- sinanNiveau 9
Il me semble que le fil a dévié vers une opposition public/privé, alors que le problème principal de cette situation, et qui est soigneusement mis sous le tapis par le ministre dans cet entretien, c'est la recherche d'un entre-soi au carré. C'est déjà problématique pour un intellectuel qui fait sa carrière sur la dénonciation des inégalités sociales, mais cela devient franchement insupportable de la part du ministre de l'Education nationale. Il n'opte pas pour un cadre plus apaisé, contrairement à ce qu'il affirme, il opte en réalité pour un réseau (qu'il a déjà par ailleurs, lui et son conjoint), qu'il veut optimiser avant tout et faire fructifier, sans en faire bénéficier ceux qui n'en sont pas.
- User17557Niveau 5
Zybulka a écrit:Heureusement que toi (qui ne t'y connais pas très bien, sic) sais reconnaître l'absence de solidité et de sérieux scientifique de la sociologie !Exploser a écrit:En matière de didactique et de pédagogie, les études que je vois passer ne me semblent pas toujours extrêmement solides...
Certaines études ont remis en cause le sérieux scientifique de pas mal de recherches sociologiques, biaisées par des a priori, un manque de rigueur scientifique et par la méconnaissance des méthodes statistiques. Et j'ai le sentiment qu'on peut émettre les mêmes réserves vis-à-vis de pas mal de recherches en didactique et pédagogie. Ceci dit, je ne m'y connais pas très bien, et je m'informerai avec intérêt sur les sujets dont vous m'avez parlé.
Je me rappelle juste d'études parues il y a quelques années qui remettaient fortement en cause la qualité scientifique d'une grande partie des articles parus dans des domaines comme la sociologie.
Et pour les articles que j'ai lus en didactique ou pédagogie, je les ai trouvés intéressants mais légers : des expériences menées sur une classe de trente élèves... L'article est un témoignage intéressant, mais comme le reconnaissent eux-mêmes les auteurs de l'article, on ne peut porter de conclusion scientifique sur des échantillons aussi petits... A chaque fois qu'on lit un article, il faut étudier la méthodologie utilisée. Et souvent, en didactique et pédagogie, les articles sont intéressants mais leur scientificité est, comme les auteurs eux-mêmes ont l'honnêteté de le reconnaître, limitée...
- IphigénieProphète
Voilà. Dévions, dévions et l’essentiel passe sous le tapis des polémiques diverses et variées .
L’important n’est pas tant qu’il y ait une école privée sélective mais bien que l’école publique s’effondre sans qu’un ministre s’en inquiète réellement à court moyen et long terme: il ne s’agit pas là juste de la petite carrière politique du ministre ni même de ses enfants: mais de mesures à prendre, à enfin commencer à prendre pour rendre à l’école publique son attractivité .
L’important n’est pas tant qu’il y ait une école privée sélective mais bien que l’école publique s’effondre sans qu’un ministre s’en inquiète réellement à court moyen et long terme: il ne s’agit pas là juste de la petite carrière politique du ministre ni même de ses enfants: mais de mesures à prendre, à enfin commencer à prendre pour rendre à l’école publique son attractivité .
- User17557Niveau 5
Zybulka a écrit:Là il s'agit plus de libéralisme que de liberté : la liberté, c'est quand tout le monde peut faire les mêmes choix au sein d'un même cadre. Là, cette soi-disant liberté de choix de l'école revient en fait, à très peu de choses près (et quoi qu'en disent les défenseurs du privé) à revendiquer une bonne école pour les enfants de bourgeois et une école au rabais pour les enfants de prolos. Cela m'étonne et m'attriste que nous soyons aussi peu à ne pas nous en satisfaire...Lokomazout a écrit:Elyas a écrit:Dire qu'on est au pays de Descartes.
Pays dont le premier mot de sa devise est aussi Liberté...
Certes suivi d'Egalité et Fraternité.
Je pense que ces propos dénotent une grande méconnaissance de l'enseignement privé.
- User17557Niveau 5
sinan a écrit:Il me semble que le fil a dévié vers une opposition public/privé, alors que le problème principal de cette situation, et qui est soigneusement mis sous le tapis par le ministre dans cet entretien, c'est la recherche d'un entre-soi au carré. C'est déjà problématique pour un intellectuel qui fait sa carrière sur la dénonciation des inégalités sociales, mais cela devient franchement insupportable de la part du ministre de l'Education nationale. Il n'opte pas pour un cadre plus apaisé, contrairement à ce qu'il affirme, il opte en réalité pour un réseau (qu'il a déjà par ailleurs, lui et son conjoint), qu'il veut optimiser avant tout et faire fructifier, sans en faire bénéficier ceux qui n'en sont pas.
Tout à fait. Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
- LaotziSage
sinan a écrit:Il me semble que le fil a dévié vers une opposition public/privé, alors que le problème principal de cette situation, et qui est soigneusement mis sous le tapis par le ministre dans cet entretien, c'est la recherche d'un entre-soi au carré. C'est déjà problématique pour un intellectuel qui fait sa carrière sur la dénonciation des inégalités sociales, mais cela devient franchement insupportable de la part du ministre de l'Education nationale. Il n'opte pas pour un cadre plus apaisé, contrairement à ce qu'il affirme, il opte en réalité pour un réseau (qu'il a déjà par ailleurs, lui et son conjoint), qu'il veut optimiser avant tout et faire fructifier, sans en faire bénéficier ceux qui n'en sont pas.
Oui exactement. Il se justifie en disant que le Rep+ de secteur n'était plus adapté à ses enfants (en considérant déjà que cette partie est exacte, à savoir qu'il habite dans un quartier dépendant d'un Rep+...). Mais il n'a pas mis ses enfants dans le collège privé du secteur (son cadet est en 5e, il doit donc traverser tout Paris s'ils habitent en périphérie à proximité de Rep+), mais dans le temple de l'entre-soi privé sous contrat laïque.
Alors, il a réussi, il en a le droit, tant mieux pour ses enfants. Mais je trouve que cela contredit pas mal de choses dans la posture du ministre de l'éducation nationale ensuite.
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- User17557Niveau 5
Laotzi a écrit:sinan a écrit:Il me semble que le fil a dévié vers une opposition public/privé, alors que le problème principal de cette situation, et qui est soigneusement mis sous le tapis par le ministre dans cet entretien, c'est la recherche d'un entre-soi au carré. C'est déjà problématique pour un intellectuel qui fait sa carrière sur la dénonciation des inégalités sociales, mais cela devient franchement insupportable de la part du ministre de l'Education nationale. Il n'opte pas pour un cadre plus apaisé, contrairement à ce qu'il affirme, il opte en réalité pour un réseau (qu'il a déjà par ailleurs, lui et son conjoint), qu'il veut optimiser avant tout et faire fructifier, sans en faire bénéficier ceux qui n'en sont pas.
Oui exactement. Il se justifie en disant que le Rep+ de secteur n'était plus adapté à ses enfants (en considérant déjà que cette partie est exacte, à savoir qu'il habite dans un quartier dépendant d'un Rep+...). Mais il n'a pas mis ses enfants dans le collège privé du secteur (son cadet est en 5e, il doit donc traverser tout Paris s'ils habitent en périphérie à proximité de Rep+), mais dans le temple de l'entre-soi privé sous contrat laïque.
Alors, il a réussi, il en a le droit, tant mieux pour ses enfants. Mais je trouve que cela contredit pas mal de choses dans la posture du ministre de l'éducation nationale ensuite.
Comment peut-il dire : vive l'école publique pour tous, mettez vos enfants dans le public, respectez la carte scolaire ! alors que lui-même fait tout l'inverse !?
- somacNiveau 7
Et c'est ce que font bon nombre de gouvernants (Ok, pas tous...) qui eux-mêmes ont souvent été dans des écoles privées huppées. Comment alors représenter l'Etat ?
- CasparProphète
Iphigénie a écrit:Voilà. Dévions, dévions et l’essentiel passe sous le tapis des polémiques diverses et variées .
L’important n’est pas tant qu’il y ait une école privée sélective mais bien que l’école publique s’effondre sans qu’un ministre s’en inquiète réellement à court moyen et long terme: il ne s’agit pas là juste de la petite carrière politique du ministre ni même de ses enfants: mais de mesures à prendre, à enfin commencer à prendre pour rendre à l’école publique son attractivité .
Tu as tout dit.
- may68Expert
Pourquoi a t-il mis ses enfants dans le privé ?
Parce qu'il ne pensait pas être un jour ministre et devoir s'expliquer, non ?
Parce qu'il a choisi l'entre-soi dans sa classe sociale.
Parce qu'il ne pensait pas être un jour ministre et devoir s'expliquer, non ?
Parce qu'il a choisi l'entre-soi dans sa classe sociale.
- IphigénieProphète
may68 a écrit:Pourquoi a t-il mis ses enfants dans le privé ?
Parce qu'il ne pensait pas être un jour ministre et devoir s'expliquer, non ?
Parce qu'il a choisi l'entre-soi dans sa classe sociale.
Personnellement je m’en fiche ; mais je comprends plutôt que c’est parce qu’il est devenu ministre qu’il n’a pas voulu que ses enfants en subissent les résultats et qu’il les a donc mis dans une école où l’entre soi les garantissait de leur tranquillité. Cette partie du discours peut se comprendre.le problème c’est qu’il manque l’autre partie: pourquoi l’école publique n’est plus en mesure d’assurer un travail serein dans un climat serein.
- HalybelÉrudit
Iphigénie a écrit:may68 a écrit:Pourquoi a t-il mis ses enfants dans le privé ?
Parce qu'il ne pensait pas être un jour ministre et devoir s'expliquer, non ?
Parce qu'il a choisi l'entre-soi dans sa classe sociale.
Personnellement je m’en fiche ; mais je comprends plutôt que c’est parce qu’il est devenu ministre qu’il n’a pas voulu que ses enfants en subissent les résultats et qu’il les a donc mis dans une école où l’entre soi les garantissait de leur tranquillité. Cette partie du discours peut se comprendre. le problème c’est qu’il manque l’autre partie: pourquoi l’école publique n’est plus en mesure d’assurer un travail serein dans un climat serein.
Mais il le sait pertinemment, il connait les leviers, sauf qu'il ne fera rien. Comme tous les bons lâches. Je rappelle que ce Monsieur vient de citer Aimé Césaire sur twitter.
J'ai hâte de voir comment il va faire au monde une nouvelle lumière. Bref de la com' et rien d'autre.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- User17557Niveau 5
Iphigénie a écrit:pourquoi l’école publique n’est plus en mesure d’assurer un travail serein dans un climat serein.
Ce n'est pas seulement un problème de l'école publique. Dans la plupart des établissements privés c'est pareil.
- Fesseur ProGuide spirituel
Oui.
Il y a privé et privé.
Il y a privé et privé.
_________________
Pourvu que ça dure...
- CasparProphète
Halybel a écrit:Iphigénie a écrit:may68 a écrit:Pourquoi a t-il mis ses enfants dans le privé ?
Parce qu'il ne pensait pas être un jour ministre et devoir s'expliquer, non ?
Parce qu'il a choisi l'entre-soi dans sa classe sociale.
Personnellement je m’en fiche ; mais je comprends plutôt que c’est parce qu’il est devenu ministre qu’il n’a pas voulu que ses enfants en subissent les résultats et qu’il les a donc mis dans une école où l’entre soi les garantissait de leur tranquillité. Cette partie du discours peut se comprendre. le problème c’est qu’il manque l’autre partie: pourquoi l’école publique n’est plus en mesure d’assurer un travail serein dans un climat serein.
Mais il le sait pertinemment, il connait les leviers, sauf qu'il ne fera rien. Comme tous les bons lâches. Je rappelle que ce Monsieur vient de citer Aimé Césaire sur twitter.
J'ai hâte de voir comment il va faire au monde une nouvelle lumière. Bref de la com' et rien d'autre.
Ah super il se lance dans la "citation édifiante" du style l'eau ça mouille et le feu ça brûle, nous sommes sauvés.
- IphigénieProphète
Oui raison de plus d’évoquer le problème … plutôt que citer Césaire et l’avenir radieux : il ne dépend pas des invocations mais des actions, on lui demande d’être ministre pas prophète .Exploser a écrit:Iphigénie a écrit:pourquoi l’école publique n’est plus en mesure d’assurer un travail serein dans un climat serein.
Ce n'est pas seulement un problème de l'école publique. Dans la plupart des établissements privés c'est pareil.
- VerduretteModérateur
Zybulka a écrit:Mais enfin, vos exemples individuels ne peuvent pas valoir des statistiques nationales ! C'est une évidence que le privé aspire les élèves issus des catégories sociales les plus favorisées.Honchamp a écrit:Bref, tant l'exemple de Vedurette que le mien montre qu'on n'est plus, là, dans une problématique bourgeois/pas bourgeois.
Si tu lis la première parte de mon message, je ne me limite pas à ma petite vie personnelle. Non, le privé n'aspire pas que les élèves des catégories sociales les plus favorisées; Ce n'est vrai que pour une partie du privé.
Et certaines personnes de niveau social moyen, voire de classes populaires qui ne roulent pas sur l'or, se saignent aux quatre veines pour mettre leurs enfants dans une école qu'ils pensent, à tort ou à raison, meilleure ou plus préservée.
- e-WandererGrand sage
Le touriste d'Ibiza était pro-fête, c'est une forme de continuité.Iphigénie a écrit:Oui raison de plus d’évoquer le problème … plutôt que citer Césaire et l’avenir radieux : il ne dépend pas des invocations mais des actions, on lui demande d’être ministre pas prophète .
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- tschaiNiveau 7
e-Wanderer a écrit:Le touriste d'Ibiza était pro-fête, c'est une forme de continuité.Iphigénie a écrit:Oui raison de plus d’évoquer le problème … plutôt que citer Césaire et l’avenir radieux : il ne dépend pas des invocations mais des actions, on lui demande d’être ministre pas prophète .
- CasparProphète
e-Wanderer a écrit:Le touriste d'Ibiza était pro-fête, c'est une forme de continuité.Iphigénie a écrit:Oui raison de plus d’évoquer le problème … plutôt que citer Césaire et l’avenir radieux : il ne dépend pas des invocations mais des actions, on lui demande d’être ministre pas prophète .
Ah non mais il a bien le droit de prendre des vacances quand même et les boîtes de nuit étaient fermées on vous a dit.
- TontondubledNiveau 6
sinan a écrit:Il me semble que le fil a dévié vers une opposition public/privé, alors que le problème principal de cette situation, et qui est soigneusement mis sous le tapis par le ministre dans cet entretien, c'est la recherche d'un entre-soi au carré. C'est déjà problématique pour un intellectuel qui fait sa carrière sur la dénonciation des inégalités sociales, mais cela devient franchement insupportable de la part du ministre de l'Education nationale. Il n'opte pas pour un cadre plus apaisé, contrairement à ce qu'il affirme, il opte en réalité pour un réseau (qu'il a déjà par ailleurs, lui et son conjoint), qu'il veut optimiser avant tout et faire fructifier, sans en faire bénéficier ceux qui n'en sont pas.
Absolument d'accord !
Je rajouterai par ailleurs qu'il y a écoles privées et écoles privées. L'Ecole alsacienne n'est pas n'importe quelle école privée. Certes elle est sous-contrat. Mais il s'agit d'une école sous contrat ultra sélective : payer ne suffit pas, il faut également des relations, un carnet d'adresses très épais, du piston...
Lucas Bretonnier, journaliste ayant enquêté en 2021 sur cette école, parle d'une "forteresse de l'entre-soi d'une élite éclairée".
- Ajonc35Sage
D'accord avec toi, Verdurette. Cela fait des années que le mythe perdure. Oui il y a des CSP + dans le privé, mais les CSP + savent aussi où sont les bonnes adresses du public et tous les moyens sont bons pour contourner la carte scolaire, je ne liste pas, vous les connaissez.Verdurette a écrit:Zybulka a écrit:Mais enfin, vos exemples individuels ne peuvent pas valoir des statistiques nationales ! C'est une évidence que le privé aspire les élèves issus des catégories sociales les plus favorisées.Honchamp a écrit:Bref, tant l'exemple de Vedurette que le mien montre qu'on n'est plus, là, dans une problématique bourgeois/pas bourgeois.
Si tu lis la première parte de mon message, je ne me limite pas à ma petite vie personnelle. Non, le privé n'aspire pas que les élèves des catégories sociales les plus favorisées; Ce n'est vrai que pour une partie du privé.
Et certaines personnes de niveau social moyen, voire de classes populaires qui ne roulent pas sur l'or, se saignent aux quatre veines pour mettre leurs enfants dans une école qu'ils pensent, à tort ou à raison, meilleure ou plus préservée.
Dans ma commune, 2 lycees, un public, un privé. Je ne sais pas qui les fréquente sauf que ce sont les jeunes ( sans doute la grande majorite) de la carte scolaire, et donc une relative mixité, avec des résultats au bac similaires. Mais je ne doute pas un seul instant que le csp ++ de ma commune ont des pistes pour le " meilleur" lycée ( public ou privé) de la grand'ville.
- maikreeeesseGrand sage
Je complète par mon expérience de directrice. Chaque année pour l'inscription au collège, les classes moyennes qui croient en l'école inscrivent leur enfant au collège privé voisin. Ils font le choix d'un petit collège à une heure de route tout de même. Les CSP + préfèrent contourner le collège de secteur pour le collège de Centre ville de la grande ville grâce à des adresses de complaisance ou par le petit studio judicieusement placé.Verdurette a écrit:Zybulka a écrit:Mais enfin, vos exemples individuels ne peuvent pas valoir des statistiques nationales ! C'est une évidence que le privé aspire les élèves issus des catégories sociales les plus favorisées.Honchamp a écrit:Bref, tant l'exemple de Vedurette que le mien montre qu'on n'est plus, là, dans une problématique bourgeois/pas bourgeois.
Si tu lis la première parte de mon message, je ne me limite pas à ma petite vie personnelle. Non, le privé n'aspire pas que les élèves des catégories sociales les plus favorisées; Ce n'est vrai que pour une partie du privé.
Et certaines personnes de niveau social moyen, voire de classes populaires qui ne roulent pas sur l'or, se saignent aux quatre veines pour mettre leurs enfants dans une école qu'ils pensent, à tort ou à raison, meilleure ou plus préservée.
- ClpNiveau 3
Ha@_x a écrit:Des collègues du public qui mettent leurs gosses dans le privé pour x ou y raison j'en connais.
Le problème essentiel c'est l'existence du privé sous contrat payé sur deniers publics avec profs formés par le public.
Ces gens payent leurs impôts comme tout le monde, où est le problème ?
- HalybelÉrudit
Clp a écrit:Ha@_x a écrit:Des collègues du public qui mettent leurs gosses dans le privé pour x ou y raison j'en connais.
Le problème essentiel c'est l'existence du privé sous contrat payé sur deniers publics avec profs formés par le public.
Ces gens payent leurs impôts comme tout le monde, où est le problème ?
Si tu ne vois pas le problème, c'est un problème : privé veut dire privé en faites. L'état n'intervient pas. Mais comme on est dans une logique de capitalisme de connivence le plus crasse possible, alors ca coule de source. Ils paient des impôts pour des écoles publiques.
_________________
Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- CleroliDoyen
C'est vrai, où est le problème de subventionner largement un secteur privé sous contrat pour donner le choix aux parents de CSP ++ ? Ils paient des impôts, eux ! Et puis, même si les pauvres paient la TVA, les montants ne sont pas comparables avec ce qu'acquittent les plus riches (je ressors les arguments donnés par certains élèves lorsqu'on aborde la question de la justice sociale), c'est donc juste qu'ils aient un "retour sur investissement". D'ailleurs, où est le problème de traiter l'école publique comme une école de seconde zone (insécure comme le note notre ministre) du moment où le privé existe pour compenser les insuffisances du public ? A chaque famille de faire un choix et à tous de l'assumer.Clp a écrit:Ha@_x a écrit:Des collègues du public qui mettent leurs gosses dans le privé pour x ou y raison j'en connais.
Le problème essentiel c'est l'existence du privé sous contrat payé sur deniers publics avec profs formés par le public.
Ces gens payent leurs impôts comme tout le monde, où est le problème ?
Madelin peut revenir, nous sommes prêts pour ses (funestes) projets scolaires.
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