- PonocratesExpert spécialisé
Êtes-vous déjà enseignant ? Parce que nous sommes nombreux dans le secondaire à déjà enseigner plusieurs disciplines- histoire+ géographie+ emc/ francais+ latin+grec/ sciences de la vie + sciences de la terre/ physique+ chimie). Je n'évoque même pas nos collègues PE...Taumataora a écrit:
En contre partie d'une augmentation de nos services, plus de flexibilité et d'un dépoussiérage des nos missions*, exiger +25% minimum des tous les salaires, un maximum de service en classe entière (50% du temps en demi-groupe par exemple) et un concours national.
*(annualisation du temps de travail, enseigner dans une autre discipline, diminution des horaires disciplinaires, refonte du systèmes mutation, mutations obligatoires,.... )
Quant aux mutations obligatoires, elles existent déjà : première affectation + carte scolaire. Quant aux concours du secondaire, ils sont déjà nationaux.
- Arlon75Niveau 3
Les solutions, nous les connaissons tous. Arrêtons de nous voiler la face. 1/3 des élèves n'ont rien à faire face à un enseignant général. Il faut un système germanique avec orientation professionnelle / technique plus tôt, en créant des gardes fou qui permettraient d'atténuer les effets pervers d'un tel système. Les 4-5 élèves par classe qui sont des poids sociaux, eux, doivent être redirigés vers des centres pour être rééduqués à la vie en société. Ces élèves-là pompent 15 à 40 % du résultat final. Je peux, sans problème, faire cours à trente élèves de collège, à trente élèves normalement constitués ! A cela, il faut rajouter l'abolition des délires pédagogiques, des projets, des sorties etc.... En français, grammaire, écriture, étude précise de texte à l'ancienne, augmentation du volume horaire à 5-6h. Lobbying pour l'interdiction des écrans avant 16 ans, devoirs et travail à la maison, éthique de travail à l'asiatique.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su formé des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su formé des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
- TaumataoraNiveau 4
Caspar a écrit:
Qu'est-ce que tu appelles le Globish exactement et quelles sont tes idées pour l'enseigner ?
Tu as décidément beaucoup d'idées concernant l'enseignement des langues vivantes...
Je crois que je vais me mettre à la didactique des sciences physiques. On pourrait faire le même type de micro-trottoir en posant des questions simples sur les maths, les sciences ou la géographie mais bon...
PS: des pays moins développés.
Wikipedia te répondra mieux que moi Globish.
Sous prétexte de ne pas être professeur de la discipline, il est interdit d'avoir un avis sur un enseignement. Il t'arrive sans doute de parler d'un vin ou d'une voiture dans être pourtant vigneron ou constructeur automobile. Ce n'est que l'expression personnel sur un sujet. Il n'est pas défendu de faire preuve d'ouverture d'esprit et d'écoute, c'est le but d'un forum me semble-t-il, même si ne nous sommes pas d'accord.
Le Globish doit être une première marche pour avoir à 95% de la population capable de se débrouiller dans leur voyage, le travail ou leur échange. Par la suite, et pour ceux qui en auront la maitrise, il sera logique bien évidement d'apprendre l'Anglais et une LV2.
- EnaecoVénérable
Ponocrates a écrit:Êtes-vous déjà enseignant ? Parce que nous sommes nombreux dans le secondaire à déjà enseigner plusieurs disciplines- histoire+ géographie+ emc/ francais+ latin+grec/ sciences de la vie + sciences de la terre/ physique+ chimie). Je n'évoque même pas nos collègues PE...Taumataora a écrit:
En contre partie d'une augmentation de nos services, plus de flexibilité et d'un dépoussiérage des nos missions*, exiger +25% minimum des tous les salaires, un maximum de service en classe entière (50% du temps en demi-groupe par exemple) et un concours national.
*(annualisation du temps de travail, enseigner dans une autre discipline, diminution des horaires disciplinaires, refonte du systèmes mutation, mutations obligatoires,.... )
Quant aux mutations obligatoires, elles existent déjà : première affectation + carte scolaire. Quant aux concours du secondaire, ils sont déjà nationaux.
Plus que ça même !
La Physique, ce n'est pas une seule discipline mais un regroupement de plusieurs (optique, mécanique, électricité, ...).
Un enseignant de "Physique-Chimie" enseigne donc une petite dizaine de disciplines.
- angelxxxÉrudit
Mais on est déjà tellement déclassés et on a perdu tellement de salaires que ces 25% (et même un peu plus), on les mérite là, directement et sans contrepartie.
D'ailleurs, la totalité des candidats de gauche le propose...
D'ailleurs, la totalité des candidats de gauche le propose...
_________________
"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- TaumataoraNiveau 4
Ponocrates a écrit:
Êtes-vous déjà enseignant ? Parce que nous sommes nombreux dans le secondaire à déjà enseigner plusieurs disciplines- histoire+ géographie+ emc/ francais+ latin+grec/ sciences de la vie + sciences de la terre/ physique+ chimie). Je n'évoque même pas nos collègues PE...
Quant aux mutations obligatoires, elles existent déjà : première affectation + carte scolaire. Quant aux concours du secondaire, ils sont déjà nationaux.
- A la vue des mathématiques manipulées en PC au lycée (équations différentielles, dérivée, nombres relatifs, proportionnalité,...) tout professeur de PC est mesure d'enseigner les maths en 6ème et en 5ème, pour ne pas dire au collège. Idem pour un professeur de langue vivante possédant une maitrise Langues Etrangères appliquées (au pluriel).
Un nouvelle fois, cela doit être à la marge et sur la base du volontariat, comme par exemple pour sauver un poste le temps d'une année ou parce qu'il n'y a pas de TZR pour faire 3h en Arts Plastiques. Il ne serait pas question d'accompagner des élèves à un examen.
Vous n'allez pas me faire avaler que les certifiés ou les agrégés ne sont pas capables, avec leurs expériences e professionnelles, de faire mieux que des vacataires.
De plus pour la plupart (c'est mon cas) nous apprenons à lire, à compter et à s'éveiller à nos propres enfants et souvent de manière brillante. Les fameux fils/filles de profs.... pourquoi pas avec les autres.
- Mutation obligatoire, c'est changer de poste au bout de 8/10 ans (en gros aller voir sur collège ou les lycée d'à côté). Ou encore exiger une mutation en REP/REP+ pour accéder à aux HS et EX. Cela fluidifierai les mouvements et permettrait une meilleure rotation des collègues sur les bons et plus difficiles postes.
- Macron nous a pris à revers plusieurs syndicats avec l'annonce de la suppression du CAPES. J'entends par là que beaucoup défendent la titularisation des actuelles vacataires. Le concours doit rester national.
En espérant vous avoir répondu.
angelxxx a écrit:Mais on est déjà tellement déclassés et on a perdu tellement de salaires que ces 25% (et même un peu plus), on les mérite là, directement et sans contrepartie. D'ailleurs, la totalité des candidats de gauche le propose...
Oui nous devrions théoriquement les obtenir sans contrepartie. Mais tout autant que moi tu sais qui "s'engage les promesses".
Comme l'exprime plusieurs collègues dans ce post, il faut arrêter d'espérer des politiques et de la société, et reprendre un peu la main sur notre profession.
- ProtonExpert
Sidérant …
Bientôt on va lire ici « j’aide mon enfant à apprendre à lire, je peux remplacer un Pe »
Non un prof de PC ne sait pas enseigner les maths au collège, sinon à quoi servirait toute la formation en stage ?
Je ne sais pas mener un TP ni un cours de PC. Pourtant j’ai fait une prépa et donc j’ai fait beaucoup de PC …
Savoir résoudre une équation, n’implique pas de savoir l’enseigner correctement. Avoir étudié la PC à forte dose n’implique pas de savoir enseigner la discipline.
Je pense aussi qu’enseigner les maths en 6e peut être plus délicat qu’enseigner en terminale !
Et puis si les profs de PC étaient si à l’aise pour enseigner les maths … mes terminales qui ont vu les equa diff en PC avant de les étudier en maths auraient déjà tout compris …
Bientôt on va lire ici « j’aide mon enfant à apprendre à lire, je peux remplacer un Pe »
Non un prof de PC ne sait pas enseigner les maths au collège, sinon à quoi servirait toute la formation en stage ?
Je ne sais pas mener un TP ni un cours de PC. Pourtant j’ai fait une prépa et donc j’ai fait beaucoup de PC …
Savoir résoudre une équation, n’implique pas de savoir l’enseigner correctement. Avoir étudié la PC à forte dose n’implique pas de savoir enseigner la discipline.
Je pense aussi qu’enseigner les maths en 6e peut être plus délicat qu’enseigner en terminale !
Et puis si les profs de PC étaient si à l’aise pour enseigner les maths … mes terminales qui ont vu les equa diff en PC avant de les étudier en maths auraient déjà tout compris …
- MoyenCrocoNiveau 10
Déjà proposé, avec appui de mon inspecteur pour un aider un collège qui ne trouvait pas de prof de PC (donc ma discipline); réponse du rectorat :Taumataora a écrit:
Vous n'allez pas me faire avaler que les certifiés ou les agrégés ne sont pas capables, avec leurs expériences e professionnelles, de faire mieux que des vacataires.
Vous avez déjà un temps plein sur un établissement.
Comprendre : vous allez coûter trop cher en heures sup par rapport à un contractuel.
Proton a écrit:
Non un prof de PC ne sait pas enseigner les maths au collège, sinon à quoi servirait toute la formation en stage ?
Je ne sais pas mener un TP ni un cours de PC. Pourtant j’ai fait une prépa et donc j’ai fait beaucoup de PC …
Savoir résoudre une équation, n’implique pas de savoir l’enseigner correctement. Avoir étudié la PC à forte dose n’implique pas de savoir enseigner la discipline.
Je pense aussi qu’enseigner les maths en 6e peut être plus délicat qu’enseigner en terminale !
D'accord a 100%, cependant en tant qu'enseignant, tu auras le soucis de bien faire et ira travailler la didactique des mathématiques... Et tu as déjà une bonne base.
Chose que n'a pas et ne fera pas forcément un contractuel ...
- angelxxxÉrudit
Après tout dépend du niveau de qualité qu'on veut. Je peux enseigner les math demain. Les enseigner correctement, non.
Depuis que j'ai commencé j'ai appris chaque année un peu plus sur la didactique et la pédagogie de la matière. Je pense avoir beaucoup progressé ces deux dernières années.
Pour la mutation obligatoire, c'est ridicule. La majorité des enseignants en ont déjà marre, les démissions augmentent en flèche, les concours se vident, les stagiaires démissionnent eux aussi de plus en plus et tu voudrais infliger un désavantage majeur. Alors dans une zone à forte densité, dans une très grande ville, ça ne doit pas poser problème. Mais dans une zone rurale, ça peut vouloir dire t'éloigner de 10, 20 km... Ce n'est pas forcément compatible avec une vie de famille : tu fais comment si tu te retrouves à 40 km de chez toi et que tu as deux enfants, seuls ou avec un conjoint qui n'a pas de flexibilité horaire, que les crèches et périscolaires ouvrent à 7:30. Je galère déjà niveau organisation avec mon poste fixe, alors en ajoutant de l'aléatoire et des nouveaux chefs qui ne feront pas attention à mes contraintes, non merci. C'est une des raisons qui pourrait me faire claquer la porte.
Pour le côté promesse, il faut déjà savoir qui promet. Mais c'est un très bon signe que ce thème soit rentré dans la campagne et que la gauche soit unanime. Et excuse moi d'y croire pleinement : l'augmentation des policiers, des infirmières n'a pas posé problème, trouver de l'argent magique pour des conneries non plus. C'est une simple question de volonté politique, le budget est là.
Depuis que j'ai commencé j'ai appris chaque année un peu plus sur la didactique et la pédagogie de la matière. Je pense avoir beaucoup progressé ces deux dernières années.
Pour la mutation obligatoire, c'est ridicule. La majorité des enseignants en ont déjà marre, les démissions augmentent en flèche, les concours se vident, les stagiaires démissionnent eux aussi de plus en plus et tu voudrais infliger un désavantage majeur. Alors dans une zone à forte densité, dans une très grande ville, ça ne doit pas poser problème. Mais dans une zone rurale, ça peut vouloir dire t'éloigner de 10, 20 km... Ce n'est pas forcément compatible avec une vie de famille : tu fais comment si tu te retrouves à 40 km de chez toi et que tu as deux enfants, seuls ou avec un conjoint qui n'a pas de flexibilité horaire, que les crèches et périscolaires ouvrent à 7:30. Je galère déjà niveau organisation avec mon poste fixe, alors en ajoutant de l'aléatoire et des nouveaux chefs qui ne feront pas attention à mes contraintes, non merci. C'est une des raisons qui pourrait me faire claquer la porte.
Pour le côté promesse, il faut déjà savoir qui promet. Mais c'est un très bon signe que ce thème soit rentré dans la campagne et que la gauche soit unanime. Et excuse moi d'y croire pleinement : l'augmentation des policiers, des infirmières n'a pas posé problème, trouver de l'argent magique pour des conneries non plus. C'est une simple question de volonté politique, le budget est là.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- PonocratesExpert spécialisé
Taumataora a écrit:Ponocrates a écrit:
Êtes-vous déjà enseignant ? Parce que nous sommes nombreux dans le secondaire à déjà enseigner plusieurs disciplines- histoire+ géographie+ emc/ francais+ latin+grec/ sciences de la vie + sciences de la terre/ physique+ chimie). Je n'évoque même pas nos collègues PE...
Quant aux mutations obligatoires, elles existent déjà : première affectation + carte scolaire. Quant aux concours du secondaire, ils sont déjà nationaux.
-. Idem pour un professeur de langue vivante possédant une maitrise Langues Etrangères appliquées (au pluriel).
Et donc le collègue d'anglais enseigne l'espagnol, comme cela, de chic. Enseigner une LV, ce n'est pas seulement de la grammaire et du vocabulaire mais également initier à une culture- et les domaines hispanophones et anglophones sont pluriels. Ou alors quoi : francais et anglais ? . Même problème, il faut maitriser la littérature française ( sans compter la grammaire francaise...)
Parce que faire un cours particulier, ce n'est pédagogiquement pas la même chose que faire cours à un groupe. C'est bien le drame de " l'adaptation" pédagogique qui est si difficile avec 30 élèves. Et non, tous les parents, même enseignants ne savent pas apprendre à lire à un petit, ni apprendre à tenir un stylo correctement pour écrire vite et bien. Sans compter que tous les enseignants n'ont pas denfants2 et ne se sont pas fait la main sur un. Un enfant n'est pas un adulte miniature : il évolue. Sa représentation du monde à 3, 6 , 12, 15 ans est extrêmement différente. C'est d'ailleurs pour cela que nous choisissons d'enseigner au primaire OU au collège : parce que le rapport à l'élève, la façon de travailler avec lui n'est pas la même.Taumataora a écrit:
De plus pour la plupart (c'est mon cas) nous apprenons à lire, à compter et à s'éveiller à nos propres enfants et souvent de manière brillante. Les fameux fils/filles de profs.... pourquoi pas avec les autres.
Taumataora a écrit: , Mutation c'est changer de poste au bout de 8/10 ans (en gros aller voir sur collège ou les lycée d'à côté). Ou encore exiger une mutation en REP/REP+ pour accéder à aux HS et EX. Cela fluidifierai les mouvements et permettrait une meilleure rotation des collègues sur les bons et plus difficiles postes.
Nous allons déjà en REP en début de carrière- voire plus- quand nous venons d'être formés avec les bons conseils du Ministère, quand , surtout nous sommes généralement jeunes et pas chargés de famille. C'est quoi un " bon" poste ? Celui où les élèves ne bougent pas et écoutent. ? En quoi cela forme-t-il ? Et de toute façon pour tous les collègues qui veulent changer d'académie, le cycle établissement Rep avant autre chose reprend.
Je ne suis pas pour que quelqu'un de 55, 60 ans se retrouve, s'il ne l'a pas demandé, dans un bahut dysfonctionnel.
Et je ne vois pas de vertu à déstabiliser les équipes : il y a déjà suffisamment de turn-over, alors que les établissements ont besoin de stabilité.
- VerduretteModérateur
Arlon75 a écrit:Les solutions, nous les connaissons tous. Arrêtons de nous voiler la face. 1/3 des élèves n'ont rien à faire face à un enseignant général. Il faut un système germanique avec orientation professionnelle / technique plus tôt, en créant des gardes fou qui permettrait d'atténuer les effets pervers d'un tel système. Les 4-5 élèves par classe qui sont des poids sociaux, eux, doivent être redirigés vers des centres pour être rééduqués à la vie en société. Ces élèves-là pompent 15 à 40 % du résultat final. Je peux, sans problème, faire cours à trente élèves de collège, à trente élèves normalement constitués ! A cela, il faut rajouter l'abolition des délires pédagogiques, des projets, des sorties etc.... En français, grammaire, écriture, étude précise de texte à l'ancienne, augmentation du volume horaire à 5-6h. Lobbying pour l'interdiction des écrans avant 16 ans, devoirs et travail à la maison, éthique de travail à l'asiatique.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su former des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
Je partage en partie ces idées, même si cela me coûte d'adhérer au discours d'une personne qui manifeste pas mal de mépris envers les PE, qui sont pourtant les pierres angulaires du système.
Je cautionne l'effort, pas forcément pour autant l'idéal "asiatique" dont on oublie les effets pervers dus à une pression excessive.
Etant donc une misérable PE, je demanderais
- un diagnostic dès la maternelle, avec renforcement des CAMSP et SESSAD car plus tôt on intervient, meilleurs sont les résultats. Certains hurlent à la stigmatisation d'enfants trop jeunes, pour ma part je crie à l'injustice de ne pas aider des enfants dont les parents sont dans le déni pour diverses raisons.
Je suis bien placée pour savoir que ce n'est pas du tout agréable d'apprendre qu'il y a un problème, mais je sais aussi que le déni est toujours la plus mauvaise des solutions. Pour autant, il faut avoir partout la possibilité de diagnostiquer et de soigner, et c'est loin d'être le cas. J'ai des parents qui voudraient bien emmener leur enfant chez l'orthophoniste, mais il n'y a pas d'orthophonistes, ou si peu qu'il y a deux ans d'attente.
- Assurer l'égalité entre établissements en arrêtant de se défausser sur les collectivités territoriales. Il y a trop d'écarts entre l'école de ville riche (où j'ai passé quinze ans avec des livres neufs et des TBI) et l'école où j'ai atterri suite à un déménagement dans une des 33 villes les plus sinistrées de France, avec des infiltrations, des livres dépenaillés de 2008, pas d'internet (je ne suis pas forcément une adepte du numérique à tout crin, mais visionner un petit "C'est pas sorcier" de temps en temps, ça peut tout de même servir). Nous sommes même restés sans téléphone pendant des semaines.
- Refus d'intégrer les élèves problématiques quand les familles refusent le diagnostic et la remédiation.
- Et si on devait conserver une seule possibilité de maintien, ce devrait être à la fin du CP. Laisser partir en CE1, pour un parcours de passage automatique, un élève qui ne sait pas lire, c'est criminel. Aujourd'hui, on nous demande un dossier de 5 cm d'épaisseur que nous avons tous renoncé à faire car 98% sont l'objet de refus.
- Enfin, qu'on demande aux parents de s'occuper de l'éducation en famille, et qu'on nous laisse faire notre boulot. Qui ne consiste pas, soit dit en passant, à faire agence de voyages pour sorties ludiques (première question en conseil d'école : vous allez faire des sorties ? )
J'ai de plus en plus d'élèves dont on médicalise le manque d'attention et d'efforts, on me remet des dossiers de 15 pages de psychologues m'enjoignant de "limiter les distracteurs", de simplifier les consignes... "Monchérimoncoeur n'arrive pas à faire son travail parce que ça le perturbe quand vous parlez à l'autre groupe"... Eh oui, j'ai un double niveau ... pour qu'on s'occupe exclusivement de Monchérimoncoeur, il faut un précepteur, ou l'IEF.
Je suis hallucinée de lire ce que vivent certains collègues du secondaire avec des élèves perturbateurs de plus en plus nombreux. Un élève en difficulté mais qui fait des efforts, on a envie de l'aider, mais ceux qui ne font rien d'autre que mettre le bazar, pourquoi s'obstiner à les garder dans des murs qui ne leur conviennent pas ?
Sachez toutefois que nous avons des élèves hautement perturbateurs dès la maternelle, et qu'il conviendrait de les aider (et d'aider l'enseignant et les autres élèves par la même occasion).
Donc on peut empiler les réformes, tant qu'on ne s'attaque pas au fond du problème, cela ne servira à rien.
Et je ne supporte plus non plus qu'on m'accuse de "ne pas faire réussir" tous les élèves. Pour certains, j'atteins mon niveau d'incompétence, tout simplement.
- MalagaModérateur
Arlon75 a écrit:Les solutions, nous les connaissons tous. Arrêtons de nous voiler la face. 1/3 des élèves n'ont rien à faire face à un enseignant général. Il faut un système germanique avec orientation professionnelle / technique plus tôt, en créant des gardes fou qui permettrait d'atténuer les effets pervers d'un tel système. Les 4-5 élèves par classe qui sont des poids sociaux, eux, doivent être redirigés vers des centres pour être rééduqués à la vie en société. Ces élèves-là pompent 15 à 40 % du résultat final. Je peux, sans problème, faire cours à trente élèves de collège, à trente élèves normalement constitués ! A cela, il faut rajouter l'abolition des délires pédagogiques, des projets, des sorties etc.... En français, grammaire, écriture, étude précise de texte à l'ancienne, augmentation du volume horaire à 5-6h. Lobbying pour l'interdiction des écrans avant 16 ans, devoirs et travail à la maison, éthique de travail à l'asiatique.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su formé des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
Clairement, l'école que tu propose ne me fait pas envie, ni comme enseignante, ni comme parent. Pour parler de ce que je connais, le système coréen est très loin d'être épanouissant. Mon frère (français) et ma belle-soeur (coréenne) vivent à Séoul et se posent la question de rentrer en France pour éviter le système coréen à leur fils. Et c'est ma belle-soeur qui est la plus critique sur l'éducation donnée aux élèves dans son pays.
angelxxx a écrit:
Pour la mutation obligatoire, c'est ridicule. La majorité des enseignants en ont déjà marre, les démissions augmentent en flèche, les concours se vident, les stagiaires démissionnent eux aussi de plus en plus et tu voudrais infliger un désavantage majeur. Alors dans une zone à forte densité, dans une très grande ville, ça ne doit pas poser problème. Mais dans une zone rurale, ça peut vouloir dire t'éloigner de 10, 20 km... Ce n'est pas forcément compatible avec une vie de famille : tu fais comment si tu te retrouves à 40 km de chez toi et que tu as deux enfants, seuls ou avec un conjoint qui n'a pas de flexibilité horaire, que les crèches et périscolaires ouvrent à 7:30. Je galère déjà niveau organisation avec mon poste fixe, alors en ajoutant de l'aléatoire et des nouveaux chefs qui ne feront pas attention à mes contraintes, non merci. C'est une des raisons qui pourrait me faire claquer la porte.
.
Idem pour moi. Je ne vois pas du tout en quoi les mutations obligatoires seront un progrès. Et je dis cela en enseignant dans un établissement rural qui peine réellement (voire qui n'arrive pas) à recruter des contractuels, dans lequel nous avons déjà eu des collègues TZR ne se présentant pas (j'ignore comment ils ont fait cela) donc pas en m'accrochant à un poste convoité de centre-ville.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- CasparProphète
Taumataora a écrit:Caspar a écrit:
Qu'est-ce que tu appelles le Globish exactement et quelles sont tes idées pour l'enseigner ?
Tu as décidément beaucoup d'idées concernant l'enseignement des langues vivantes...
Je crois que je vais me mettre à la didactique des sciences physiques. On pourrait faire le même type de micro-trottoir en posant des questions simples sur les maths, les sciences ou la géographie mais bon...
PS: des pays moins développés.
Wikipedia te répondra mieux que moi Globish.
Sous prétexte de ne pas être professeur de la discipline, il est interdit d'avoir un avis sur un enseignement. Il t'arrive sans doute de parler d'un vin ou d'une voiture dans être pourtant vigneron ou constructeur automobile. Ce n'est que l'expression personnel sur un sujet. Il n'est pas défendu de faire preuve d'ouverture d'esprit et d'écoute, c'est le but d'un forum me semble-t-il, même si ne nous sommes pas d'accord.
Le Globish doit être une première marche pour avoir à 95% de la population capable de se débrouiller dans leur voyage, le travail ou leur échange. Par la suite, et pour ceux qui en auront la maitrise, il sera logique bien évidement d'apprendre l'Anglais et une LV2.
Tes sources sont donc wikipedia, tes propres voyages, et un micro-trottoir humoristique de l'émission Quotidien. Super !
- Ajonc35Sage
Verdurette, je ne peux qu'abonder. J'ai presque toujours travailler en lepa, en lep si vous voulez, et pire qu'en lep dans les médias il y a le lepa , le a c'est pour agricole ( c'est moins vrai car maintenant retour à la rurale, gnan gnan gnan). Paradoxalement mon lepa est en zone urbaine ( périphérie mais urbaine quand même). En 4-3, nous récupérons des gamins dont les parcours sont chaotiques tant sur le plan social que psychologique et bien sûr scolaire sans que rien n'ait été fait et sans que noys ayons de réels moyens de faire quoi que ce soit car les formations sont devenues indigentes, chaque élève est un cas et le plus souvent est issu de familles défavorisées. Quand les familles ont eu la chance d'avoir un suivi, cela se passe mieux. Tant qu'on ne fera rien en amont, une prévention pour tous avec des professionnels en nombre, les enseignants ne peuvent pas grand chose.Verdurette a écrit:Arlon75 a écrit:Les solutions, nous les connaissons tous. Arrêtons de nous voiler la face. 1/3 des élèves n'ont rien à faire face à un enseignant général. Il faut un système germanique avec orientation professionnelle / technique plus tôt, en créant des gardes fou qui permettrait d'atténuer les effets pervers d'un tel système. Les 4-5 élèves par classe qui sont des poids sociaux, eux, doivent être redirigés vers des centres pour être rééduqués à la vie en société. Ces élèves-là pompent 15 à 40 % du résultat final. Je peux, sans problème, faire cours à trente élèves de collège, à trente élèves normalement constitués ! A cela, il faut rajouter l'abolition des délires pédagogiques, des projets, des sorties etc.... En français, grammaire, écriture, étude précise de texte à l'ancienne, augmentation du volume horaire à 5-6h. Lobbying pour l'interdiction des écrans avant 16 ans, devoirs et travail à la maison, éthique de travail à l'asiatique.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su former des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
Je partage en partie ces idées, même si cela me coûte d'adhérer au discours d'une personne qui manifeste pas mal de mépris envers les PE, qui sont pourtant les pierres angulaires du système.
Je cautionne l'effort, pas forcément pour autant l'idéal "asiatique" dont on oublie les effets pervers dus à une pression excessive.
Etant donc une misérable PE, je demanderais
- un diagnostic dès la maternelle, avec renforcement des CAMSP et SESSAD car plus tôt on intervient, meilleurs sont les résultats. Certains hurlent à la stigmatisation d'enfants trop jeunes, pour ma part je crie à l'injustice de ne pas aider des enfants dont les parents sont dans le déni pour diverses raisons.
Je suis bien placée pour savoir que ce n'est pas du tout agréable d'apprendre qu'il y a un problème, mais je sais aussi que le déni est toujours la plus mauvaise des solutions. Pour autant, il faut avoir partout la possibilité de diagnostiquer et de soigner, et c'est loin d'être le cas. J'ai des parents qui voudraient bien emmener leur enfant chez l'orthophoniste, mais il n'y a pas d'orthophonistes, ou si peu qu'il y a deux ans d'attente.
- Assurer l'égalité entre établissements en arrêtant de se défausser sur les collectivités territoriales. Il y a trop d'écarts entre l'école de ville riche (où j'ai passé quinze ans avec des livres neufs et des TBI) et l'école où j'ai atterri suite à un déménagement dans une des 33 villes les plus sinistrées de France, avec des infiltrations, des livres dépenaillés de 2008, pas d'internet (je ne suis pas forcément une adepte du numérique à tout crin, mais visionner un petit "C'est pas sorcier" de temps en temps, ça peut tout de même servir). Nous sommes même restés sans téléphone pendant des semaines.
- Refus d'intégrer les élèves problématiques quand les familles refusent le diagnostic et la remédiation.
- Et si on devait conserver une seule possibilité de maintien, ce devrait être à la fin du CP. Laisser partir en CE1, pour un parcours de passage automatique, un élève qui ne sait pas lire, c'est criminel. Aujourd'hui, on nous demande un dossier de 5 cm d'épaisseur que nous avons tous renoncé à faire car 98% sont l'objet de refus.
- Enfin, qu'on demande aux parents de s'occuper de l'éducation en famille, et qu'on nous laisse faire notre boulot. Qui ne consiste pas, soit dit en passant, à faire agence de voyages pour sorties ludiques (première question en conseil d'école : vous allez faire des sorties ? )
J'ai de plus en plus d'élèves dont on médicalise le manque d'attention et d'efforts, on me remet des dossiers de 15 pages de psychologues m'enjoignant de "limiter les distracteurs", de simplifier les consignes... "Monchérimoncoeur n'arrive pas à faire son travail parce que ça le perturbe quand vous parlez à l'autre groupe"... Eh oui, j'ai un double niveau ... pour qu'on s'occupe exclusivement de Monchérimoncoeur, il faut un précepteur, ou l'IEF.
Je suis hallucinée de lire ce que vivent certains collègues du secondaire avec des élèves perturbateurs de plus en plus nombreux. Un élève en difficulté mais qui fait des efforts, on a envie de l'aider, mais ceux qui ne font rien d'autre que mettre le bazar, pourquoi s'obstiner à les garder dans des murs qui ne leur conviennent pas ?
Sachez toutefois que nous avons des élèves hautement perturbateurs dès la maternelle, et qu'il conviendrait de les aider (et d'aider l'enseignant et les autres élèves par la même occasion).
Donc on peut empiler les réformes, tant qu'on ne s'attaque pas au fond du problème, cela ne servira à rien.
Et je ne supporte plus non plus qu'on m'accuse de "ne pas faire réussir" tous les élèves. Pour certains, j'atteins mon niveau d'incompétence, tout simplement.
Cela nous faisait beaucoup de peine d'avoir en 4eme, des gamins avec un niveau de lecture de ce2, quand nous avions la chance d'avoir un diagnostic. Et cela en 4-3.
- CathEnchanteur
Ponocrates a écrit:Êtes-vous déjà enseignant ? Parce que nous sommes nombreux dans le secondaire à déjà enseigner plusieurs disciplines- histoire+ géographie+ emc/ francais+ latin+grec/ sciences de la vie + sciences de la terre/ physique+ chimie). Je n'évoque même pas nos collègues PE...Taumataora a écrit:
En contre partie d'une augmentation de nos services, plus de flexibilité et d'un dépoussiérage des nos missions*, exiger +25% minimum des tous les salaires, un maximum de service en classe entière (50% du temps en demi-groupe par exemple) et un concours national.
*(annualisation du temps de travail, enseigner dans une autre discipline, diminution des horaires disciplinaires, refonte du systèmes mutation, mutations obligatoires,.... )
Quant aux mutations obligatoires, elles existent déjà : première affectation + carte scolaire. Quant aux concours du secondaire, ils sont déjà nationaux.
J'ajoute qu'en LP, nous faisons lettres-histoire-géographie-EMC.
Que la magnifique réforme de la voie pro (on a même retiré le mot "lycée", dedans !) a divisé par 2 le nombre d'heures d'enseignement général (1.5h hebdo de français en LP, 45 min en CAP) dans l'indifférence générale, au profit de non-sens pédagogiques comme co-intervention et chef d’œuvre (!). Que la précédente réforme avait supprimé le dédoublement obligatoire au 25è élève sur une partie du temps, et supprimé également 1/3 des enseignants en raccourcissant le cursus de 4 à 3 ans.
Avons-nous été augmentés, avons-nous gagné quoi que ce soit ? Non, tout est passé comme une lettre à la poste, parce que le LP, tout le monde s'en fout, mais tout le monde a tort, parce que c'est l'antichambre des réformes du collège et du LGT.
- CathEnchanteur
Arlon75 a écrit:Les solutions, nous les connaissons tous. Arrêtons de nous voiler la face. 1/3 des élèves n'ont rien à faire face à un enseignant général. Il faut un système germanique avec orientation professionnelle / technique plus tôt, en créant des gardes fou qui permettrait d'atténuer les effets pervers d'un tel système. Les 4-5 élèves par classe qui sont des poids sociaux, eux, doivent être redirigés vers des centres pour être rééduqués à la vie en société. Ces élèves-là pompent 15 à 40 % du résultat final. Je peux, sans problème, faire cours à trente élèves de collège, à trente élèves normalement constitués ! A cela, il faut rajouter l'abolition des délires pédagogiques, des projets, des sorties etc.... En français, grammaire, écriture, étude précise de texte à l'ancienne, augmentation du volume horaire à 5-6h. Lobbying pour l'interdiction des écrans avant 16 ans, devoirs et travail à la maison, éthique de travail à l'asiatique.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su formé des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
Faute de frappe ? parce que c'est dérisoire.
(je ne réponds qu'à ce que j'ai graissé).
- JennyMédiateur
A l'âge de 30 ans ou après 30 ans de carrière ?
- zigmag17Guide spirituel
Verdurette, Ajonc, Cath: je suis d'accord avec vous.
Je n'ai pas remonté tout le fil, mais il en ressort que nous allons vers le pire ( indigence des horaires, public en difficulté laissé sciemment sur la touche, le tout savamment orchestré pour une démolition programmée du système, avec en tête de pont les LP et LPA, qui préfigurent la casse à venir au collège et au LGT.)
On peut parler bivalence obligatoire, effectifs pléthoriques avec élèves en grandes difficultés , injonctions incessantes à mettre en avant l'établissement avec projets, co-animations etc, le tout brassant du vent et demandant une énergie féroce, au détriment des savoirs et sans reconnaissance. Etc.
Remarque: un lycée agricole en pleine zone urbaine, Ajonc35, appelons ça une belle innovation pédagogique ! ( antiphrase)
Je n'ai pas remonté tout le fil, mais il en ressort que nous allons vers le pire ( indigence des horaires, public en difficulté laissé sciemment sur la touche, le tout savamment orchestré pour une démolition programmée du système, avec en tête de pont les LP et LPA, qui préfigurent la casse à venir au collège et au LGT.)
On peut parler bivalence obligatoire, effectifs pléthoriques avec élèves en grandes difficultés , injonctions incessantes à mettre en avant l'établissement avec projets, co-animations etc, le tout brassant du vent et demandant une énergie féroce, au détriment des savoirs et sans reconnaissance. Etc.
Remarque: un lycée agricole en pleine zone urbaine, Ajonc35, appelons ça une belle innovation pédagogique ! ( antiphrase)
- CasparProphète
Système anglais : ah tu as fait de l'espagnol au collège ? Bim: tu vas enseigner l'espagnol. Tu n'as jamais fait d'allemand ? Ah ben c'est pas grave, il suffit d'avoir un chapitre d'avance sur les élèves. Bon je date un peu car les LV sont en perdition au RU, et ne sont plus obligatoires après l'âge de 14 ans.
- Ajonc35Sage
Oui, Cath tu as raison. Au MAAF, le niveau des dédoublements a augmenté et dans mon lepa, ont été maintenus ceux qui ne pouvaient pas être assurés avec un niveau plus important faute de matériel ( exemple, cuisine)Cath a écrit:Ponocrates a écrit:Êtes-vous déjà enseignant ? Parce que nous sommes nombreux dans le secondaire à déjà enseigner plusieurs disciplines- histoire+ géographie+ emc/ francais+ latin+grec/ sciences de la vie + sciences de la terre/ physique+ chimie). Je n'évoque même pas nos collègues PE...Taumataora a écrit:
En contre partie d'une augmentation de nos services, plus de flexibilité et d'un dépoussiérage des nos missions*, exiger +25% minimum des tous les salaires, un maximum de service en classe entière (50% du temps en demi-groupe par exemple) et un concours national.
*(annualisation du temps de travail, enseigner dans une autre discipline, diminution des horaires disciplinaires, refonte du systèmes mutation, mutations obligatoires,.... )
Quant aux mutations obligatoires, elles existent déjà : première affectation + carte scolaire. Quant aux concours du secondaire, ils sont déjà nationaux.
J'ajoute qu'en LP, nous faisons lettres-histoire-géographie-EMC.
Que la magnifique réforme de la voie pro (on a même retiré le mot "lycée", dedans !) a divisé par 2 le nombre d'heures d'enseignement général (1.5h hebdo de français en LP, 45 min en CAP) dans l'indifférence générale, au profit de non-sens pédagogiques comme co-intervention et chef d’œuvre (!). Que la précédente réforme avait supprimé le dédoublement obligatoire au 25è élève sur une partie du temps, et supprimé également 1/3 des enseignants en raccourcissant le cursus de 4 à 3 ans.
Avons-nous été augmentés, avons-nous gagné quoi que ce soit ? Non, tout est passé comme une lettre à la poste, parce que le LP, tout le monde s'en fout, mais tout le monde a tort, parce que c'est l'antichambre des réformes du collège et du LGT.
Le MAAF a entamé la réforme du cap avec un programme ambitieux mais infaisable soit du fait du niveau des élèves soit de la réduction des horaires. Pour ma par en hg-emc, 12 thèmes, je n'ai jamais pu faire plus de 6 mais c'est en cccf.
Aujourd'hui c'est le tour du bac pro et 4 gros thèmes entre 1ere et terminales ( 2 par annee) et surtout des étude de cas qui m'ont fait halluciner, sans compter le reste. Et bien sûr de l'emc. Pour les lettres ce n'est guère mieux.
Je ne sais qui a pondu ces programmes mais clairement, ils n'ont pas vu d'élèves depuis longtemps.
Ce que je vois aussi c'est l'incontournable projet dans lequel les enseignants devront donc s'investir avec x réunions et plp de matières générales, tu vas dans x classes, x filieres.
Je n'y suis plus mais j'ai mal pour les élèves et pour ceux qui y sont encore.
Chaque réforme c'est une couche de plus pour les enseignants sans que les élèves y trouvent leurs comptes et en pro, je rajoute nos maîtres de stage, futurs employeurs.
- Ajonc35Sage
En fait mon lycée est vieux et autrefois il s'est établi sur le territoire de la ville. Il a été rattrapé par les constructions.zigmag17 a écrit:Verdurette, Ajonc, Cath: je suis d'accord avec vous.
Je n'ai pas remonté tout le fil, mais il en ressort que nous allons vers le pire ( indigence des horaires, public en difficulté laissé sciemment sur la touche, le tout savamment orchestré pour une démolition programmée du système, avec en tête de pont les LP et LPA, qui préfigurent la casse à venir au collège et au LGT.)
On peut parler bivalence obligatoire, effectifs pléthoriques avec élèves en grandes difficultés , injonctions incessantes à mettre en avant l'établissement avec projets, co-animations etc, le tout brassant du vent et demandant une énergie féroce, au détriment des savoirs et sans reconnaissance. Etc.
Remarque: un lycée agricole en pleine zone urbaine, Ajonc35, appelons ça une belle innovation pédagogique ! ( antiphrase)
- JacqGuide spirituel
Arlon75 a écrit:Les solutions, nous les connaissons tous. Arrêtons de nous voiler la face. 1/3 des élèves n'ont rien à faire face à un enseignant général. Il faut un système germanique avec orientation professionnelle / technique plus tôt, en créant des gardes fou qui permettrait d'atténuer les effets pervers d'un tel système. Les 4-5 élèves par classe qui sont des poids sociaux, eux, doivent être redirigés vers des centres pour être rééduqués à la vie en société. Ces élèves-là pompent 15 à 40 % du résultat final. Je peux, sans problème, faire cours à trente élèves de collège, à trente élèves normalement constitués ! A cela, il faut rajouter l'abolition des délires pédagogiques, des projets, des sorties etc.... En français, grammaire, écriture, étude précise de texte à l'ancienne, augmentation du volume horaire à 5-6h. Lobbying pour l'interdiction des écrans avant 16 ans, devoirs et travail à la maison, éthique de travail à l'asiatique.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su formé des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
Mais quel mépris. Vous êtes payé(e) pour enseigner à tous, sinon faites un autre boulot.
Enfin, en Allemagne, l'apprentissage est en recul depuis des années et de plus en plus rejeté pour une meilleure intégration dans le général. Je ne suis pas contre pas en désaccord avec tout ce que tu écris, mais pour les solutions par contre.
Je sors (cela fait trois fois que je l'écris).
En tout cas, nous voyons que nous sommes avant les élections, les trolls sortent du bois (je ne parle pas forcément de toi d'ailleurs).
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:En fait mon lycée est vieux et autrefois il s'est établi sur le territoire de la ville. Il a été rattrapé par les constructions.zigmag17 a écrit:Verdurette, Ajonc, Cath: je suis d'accord avec vous.
Je n'ai pas remonté tout le fil, mais il en ressort que nous allons vers le pire ( indigence des horaires, public en difficulté laissé sciemment sur la touche, le tout savamment orchestré pour une démolition programmée du système, avec en tête de pont les LP et LPA, qui préfigurent la casse à venir au collège et au LGT.)
On peut parler bivalence obligatoire, effectifs pléthoriques avec élèves en grandes difficultés , injonctions incessantes à mettre en avant l'établissement avec projets, co-animations etc, le tout brassant du vent et demandant une énergie féroce, au détriment des savoirs et sans reconnaissance. Etc.
Remarque: un lycée agricole en pleine zone urbaine, Ajonc35, appelons ça une belle innovation pédagogique ! ( antiphrase)
Je comprends mieux, mais l'inverse venant de l'EN ne m'aurait pas davantage étonnée !!
- Clecle78Bon génie
On connaît ça avec le latin. Une amie de ma mère pegc dans les années 80 enseignait le latin avec un chapitre d'avance sur ses élèves.Caspar a écrit:Système anglais : ah tu as fait de l'espagnol au collège ? Bim: tu vas enseigner l'espagnol. Tu n'as jamais fait d'allemand ? Ah ben c'est pas grave, il suffit d'avoir un chapitre d'avance sur les élèves. Bon je date un peu car les LV sont en perdition au RU, et ne sont plus obligatoires après l'âge de 14 ans.
- VanGogh59Expert spécialisé
Jacq a écrit:Arlon75 a écrit:Les solutions, nous les connaissons tous. Arrêtons de nous voiler la face. 1/3 des élèves n'ont rien à faire face à un enseignant général. Il faut un système germanique avec orientation professionnelle / technique plus tôt, en créant des gardes fou qui permettrait d'atténuer les effets pervers d'un tel système. Les 4-5 élèves par classe qui sont des poids sociaux, eux, doivent être redirigés vers des centres pour être rééduqués à la vie en société. Ces élèves-là pompent 15 à 40 % du résultat final. Je peux, sans problème, faire cours à trente élèves de collège, à trente élèves normalement constitués ! A cela, il faut rajouter l'abolition des délires pédagogiques, des projets, des sorties etc.... En français, grammaire, écriture, étude précise de texte à l'ancienne, augmentation du volume horaire à 5-6h. Lobbying pour l'interdiction des écrans avant 16 ans, devoirs et travail à la maison, éthique de travail à l'asiatique.
Tout le reste, c'est de l'idéologie de gens qui ne veulent pas voir le quotidien en face avec leur remédiation, leur différenciation, leur naïveté d'une niaiserie incroyable ou pour d'autres leur pessimisme (ce n'était pas mieux avant, on n'a jamais vraiment su formé des enfants issus de classe ouvrière etc.... : faux).
En quatre ans de collège, dans de telles conditions, avec un bon salaire de cadre (3000 euros minimum après 30 ans) et sans management pervers, je peux vous produire des résultats dignes d'un pays asiatique. Serait-ce un objectif populaire ? Non, l'éthique de travail, le sens du sacrifice, l'élévation, l'effort ne sont plus des valeurs qu'ont les parents eux-mêmes, ni la société dans son ensemble. Je priverai ces chérubins de leur enfance sacrée, de leur droit à l'insouciance, de leur plaisir si vivant à jouer à leurs jeux vidéos, à digitaliser leur vie sur des réseaux toxiques etc...
Marre qu'on nous ressorte le niveau des élèves comme relevant de notre faute... Si je vous donne trois carottes et une bouteille d'huile d'olive, allez-vous réussir à me préparer un Saint Honoré ? Non, et bien c'est la même chose dans l'EN.
Mais quel mépris. Vous êtes payé(e) pour enseigner à tous, sinon faites un autre boulot.
Enfin, en Allemagne, l'apprentissage est en recul depuis des années et de plus en plus rejeté pour une meilleure intégration dans le général. Je ne suis pas contre pas en désaccord avec tout ce que tu écris, mais pour les solutions par contre.
Je sors (cela fait trois fois que je l'écris).
En tout cas, nous voyons que nous sommes avant les élections, les trolls sortent du bois (je ne parle pas forcément de toi d'ailleurs).
Je trouve que tu balaies d'un revers de la main un peu rapide des arguments. Il est clair par exemple que le collège unique ne fonctionne pas et engendre de plus en plus d'échec et de rejet de la part d'élèves qui finissent déscolarisés ou exclus par conseil de discipline. Ces élèves pourrissent la vie des autres en classe et constituent une minorité qui nous fait perdre une quantité d'énergie astronomique. L'inclusion est une belle utopie proférée par des cadres qui utilisent les bons sentiments pour justifier leur argutie mais qui derrière touchent de belles primes pour pouvoir dézinguer des structures.
Il est temps d'arrêter d'avoir un raisonnement vertical qui nous impose depuis nombre d'années des réformes pédagogistes fumeuses à coup de projets coûteux, chronophages et bien souvent totalement inefficaces. L'évaluation des établissements par exemple que nous subissons au collège exclue toute critique du système et impose des jugements de personnes qui n'ont pas plus de connaissances dans les métiers de l'enseignement que je n'en ai en astrophysique. Ou le dispositif "silence, on lit" qui va avoir un effet contre-productif en imposant la lecture alors que celle ci doit être vue comme un plaisir. Lorsque nous laisserons les seuls qui ont les mains dans le cambouis, c'est à dire nous, donner nos solutions et nos avis, on aura un service public de qualité. Tant que les technocrates de Bruxelles ou de Paris en feront un sujet politique et idéologique, on gardera la tête dans le seau (et par décence, j'éviterai de dire de quoi il est rempli...).
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- TaumataoraNiveau 4
Proton a écrit:Non un prof de PC ne sait pas enseigner les maths au collège, sinon à quoi servirait toute la formation en stage ?
Considère alors sa première fois comme une expérience de stagiaire. Et puis on ne parle pas d'aller enseigner en MP* mais juste sur des petits niveaux de collèges.
Quand le remplacement est effectué par un péquin que le rectorat nous sort de l'ANPE, cela n'est pas un problème. Certains syndicats veulent mêmes les titulariser.
Un prof titulaire expérimenté, qui serait amené à effectuer des remplacements réguliers dans une discipline connexe, sera toujours mieux qu'un néovacataire, un étudiant d'acadomia ou personne ! Si n'importe qui peut être prof, supprimons alors les concours (Proposition de Macon).
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