DNB 2022 - français métropole

@Iphigénie : Je crois que c'est plutôt @zybulka qui touche le point sensible. Je pense en effet que tu as profondément tort @zybulka de penser que c'est ainsi qu'il est efficace de réfléchir sur la langue avec des élèves.
Pour ce faire, travailler à traduire est bien plus efficace, y compris à travers des traductions dans la même langue.

Je suis ce fil car mon fils a passé le brevet de français cette année..
Je fais travailler mon cadet en maths/français en utilisant les manuels du GRIP Cm2 : la grammaire est (presque) devenue aussi logique que les maths ! J'aurais aimé l'apprendre de cette façon ...

Bonjour,

Si quelqu'un l'avait conservée, serait-il possible de partager la correction officielle distribuée dans les centres d'examen ?

Je ne l'ai pas trouvée dans le fil.

Merci d'avance !

Ah... Je ne savais pas. C'est dommage car c'est un bon outil de travail et je n'ai pas été convoqué à la correction cette fois-ci.

J'ai des élèves qui ne reconnaissent pas le sujet. Ces élèves sont rares.
La seule méthode utilisée a été pour eux "qui est-ce qui...".
Mais l'analyse sémantique qui n'est pas sortie des programmes n'a jamais été utilisée. J'en suis donc à  demander qui fait l'action. Mais le verbe n'a été vu que du point de vue de l'accord et des temps..
Bref... pour ces rares élèves, c'est fichu.
L'analyse sémantique existe dans les grammaires.
Les manipulations vérificatoires et seulement, selon moi, vérificatoires, n'ont pas à occulter l'analyse grammaticale sémantique, surtout jusqu'en cinquième.

Sinon. Petit détail,  le COS ne fait plus partie de la nouvelle terminologie.  Mais ça, ce n'est pas grave.

Il s'agit d'une application presque aveugle des recherches de Gardes-Tamine. Mais cela date et la grammaire universitaire n'utilise plus systématiquement ces opérations des années 80-90. Elles ne sont plus le saint-graal.
Le Goffic et Leca-Mercier proposent bien autre chose. Mais la question de la linguistique et de la grammaire au collège sont à décorreler pour tenir compte de l'âge des élèves.
En mathématiques, on n'étudie pas les nombres complexes en sixième !

Je le redis, l'analyse sémantique n'a pas disparu des programmes. Je suis d'accord avec NLM et Ombre. Ne nous en privons surtout pas.

Sinon, nos petits font beaucoup d'opérations sans le savoir : pronominalisation, commutation (remplacer une proposition sub. par un GN, ou l'inverse, etc.) Mais l'objectif est le maniement de la langue. C'est bien suffisant. Que le professeur sache que c'est une opération,  oui, mais pourquoi utiliser ce jargon auprès des élèves , car c'est ce qui va finir par arriver.

Autant je suis pour le fait de faire de la grammaire pour de la grammaire car elle est un système que les élèves doivent percevoir. Mais si la grammaire se réduit aux manipulations opératoires, dites-moi où on peut comprendre qu'elle est un système logique qui permet aux personnes de se comprendre.