LM interne 2023

Voilà, exactement. Avec Artois si ma mémoire est bonne, il y avait 5 à 8h de visio par semaine. Je les ai suivies systématiquement... Et bien c'était du temps que je ne passais pas sur les œuvres et en 2022, ca ne m'a pas réussi !

Ah oui, c'est une réponse que j'ai lue plus haut et qui m'y a fait penser: ce qui m'a aussi servi cette année a été de noter des formules types élégantes prises dans les rapports de jury pour les introductions et transitions. Capital pour gagner du temps aux deux compositions et surtout aux oraux.

Un grand merci à tous ceux qui partagent leurs expériences ou connaissances. Je contribue très modestement en informant que France 4 diffuse les Parapluies de Cherbourg de Demy, mardi 16 mai à 21h

@Séréna -Un grand merci pour ce témoignage qui confirme mes choix pour l'an prochain. J'ai suivi les cours d'Artois et je n'ai pas trouvé cela exceptionnel. Je pense qu'ils m'ont prise parce que j'étais admissible mais j'ai perdu du temps dans les formations. J'ai 22h de cours en Lycée donc peu de temps à perdre je vais me consacrer aux textes et faire à ma sauce cette année...le forum sera ma bulle d'oxygène et de soutien !! courage à nous !

C'est vrai, nauje, que tout cela donne à réfléchir quant aux formations...mais travailler seul.e et ne pas avoir de retour sur nos travaux, n'est-ce pas handicapant ?

j'ai un binôme de travail et j'ai demandé une formation quand même.
Mais je vais sélectionner mes cours.
Je pense qu'il est impossible de réussir sans oraux blancs avant les vrais, surtout en cinéma. Raison de mon inscription ....

Alors je n'ai plus qu'à trouver un binôme ! Merci pour ta réponse. J'ai candidaté pour Artois alors un refus sera moins démoralisant après vos messages...

j'ai fait le choix du paf de mon académie et des atlandes !

nauje a écrit:j'ai un binôme de travail et j'ai demandé une formation quand même.
Mais je vais sélectionner mes cours.
Je pense qu'il est impossible de réussir sans oraux blancs avant les vrais, surtout en cinéma. Raison de mon inscription ....

Je n'ai fait qu'un seul oral blanc d'agreg sur mes 2 années de préparation, une leçon sur LNH. Tous les autres étaient des plans détaillés sans oral. Il faut surtout repérer combien de feuilles il faut pour parler 20, 30, ou 40 min, et bien noter sur chaque feuille le temps prévisionnel de parole où on doit en être à la fin de la feuille, et ajuster le débit de parole en fonction. 

Pour le cinéma pour le coup, je recommande chaudement l'atlande avec le séquencier commenté à la fin.

Je n'ai pas non plus suivi de formation, seulement celle du PAF, un mercredi par mois de septembre à décembre pour la didactique.
Pour le reste, j'ai relu les œuvres, fait des fiches synthétiques, lu quelques articles, et les Atlande dix jours avant l'oral. Je n'ai fait en tout que deux dissertations sur œuvre : celle du concours de l'an dernier, et celle de cette année !
Pour l'oral , j'ai travaillé en binôme à distance, avec Séréna , nous nous stimulions mutuellement. Je n'ai fait qu'une leçon de cinéma en entraînement, sinon j'ai fait un plan détaillé de leçon avec introduction, transitions, et conclusion, pour chaque œuvre
Il est important de trouver rapidement une problématique et de construire un plan, de savoir à combien de pages de brouillon correspondent 10 minutes de parole, et d'avoir un chronomètre sous les yeux pendant les oraux. Je pense que des cours m'auraient fait perdre du temps, je me serai éparpillée, il me semble capital de connaître intimement les œuvres et leurs problématiques. Notre temps est compté, il faut aller à l'essentiel. La lecture des rapports de jury est une aide précieuse.

Séréna a écrit:Voilà, exactement. Avec Artois si ma mémoire est bonne, il y avait 5 à 8h de visio par semaine. Je les ai suivies systématiquement... Et bien c'était du temps que je ne passais pas sur les œuvres et en 2022, ca ne m'a pas réussi !

J'ai eu la chance de suivre la formation d'Artois cette année, et j'en suis très satisfaite ! Certains professeurs sont excellents, et sont très réactifs quand on les contacte par mail.

L'enseignant du 19è, à mon sens, ne nous apportait rien : je n'ai donc pas écouté ses cours et me suis concentrée sur l'oeuvre.

Les deux enseignantes de didactique sont redoutables d'efficacité et complètent bien la méthode Haluska.

Quelle que soit la formation choisie, la connaissance intime des oeuvres est primordiale. Et les cours d'Artois m'ont aidée à avoir cette intimité.

Je me permets une question : l'Atlande sur la comparée est-il de qualité ?

Je l'ai acheté mais pas encore ouvert. Je te dirai ça !

Merci beaucoup !

nauje a écrit:j'ai un binôme de travail et j'ai demandé une formation quand même.
Mais je vais sélectionner mes cours.
Je pense qu'il est impossible de réussir sans oraux blancs avant les vrais, surtout en cinéma. Raison de mon inscription ....

J'ai eu l'interne il y a presque 10 ans, en temps plein en lycée, sans autre formation que l'inscription à Sévigné, dont j'avais scrupuleusement travaillé les cours (ainsi que les exemples de leçons), en fichant les plans donnés. J'avais lu également les ouvrages du CNED disponibles dans le commerce (de qualité bien moindre), et bien évidemment les Atlande. J'ai rendu quelques dissertations seulement (2 ou 3 de didactique, 2 en littérature française).
Je n'ai donc jamais fait aucun oral blanc, et je suis même tombée à l'oral sur le film au programme.
Cela n'est donc pas impossible !

Je crois que bien connaître les épreuves et la méthode à suivre est un premier élément capital.
Je sais que tout le monde parle aussi de bien lire les œuvres, mais je ne les avaies lues qu'une seule fois. Cependant, le fait de croiser plusieurs lectures critiques sur elles (Sévigné, Cned et Atlande) m'avait permis de relativement bien les maîtriser car les mêmes scènes clés, ou les mêmes éléments d'analyses revenaient d'une lecture à l'autre (et j'avais ainsi appris des citations sans chercher particulièrement à le faire).

Bon courage aux agrégatifs, c'est très stimulant intellectuel et cela vaut le coup ensuite !

faustine62 a écrit:Je me permets une question : l'Atlande sur la comparée est-il de qualité ?

Oui il est très bien et utile je trouve. Très complet.

fame59 a écrit:

Séréna a écrit:Voilà, exactement. Avec Artois si ma mémoire est bonne, il y avait 5 à 8h de visio par semaine. Je les ai suivies systématiquement... Et bien c'était du temps que je ne passais pas sur les œuvres et en 2022, ca ne m'a pas réussi !

J'ai eu la chance de suivre la formation d'Artois cette année, et j'en suis très satisfaite ! Certains professeurs sont excellents, et sont très réactifs quand on les contacte par mail.

L'enseignant du 19è, à mon sens, ne nous apportait rien : je n'ai donc pas écouté ses cours et me suis concentrée sur l'oeuvre.

Les deux enseignantes de didactique sont redoutables d'efficacité et complètent bien la méthode Haluska.

Quelle que soit la formation choisie, la connaissance intime des oeuvres est primordiale. Et les cours d'Artois m'ont aidée à avoir cette intimité.

J'ai candidaté pour suivre cette formation. J'espère être prise. Sinon, je m'inscrirai au Cned. Je dois vraiment travailler la dissertation et la leçon. Seule je n'y arriverai pas.

Médée a écrit:Merci @fabulaphile c'est gentil d'avoir pris le temps de nous répondre !
Effectivement, l'épreuve de comparée a l'air d'être très difficile, un vrai marathon !
J'ai l'impression que le thème sert surtout à l'externe pour l'écrit, non ? A l'interne, les oeuvres sont à étudier indépendamment les uns des autres, non ?

C'est très vrai mais en même temps c'est compliqué de dégager les enjeux essentiels de certaines oeuvres, à un moment donné cumuler les lectures personnelles sert-il toujours sans l'éclairage de pointures dans tel ou tel genre, siècle, oeuvre au programme? Et il faut reconnaître que les Ellipses et Atlandes ne sont pas tous égaux en la matière. Il est sans doute possible de se passer d'une formation et de son aspect chronophage quand on en a déjà bénéficié en amont, on voit comment il faut si prendre, etc. ...