- guzNiveau 5
@Zybulka oui Affelnet a des effets encourageants, il y avait un article de Piketty très intéressant sur cette question, je ne parviens pas à le retrouver là mais j'essaierai de la poster plus tard.
- frimoussette77Guide spirituel
Il y a eu quelques remarques bien désagréables. Exemple : "comment pouvez-vous vous regarder encore dans le miroir en refusant de mettre votre enfant dans l'établissement scolaire dans lequel vous travaillez ?"guz a écrit:@NanouV il faut quand même pas exagérer, que le sujet se prête à des débats vigoureux, c'est quand même normal mais il est resté dans des limites acceptables à mon sens - et celui de la modération de fait - mais de là à parler de crachats ça me parait bien excessif.
Mais NanouV a raison, on ne peut pas reprocher aux collègues, ni au ministre d'ailleurs qui était père avant de devenir ministre, de scolariser ses enfants dans le privé.
- ZybulkaHabitué du forum
En revanche, on peut reprocher au ministre de ne pas agir sur les raisons qui l'ont poussé (ou dont il prétend qu'il l'ont poussé mais peu importe) à fuir le public pour ses enfants, et d'ailleurs c'est, je crois, une ligne sur laquelle on est beaucoup à s'entendre sur ce fil (même si tout le monde n'est pas forcément d'accord sur les modalités d'action), et je trouve ça important de replacer cette idée au coeur de la discussion, ne serait-ce que parce qu'on est lu·es là-haut, et qu'il faut bien que l'institution sache qu'on ne s'abaisse pas bêtement à l'attaque ad hominem mais qu'on scrutera chaque décision politique et qu'on se battra pour qu'elle soit à la hauteur de la priorité affichée à l'égalité des chances !frimoussette77 a écrit:Mais NanouV a raison, on ne peut pas reprocher aux collègues, ni au ministre d'ailleurs qui était père avant de devenir ministre, de scolariser ses enfants dans le privé.
- PointàlaligneExpert
Tout à fait !
- EnaecoVénérable
D'autant plus qu'il est encore trop tôt pour juger son travail.
On ne manquera pas de le faire, en particulier sur ce sujet qui est, dans sa lettre, son premier axe.
On ne manquera pas de le faire, en particulier sur ce sujet qui est, dans sa lettre, son premier axe.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Entre “il est trop tôt pour juger son travail” et “il est trop tôt pour juger de l'état des problèmes” — et exiger du ministre en poste qu'il agisse et s'engage, il y a une grande différence. Ainsi d'ailleurs qu'entre “il est trop tôt” et “il est (déjà) trop tard”.
Les récentes déclarations du ministre de l'EN ne laissent, du reste, qu'infiniment peu de doutes sur ce qu'il en sera: les “éléments de langage” sont très exactement ceux du président de la République et n'ont pas changé d'un iota par rapport aux cinq dernières années.
Les récentes déclarations du ministre de l'EN ne laissent, du reste, qu'infiniment peu de doutes sur ce qu'il en sera: les “éléments de langage” sont très exactement ceux du président de la République et n'ont pas changé d'un iota par rapport aux cinq dernières années.
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Si tu vales valeo.
- JennyMédiateur
On peut être opposé au principe même du privé sous contrat et en dénoncer de surcroît certaines dérives sans être insultant vis-à-vis des collègues qui font ce choix. Je n'ai pas l'impression de les avoir insultés dans mes posts.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Du reste, et d'un autre point de vue, s'il y a eu des attaques catégorielles sur ce fil: il serait bon de les signaler par la voie adéquate, plutôt que de les évoquer en public. Pour ma part, j'ai lu des prises de position antagonistes (ce qui me paraît très normal), mais ni insultes ni attaques. Mais peut-être ai-je été distrait.
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Si tu vales valeo.
- celitianSage
Je n'ai effectivement pas eu l'impression d'être insultée.
C'est marrant, nous avons eu la même discussion cette semaine lors d'une fête de fin d'année, le fait d'avoir ou non des enfants scolarisés a un fort impact sur les opinions, une jeune collègue très opposée aux écoles et collèges privés, dont le mari travaille en REP par choix, est en train de changer d'avis car sa fille va dépendre d'une école et d'un collège REP (celui où travaille son père), ils envisagent de déménager pour ne pas avoir à faire de choix.
C'est marrant, nous avons eu la même discussion cette semaine lors d'une fête de fin d'année, le fait d'avoir ou non des enfants scolarisés a un fort impact sur les opinions, une jeune collègue très opposée aux écoles et collèges privés, dont le mari travaille en REP par choix, est en train de changer d'avis car sa fille va dépendre d'une école et d'un collège REP (celui où travaille son père), ils envisagent de déménager pour ne pas avoir à faire de choix.
- DjogorNiveau 5
celitian a écrit:ls envisagent de déménager pour ne pas avoir à faire de choix.
Merci pour le fou rire
" On a mis notre mioche dans un bon collège parce qu'on n'avait pas le choix, nous avons déménagé exprès pour ne pas avoir le choix d'être dans un très bon établissement "
Je pense même qu'il manque la location d'un 3m^2 pour pouvoir avoir une adresse " au bon endroit " non ?
- NanouVNiveau 6
Je retire le mot "crachat" qui vous paraît, peut-être à juste titre, trop fort. Mais il n'empêche que certains messages étaient plus que désagréables, ce que je trouve d'autant plus dommage qu'aucun ici ne détient LE pouvoir de changer les choses. Après, on est en fin d'année scolaire, mes nerfs sont peut-être affaiblis...-_-
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Djogor a écrit:celitian a écrit:ls envisagent de déménager pour ne pas avoir à faire de choix.
Merci pour le fou rire
" On a mis notre mioche dans un bon collège parce qu'on n'avait pas le choix, nous avons déménagé exprès pour ne pas avoir le choix d'être dans un très bon établissement "
Je pense même qu'il manque la location d'un 3m^2 pour pouvoir avoir une adresse " au bon endroit " non ?
Mais (une fois de plus) entre les décisions individuelles et le fonctionnement général de l'éducation nationale, je ne vois guère de relation de “responsabilité”.
Ça n'est pas parce que des collègues prennent telle ou telle décision que l'EN est dans tel ou tel état: ils prennent des décisions (familiales par ex.) parce qu'ils vivent dans des conditions données dont ils ne décident pas.
Ceux qui ont la possibilité de prendre des décisions qui affectent — positivement ou négativement — l'institution de l'EN, ce sont les responsables de tutelle à qui cela échoit. Il se trouve que lesdits responsables ont, depuis le ministre Allègre, pris l'habitude de tenir le discours suivant aux profs: “vous prétendez défendre l'égalité des chances, mais vous refusez de mettre vos enfants dans n'importe quelle école ou n'importe quel établissement” — ce qui revient à dire: vous devriez vous sacrifier en sacrifiant vos enfants. C'est très pratique car cela permet à un ministre d'instruire le procès sans examiner la cause: bref, c'est de l'hypocrisie et un stratagème démagogique.
Mais ce n'est pas parce que cette habitude regrettable a été prise par le pouvoir en place qu'il faut en faire autant. Les individus “décident” — en réalité: font les choix qu'ils peuvent faire — dans un état de choses dont ils ne décident pas; les responsables politiques en place, eux, prennent des décisions ou refusent d'en prendre, ce qui a une influence directe sur l'état de la réalité. En d'autres termes, les seconds décident pour les autres, pas les premiers.
NanouV a écrit:Je retire le mot "crachat" qui vous paraît, peut-être à juste titre, trop fort. Mais il n'empêche que certains messages étaient plus que désagréables, ce que je trouve d'autant plus dommage qu'aucun ici ne détient LE pouvoir de changer les choses. Après, on est en fin d'année scolaire, mes nerfs sont peut-être affaiblis...-_-
Je maintiens que le terme est à la fois excessif et inadéquat. Certains messages sont, dis-tu, “plus que désagréables” — la question serait plutôt: sont-ils insultants ou incriminent-ils des catégories de personnes. Si oui, il faut les signaler; si non, ce ne sont que des messages avec lesquels on n'est pas d'accord. De ces derniers, il se publie sur les forums, des dizaines de milliers qui me font le même effet et, sur néo, un grand nombre avec lesquels je suis en désaccord complet: mais n'est-ce pas tout à fait normal et naturel? Il ne s'agit, en pareil cas, que d'opinions qui me font réagir en disant (par devers moi la plupart du temps): “c'est tout de même exagéré”.
Par ex., je trouve que le privé sous contrat a du moins cet avantage: les enseignants étant recrutés et rémunérés par l'État, celui-ci a seul la légitimité — par l'intermédiaire de ses propres corps (d'inspection) — de contrôler et de vérifier les enseignements délivrés (cela s'impose du moins en droit). Du point de vue de l'intérêt des enfants et de leur droit à l'instruction et à l'éducation, cela me paraît un principe dont il serait tout à fait difficile de se passer. De même, je ne partage absolument pas l'idée suivant laquelle il ne devrait exister d'institution d'enseignement que publique, ne serait-ce que parce que j'ai bien du mal à “faire confiance” à un État qui n'est jamais dirigé que par des individus et des groupes d'individus, lesquels “sont ce qu'ils sont”. Il n'en demeure pas moins que je ne vois strictement aucune raison de “respecter” (à moins qu'il ne s'agisse d'une obligation toute nouvelle et fortement régressive) l'institution de l'EN ou les institutions privées au point de n'émettre jamais aucune critique.
En gros, pour ma part, je travaille dans une institution (publique), mais je ne travaille pas pour une institution (publique). Je peux “respecter” la fonction d'une autorité de tutelle — par ex. la fonction de ministre de l'EN ou une autre fonction — en n'attaquant pas la personne ou en ne dénonçant pas la fonction comme illégale, mais je ne vois pas pourquoi je serais tenu a priori de “respecter”, c'est-à-dire d'observer un silence de soumission vis-à-vis de — tous les propos et toutes les décisions que prennent les individus qui exercent ces fonctions.
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Si tu vales valeo.
- DjogorNiveau 5
Je ne reproche pas aux collègues de faire le choix individuel du contournement de la carte scolaire.
Ce que je reproche c'est ce manque de courage d'avouer que l'on contourne la carte scolaire.
Encore que, pour la première affirmation, il faudrait que je nuance énormément mes propos. On ne peut vouloir l'égalité dans la société tout en faisant tout pour éviter les conséquences négatives de cette volonté d'égalité.
Ce que je reproche c'est ce manque de courage d'avouer que l'on contourne la carte scolaire.
Encore que, pour la première affirmation, il faudrait que je nuance énormément mes propos. On ne peut vouloir l'égalité dans la société tout en faisant tout pour éviter les conséquences négatives de cette volonté d'égalité.
- celitianSage
Manque de courage, bof.Djogor a écrit:Je ne reproche pas aux collègues de faire le choix individuel du contournement de la carte scolaire.
Ce que je reproche c'est ce manque de courage d'avouer que l'on contourne la carte scolaire.
Encore que, pour la première affirmation, il faudrait que je nuance énormément mes propos. On ne peut vouloir l'égalité dans la société tout en faisant tout pour éviter les conséquences négatives de cette volonté d'égalité.
J'y vois plutôt une confrontation à la réalité, facile de vouloir le rep public pour tous lorsque l'on n'a pas besoin d'y mettre ses enfants.
- A TuinVénérable
celitian a écrit:
J'y vois plutôt une confrontation à la réalité, facile de vouloir le rep public pour tous lorsque l'on n'a pas besoin d'y mettre ses enfants.
Ça dit beaucoup surtout, sur l'état d'esprit de la personne ...
- DjogorNiveau 5
celitian a écrit:Manque de courage, bof.Djogor a écrit:Je ne reproche pas aux collègues de faire le choix individuel du contournement de la carte scolaire.
Ce que je reproche c'est ce manque de courage d'avouer que l'on contourne la carte scolaire.
Encore que, pour la première affirmation, il faudrait que je nuance énormément mes propos. On ne peut vouloir l'égalité dans la société tout en faisant tout pour éviter les conséquences négatives de cette volonté d'égalité.
J'y vois plutôt une confrontation à la réalité, facile de vouloir le rep public pour tous lorsque l'on n'a pas besoin d'y mettre ses enfants.
Dans ce cas alors, on clame haut et fort que nous sommes contre l'égalité des chances. Il faut juste savoir être cohérent entre ses pensées théoriques et ses pratiques !
- celitianSage
Pourquoi ? Nous sommes beaucoup à avoir fait le choix du privé pour nos enfants, moi la première, pour éviter des collèges REP.A Tuin a écrit:celitian a écrit:
J'y vois plutôt une confrontation à la réalité, facile de vouloir le rep public pour tous lorsque l'on n'a pas besoin d'y mettre ses enfants.
Ça dit beaucoup surtout, sur l'état d'esprit de la personne ...
- celitianSage
Depuis le début, je me pose une question, tous les neos qui critiquent cette attitude, vous avez naturellement mis vos enfants dans une école ou un collège REP.Djogor a écrit:celitian a écrit:Manque de courage, bof.Djogor a écrit:Je ne reproche pas aux collègues de faire le choix individuel du contournement de la carte scolaire.
Ce que je reproche c'est ce manque de courage d'avouer que l'on contourne la carte scolaire.
Encore que, pour la première affirmation, il faudrait que je nuance énormément mes propos. On ne peut vouloir l'égalité dans la société tout en faisant tout pour éviter les conséquences négatives de cette volonté d'égalité.
J'y vois plutôt une confrontation à la réalité, facile de vouloir le rep public pour tous lorsque l'on n'a pas besoin d'y mettre ses enfants.
Dans ce cas alors, on clame haut et fort que nous sommes contre l'égalité des chances. Il faut juste savoir être cohérent entre ses pensées théoriques et ses pratiques !
Encore une fois, facile d'avoir des principes mais la réalité fait que nous n'avons pas forcément envie d'inscrire nos enfants dans des établissements déconseillés par ceux qui y travaillent.
- A TuinVénérable
celitian a écrit:Pourquoi ? Nous sommes beaucoup à avoir fait le choix du privé pour nos enfants, moi la première, pour éviter des collèges REP.A Tuin a écrit:celitian a écrit:
J'y vois plutôt une confrontation à la réalité, facile de vouloir le rep public pour tous lorsque l'on n'a pas besoin d'y mettre ses enfants.
Ça dit beaucoup surtout, sur l'état d'esprit de la personne ...
A oui, mais attention, pas dans ce sens.
Tout le monde n'irait pas prendre un tel poste pour être un porte-parole pour prêcher qu'il faut la REP pour les autres. Pour aller donner des leçons de maintien à autrui tout en faisant le contraire.
C'est quand même particulier de prendre le poste et d'aller prêcher ainsi.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ben voyons. Incriminons moralement les collègues et les individus — cela permet du moins de s'avancer comme un être pur de tous reproches, et surtout, de ne jamais incriminer ceux qui gouvernent l'institution. Encore faudrait-il que le prétendu “égalitarisme” soit autre chose qu'un pur effet idéologique de discours chez les politiques et un argument purement rhétorique. La simple lecture annuelle des recueils de la DEPP (qui n'est pas précisément un organisme militant), les Repères et Références Statistiques montrent à ceux qui veulent bien les parcourir que tel n'est pas le cas: j'ai cité une ou deux descriptions statistiques relatives aux études post-bac plus haut — on y ajouterait facilement le différentiel de coût des études par étudiant pour chaque filière.
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Si tu vales valeo.
- A TuinVénérable
celitian a écrit:
Encore une fois, facile d'avoir des principes mais la réalité fait que nous n'avons pas forcément envie d'inscrire nos enfants dans des établissements déconseillés par ceux qui y travaillent.
Oui mais la différence c'est que tu n'iras pas prendre un poste de décideur avec la bonne paye qui va avec, pour aller prêcher sans proposer de solution ...
- Mélusine2Niveau 10
epekeina.tes.ousias a écrit:Entre “il est trop tôt pour juger son travail” et “il est trop tôt pour juger de l'état des problèmes” — et exiger du ministre en poste qu'il agisse et s'engage, il y a une grande différence. Ainsi d'ailleurs qu'entre “il est trop tôt” et “il est (déjà) trop tard”.
Les récentes déclarations du ministre de l'EN ne laissent, du reste, qu'infiniment peu de doutes sur ce qu'il en sera: les “éléments de langage” sont très exactement ceux du président de la République et n'ont pas changé d'un iota par rapport aux cinq dernières années.
Après avoir parcouru les dernières, pages, c'est exactement ce que je m'apprêtais à dire.
Avec peut-être cette nuance que beaucoup de dysfonctionnements commencent à être connus, traités (assez mal, mais traités) par les media : le manque de candidats aux concours de recrutement, les démissions, le manque de remplacement, les salaires, récemment le traficotage des notes de bac ... il y a peut-être une petite fenêtre de tir.
(Oui, pause dans ces :censure: d'oraux de français plus pathétiques que jamais, soleil, je m'offre et tente de vous offrir 30 secondes d'optimisme timide).
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mélusine2 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Entre “il est trop tôt pour juger son travail” et “il est trop tôt pour juger de l'état des problèmes” — et exiger du ministre en poste qu'il agisse et s'engage, il y a une grande différence. Ainsi d'ailleurs qu'entre “il est trop tôt” et “il est (déjà) trop tard”.
Les récentes déclarations du ministre de l'EN ne laissent, du reste, qu'infiniment peu de doutes sur ce qu'il en sera: les “éléments de langage” sont très exactement ceux du président de la République et n'ont pas changé d'un iota par rapport aux cinq dernières années.
Après avoir parcouru les dernières, pages, c'est exactement ce que je m'apprêtais à dire.
Avec peut-être cette nuance que beaucoup de dysfonctionnements commencent à être connus, traités (assez mal, mais traités) par les media : le manque de candidats aux concours de recrutement, les démissions, le manque de remplacement, les salaires, récemment le traficotage des notes de bac ... il y a peut-être une petite fenêtre de tir.
(Oui, pause dans ces :censure: d'oraux de français plus pathétiques que jamais, soleil, je m'offre et tente de vous offrir 30 secondes d'optimisme timide).
Peut-être… Ça serait du moins une bonne nouvelle. Mais j'espère que cela n'empêchera personne de profiter de vacances plus que méritées.
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Si tu vales valeo.
- ZybulkaHabitué du forum
Je crois aussi qu'il faut se saisir de cette opportunité-là : depuis le covid, il y a une exposition médiatique qui nous est potentiellement favorable et il ne faut pas hésiter à en profiter (notamment multiplier les communiqués de presse depuis les bahuts pour pointer les gros dysfonctionnements : la thématique a le vent en poupe, ça sera sûrement repris, donc c'est l'occasion de caser nos éléments de langage à nous !).Mélusine2 a écrit:Avec peut-être cette nuance que beaucoup de dysfonctionnements commencent à être connus, traités (assez mal, mais traités) par les media : le manque de candidats aux concours de recrutement, les démissions, le manque de remplacement, les salaires, récemment le traficotage des notes de bac ... il y a peut-être une petite fenêtre de tir.
Et bon courage pour les oraux !
- celitianSage
Je me suis totalement retrouvée dans les propos de ma jeune collègue, j'ai toujours été contre le privé, surtout catho, éduquée par des parents enseignants (qui eux-aussi ont changé d'opinion) mais la carte scolaire a été changée quand mes gamins ont dû rentrer au collège donc là, ben c'est une situation très désagréable et difficile à gérer.A Tuin a écrit:celitian a écrit:Pourquoi ? Nous sommes beaucoup à avoir fait le choix du privé pour nos enfants, moi la première, pour éviter des collèges REP.A Tuin a écrit:celitian a écrit:
J'y vois plutôt une confrontation à la réalité, facile de vouloir le rep public pour tous lorsque l'on n'a pas besoin d'y mettre ses enfants.
Ça dit beaucoup surtout, sur l'état d'esprit de la personne ...
A oui, mais attention, pas dans ce sens.
Tout le monde n'irait pas prendre un tel poste pour être un porte-parole pour prêcher qu'il faut la REP pour les autres. Pour aller donner des leçons de maintien à autrui tout en faisant le contraire.
C'est quand même particulier de prendre le poste et d'aller prêcher ainsi.
- ZybulkaHabitué du forum
Ca me paraît super important effectivement de ne pas rentrer là-dedans, parce que faire peser la responsabilité de la situation aux individus permet de dédouaner l'Education Nationale et les choix politiques sous-jacents (en même temps c'est un peu le principe du libéralisme). A mon sens, c'est notre rôle de replacer le débat là où il doit se trouver, c'est-à-dire non sur le plan individuel, mais sur le plan politique.epekeina.tes.ousias a écrit:Ben voyons. Incriminons moralement les collègues et les individus — cela permet du moins de s'avancer comme un être pur de tous reproches, et surtout, de ne jamais incriminer ceux qui gouvernent l'institution.
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