Le sujet de réflexion a été complètement délaissé, j'ai peur de ne corriger que des sujets d'imagination mardi Je trouve le sujet de réflexion intéressant mais inadapté pour des élèves comme les miens qui n'ont aucune volonté de s'intéresser à la littérature ou aux arts
Le sujet de réflexion a été complètement délaissé, j'ai peur de ne corriger que des sujets d'imagination mardi Je trouve le sujet de réflexion intéressant mais inadapté pour des élèves comme les miens qui n'ont aucune volonté de s'intéresser à la littérature ou aux arts
- KamolNiveau 9
alprechac2 a écrit:
Je suis un peu dépitée par les questions sur l'image : j'ai dit aux élèves que tombait toujours la question "Quels points communs entre le texte et l'image ?" ; je leur ai appris à traiter ce genre de question (qui est tombée, je pense, à 100 % ces dernières années) et là, j'ai peur que la formulation ne les perde un peu ...
Non, la question "points communs texte / image" ne tombent pas " à 100 %" en tout cas pas en ces termes ; il me semble que l'on a aussi vu récemment des questions du type "trouvez-vous que cette image illustre bien le texte, et pourquoi?"
En fin de compte, la question revient bien ici à retrouver les points communs entre le texte et l'image: il faudra mettre en parallèle des éléments de description précis de l'image, et des citations du texte pour montrer en quoi les détails de l'image illustrent les ceux du texte.
:serge:
- AlcyoneFidèle du forum
Pour ma part, c'est la formulation du sujet de réflexion qui m'a gênée : question qui oriente vers un plan dialectique alors qu'on attend clairement ici un plan thématique. Pourquoi ne pas avoir formulé directement avec "En quoi..." ou "Montrez que..." Je trouve que c'est mettre les élèves en difficultés inutilement.
Et sur le sujet d'imagination, le mot "récit" m'a gênée également : les élèves auront-ils proposé du discours direct dans le récit, un dialogue dans le récit, un récit au discours indirect, un récit sous forme de fable ?
Et sur le sujet d'imagination, le mot "récit" m'a gênée également : les élèves auront-ils proposé du discours direct dans le récit, un dialogue dans le récit, un récit au discours indirect, un récit sous forme de fable ?
- cléliaFidèle du forum
trompettemarine a écrit:Ma fille qui a passé le brevet a beaucoup aimé la fable, heureuse surtout que ce ne soit pas un texte sur la deuxième guerre ou l'autobiographie.
Hier matin, ma fille m'a dit en partant pour le brevet : "Ça va encore être un texte déprimant sur la guerre ou ma triste vie". Mes deux enfants ont bien aimé la fable, ils ont trouvé le sujet accessible (mais moins simpliste que celui de mathématiques) sauf la question sur les manipulations grammaticales.
Ma fille a pris le sujet d'imagination, mon fils celui de réflexion.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- lisontineHabitué du forum
Il me semblait que la dictée devait être un texte en langue française et pas une traduction. Mais je me trompe peut-être. On a déjà eu ce cas par le passé ? Je n'en ai pas le souvenir.
- cléliaFidèle du forum
Dans la dernière note de service (de décembre 2017, dans le BO de janvier 2018), on trouve :
Il n'y a pas d'autre précision sur la nature du texte.
Dictée (10 points - 20 minutes)
Un texte de 600 signes environ, en lien avec l'œuvre, est dicté aux candidats de la série générale.
Il n'y a pas d'autre précision sur la nature du texte.
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- KamolNiveau 9
Alcyone a écrit:Pour ma part, c'est la formulation du sujet de réflexion qui m'a gênée
Et sur le sujet d'imagination, le mot "récit" m'a gênée également : les élèves auront-ils proposé du discours direct dans le récit, un dialogue dans le récit, un récit au discours indirect, un récit sous forme de fable ?
Je suis d'accord: est-ce que faire un dialogue serait considéré comme hors sujet? Le terme semble soigneusement exclu du sujet, sans doute en ce sens...
Il me semble que le sujet suggère vraiment de faire un récit au discours indirect, mais le fait qu'il faille intégrer les réactions des autres personnages conduira sans doute naturellement les candidats à imaginer un dialogue, au discours direct...
- lagoulueNiveau 8
« est-ce que faire un dialogue serait considéré comme hors sujet? »
Ben justement je suis convaincue que non… Le flou dans les consignes (ou la légèreté des consignes) est la garantie que tout sera accepté. En tout cas chez moi, une élève a trouvé la parade : elle a recopié des passages entiers de la fable.
Ben justement je suis convaincue que non… Le flou dans les consignes (ou la légèreté des consignes) est la garantie que tout sera accepté. En tout cas chez moi, une élève a trouvé la parade : elle a recopié des passages entiers de la fable.
- ernyaFidèle du forum
Je ne vois pas pourquoi intégrer un dialogue serait hors-sujet. Et ne rédiger que du discours indirect serait hyper lourd…
- anthinéaGuide spirituel
Mon fils a bien aimé la fable et pense avoir mieux réussi la partie compréhension que grammaire. En même temps, il est du genre « Au talent ».
Il a cru à des pièges.
Pour la rédaction, il a pris le sujet d’imagination mais pense avoir fait un hors-sujet.
Comme beaucoup de mes élèves dû moins de ce que j’ai pu constater. Entre la paraphrase et le n’importe quoi …
Il a cru à des pièges.
Pour la rédaction, il a pris le sujet d’imagination mais pense avoir fait un hors-sujet.
Comme beaucoup de mes élèves dû moins de ce que j’ai pu constater. Entre la paraphrase et le n’importe quoi …
- IphigénieProphète
On peut espérer que la traduction soit en langue française, cela dit.lisontine a écrit:Il me semblait que la dictée devait être un texte en langue française et pas une traduction. Mais je me trompe peut-être. On a déjà eu ce cas par le passé ? Je n'en ai pas le souvenir.
- marjoDoyen
Moi aussi cela me gêne que le texte de la dictée soit une traduction : ils auraient pu se casser un peu plus la tête.
Mêmes remarques et mêmes réserves sur la formulation des sujets de rédaction. C'est à se demander qui élabore les sujets et dans quelles conditions.
Mêmes remarques et mêmes réserves sur la formulation des sujets de rédaction. C'est à se demander qui élabore les sujets et dans quelles conditions.
- IslaneNiveau 10
Bonjour
Est-il logique, selon vous, de ne pas demander systématiquement de justifier les questions de brevet par des éléments précis du texte alors que c'est la base de ce que l'on est en droit d'attendre d'un élève qui entre au lycée? Par contre, je ne vois pas en quoi il est essentiel qu'il montre les manipulations pour identifier un COD...À moins qu'il s'agisse seulement de fliquer ou de faire entrer dans le rang les collègues qui n' appliqueraient pas la réforme absurde de la grammaire...Mais je dois avoir mauvais esprit .
Sérieusement, si quelqu'un est capable de trouver un intérêt à cette réforme, je veux bien qu'on éclaire ma lanterne.
Est-il logique, selon vous, de ne pas demander systématiquement de justifier les questions de brevet par des éléments précis du texte alors que c'est la base de ce que l'on est en droit d'attendre d'un élève qui entre au lycée? Par contre, je ne vois pas en quoi il est essentiel qu'il montre les manipulations pour identifier un COD...À moins qu'il s'agisse seulement de fliquer ou de faire entrer dans le rang les collègues qui n' appliqueraient pas la réforme absurde de la grammaire...Mais je dois avoir mauvais esprit .
Sérieusement, si quelqu'un est capable de trouver un intérêt à cette réforme, je veux bien qu'on éclaire ma lanterne.
- julilibulleNiveau 10
Personnellement, je suis en colère sur cette injonction parce que j'ai utilisé les manipulations l'année de mon stage (pas le choix) et c'était très compliqué de faire comprendre ça à mes élèves.
Je discutais avec un collègue qui a enseigné en fac et les manipulations étaient vues lors de la 1ère année. On veut faire de nos collégiens des spécialistes de grammaire alors que la reprise pronominale n'est pas encore acquise pour une partie d'entre eux (j'ai régulièrement un sujet masculin repris par elle ensuite ou inversement ... ).
Notre coordo hier nous a dit : "message fort que veulent envoyer les IPR" (qui prennent en otage des élèves du brevet et les pénalisent du coup ... )
Je discutais avec un collègue qui a enseigné en fac et les manipulations étaient vues lors de la 1ère année. On veut faire de nos collégiens des spécialistes de grammaire alors que la reprise pronominale n'est pas encore acquise pour une partie d'entre eux (j'ai régulièrement un sujet masculin repris par elle ensuite ou inversement ... ).
Notre coordo hier nous a dit : "message fort que veulent envoyer les IPR" (qui prennent en otage des élèves du brevet et les pénalisent du coup ... )
- MehitabelVénérable
julilibulle a écrit:Personnellement, je suis en colère sur cette injonction parce que j'ai utilisé les manipulations l'année de mon stage (pas le choix) et c'était très compliqué de faire comprendre ça à mes élèves.
Je discutais avec un collègue qui a enseigné en fac et les manipulations étaient vues lors de la 1ère année. On veut faire de nos collégiens des spécialistes de grammaire alors que la reprise pronominale n'est pas encore acquise pour une partie d'entre eux (j'ai régulièrement un sujet masculin repris par elle ensuite ou inversement ... ).
Notre coordo hier nous a dit : "message fort que veulent envoyer les IPR" (qui prennent en otage des élèves du brevet et les pénalisent du coup ... )
C'est drôle, parce que dans mon paquet de 33 hier, je n'ai eu que 3 copies, oui 3 copies seulement, qui n'ont pas confondu nature et fonction pour la première question. Alors je crois que le message fort des IPR, à ce stade, comment dire.
Et je ne parle même pas de la réécriture au pluriel, au présent ...
- julilibulleNiveau 10
Mehitabel a écrit:julilibulle a écrit:Personnellement, je suis en colère sur cette injonction parce que j'ai utilisé les manipulations l'année de mon stage (pas le choix) et c'était très compliqué de faire comprendre ça à mes élèves.
Je discutais avec un collègue qui a enseigné en fac et les manipulations étaient vues lors de la 1ère année. On veut faire de nos collégiens des spécialistes de grammaire alors que la reprise pronominale n'est pas encore acquise pour une partie d'entre eux (j'ai régulièrement un sujet masculin repris par elle ensuite ou inversement ... ).
Notre coordo hier nous a dit : "message fort que veulent envoyer les IPR" (qui prennent en otage des élèves du brevet et les pénalisent du coup ... )
C'est drôle, parce que dans mon paquet de 33 hier, je n'ai eu que 3 copies, oui 3 copies seulement, qui n'ont pas confondu nature et fonction pour la première question. Alors je crois que le message fort des IPR, à ce stade, comment dire.
Et je ne parle même pas de la réécriture au pluriel, au présent ...
pareil, notamment pour lui, j'ai eu de nombreuses fois : pronom (la guerre, ça allait un peu mieux).
J'ai des élèves en grande difficulté et grâce aux questions verbe d'action + qui (ou quoi) ? , ils étaient super fiers d'avoir réussi à identifier COD et COI lors de cette question ...
Et sur la question de remplacer le pronom lui, j'ai eu de nombreuses phrases de ce style : Il au lion déclara la guerre. Et quand j'ai enseigné cette méthode l'année de mon stage, ça ne dérange absolument pas les élèves, ils ne voient pas le problème. Et je ne parle même pas des manipulations type déplacement / suppression avec une phrase du genre : Il mange une pomme. Parce que pour les élèves (et pour moi), Il mange. est tout à fait possible et du coup ...
- IslaneNiveau 10
Le contenu et les mesures pour la mise en application de cette réforme sont totalement inadaptés pour des collégiens et pour des lycéens. Cela n'apporte que davantage de confusion. Les manuels non plus ne sont pas d'accord entre eux.
- ProvenceEnchanteur
Alors franchement, le message fort… Pour quelques points éventuellement perdus sur la centaine distribuée à la louche pour le contrôle continu, je doute qu’il faille adopter une méthode insensée…
Qu’on ne vienne plus condamner les prises d’otages des grévistes après cela…
Qu’on ne vienne plus condamner les prises d’otages des grévistes après cela…
- ZetitcheurHabitué du forum
Pourriez-vous éclairer ma lanterne (d’angliciste) sur cette réforme de la grammaire ? Ça m’intrigue car mon fils préparera le brevet l’an prochain et, bien qu’il soit plutôt bon en langue, j’avoue avoir partagé sa déroute en 4ème face aux exercices et notions abordés (et le peu de temps alloué pour répondre à toutes les questions) Ça m’inquiète, en fait, car même quand je me penchais sur la chose avec lui, j’avais parfois du mal à l’aider. Et pourtant j’ai un profil très littéraire à la base !
Donc : kezako 🧐 ?
Donc : kezako 🧐 ?
- RovoiNiveau 3
Islane a écrit:Bonjour
Est-il logique, selon vous, de ne pas demander systématiquement de justifier les questions de brevet par des éléments précis du texte alors que c'est la base de ce que l'on est en droit d'attendre d'un élève qui entre au lycée? Par contre, je ne vois pas en quoi il est essentiel qu'il montre les manipulations pour identifier un COD...À moins qu'il s'agisse seulement de fliquer ou de faire entrer dans le rang les collègues qui n' appliqueraient pas la réforme absurde de la grammaire...Mais je dois avoir mauvais esprit .
Sérieusement, si quelqu'un est capable de trouver un intérêt à cette réforme, je veux bien qu'on éclaire ma lanterne.
Enseignante en primaire, je souscris entièrement à ce post.
- ProvenceEnchanteur
Il n’y a pas de réforme en grammaire mais des préconisations sans valeur particulière (seul le BO fait foi et la liberté pédagogique de l’enseignant existe encore).
En gros, certains inspecteurs voudraient qu’on fasse n’importe quoi n’importe comment parce que, recevant la lumière pédagogique divine, ils savent quelle méthode est bonne (même si elle ne fonctionne pas).
En gros, certains inspecteurs voudraient qu’on fasse n’importe quoi n’importe comment parce que, recevant la lumière pédagogique divine, ils savent quelle méthode est bonne (même si elle ne fonctionne pas).
- julilibulleNiveau 10
Zetitcheur a écrit:Pourriez-vous éclairer ma lanterne (d’angliciste) sur cette réforme de la grammaire ? Ça m’intrigue car mon fils préparera le brevet l’an prochain et, bien qu’il soit plutôt bon en langue, j’avoue avoir partagé sa déroute en 4ème face aux exercices et notions abordés (et le peu de temps alloué pour répondre à toutes les questions) Ça m’inquiète, en fait, car même quand je me penchais sur la chose avec lui, j’avais parfois du mal à l’aider. Et pourtant j’ai un profil très littéraire à la base !
Donc : kezako 🧐 ?
Concernant la grammaire, nous avons pratiquement une "réforme" par an ! Entre : il ne faut plus utiliser le terme COS / il faut utiliser "complément du verbe" / il faut revenir à COD / COI ...
Ici, il s'agit des COD / COI : niveau collège, je préfère travailler sur le sens du groupe "complément d'objet" et donc travailler sur le fait qu'il complète le verbe d'action avec des questions de type : sur quel objet s'exerce le verbe ? (pour les élèves en difficulté : sujet + verbe + quoi / qui ?). De très nombreux professeurs font de même.
Or les IPR voudraient que nous utilisions les manipulations du type : déplaçable / supprimable / pronominalisation / extraction (c'est la pomme que j'ai mangée par exemple). Sauf que pour l'avoir testée l'année de mon stage, cette méthode engendre beaucoup de difficultés pour les élèves.
ps : je viens de lire le message précédent, effectivement, pas de réforme à proprement parler mais des préconisations d'IPR loin du terrain, sur des points pour lesquels les grammairiens ne sont pas tous d'accord.
- AsarteLilithBon génie
J'ai trouvé aussi cette question très curieuse, pour ne pas dire suspecte. C'est la première fois que je vois quelque chose de ce genre. En revanche, pas de questions sur la valeur du présent ou sur une figure de style, ni sur les subordonnées.
Autant l'analyse était intéressante ( et j'entraîne mes élèves à justifier systématiquement), autant j'ai trouvé la grammaire indigente par rapport au programme.
Autant l'analyse était intéressante ( et j'entraîne mes élèves à justifier systématiquement), autant j'ai trouvé la grammaire indigente par rapport au programme.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
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