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- BaldredSage
J'ai repensé également au drame de Béziers.
Un suicide pose toujours des questions sans réponses, sur bien des points, les causes, le moyen, et ici le lieu et le moment.
je ne suis pas un spécialiste mais si les suicides publics me semblent rares, la question du témoin se pose toujours,et ici comme à Beziers, les témoins sont les élèves que notre mission est de protéger.
Un écrivain très intéressant, Edouard Levé, s'est suicidé après avoir remis un manuscrit intitulé "Suicide" à son éditeur POL en 2008 (lequel s'est dit étonné de son geste à son enterrement, comme quoi certains messages sont difficiles à faire passer...). Levé s'est pendu, il avait donc choisi la personne qui le découvrirait, sa fiancée. ll écrit pourtant que l'instant post mortem n'appartient plus au suicidé, ce qui m'a beaucoup surpris, et me surprend encore dans ces 2 cas. Lise Bonnafous s'était immolée par le feu en disant aux élèves : "je le fais pour vous".
Je n'imagine pas quelle souffrance peut conduire à ces 2 gestes qui relèvent peut-être de plusieurs causes difficiles à démêler mais qui ont bien été accomplis sur ce "lieu de travail" si particulier qu'est l'école. Au contraire de Levé, il me semble que certains suicides sont des messages que l'institution a bien tort de ne pas vouloir entendre.
Un suicide pose toujours des questions sans réponses, sur bien des points, les causes, le moyen, et ici le lieu et le moment.
je ne suis pas un spécialiste mais si les suicides publics me semblent rares, la question du témoin se pose toujours,et ici comme à Beziers, les témoins sont les élèves que notre mission est de protéger.
Un écrivain très intéressant, Edouard Levé, s'est suicidé après avoir remis un manuscrit intitulé "Suicide" à son éditeur POL en 2008 (lequel s'est dit étonné de son geste à son enterrement, comme quoi certains messages sont difficiles à faire passer...). Levé s'est pendu, il avait donc choisi la personne qui le découvrirait, sa fiancée. ll écrit pourtant que l'instant post mortem n'appartient plus au suicidé, ce qui m'a beaucoup surpris, et me surprend encore dans ces 2 cas. Lise Bonnafous s'était immolée par le feu en disant aux élèves : "je le fais pour vous".
Je n'imagine pas quelle souffrance peut conduire à ces 2 gestes qui relèvent peut-être de plusieurs causes difficiles à démêler mais qui ont bien été accomplis sur ce "lieu de travail" si particulier qu'est l'école. Au contraire de Levé, il me semble que certains suicides sont des messages que l'institution a bien tort de ne pas vouloir entendre.
- ErgoDevin
Le 11 mars, Nicole s’est défenestrée devant ses élèves, dans un lycée de Blois. Son histoire est un parfait exemple du #PasDeVague institutionnel. Souvenons-nous d’elle, envers et contre tout, dans ce thread à lire ici et sur @Mediapart.#Blanquer #profbashing #Macron pic.twitter.com/DQjrznmoYX
— Remedium (@RemediumTimoris) March 25, 2022
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- LédisséEsprit sacré
Merci Ergo. Et merci à l'auteur de cette BD (celle-ci et les autres de Cas d'Ecole), émouvante et juste.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- CasparProphète
Oui, ces BD sont vraiment géniales (malgré les sujets tragiques), sobres, poignantes et pertinentes.Lédissé a écrit:Merci Ergo. Et merci à l'auteur de cette BD (celle-ci et les autres de Cas d'Ecole), émouvante et juste.
- AphrodissiaMonarque
Merci ergo! J'en profite pour découvrir la page fcbk
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
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