- InvitéInvité
Il parle aussi d'une part de salaire modulable pour ceux qui veulent aller plus loin, c'est-à-dire ? Moi je crains le pire pour les prochains mois et @Lefteris, je ne te crois pas paranoïaque, tu parles clair et vois juste. Et ça fait mal.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
*Ombre* a écrit:Cleroli a écrit:J'ai lu que c'est une pratique répandue dans le privé, est-ce que quelqu'un peut confirmer ?corailc a écrit:J'ai lu les propos du ministre que relaie le lien BFM de lene et si on avait encore un doute, là on comprend que la rentrée va être féroce. Le coup du prof de français qui remplace celui D'HG pour faire du français, ça sent l'annualisation à plein nez. Le cauchemar en marche...
Dans le privé, je ne sais pas, mais dans le public qui est déjà annualisé, c'est le cas. J'ai une copine ATER qui va travailler même malade, car après, c'est encore pire, puisqu'elle doit rattraper ses heures.
C'est illégal. La règle de droit en université, lorsque le service est annualisé est la suivante: 1) les heures correspondant au congé de maladie (quotité variable) sont décomptées dans le service comme étant faites; 2) si le service général comporte des heures complémentaires, celles-ci sont déclarées comme service et doivent être payées; 3) il n'y a aucune obligation de “rattraper” des heures non faites pour congé de maladie: si tel était le cas (“dans l'intérêt du service”), ce serait nécessairement des heures complémentaires.
Que cela puisse arrive, je le sais fort bien: ce sont des situations dans lesquelles les autorités universitaires exercent des pressions illégales, en général sur les personnels dont les statuts sont les moins protégés.
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Si tu vales valeo.
- KorémuseNiveau 8
Lisak40 a écrit:Je ne sais pas où poster cela (je ne veux pas créer un nouveau fil) mais d'après Twitter (je ne retrouve pas l'interview originale) P. N'Diaye aurait proposé que les enseignants rattrappent les heures perdues pendant leurs arrêts maladie ! Je ne sais plus si je dois en rire ou en pleurer...
C'est déjà le cas à l' Université et on n'a pas interêt à être malade trop longtemps ....
- Lisak40Expert spécialisé
Bon je crois que vu la bombe que c'est, on peut ouvrir un nouveau fil non (je n'ai pas osé le faire car je n'étais pas sûre de ce qu'il avait dit étant donné que je n'avais pas lu l'interview) ?
- valleExpert spécialisé
Cf. le post précédant le tien.Korémuse a écrit:Lisak40 a écrit:Je ne sais pas où poster cela (je ne veux pas créer un nouveau fil) mais d'après Twitter (je ne retrouve pas l'interview originale) P. N'Diaye aurait proposé que les enseignants rattrappent les heures perdues pendant leurs arrêts maladie ! Je ne sais plus si je dois en rire ou en pleurer...
C'est déjà le cas à l' Université et on n'a pas interêt à être malade trop longtemps ....
- IphigénieProphète
epekeina.tes.ousias a écrit:*Ombre* a écrit:Cleroli a écrit:J'ai lu que c'est une pratique répandue dans le privé, est-ce que quelqu'un peut confirmer ?corailc a écrit:J'ai lu les propos du ministre que relaie le lien BFM de lene et si on avait encore un doute, là on comprend que la rentrée va être féroce. Le coup du prof de français qui remplace celui D'HG pour faire du français, ça sent l'annualisation à plein nez. Le cauchemar en marche...
Dans le privé, je ne sais pas, mais dans le public qui est déjà annualisé, c'est le cas. J'ai une copine ATER qui va travailler même malade, car après, c'est encore pire, puisqu'elle doit rattraper ses heures.
C'est illégal. La règle de droit en université, lorsque le service est annualisé est la suivante: 1) les heures correspondant au congé de maladie (quotité variable) sont décomptées dans le service comme étant faites; 2) si le service général comporte des heures complémentaires, celles-ci sont déclarées comme service et doivent être payées; 3) il n'y a aucune obligation de “rattraper” des heures non faites pour congé de maladie: si tel était le cas (“dans l'intérêt du service”), ce serait nécessairement des heures complémentaires.
Que cela puisse arrive, je le sais fort bien: ce sont des situations dans lesquelles les autorités universitaires exercent des pressions illégales, en général sur les personnels dont les statuts sont les moins protégés.
Korémuse a écrit:Lisak40 a écrit:Je ne sais pas où poster cela (je ne veux pas créer un nouveau fil) mais d'après Twitter (je ne retrouve pas l'interview originale) P. N'Diaye aurait proposé que les enseignants rattrappent les heures perdues pendant leurs arrêts maladie ! Je ne sais plus si je dois en rire ou en pleurer...
C'est déjà le cas à l' Université et on n'a pas interêt à être malade trop longtemps ....
on a intérêt à connaître le droit, donc.
- KorémuseNiveau 8
Je viens de le lire, oui. Les règles semblent ne pas être les mêmes (autonomie des Universités)
A mi-temps en 2015, j'ai dû reprendre un temps complet pendant quelques semaines pour rattraper mes heures , suite à une fracture du pied.
Le plus souvent, même malades, les enseignants viennent pour .... ne pas avoir à rattraper. Pour mon medecin, c'est simplement scandaleux.
A mi-temps en 2015, j'ai dû reprendre un temps complet pendant quelques semaines pour rattraper mes heures , suite à une fracture du pied.
Le plus souvent, même malades, les enseignants viennent pour .... ne pas avoir à rattraper. Pour mon medecin, c'est simplement scandaleux.
- KorémuseNiveau 8
Et pour les chargés de cours, c'est le même régime !
- *Ombre*Grand sage
Oui, c'est illégal, mais il y a des dizaines de personnes qui ne demandent qu'à prendre sa place, donc en réalité, elle n'a pas vraiment le choix de refuser ce qui lui est demandé en dépit du droit.
- TornadoNiveau 6
Ils ont la solution toute simple de passer le délai de carence à 3 jours et peuvent ensuite proposer sans complexe que ces heures soient rattrapées en HSE (qui seront du coup moins bien payées que des heures de cours passé je ne sais plus quel échelon).
Au dela de 4 jours, vu que c'est l'assurance maladie qui paye, je ne vois pas trop comment ils pourraient faire le truc.
Au dela de 4 jours, vu que c'est l'assurance maladie qui paye, je ne vois pas trop comment ils pourraient faire le truc.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Iphigénie a écrit:on a intérêt à connaître le droit, donc.
D'une part, il faut se renseigner sur ses droits: en général, les syndicats et les collègues que je fréquente de mon côté sont tout à fait au courant. Mais il faut ensuite les faire respecter, donc ne pas céder, dire non et, au besoin, engager un bras de fer: et cela, c'est infiniment moins simple de nos jours.
Le manque de postes, de salles, d'enseignants (et de tout le reste) frappe généralement les universités, certaines plus que d'autres, de sorte que la “gestion” par le nombre retombe sur tout le monde, sous forme de contraintes et d'injonctions paradoxales. Le mécanisme a beau être impersonnel et quasi mécanique (il procède de décisions politiques), il n'en provoque pas moins des comportements et des attitudes autoritaires, abusives, illégales (etc.) de la part des personnes “chargées” d'“assumer” les problèmes au quotidien. De là des cas de pressions (que j'aimerais croire “minoritaires”, mais qui ne le sont peut-être pas: en tout cas je les vois augmenter de façon notable depuis 5 ou 6 ans, sur 25 années passées en Université), lesquelles retombent toujours sur les personnes dont le statut est le moins fort.
Je reste cependant en partie étonné quand je vois des collègues qui sont dans ce cas, à qui je propose d'aller moi-même discuter avec “qui de droit” et qui reculent en étant frappés de peur: ça n'est pas une critique, mais cela a une signification évidente quant à la réalité des contraintes et des menaces exercées contre les personnes. Cela en dit long, également, sur les effets extrêmement nocifs de la “nouvelle gestion”, dans le supérieur comme ailleurs.
*Ombre* a écrit:Oui, c'est illégal, mais il y a des dizaines de personnes qui ne demandent qu'à prendre sa place, donc en réalité, elle n'a pas vraiment le choix de refuser ce qui lui est demandé en dépit du droit.
Pas toujours. ATER est un statut, certes fort relatifs, mais qui est conditionné par des règles de fonctionnement et sujettes à contrôle administratif. J'ai vu, à deux reprises depuis 5 ans, des menaces de cet ordre reculer au bénéfice des victimes. La question est en réalité d'une autre nature: c'est celle du degré de publicité donnée aux exactions de certains, contre les phénomènes “d'arrangements discrets sur un coin de table”.
Cela n'empêche pas de remarquer qu'il faut toujours réclamer ses droits et ne pas se laisser faire — ce qui n'est nullement une “leçon de morale”, mais un moyen de lutte.
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Si tu vales valeo.
- valleExpert spécialisé
Quand l'ÉN parle d"absences", il ne s'agit pas seulement des absences pour des raisons individuelles (1/3), mais aussi des absences pour le fonctionnement même du service (2/3). Le jour de carence n'a qu'un impact très limité.Tornado a écrit:Ils ont la solution toute simple de passer le délai de carence à 3 jours et peuvent ensuite proposer sans complexe que ces heures soient rattrapées en HSE (qui seront du coup moins bien payées que des heures de cours passé je ne sais plus quel échelon).
Au dela de 4 jours, vu que c'est l'assurance maladie qui paye, je ne vois pas trop comment ils pourraient faire le truc.
- TornadoNiveau 6
valle a écrit:Quand l'ÉN parle d"absences", il ne s'agit pas seulement des absences pour des raisons individuelles (1/3), mais aussi des absences pour le fonctionnement même du service (2/3). Le jour de carence n'a qu'un impact très limité.Tornado a écrit:Ils ont la solution toute simple de passer le délai de carence à 3 jours et peuvent ensuite proposer sans complexe que ces heures soient rattrapées en HSE (qui seront du coup moins bien payées que des heures de cours passé je ne sais plus quel échelon).
Au dela de 4 jours, vu que c'est l'assurance maladie qui paye, je ne vois pas trop comment ils pourraient faire le truc.
Pour les formations, ils peuvent faire en dehors du temps scolaire. Pour les autres demandes d'absences, y'a pas grand chose qui est de droit: suffit de les refuser. Et déjà, rien qu'avec ça , ils éliminent sans avoir à recruter je pense une bonne partie des absences.
- InvitéInvité
Oui il parle dans l'entretien de formations sur le mercredi, et les vacances, je suppose...
- TornadoNiveau 6
Les joies de l'annualisation... Je pense qu'ils visent moins les vacances que les mercredi ou tard le soir, après les cours.corailc a écrit:Oui il parle dans l'entretien de formations sur le mercredi, et les vacances, je suppose...
Mais comme ils manquent de formateurs par ailleurs, il n'est pas impossible que ça se passe pendant les vacances. Après tout, ils ne nous doivent que cinq semaines, voire 4-5 de plus avec les RTT, on en a bien quatre de plus que tout ça (qu'on passe certes pour certains à bosser, mais le jour où des formations auront lieu pendant les vacances, à chacun d'en tirer les conclusions qui s'imposent quant à la pertinence de continuer de travailler en vacances).
- Panta RheiExpert
corailc a écrit:J'ai lu les propos du ministre que relaie le lien BFM de lene et si on avait encore un doute, là on comprend que la rentrée va être féroce. Le coup du prof de français qui remplace celui D'HG pour faire du français, ça sent l'annualisation à plein nez. Le cauchemar en marche...
C'est déjà le cas (ou presque) dans mon collège. Dès qu'une classe est absente, qu'elle soit sur ton/ta VS, l'adjoint s'empresse de boucher les trous éventuels d'un professeur. Je lui ai déjà dit que c'était illégal, il m'a répondu que non... Je n'ai pas voulu aller au clash car même en ajoutant ces 2 heures, à la fin de la semaine, j'aurais "quand même" fait moins d'heures qu'à la normale. Mais bon... De toutes façons, personne ne dit jamais rien dans mon collège. Et puis, cette année les emplois du temps (dont le mien) étaient quand même très respectueux DES voeux des collègues... L'adjoint est TRES jeune (toute petite trentaine).
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- MathadorEmpereur
Ce n'est pas une annualisation, puisque ton adjoint se base sur le volume hebdomadaire.
Ce n'est contre-réglementaire que si le VS est prescriptif, ce qui a déjà fait débat sur le forum et dont je ne suis personnellement pas convaincu.
Ce n'est contre-réglementaire que si le VS est prescriptif, ce qui a déjà fait débat sur le forum et dont je ne suis personnellement pas convaincu.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ZetitcheurNiveau 10
[quote="Iphigénie"]
on a intérêt à connaître le droit, donc. [/quote
Dans mon établissement du supérieur, on nous demande de rattraper les heures manquées pendant le congé (ceci dit il y a un calcul qui redéfinit notre service de base). Donc oui, quand on se sent capable, on ne s’arrête pas, et avec le Covid on s’est mis à faire du distanciel (ô joie) pendant l’isolement lorsqu’on s’en sentait capable…
Idem pour les soit-disant “journées enfant-malade” (que personne n’utilise et pour cause), et pire le décès d’un proche… j’étais sidérée quand j’ai perdu mes parents. Si pas de rattrapage dans ces deux cas, les heures sont retirées et non payées.
epekeina.tes.ousias a écrit:*Ombre* a écrit:Cleroli a écrit:
J'ai lu que c'est une pratique répandue dans le privé, est-ce que quelqu'un peut confirmer ?
Dans le privé, je ne sais pas, mais dans le public qui est déjà annualisé, c'est le cas. J'ai une copine ATER qui va travailler même malade, car après, c'est encore pire, puisqu'elle doit rattraper ses heures.
C'est illégal. La règle de droit en université, lorsque le service est annualisé est la suivante: 1) les heures correspondant au congé de maladie (quotité variable) sont décomptées dans le service comme étant faites; 2) si le service général comporte des heures complémentaires, celles-ci sont déclarées comme service et doivent être payées; 3) il n'y a aucune obligation de “rattraper” des heures non faites pour congé de maladie: si tel était le cas (“dans l'intérêt du service”), ce serait nécessairement des heures complémentaires.
Que cela puisse arrive, je le sais fort bien: ce sont des situations dans lesquelles les autorités universitaires exercent des pressions illégales, en général sur les personnels dont les statuts sont les moins protégés.
Korémuse a écrit:Lisak40 a écrit:Je ne sais pas où poster cela (je ne veux pas créer un nouveau fil) mais d'après Twitter (je ne retrouve pas l'interview originale) P. N'Diaye aurait proposé que les enseignants rattrappent les heures perdues pendant leurs arrêts maladie ! Je ne sais plus si je dois en rire ou en pleurer...
C'est déjà le cas à l' Université et on n'a pas interêt à être malade trop longtemps ....
on a intérêt à connaître le droit, donc. [/quote
Dans mon établissement du supérieur, on nous demande de rattraper les heures manquées pendant le congé (ceci dit il y a un calcul qui redéfinit notre service de base). Donc oui, quand on se sent capable, on ne s’arrête pas, et avec le Covid on s’est mis à faire du distanciel (ô joie) pendant l’isolement lorsqu’on s’en sentait capable…
Idem pour les soit-disant “journées enfant-malade” (que personne n’utilise et pour cause), et pire le décès d’un proche… j’étais sidérée quand j’ai perdu mes parents. Si pas de rattrapage dans ces deux cas, les heures sont retirées et non payées.
- A TuinVénérable
Tornado a écrit:Les joies de l'annualisation... Je pense qu'ils visent moins les vacances que les mercredi ou tard le soir, après les cours.corailc a écrit:Oui il parle dans l'entretien de formations sur le mercredi, et les vacances, je suppose...
Mais comme ils manquent de formateurs par ailleurs, il n'est pas impossible que ça se passe pendant les vacances. Après tout, ils ne nous doivent que cinq semaines, voire 4-5 de plus avec les RTT, on en a bien quatre de plus que tout ça (qu'on passe certes pour certains à bosser, mais le jour où des formations auront lieu pendant les vacances, à chacun d'en tirer les conclusions qui s'imposent quant à la pertinence de continuer de travailler en vacances).
Si les formations se mettent à avoir lieu pendant les vacances, je ne m'y inscrirai plus, ou m'inscrirai pour voir et n'irai pas si ça tombe ainsi.
- A TuinVénérable
valle a écrit:Non, il sait ce qu'il dit. On poussera pour une progression commune par établissement, au cours près : tout le monde pourra prendre en charge n'mporte quelle classe à n'importe quel moment (si ce n'est pas le cas, ce sera la faute des profs).Iphigénie a écrit:la première chose à expliquer étant que Pap Ndiaye ne connaît absolument pas, outre le droit du travail et des congés maladie, le fonctionnement d'un emploi du temps de professeur, ce qui est très inquiétant pour quelqu'un qui prétend qu'ils doivent "travailler plus": il pense que pendant que le professeur de maths travaille, le professeur mettons de français se tourne les pouces.Fesseur Pro a écrit:Et ne cesserait de communiquer pour expliquer via les média.Matteo a écrit:Je suis choqué par le ton très mou des syndicats.... N'importe quelle autre profession cesserait immédiatement le travail.
Ce serait la vraie purge ça. La fin de la liberté pédagogique. Pouvoir créer est un des plaisirs et intérêts de ce métier.
- CleroliDoyen
Nous venons de recevoir un mail de notre ministre.
Je cite un passage de cette lettre
Je cite un passage de cette lettre
La prochaine rentrée intervient dans un contexte délicat de tensions à propos du recrutement. Des mesures ont été prises pour y remédier et répondre aux enjeux les plus immédiats. Mais de façon plus structurelle, ce sont le statut de nos professeurs dans la société, l’autorité du savoir et leur rôle irremplaçable dans l’instruction et l’élévation de nos élèves qui doivent être réaffirmés avec force. Cette reconnaissance symbolique est primordiale. Elle implique de consacrer un effort particulier et significatif à la hausse des rémunérations si l’on veut créer un « choc d’attractivité », attirer et conserver nos jeunes collègues.
Cet investissement est essentiel : mieux rémunérer les professeurs, mais aussi – et je relie volontairement ces deux objectifs – mieux les former tout au long de leur carrière dans l’intérêt supérieur de la réussite de nos élèves.
- Fesseur ProGuide spirituel
Hop !
Mail de notre ministre reçu à l'instant.
Déjà, c'est pas une vidéo !
Mail de notre ministre reçu à l'instant.
Déjà, c'est pas une vidéo !
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Pourvu que ça dure...
- EnnaNiveau 10
Je vous transmets la fin de la déclaration de la Societe des Agrégés, juste reçue, qui est sur la même longueur d'ondes que nous :
" Les professeurs sont des fonctionnaires dont la rémunération est très en-dessous de leur niveau d’étude. S'il veut enrayer la crise du recrutement, l'État doit commencer par leur accorder, dans tous les corps et tous les grades, une revalorisation substantielle de leurs traitements et une reconnaissance morale, sans contrepartie. Il doit ensuite chercher à améliorer leurs conditions de travail et rétablir la confiance dans l'institution, en ne considérant pas les professeurs comme de simples exécutants, mais comme des acteurs responsables de l'instruction des élèves et de la transmission du savoir.
Paris, le 27 juin 2022
" Les professeurs sont des fonctionnaires dont la rémunération est très en-dessous de leur niveau d’étude. S'il veut enrayer la crise du recrutement, l'État doit commencer par leur accorder, dans tous les corps et tous les grades, une revalorisation substantielle de leurs traitements et une reconnaissance morale, sans contrepartie. Il doit ensuite chercher à améliorer leurs conditions de travail et rétablir la confiance dans l'institution, en ne considérant pas les professeurs comme de simples exécutants, mais comme des acteurs responsables de l'instruction des élèves et de la transmission du savoir.
Paris, le 27 juin 2022
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Enna
- Lisak40Expert spécialisé
Paroles, paroles...
Edit : je parle du mail de notre ministre.
Edit : je parle du mail de notre ministre.
- eliamEsprit éclairé
Bla bla bla. J'en ai marre qu'on se moque de nous avec, à chaque fois, les mêmes éléments de langage.Cleroli a écrit:Nous venons de recevoir un mail de notre ministre.
Je cite un passage de cette lettre
La prochaine rentrée intervient dans un contexte délicat de tensions à propos du recrutement. Des mesures ont été prises pour y remédier et répondre aux enjeux les plus immédiats. Mais de façon plus structurelle, ce sont le statut de nos professeurs dans la société, l’autorité du savoir et leur rôle irremplaçable dans l’instruction et l’élévation de nos élèves qui doivent être réaffirmés avec force. Cette reconnaissance symbolique est primordiale. Elle implique de consacrer un effort particulier et significatif à la hausse des rémunérations si l’on veut créer un « choc d’attractivité », attirer et conserver nos jeunes collègues.
Cet investissement est essentiel : mieux rémunérer les professeurs, mais aussi – et je relie volontairement ces deux objectifs – mieux les former tout au long de leur carrière dans l’intérêt supérieur de la réussite de nos élèves.
- AhenobarbusNiveau 5
Après, je veux lui laisser le bénéficie du doute et juger sur pièce. Les formations les mercredis aprèm (comme pour l’agrégation) ou quelques unes pendant les vacances (avec une réelle augmentation) ça ne me choque pas. Remplacer un collègue absent sur un trou non plus d’ailleurs. Ça évite que nos élèves « larvent » en permanence. Le système allemand fonctionne ainsi (et plutôt pas mal d’ailleurs).
Mais pour les formations, il faut faire cela intelligemment, a proximité du domicile et pas au fin fond de l’académie, sans prise en charge des frais comme cela est aujourd’hui le cas.
Concernant les nouvelles missions annoncées, je suppose que cela va être :
- tutorat,
- surveillance de la cour/cantine
- possiblement des classes ouvertes les mercredis après-midi voire le samedi matin (?!)
Hâte de voir la rémunération proposée…
Mais pour les formations, il faut faire cela intelligemment, a proximité du domicile et pas au fin fond de l’académie, sans prise en charge des frais comme cela est aujourd’hui le cas.
Concernant les nouvelles missions annoncées, je suppose que cela va être :
- tutorat,
- surveillance de la cour/cantine
- possiblement des classes ouvertes les mercredis après-midi voire le samedi matin (?!)
Hâte de voir la rémunération proposée…
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