- roxanneOracle
Par contre, si on a des Premières le lundi, ça va être compliqué cette fin d'année avec les ponts.
- SatelliteNiveau 9
Je suis encore plus lente que les plus lents ici: j'ai deux classes de 1eG: je commence mon 7e texte dans mes deux classes (J'ai fait mes trois explications linéaires issues de l'OI + deux pour le parcours dans le premier chapitre, mais désormais je vais m'aligner sur ce que font plusieurs de mes collègues: 4 textes par OE).
Je ne vois pas comment aller plus vite (et je vais perdre des heures dans les prochaines semaines: grève mardi, bac blanc mercredi, intervention sur le harcèlement en ligne à la rentrée, intervention de la collègue Psy-EN...)
Bref, je ne vois pas comment faire plus.
Et puis franchement, qu'est-ce que cela change concrètement pour l'oral: une liste moins longue? Je ne vois pas en quoi c'est pire. Avant la réforme, je n'ai jamais vu autant de textes en classe, mais je trouve que mes élèves étaient mieux préparés à l'épreuve, parce qu'on avait eu le temps de faire autre chose qu'une course aux explications de textes...
Quand c'est débile, c'est débile.
(et plus nombreux nous serons à ne pas présenter de listes à 20 textes, plus de "chance" nous aurons de voir ce nombre officiellement réduit, non? Comment ça? Naïve moi?)
Je ne vois pas comment aller plus vite (et je vais perdre des heures dans les prochaines semaines: grève mardi, bac blanc mercredi, intervention sur le harcèlement en ligne à la rentrée, intervention de la collègue Psy-EN...)
Bref, je ne vois pas comment faire plus.
Et puis franchement, qu'est-ce que cela change concrètement pour l'oral: une liste moins longue? Je ne vois pas en quoi c'est pire. Avant la réforme, je n'ai jamais vu autant de textes en classe, mais je trouve que mes élèves étaient mieux préparés à l'épreuve, parce qu'on avait eu le temps de faire autre chose qu'une course aux explications de textes...
Quand c'est débile, c'est débile.
(et plus nombreux nous serons à ne pas présenter de listes à 20 textes, plus de "chance" nous aurons de voir ce nombre officiellement réduit, non? Comment ça? Naïve moi?)
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- InvitéInvité
J'en suis à six (sur douze donc) avec mes STMG.
- PunkyNiveau 10
Idem. Je commence le septième cette semaine. Sur douze aussi.
- Une passanteEsprit éclairé
J'en suis à 9 ou 10 selon la classe avec mes premières générales. Je finis mon deuxième objet d'étude, et je pense que je ne ferai pas les deux LL du parcours pour les objets d'étude qui restent.
- Calypso64Niveau 10
Bonsoir,
Mon fils est en Première générale : vous me confirmez que pour la session 2023 il faut avoir vu 20 textes et non 16 car lui-même hésite entre les deux. A priori, pour le moment, il en a vu 8 entre Molière et Olympe de Gouges (en cours d'étude).
Merci
Edit : Heu je réalise que dans le titre il y a écrit 24 !!!!
Mon fils est en Première générale : vous me confirmez que pour la session 2023 il faut avoir vu 20 textes et non 16 car lui-même hésite entre les deux. A priori, pour le moment, il en a vu 8 entre Molière et Olympe de Gouges (en cours d'étude).
Merci
Edit : Heu je réalise que dans le titre il y a écrit 24 !!!!
- TivinouDoyen
J'ai une de mes classes de 1ere deux heures le lundi et je ne sais pas comment je vais faire.
Je devrais avoir fait 10 textes aux vacances de février. Plus ça va, moins mon travail a de sens.
Je devrais avoir fait 10 textes aux vacances de février. Plus ça va, moins mon travail a de sens.
- Charles-MauriceNiveau 10
Cette épreuve qui s'apparente à du gavage à marche forcée est éreintante pour tous. Mais surtout elle ne mesure pas les compétences de lecture et d'analyse. Il vaudrait mieux choisir un texte au hasard dans une liste d'œuvres au programme et voir ce qu'un jeune de 16 ans peut en dire.
- cannelle21Grand Maître
Calypso64 a écrit:Bonsoir,
Mon fils est en Première générale : vous me confirmez que pour la session 2023 il faut avoir vu 20 textes et non 16 car lui-même hésite entre les deux. A priori, pour le moment, il en a vu 8 entre Molière et Olympe de Gouges (en cours d'étude).
Merci
Edit : Heu je réalise que dans le titre il y a écrit 24 !!!!
Selon les textes officiels, c’est 24 textes. Cela relève du défi donc il se peut qu’il en ait moins à présenter.
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Il y a des gens si bêtes que si une idée apparaissait à la surface de leur cerveau, elle se suiciderait, terrifiée de solitude.
- TivinouDoyen
Les derniers textes disent 20 textes, et effectivement, c est encore trop.
- MalavitaÉrudit
Qu'est-ce qui a changé entre maintenant et l'époque où j'ai eu mon bac (2001) ? Moins d'heures ? Il me semble que nous avions 20 textes à présenter dont deux OI ou alors c'était 15 mais nous avions fait un groupement en plus (je me souviens avoir enlevé Ponge au grand désarroi de l'examinateur). Au passage, les notes de ma classe n'ont pas été super et finalement, je m'en suis tirée honorablement de l'OI (sur lequel je ne voulais pas passer et je maudissais mon camarade précédent, qui passait sur le Mariage de Figaro et qui était infoutu de donner le nom des personnages...) et sur un extrait (de plusieurs pages, donc coupé) non préparé en cours donc c'était dermerden sie sich. En réalité, je trouve cela complètement stupide d'apprendre par cœur un commentaire réalisé par un enseignant.
Bref, je ne me rends pas compte de vos difficultés.
Bref, je ne me rends pas compte de vos difficultés.
- Une passanteEsprit éclairé
cannelle21 a écrit:Calypso64 a écrit:Bonsoir,
Mon fils est en Première générale : vous me confirmez que pour la session 2023 il faut avoir vu 20 textes et non 16 car lui-même hésite entre les deux. A priori, pour le moment, il en a vu 8 entre Molière et Olympe de Gouges (en cours d'étude).
Merci
Edit : Heu je réalise que dans le titre il y a écrit 24 !!!!
Selon les textes officiels, c’est 24 textes. Cela relève du défi donc il se peut qu’il en ait moins à présenter.
C'était 24 textes selon la première version du programme (l'année du premier confinement), puis cela a été transformé officiellement en 20 textes, lesquels sont toujours effectifs aujourd'hui. Cela n'a pas été appliqué l'an dernier du fait d'un allègement exceptionnel du programme. C'est donc la première année que nous sommes censés devoir travailler 20 textes avec nos élèves.
- Une passanteEsprit éclairé
Malavita a écrit:Qu'est-ce qui a changé entre maintenant et l'époque où j'ai eu mon bac (2001) ? Moins d'heures ? Il me semble que nous avions 20 textes à présenter dont deux OI ou alors c'était 15 mais nous avions fait un groupement en plus (je me souviens avoir enlevé Ponge au grand désarroi de l'examinateur). Au passage, les notes de ma classe n'ont pas été super et finalement, je m'en suis tirée honorablement de l'OI (sur lequel je ne voulais pas passer et je maudissais mon camarade précédent, qui passait sur le Mariage de Figaro et qui était infoutu de donner le nom des personnages...) et sur un extrait (de plusieurs pages, donc coupé) non préparé en cours donc c'était dermerden sie sich. En réalité, je trouve cela complètement stupide d'apprendre par cœur un commentaire réalisé par un enseignant.
Bref, je ne me rends pas compte de vos difficultés.
Les épreuves écrites et orales ont changé : nous devons faire de la grammaire, préparer à une dissertation sur l'une des quatre œuvres, travailler les textes pour préparer deux épreuves différentes (explication linéaire pour l'oral, commentaire pour l'écrit). Le tout avec un quart du programme qui change tous les ans (et forcément, la première année d'étude de l'œuvre est plus hésitante).
Auparavant, les élèves apprenaient à analyser un texte de la même façon pour l'écrit et l'oral, seule la restitution finale changeait, et comme la dissertation portait sur la littérature de manière plus générale cela demandait moins d'approfondissement, de maitrise d'une seule œuvre.
Nous devons donc travailler davantage d'exercices différents, tout en augmentant les connaissances à enseigner, le tout avec des élèves dont le niveau a baissé (outre les années covid qui ont perturbé leurs apprentissages, nous avons aussi face à nous de plus en plus d'élèves qui n'ont pas du tout le niveau pour être là, ce qui entraîne forcément un temps supplémentaire en classe pour essayer de leur apprendre à se débrouiller quand même... Selon les établissements, le nombre d'heures a également baissé du fait de l'autonomie des établissements, dans le mien, nous avons perdu les dédoublements, alors même que nos classes sont plus chargées, et nous avons aussi perdu l'heure d'AP).
- Clecle78Bon génie
A l'impossible nul n'est tenu ...
- Calypso64Niveau 10
Merci pour vos réponses. Je mesure l'étendue des difficultés que cela pose, et du côté des enseignants de Lettres, et du côté des élèves....
- NLM76Grand Maître
Une passante a écrit:Malavita a écrit:Qu'est-ce qui a changé entre maintenant et l'époque où j'ai eu mon bac (2001) ? Moins d'heures ? Il me semble que nous avions 20 textes à présenter dont deux OI ou alors c'était 15 mais nous avions fait un groupement en plus (je me souviens avoir enlevé Ponge au grand désarroi de l'examinateur). Au passage, les notes de ma classe n'ont pas été super et finalement, je m'en suis tirée honorablement de l'OI (sur lequel je ne voulais pas passer et je maudissais mon camarade précédent, qui passait sur le Mariage de Figaro et qui était infoutu de donner le nom des personnages...) et sur un extrait (de plusieurs pages, donc coupé) non préparé en cours donc c'était dermerden sie sich. En réalité, je trouve cela complètement stupide d'apprendre par cœur un commentaire réalisé par un enseignant.
Bref, je ne me rends pas compte de vos difficultés.
Les épreuves écrites et orales ont changé : nous devons faire de la grammaire, préparer à une dissertation sur l'une des quatre œuvres, travailler les textes pour préparer deux épreuves différentes (explication linéaire pour l'oral, commentaire pour l'écrit). Le tout avec un quart du programme qui change tous les ans (et forcément, la première année d'étude de l'œuvre est plus hésitante).
Auparavant, les élèves apprenaient à analyser un texte de la même façon pour l'écrit et l'oral, seule la restitution finale changeait, et comme la dissertation portait sur la littérature de manière plus générale cela demandait moins d'approfondissement, de maitrise d'une seule œuvre.
Nous devons donc travailler davantage d'exercices différents, tout en augmentant les connaissances à enseigner, le tout avec des élèves dont le niveau a baissé (outre les années covid qui ont perturbé leurs apprentissages, nous avons aussi face à nous de plus en plus d'élèves qui n'ont pas du tout le niveau pour être là, ce qui entraîne forcément un temps supplémentaire en classe pour essayer de leur apprendre à se débrouiller quand même... Selon les établissements, le nombre d'heures a également baissé du fait de l'autonomie des établissements, dans le mien, nous avons perdu les dédoublements, alors même que nos classes sont plus chargées, et nous avons aussi perdu l'heure d'AP).
Beaucoup de choses inexactes ici. D'abord l'idée selon laquelle le commentaire ne pourrait pas suivre le mouvement du texte, ce qui est le principe d'une explication linéaire, est une légende urbaine. Autrement dit, l'explication de texte à l'oral et le commentaire à l'écrit, c'est kif-kif. Sauf si, par idéologie, on tient encore à ce que le commentaire écrit se refuse à suivre le mouvement du texte.
D'autre part, on avait, en plus : l'écriture d'invention et les questions à l'écrit, sur quatre ou six points, selon la section. D'autre part, je suis assez effaré de lire que la dissertation littéraire générale demandait "moins d'approfondissement".
Le reste est très exact : l'essentiel, c'est que le niveau des élèves ne cesse de baisser, et que le nombre d'heures de français, après avoir baissé assez régulièrement, stagne. Autrement dit, quel que soit le programme, avec des élèves qui n'ont pas un niveau de CE2 en orthographe, grammaire, vocabulaire, qui ne lisent pas, qui n'ont aucune habitude de penser dans les travaux scolaires, il est impossible de faire quelque chose de sérieux.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Une passanteEsprit éclairé
NLM76 a écrit:Une passante a écrit:Malavita a écrit:Qu'est-ce qui a changé entre maintenant et l'époque où j'ai eu mon bac (2001) ? Moins d'heures ? Il me semble que nous avions 20 textes à présenter dont deux OI ou alors c'était 15 mais nous avions fait un groupement en plus (je me souviens avoir enlevé Ponge au grand désarroi de l'examinateur). Au passage, les notes de ma classe n'ont pas été super et finalement, je m'en suis tirée honorablement de l'OI (sur lequel je ne voulais pas passer et je maudissais mon camarade précédent, qui passait sur le Mariage de Figaro et qui était infoutu de donner le nom des personnages...) et sur un extrait (de plusieurs pages, donc coupé) non préparé en cours donc c'était dermerden sie sich. En réalité, je trouve cela complètement stupide d'apprendre par cœur un commentaire réalisé par un enseignant.
Bref, je ne me rends pas compte de vos difficultés.
Les épreuves écrites et orales ont changé : nous devons faire de la grammaire, préparer à une dissertation sur l'une des quatre œuvres, travailler les textes pour préparer deux épreuves différentes (explication linéaire pour l'oral, commentaire pour l'écrit). Le tout avec un quart du programme qui change tous les ans (et forcément, la première année d'étude de l'œuvre est plus hésitante).
Auparavant, les élèves apprenaient à analyser un texte de la même façon pour l'écrit et l'oral, seule la restitution finale changeait, et comme la dissertation portait sur la littérature de manière plus générale cela demandait moins d'approfondissement, de maitrise d'une seule œuvre.
Nous devons donc travailler davantage d'exercices différents, tout en augmentant les connaissances à enseigner, le tout avec des élèves dont le niveau a baissé (outre les années covid qui ont perturbé leurs apprentissages, nous avons aussi face à nous de plus en plus d'élèves qui n'ont pas du tout le niveau pour être là, ce qui entraîne forcément un temps supplémentaire en classe pour essayer de leur apprendre à se débrouiller quand même... Selon les établissements, le nombre d'heures a également baissé du fait de l'autonomie des établissements, dans le mien, nous avons perdu les dédoublements, alors même que nos classes sont plus chargées, et nous avons aussi perdu l'heure d'AP).
Beaucoup de choses inexactes ici. D'abord l'idée selon laquelle le commentaire ne pourrait pas suivre le mouvement du texte, ce qui est le principe d'une explication linéaire, est une légende urbaine. Autrement dit, l'explication de texte à l'oral et le commentaire à l'écrit, c'est kif-kif. Sauf si, par idéologie, on tient encore à ce que le commentaire écrit se refuse à suivre le mouvement du texte.
D'autre part, on avait, en plus : l'écriture d'invention et les questions à l'écrit, sur quatre ou six points, selon la section. D'autre part, je suis assez effaré de lire que la dissertation littéraire générale demandait "moins d'approfondissement".
Le reste est très exact : l'essentiel, c'est que le niveau des élèves ne cesse de baisser, et que le nombre d'heures de français, après avoir baissé assez régulièrement, stagne. Autrement dit, quel que soit le programme, avec des élèves qui n'ont pas un niveau de CE2 en orthographe, grammaire, vocabulaire, qui ne lisent pas, qui n'ont aucune habitude de penser dans les travaux scolaires, il est impossible de faire quelque chose de sérieux.
Tu comprendras sans peine que j'évite d'entrer dans des détails qui échapperaient à ceux qui ne sont pas professeurs de Lettres en lycée.
Tu as raison pour la question sur le corpus, que j'ai, je l'avoue, bien vite oubliée.
Quant à nos différences de visions de l'enseignement de notre discipline, nous n'allons pas refaire un enième débat, totalement inutile, ici.
- roxanneOracle
Sur un commentaire linéaire à l'écrit, je n'y aventurerais pas mes élèves. Des collègues et des IPRS considèrent ça comme rédhibitoire. Après, ce que je fais de temps en temps, c'est une fois la lecture linéaire finie, on essaie de trouver des axes pour un commentaire "composé". Je sais que ce n'est plus l'intitulé depuis longtemps et que dans les textes, effectivement, on pourrait suivre le mouvement du texte. Mais, on sait, qu'en Lettres particulièrement, l'usage prime souvent sur les textes.
La question sur corpus prenait beaucoup de temps, et à préparer, et à corriger. La dissertation sur œuvre et sur parcours me semble plus accessible eaux élèves d'aujourd'hui même si c'est souvent récitation de cours. Mais, au moins, ça "récompense" les élèves bosseurs. Le commentaire devient un exercice difficilement faisable pour la plupart des élèves actuels surtout comme ça a été le cas depuis quelques années avec des textes très contemporains.
Sur le nombre de textes, ça peut se discuter mais je pense qu'il fallait un peu cadrer tout ça. J'interrogeais "avant" et on avait des listes très "différentes" notamment sur le nombre de livres lus.
Je ne suis pas trop pour que chaque établissement décide de faire à sa sauce.
La question sur corpus prenait beaucoup de temps, et à préparer, et à corriger. La dissertation sur œuvre et sur parcours me semble plus accessible eaux élèves d'aujourd'hui même si c'est souvent récitation de cours. Mais, au moins, ça "récompense" les élèves bosseurs. Le commentaire devient un exercice difficilement faisable pour la plupart des élèves actuels surtout comme ça a été le cas depuis quelques années avec des textes très contemporains.
Sur le nombre de textes, ça peut se discuter mais je pense qu'il fallait un peu cadrer tout ça. J'interrogeais "avant" et on avait des listes très "différentes" notamment sur le nombre de livres lus.
Je ne suis pas trop pour que chaque établissement décide de faire à sa sauce.
- DorineHabitué du forum
Je suis d'accord avec toi sur la plupart des points. Je les entraîne également à passer de l'explication linéaire au plan du commentaire.roxanne a écrit:Sur un commentaire linéaire à l'écrit, je n'y aventurerais pas mes élèves. Des collègues et des IPRS considèrent ça comme rédhibitoire. Après, ce que je fais de temps en temps, c'est une fois la lecture linéaire finie, on essaie de trouver des axes pour un commentaire "composé".
La dissertation sur œuvre et sur parcours me semble plus accessible eaux élèves d'aujourd'hui même si c'est souvent récitation de cours. Mais, au moins, ça "récompense" les élèves bosseurs. Le commentaire devient un exercice difficilement faisable pour la plupart des élèves actuels surtout comme ça a été le cas depuis quelques années avec des textes très contemporains.
En revanche, je n'avais rien contre la question de corpus qui n'était pas si chronophage que ça : c'est l'écriture d'invention que je ne supportais plus.
- roxanneOracle
C'était chronophage à corriger en tout cas !
- NLM76Grand Maître
Vous avez peut-être ça en Auvergne, pour ce qui est des IPR. Je n'ai pas ça, pour le moment, en Normandie. Et tant mieux.roxanne a écrit:Sur un commentaire linéaire à l'écrit, je n'y aventurerais pas mes élèves. Des collègues et des IPR considèrent ça comme rédhibitoire.
Mais il est quand même intéressant de remarquer combien nos malheurs dépendent de nous-mêmes. On se plaint d'avoir deux exercices différents à préparer. Il nous serait loisible de ne pas considérer ces exercices comme différents. Mais nous préférons les considérer comme différents. Comme ça, nous pouvons nous plaindre encore plus. C'était d'ailleurs pareil du temps de la "lecture analytique" : je disais "c'est le même exercice, à l'écrit comme à l'oral"; et nombre de collègues répondaient : "Mais non pas du tout !" Et suivait une liste d'exigences formalistes.
Nos malheurs ne viennent pas seulement de l'administration. Nos malheurs viennent aussi de notre goût pour le malheur.
- Spoiler:
- αὑτῶν γὰρ σφέτερῃσιν ἀτασθαλίῃσιν ὄλοντο
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- http://grip-editions.fr
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DorineHabitué du forum
Je suis partante pour qu'il n'y ait qu'un exercice et je retiendrais l'explication linéaire mais il faut des consignes nationales pour éviter de pénaliser les élèves.
- roxanneOracle
Je suis d'accord mais une fois qu'on a dit ça, on fait quoi? Moi, je n'envoie pas mes élèves au casse-pipe.NLM76 a écrit:Vous avez peut-être ça en Auvergne, pour ce qui est des IPR. Je n'ai pas ça, pour le moment, en Normandie. Et tant mieux.roxanne a écrit:Sur un commentaire linéaire à l'écrit, je n'y aventurerais pas mes élèves. Des collègues et des IPR considèrent ça comme rédhibitoire.
Mais il est quand même intéressant de remarquer combien nos malheurs dépendent de nous-mêmes. On se plaint d'avoir deux exercices différents à préparer. Il nous serait loisible de ne pas considérer ces exercices comme différents. Mais nous préférons les considérer comme différents. Comme ça, nous pouvons nous plaindre encore plus. C'était d'ailleurs pareil du temps de la "lecture analytique" : je disais "c'est le même exercice, à l'écrit comme à l'oral"; et nombre de collègues répondaient : "Mais non pas du tout !" Et suivait une liste d'exigences formalistes.
Nos malheurs ne viennent pas seulement de l'administration. Nos malheurs viennent aussi de notre goût pour le malheur.
- Spoiler:
αὑτῶν γὰρ σφέτερῃσιν ἀτασθαλίῃσιν ὄλοντο
- NLM76Grand Maître
En attendant, je pense qu'il y a une solution assez simple. Veiller à ce que l'explication linéaire apparaisse à l'écrit, dans le commentaire, de façon bien structurée : première grande partie = commentaire de la première partie du texte, avec si possible une conclusion partielle, deuxième partie = commentaire de la deuxième partie du texte. A l'intérieur de chaque grande partie, des sous-parties bien délimitées, par des alinéas, qui suivent le mouvement du texte. Le nombre de sous-parties attendu est très ouvert, du moment que chaque sous-partie exprime clairement une interprétation sur un ou plusieurs points de détail du texte. On a le droit (mais on n'est pas obligé !) de structurer les sous-parties en sous-parties. On suit le mouvement du texte, mais s'il arrive que ce soit commode de relier des détails éloignés dans le texte, on a le droit !Dorine a écrit:Je suis partante pour qu'il n'y ait qu'un exercice et je retiendrais l'explication linéaire mais il faut des consignes nationales pour éviter de pénaliser les élèves.
Voir le corrigé national du dernier commentaire donné en métropole :
On y arrive, dès lors qu'on ne considère pas l'explication linéaire comme un fatras épars de remarques formelles qui ne s'intéressent pas au sens du texte ni à la façon dont il évolue au fur et à mesure de son énoncé. Il faut effectivement, davantage qu'à l'oral, s'efforcer de relier les remarques entre elles, en construisant véritablement une interprétation, comme à l'oral, mais en peaufinant peut-être un peu plus la liaison entre les remarques. La forme est certes légèrement différente, mais l'idée est exactement la même : les remarques se lient tout naturellement entre elles, dès lors qu'elles proposent véritablement une interprétation: comme le texte est cohérent, et qu'on analyse toujours chaque détail en relation avec l'ensemble du texte, les micro-interprétations des remarques s'articulent tout naturellement entre elles.Corrigé national a écrit:On pénalisera :
la juxtaposition de remarques ;
la simple paraphrase et l'absence d'analyses littéraires et stylistiques, ou la simple
compilation de remarques stylistiques ne construisant aucune interprétation ;
- @Une passante:
- Je n'ai pas l'impression que nous ayons des "visions" de l'enseignement du français si différentes que cela.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Je pense le casse-pipe assez relatif: qu’il soit linéaire ou compose le commentaire montre si l’élève comprend et explique ou ne comprend pas et applique des formules toutes faites en catalogue( aussi bien dans le linéaire que dans les litanies de champs et de figures des commentaires composés) : je crois que c’est un faux débat un peu comme la légende urbaine qui disait autrefois en philo qu’on risquait la mauvaise note si le professeur n’était pas d’accord avec notre point de vue: on n’en est plus là et depuis fort longtemps. Dans notre académie « si ça tend vers la grammaticalité » on est déjà contents.
- trompettemarineMonarque
Er beaucoup de élèves y passaient beaucoup trop de temps au détriment du commentaire.roxanne a écrit:C'était chronophage à corriger en tout cas !
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