- CathEnchanteur
Maroussia a écrit:Certains s'offusquent de réponses trop terre à terre (cf ma remarque sur les LV).
Vous êtes probablement jeunes, persuadés que votre indignation 2022 va marquer l'histoire et changer les choses, donc les remarques annexes sur telle ou telle proposition comme celle que je critique (suppression de la VB obligatoire) vous déplaisent car elle ne font pas très "grand soir".
Certes, mais étant en poste dans le MEN depuis TRES TRES longtemps, j'en ai vu passer tellement des indignations et des GRANDS MOUVEMENTS de protestation que maintenant je n'accepte plus de lire tranquillement que ma matière est dispensable et qu'il ne faut s'occuper que de la REVOLUTION.
Fatiguée des grands soirs pour ma part, des sacrifices que j'ai faits, y compris en acceptant des amputations de mon service avec les réformes successives, pour lutter contre chaque réforme.
Réforme Peillon nous étions tous dans la rue, réforme X et Y aussi .
Fatiguée.
Moi aussi je suis en poste depuis TRÈS TRÈS longtemps, et je n'ai jamais vu personne proposer comme solution la suppression de la LV.
D'ailleurs, c'est le cas en LP : pas de LV2, sauf dans certaines sections. Les autres disciplines y gagnent-elles quelque chose ?
Non.
- VanGogh59Expert spécialisé
Charles-Maurice a écrit:Effectivement, et la liberté des professeurs semble aussi signer leur enfouissement dans le libéralisme le plus débridé...
Le libéral qui défend la liberté des individus me fait penser au boucher-charcutier qui annonce ne vouloir que du bien pour les cochons...
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- tschaiNiveau 7
VanGogh59 a écrit:Charles-Maurice a écrit:Effectivement, et la liberté des professeurs semble aussi signer leur enfouissement dans le libéralisme le plus débridé...
Le libéral qui défend la liberté des individus me fait penser au boucher-charcutier qui annonce ne vouloir que du bien pour les cochons...
- Ajonc35Sage
Ça, c'est ben vrai! Je ne peux que valider. Et j'ai fait pratiquement toute ma carrière en lepa. Moins on en a, moins on aura. Et tour le monde trinque, tandis que dans les hautes sphères on trinque aussi mais au champagne.Cath a écrit:Maroussia a écrit:Certains s'offusquent de réponses trop terre à terre (cf ma remarque sur les LV).
Vous êtes probablement jeunes, persuadés que votre indignation 2022 va marquer l'histoire et changer les choses, donc les remarques annexes sur telle ou telle proposition comme celle que je critique (suppression de la VB obligatoire) vous déplaisent car elle ne font pas très "grand soir".
Certes, mais étant en poste dans le MEN depuis TRES TRES longtemps, j'en ai vu passer tellement des indignations et des GRANDS MOUVEMENTS de protestation que maintenant je n'accepte plus de lire tranquillement que ma matière est dispensable et qu'il ne faut s'occuper que de la REVOLUTION.
Fatiguée des grands soirs pour ma part, des sacrifices que j'ai faits, y compris en acceptant des amputations de mon service avec les réformes successives, pour lutter contre chaque réforme.
Réforme Peillon nous étions tous dans la rue, réforme X et Y aussi .
Fatiguée.
Moi aussi je suis en poste depuis TRÈS TRÈS longtemps, et je n'ai jamais vu personne proposer comme solution la suppression de la LV.
D'ailleurs, c'est le cas en LP : pas de LV2, sauf dans certaines questions. Les autres disciplines y gagnent-elles quelque chose ?
Non.
Donc penser qu'enlever un horaire sera mieux pour les autres, c'est de l'utopie.
- Dame JouanneÉrudit
La PC a tout connu : à partir de la 6ème, à partir de la 4ème et à partir de la 5ème. Souvent avec des groupes, mais de moins en moins depuis les années 2000 si mon expérience particulière peut se généraliser.Cath a écrit:Provence a écrit:Taumataora a écrit:Faut te mettre à la page, cela fait bien longtemps que les SPC sont découplées des maths de surcroit au collège !
Si j'en avais le choix, je préférai supprimer les SPC en 6ème et 5ème pour n'avoir que des groupes en 4ème et 3ème (comme dans les annes 80/90).
Et pour le débat, il serait interessant d'avoir autre chose que des arguments/réponse façon twitter.
Dans les années 1990, j’avais sciences physiques en groupe dès la 6e. Nous avions le temps d’apprendre.
Fin des années 70, pareil.
- LemmyKHabitué du forum
Une petite différence, le boucher-charcutier soigne bien son cochon avant de le supprimer. Il a envie d'un cochon de qualité.VanGogh59 a écrit:Charles-Maurice a écrit:Effectivement, et la liberté des professeurs semble aussi signer leur enfouissement dans le libéralisme le plus débridé...
Le libéral qui défend la liberté des individus me fait penser au boucher-charcutier qui annonce ne vouloir que du bien pour les cochons...
- zigmag17Guide spirituel
LemmyK a écrit:Une petite différence, le boucher-charcutier soigne bien son cochon avant de le supprimer. Il a envie d'un cochon de qualité.VanGogh59 a écrit:Charles-Maurice a écrit:Effectivement, et la liberté des professeurs semble aussi signer leur enfouissement dans le libéralisme le plus débridé...
Le libéral qui défend la liberté des individus me fait penser au boucher-charcutier qui annonce ne vouloir que du bien pour les cochons...
Nous ne sommes pas des cochons bien engraissés mais subissons plutôt une période de vaches maigres, parce que nous sommes les dindons de la farce ( si je puis me permettre)
- MoyenCrocoNiveau 10
Les EIST, et maintenant le brevetDame Jouanne a écrit:La PC a tout connu : à partir de la 6ème, à partir de la 4ème et à partir de la 5ème. Souvent avec des groupes, mais de moins en moins depuis les années 2000 si mon expérience particulière peut se généraliser.Cath a écrit:Provence a écrit:Taumataora a écrit:Faut te mettre à la page, cela fait bien longtemps que les SPC sont découplées des maths de surcroit au collège !
Si j'en avais le choix, je préférai supprimer les SPC en 6ème et 5ème pour n'avoir que des groupes en 4ème et 3ème (comme dans les annes 80/90).
Et pour le débat, il serait interessant d'avoir autre chose que des arguments/réponse façon twitter.
Dans les années 1990, j’avais sciences physiques en groupe dès la 6e. Nous avions le temps d’apprendre.
Fin des années 70, pareil.
Je donne volontiers les deux pour plus d'heures en français et en mathématiques
- Arlon75Niveau 3
Je ne comprends pas vraiment où l'EN trouvera des profs. Ils ne trouvent déjà pas assez de contractuels avec leur taux structurel actuel. En lettres et en maths, le taux de réussite est de 50 % au concours malgré la suppression de postes massive depuis l'arrivée au pouvoir de Macron. J'aimerais creuser la logique des candidats car tous les enseignants d'un certain âge, quasiment, répondent que de toute manière les jeunes ont bien besoin de travail et que donc trouver des contractuels CDD 10 mois à 1500 euros par mois au fin fond de la Lorraine sans remboursement de frais de déménagement ni de perspective de sécurité de l'emploi sera possible. Je trouve cette réponse loufoque, et dangereuse, dangereuse car elle nous enlève tout pouvoir. Elle nous fait croire qu'il n'y a aucun effondrement de la ressource enseignante, aucune pénurie.
Voici un calcul effrayant :
Au CAPES de lettres 2016, il y avait 1310 postes. Au CAPES de lettres 2021, il y avait 1672 candidats. Le taux de réussite est donc en réalité de 78 %.
78 % ....
Allez converser avec des stagiaires aujourd'hui. Ils vous répondront à 90 % que le statut de fonctionnaire et la garantie d'emploi sont des motivations clés pour eux. Vous enlevez ça, qu'est-ce que vous obtiendrez ?
Suite à quoi, les cyniques répondront qu'il suffit de dégrader encore plus le niveau de recrutement. Oui, mais ...
1) Au-delà d'un certain seuil, cela deviendra évident et donc brûlant (parents, médias).
2) So what, pourquoi Bryan viendrait enseigner le français au fin fond de la Picardie quand il peut être maître nageur à Walibi en CDI pour 1550 euros par mois ? Je crois que certains ne mesurent pas l'ampleur du déficit d'attractivité de l'EN.
3) Enseigner est un boulot de cadre en termes de capacités mentales. Des gens en-dessous d'un certain niveau ne pourront pas enseigner. Recrutez-les, ils s'en iront en quelques semaines. Ils ne pourront pas tenir. Il y a des limites cérébrales sous lesquelles on ne peut pas descendre pour exercer ce métier. Exemple : les recrutements farfelus de certains contractuels qui n'ont pas le niveau en région parisienne.
4) Je n'ai rien contre les PE. Je ne pourrai pas faire leur travail mais faire croire que le niveau du CAPES et du CRPE est le même... Laissez-moi bien rire. Un PE typique ne pourra jamais enseigner les programmes actuels du collège en maths, en français, en langues. Il faudra donc abaisser le niveau, encore. Si on suit la logique, il n'y a pas assez de PE dans les académies non-attractives, je dirais au bas-mot pour 1/3 de la population. Si on enlève le statut et qu'on accroit encore la pénibilité d'un statut de PE déjà très pénible... Contractuels PE ? Essayé cette année. Un désastre total... Et voilà, même essayer de résoudre le problème avec la ressource PE ne fonctionnera pas.
On me répondra : "oui, mais c'est pour privatiser."
Mais qui ira travailler dans le privé dans ces conditions ? Si vous vouliez une hiérarchie pesante, l'insécurité de l'emploi, que vous avez un vrai niveau BAC+5 universitaire, et bien pourquoi n'iriez-vous pas travailler dans le privé ? Qui va enseigner les sciences ? Même les profils littéraires/langues/sciences humaines ont des opportunités de professionalisation ailleurs. Le problème de la pénurie enseignante restera donc la même.
On nous parle de garderie nationale, c'est bien. Mais croyez-vous que les gens supporteront vraiment des classes sans enseignants ? Que leurs enfants ne sachent pas lire et écrire ? Il faut redescendre sur Terre à un moment. Avec internet et les réseaux sociaux, les informations circulent vite, et non en 5-10 ans, donc les conditions de la profession sont connues. La pénurie s'accèlère, et elle va décrocher si ces réformes passent, jusqu'à, je l'espère, un effondrement visible des enseignants devant élèves.
PS : Pour le mépris des fautes, j'ai tapé très vite sur un sujet très émotionnel. Mobilisez donc votre énergie à défendre notre école plutôt qu'à tirer dans les pattes de vos collègues...
PS 2 :
Voici un calcul effrayant :
Au CAPES de lettres 2016, il y avait 1310 postes. Au CAPES de lettres 2021, il y avait 1672 candidats. Le taux de réussite est donc en réalité de 78 %.
78 % ....
Allez converser avec des stagiaires aujourd'hui. Ils vous répondront à 90 % que le statut de fonctionnaire et la garantie d'emploi sont des motivations clés pour eux. Vous enlevez ça, qu'est-ce que vous obtiendrez ?
Suite à quoi, les cyniques répondront qu'il suffit de dégrader encore plus le niveau de recrutement. Oui, mais ...
1) Au-delà d'un certain seuil, cela deviendra évident et donc brûlant (parents, médias).
2) So what, pourquoi Bryan viendrait enseigner le français au fin fond de la Picardie quand il peut être maître nageur à Walibi en CDI pour 1550 euros par mois ? Je crois que certains ne mesurent pas l'ampleur du déficit d'attractivité de l'EN.
3) Enseigner est un boulot de cadre en termes de capacités mentales. Des gens en-dessous d'un certain niveau ne pourront pas enseigner. Recrutez-les, ils s'en iront en quelques semaines. Ils ne pourront pas tenir. Il y a des limites cérébrales sous lesquelles on ne peut pas descendre pour exercer ce métier. Exemple : les recrutements farfelus de certains contractuels qui n'ont pas le niveau en région parisienne.
4) Je n'ai rien contre les PE. Je ne pourrai pas faire leur travail mais faire croire que le niveau du CAPES et du CRPE est le même... Laissez-moi bien rire. Un PE typique ne pourra jamais enseigner les programmes actuels du collège en maths, en français, en langues. Il faudra donc abaisser le niveau, encore. Si on suit la logique, il n'y a pas assez de PE dans les académies non-attractives, je dirais au bas-mot pour 1/3 de la population. Si on enlève le statut et qu'on accroit encore la pénibilité d'un statut de PE déjà très pénible... Contractuels PE ? Essayé cette année. Un désastre total... Et voilà, même essayer de résoudre le problème avec la ressource PE ne fonctionnera pas.
On me répondra : "oui, mais c'est pour privatiser."
Mais qui ira travailler dans le privé dans ces conditions ? Si vous vouliez une hiérarchie pesante, l'insécurité de l'emploi, que vous avez un vrai niveau BAC+5 universitaire, et bien pourquoi n'iriez-vous pas travailler dans le privé ? Qui va enseigner les sciences ? Même les profils littéraires/langues/sciences humaines ont des opportunités de professionalisation ailleurs. Le problème de la pénurie enseignante restera donc la même.
On nous parle de garderie nationale, c'est bien. Mais croyez-vous que les gens supporteront vraiment des classes sans enseignants ? Que leurs enfants ne sachent pas lire et écrire ? Il faut redescendre sur Terre à un moment. Avec internet et les réseaux sociaux, les informations circulent vite, et non en 5-10 ans, donc les conditions de la profession sont connues. La pénurie s'accèlère, et elle va décrocher si ces réformes passent, jusqu'à, je l'espère, un effondrement visible des enseignants devant élèves.
PS : Pour le mépris des fautes, j'ai tapé très vite sur un sujet très émotionnel. Mobilisez donc votre énergie à défendre notre école plutôt qu'à tirer dans les pattes de vos collègues...
PS 2 :
- Charles-MauriceNiveau 10
À considérer les fautes de français hallucinantes sur le forum, le concours n'a déjà plus aucun sens...
- valleExpert spécialisé
Parce que tu parts de l'opposition titulaire / contractuel.
Si on baisse le niveau du recrutement, bien sûr qu'il y aura des candidats à l'emploi.
Si on baisse le niveau du recrutement, bien sûr qu'il y aura des candidats à l'emploi.
- Arlon75Niveau 3
valle a écrit:Parce que tu parts de l'opposition titulaire / contractuel.
Si on baisse le niveau du recrutement, bien sûr qu'il y aura des candidats à l'emploi.
Je ne comprends pas exactement. En région parisienne, le niveau de recrutement est abaissé. Pourtant, il y a toujours pénurie. Je vois bien en quoi une diminution à BAC +3 pourrait amener de la ressource supplémentaire en territoire attractif. Mais qu'en sera-t-il du 1/3 que j'ai cité (académies non-attractives, dont la RP) ?
Le niveau ne pourra pas vraiment descendre en dessous du BAC + 3 à cause de l'UE et de l'OCDE. Aucun pays développé ne recrute massivement sans licence/bachelor.
Je crois que certains prennent pour référence l'époque à laquelle ils ont passé le concours. Aujourd'hui, les candidats les plus faibles admis au CAPES sont pour une grande part inaptes à l'enseignement. Il ne s'agit plus de niveau disciplinaire, mais de niveau cognitif. On ne peut pas raisonnablement penser qu'un élève qui peine à 12 de moyenne au collège en travaillant, sans raison valable pour ce niveau (santé, famille, adolescence turbulente etc...), puisse un jour être capable d'enseigner quoique ce soit. Pourtant, aujourd'hui certains admis ont cette trajectoire scolaire. Encore une fois, je ne veux pas choquer mais il existe un certain niveau cognitif en dessous duquel on ne peut pas descendre, pour chaque profession. De plus, la part de stagiaires démissionnaires est croissante, la part de stagiaires prêts à se reconvertir au bout de quelques années l'est également. Je ne vois donc toujours pas où l'on trouvera magiquement des enseignants en abaissant le niveau.
On ne fait que reporter le problème.
- HonchampDoyen
Arlon75 a écrit:valle a écrit:Parce que tu parts de l'opposition titulaire / contractuel.
Si on baisse le niveau du recrutement, bien sûr qu'il y aura des candidats à l'emploi.
Je ne comprends pas exactement. En région parisienne, le niveau de recrutement est abaissé. Pourtant, il y a toujours pénurie. Je vois bien en quoi une diminution à BAC +3 pourrait amener de la ressource supplémentaire en territoire attractif. Mais qu'en sera-t-il du 1/3 que j'ai cité (académies non-attractives, dont la RP) ?
Le niveau ne pourra pas vraiment descendre en dessous du BAC + 3 à cause de l'UE et de l'OCDE. Aucun pays développé ne recrute massivement sans licence/bachelor.
Les territoires peu attractifs ont déja du mal à recruter des assistants d'éducation ... On y recrute des bacs Pro (un bac pro est un bac, "égale dignité des bacheliers") qui savent à peine écrire.
Alors les profs...
Sinon, avez-vous une des affiches pour les concours spéciaux Créteil et...
Elle montre un homme, plutôt un quadra, poivre et sel.
Mais pas un jeune sorti de la fac et du master : font-ils déja leur deuil des étudiants ?
Je ne parviens pas à la retrouver, peut-être était-ce seulement pour Twitter.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- JennyMédiateur
En RP, il y a des établissements où les contractuels et certains titulaires tiennent très peu de temps ou ne viennent pas. Je me souviens que le chef m’avait prévenu qu’une de mes classes avait eu peu d’HG l’année précédente malgré 8 remplaçants. La réalité dans certains bahuts, c’est que personne ne veut y aller et que quand on est TZR, on y va.
- Arlon75Niveau 3
Honchamp a écrit:Arlon75 a écrit:valle a écrit:Parce que tu parts de l'opposition titulaire / contractuel.
Si on baisse le niveau du recrutement, bien sûr qu'il y aura des candidats à l'emploi.
Je ne comprends pas exactement. En région parisienne, le niveau de recrutement est abaissé. Pourtant, il y a toujours pénurie. Je vois bien en quoi une diminution à BAC +3 pourrait amener de la ressource supplémentaire en territoire attractif. Mais qu'en sera-t-il du 1/3 que j'ai cité (académies non-attractives, dont la RP) ?
Le niveau ne pourra pas vraiment descendre en dessous du BAC + 3 à cause de l'UE et de l'OCDE. Aucun pays développé ne recrute massivement sans licence/bachelor.
Les territoires peu attractifs ont déja du mal à recruter des assistants d'éducation ... On y recrute des bacs Pro (un bac pro est un bac, "égale dignité des bacheliers") qui savent à peine écrire.
Alors les profs...
Sinon, avez-vous une des affiches pour les concours spéciaux Créteil et...
Elle montre un homme, plutôt un quadra, poivre et sel.
Mais pas un jeune sorti de la fac et du master : font-ils déja leur deuil des étudiants ?
Je ne parviens pas à la retrouver, peut-être était-ce seulement pour Twitter.
Mais si on peut attirer des quadra licenciés / insatisfaits / insécurisés, c'est bien grâce à la sécurité de l'emploi.
Pourquoi diable iraient-ils donc sur des CDD sous-payés, sous-considérés, avec toute la pénibilité du privé ?
Le taux de chômage des cadres est de 3,7 %. Sans aucune attractivité, ils ne pourront pas constituer une ressource suffisante. De même, la réputation de l'EN la précède et continuera à la précéder. A terme, ceux-ci ne se présenteront donc même plus aux entretiens d'embauche puisqu'ils sauront ce qui les attend.
Il ne resterait donc que les ultra-désespérés. Et bien, j'imagine déjà les drames sociaux à venir. Je sens déjà que mes élèves sentent que je suis très insatisfaite d'être devant eux, mais alors des quadras déclassés qui auraient accepté par seule nécessité alimentaire, dans un système encore plus violent et plus pervers qu'aujourd'hui... La maltraitance envers les élèves se généralisera, au grand dam de l'ultra-individualisme des parents qui considèrent leurs chérubins comme des anges divins capables de devenir pape et président sans jamais lever le petit doigt.
- valleExpert spécialisé
Non, c'est ce que je voulais dire quand je parlais d'oublier l'opposition entre contractuels précaires et titulaires "à vie". L'ÉN recrutera comme n'importe quelle entreprise*, avec un CDI ou des CDD qui deviendront CDI, à un moment donné il faut aussi se dire que la "sécurité" d'un fonctionnaire n'est pas si différente de celle d'un travailleur du privé embauché par une grande entreprise, qui ne peut pas non plus virer les gens comme ça parce qu'ils ont regardé le chef d'un œil bizarre.
*À cela près que l'EN ne fera jamais des contrats de droit privé, ce qui l'obligerait à appliquer le code du travail et à s'exposer aux Prud'hommes...
*À cela près que l'EN ne fera jamais des contrats de droit privé, ce qui l'obligerait à appliquer le code du travail et à s'exposer aux Prud'hommes...
- ElyasEsprit sacré
On rappellera que le caractère de la fonction à vie du fonctionnaire n'est pas une question économique mais une question de stabilité administrative quelle que soit la situation politique du pays. Le fonctionnaire oeuvre au service de la population, peu importe la couleur politique du moment. Il applique les décisions et il assure la pérennité de l'exercice des droits des citoyens. De plus, sa pérennité lui permet d'avoir une mémoire fonctionnelle et exécutive qui permet de sauver les meubles lors de déboires politiques ou de cadre législatif trop fluctuant.
Cela n'a rien à voir avec la sécurité économique mais bien au fonctionnement efficient et durable des services de l'Etat et de l'assurance de l'exercice des droits des citoyens, peu importe la situation que connaît le pays.
Casser ça, c'est mettre en danger le fonctionnement de l'Etat et l'assurance de l'exercice des droits des citoyen-ne-s.
Cela n'a rien à voir avec la sécurité économique mais bien au fonctionnement efficient et durable des services de l'Etat et de l'assurance de l'exercice des droits des citoyens, peu importe la situation que connaît le pays.
Casser ça, c'est mettre en danger le fonctionnement de l'Etat et l'assurance de l'exercice des droits des citoyen-ne-s.
- CeladonDemi-dieu
C'est ce qu'on leur apprend, à l'ENA ? On peut en douter, ou alors...
- Arlon75Niveau 3
valle a écrit:Non, c'est ce que je voulais dire quand je parlais d'oublier l'opposition entre contractuels précaires et titulaires "à vie". L'ÉN recrutera comme n'importe quelle entreprise*, avec un CDI ou des CDD qui deviendront CDI, à un moment donné il faut aussi se dire que la "sécurité" d'un fonctionnaire n'est pas si différente de celle d'un travailleur du privé embauché par une grande entreprise, qui ne peut pas non plus virer les gens comme ça parce qu'ils ont regardé le chef d'un œil bizarre.
*À cela près que l'EN ne fera jamais des contrats de droit privé, ce qui l'obligerait à appliquer le code du travail et à s'exposer aux Prud'hommes...
Merci pour votre précision. Quel est le gain financier pour l'Etat à recruter en CDI vs fonctionnaire si les retraites sont mises hors jeu ? Avancement à l'ancienneté ?
- Dame JouanneÉrudit
Eh bien certaines entreprises peinent actuellement à recruter en CDI ou en CDD, faute de vivier de gens qualifiés ou/et de conditions de travail et de salaires suffisamment attractifs.valle a écrit:Non, c'est ce que je voulais dire quand je parlais d'oublier l'opposition entre contractuels précaires et titulaires "à vie". L'ÉN recrutera comme n'importe quelle entreprise*, avec un CDI ou des CDD qui deviendront CDI, à un moment donné il faut aussi se dire que la "sécurité" d'un fonctionnaire n'est pas si différente de celle d'un travailleur du privé embauché par une grande entreprise, qui ne peut pas non plus virer les gens comme ça parce qu'ils ont regardé le chef d'un œil bizarre.
*À cela près que l'EN ne fera jamais des contrats de droit privé, ce qui l'obligerait à appliquer le code du travail et à s'exposer aux Prud'hommes...
On peut facilement imaginer l'EN dans quelques années n'arrivant pas à embaucher en CDD ou CDI suffisamment de professeurs à mettre devant les élèves même en baissant le niveau de qualification à un niveau tellement affligeant que même les parents les plus aveugles s'en rendront compte. Et avec un turn over très important, les gens faisant ce métier un ou deux ans maximum avant de trouver mieux.
Et effectivement, si l'EN appliquait le code du travail, elle devrait déjà instituer une visite de la médecine du travail régulière et d'autres petits détails de cette sorte...
- valleExpert spécialisé
Finalement, peu importe le nom qu'on donne à la chose. Peut-être que le terme "fonctionnaire" restera, ou non, mais en tout cas le cadre sera bouleversé : comme le dit Elyas, les enseignants ne seront plus des agents du service public (qui mettent évidemment en œuvre les politiques de l'administration) mais qui ne répondent pas auprès de leur chef de la même façon que dans le privé.Arlon75 a écrit:valle a écrit:Non, c'est ce que je voulais dire quand je parlais d'oublier l'opposition entre contractuels précaires et titulaires "à vie". L'ÉN recrutera comme n'importe quelle entreprise*, avec un CDI ou des CDD qui deviendront CDI, à un moment donné il faut aussi se dire que la "sécurité" d'un fonctionnaire n'est pas si différente de celle d'un travailleur du privé embauché par une grande entreprise, qui ne peut pas non plus virer les gens comme ça parce qu'ils ont regardé le chef d'un œil bizarre.
*À cela près que l'EN ne fera jamais des contrats de droit privé, ce qui l'obligerait à appliquer le code du travail et à s'exposer aux Prud'hommes...
Merci pour votre précision. Quel est le gain financier pour l'Etat à recruter en CDI vs fonctionnaire si les retraites sont mises hors jeu ? Avancement à l'ancienneté ?
Ainsi, toute opération de RRHH pourra se faire en toute liberté et les changements n'auront pas un caractère statutaire (et n'affecteront donc pas potentiellement à l'ensemble du corps, ce qui soulève des oppositions).
Pour donner deux exemples qui me viennent à l'esprit : un enseignant ne pourra pas se défendre avec "j'applique le programme", puisque le programme ne sera qu'un outil à destination du chef, qui sera libre de dire à ses subordonnés comment travailler et quels objectifs atteindre avec la menace d'un licenciement.
De la même façon, changer les statuts pour pouvoir imposer par exemple la fonction de PP (ou faire un complément de service sans frais de déplacement, peu importe l'exemple) pourrait être compliqué ; avec une gestion au cas par cas, en revanche, il suffira d'ajouter une phrase dans les nouveaux contrats, ou dans quelques nouveaux contrats selon la zone, ou de proposer aux profs individuellement d'adhérer au nouveau contrat, etc.
Pour ce qui est de ce que dit @Dame_Jouanne, je pense que le souci n'existe pas. Sans un statut unique et un mouvement national, il suffira de faire en sorte que les établissements où les parents pourraient se plaindre du niveau affligeant des profs aient des profs avec un niveau moins affligeant.
Et évidemment, comme dans n'importe quel secteur, il peut y avoir ses tensions de recrutement, qui se résoudront par une combinaison d'une (petite) augmentation du salaire proposé et une (grande) baisse des attentes du recruteur.
- voyageurNiveau 5
Si on baisse le nombre d'heures d'une matière A ou B (exemple au hasard : suppression des maths du tronc commun en 1ère / Tale), il y aura besoin de beaucoup moins d'enseignants de cette matière, et le vivier d'enseignants actuels devrait suffire, au moins pour les 10 prochaines années (sauf si démissions massives)
Si cela est insuffisant, on supprime cette matière , ce qui n'émeuvra pas les médias s'il s'agit d'une matière scientifique ou technique.
On s'achemine peut être vers un ratio 80% - 20% : 80% des élèves auront en face d'eux un animateur socio-culturel qui fera du ludique, et 20% (établissement de "standing" dans les grandes villes ?) auront droit à une véritable formation.
Comme le dit P.Manière dans le dernier numéro de Marianne, on assiste actuellement à la "décompétence" de la France (il inclut aussi les enseignants dans le lot), mais cela peut s'entendre au regard du denier rapport de la Cour des Comptes qui exige de l'Etat une baisse des dépenses publiques : comme la Santé (et maintenant l'Armée) sont "sacralisées", devinez quel Ministère va "payer" ?
Si cela est insuffisant, on supprime cette matière , ce qui n'émeuvra pas les médias s'il s'agit d'une matière scientifique ou technique.
On s'achemine peut être vers un ratio 80% - 20% : 80% des élèves auront en face d'eux un animateur socio-culturel qui fera du ludique, et 20% (établissement de "standing" dans les grandes villes ?) auront droit à une véritable formation.
Comme le dit P.Manière dans le dernier numéro de Marianne, on assiste actuellement à la "décompétence" de la France (il inclut aussi les enseignants dans le lot), mais cela peut s'entendre au regard du denier rapport de la Cour des Comptes qui exige de l'Etat une baisse des dépenses publiques : comme la Santé (et maintenant l'Armée) sont "sacralisées", devinez quel Ministère va "payer" ?
- Arlon75Niveau 3
Les élèves de 3ème que j'ai, de descendance "française" de longue date, n'auraient pas la certification B2 en français si nous la leur faisions passer. En mathématiques, ils sont incapables d'effectuer des opérations de base. Ils n'ont aucun sens logique ; un vocabulaire et une grammaire très faibles ; des connaissances inexistantes. L'animation, c'est bien, mais on ne peut pas rester une puissance économique mondial si 80 % de la population ne sait plus lire / écrire / raisonner à un niveau élémentaire. La démagogie sur notre inutilité a ses limites... Aucun métier n'est plus rentable que le nôtre pour l'économie. Pourquoi parlez-vous tous comme si l'effondrement du système éducatif resterait sans conséquence sur le pays ?
Ils reviennent déjà sur la suppression des maths. On ne peut pas espérer faire des économies sur la formation de base sans que cela ne fasse scandale sous une année, deux, trois maximum car cela se voit bien à l'aval...
Cela me rappelle ces histoires de désindustrialisation... On essaie de nous faire avaler que la destruction des fondamentaux aura peu de conséquences, résultat même les premiers lésés reprennent le discours. La désinstruction, elle, sera encore plus néfaste que la désindustrialisation.
Ils reviennent déjà sur la suppression des maths. On ne peut pas espérer faire des économies sur la formation de base sans que cela ne fasse scandale sous une année, deux, trois maximum car cela se voit bien à l'aval...
Cela me rappelle ces histoires de désindustrialisation... On essaie de nous faire avaler que la destruction des fondamentaux aura peu de conséquences, résultat même les premiers lésés reprennent le discours. La désinstruction, elle, sera encore plus néfaste que la désindustrialisation.
- TaumataoraNiveau 4
Plus le temps passe, moins je réfléchis en tant que professeur et syndiqué. Aujourd'hui, parent(x3) et citoyen investi, je me désole de voir notre système éducatif et particulièrement le collège à bout de souffle. Beaucoup d'argent (état) et d'énergie (profs) sont dépensés pour au final pas grand chose. L'élève lambda subit souvent sa scolarité et son orientation, maitrise de moins en moins bien les savoirs de base ainsi que les valeurs de notre république (le nombre croissant de jeunes votant Le Pen/Zemour ou d'intransigeants religieux est affolant).
En 2005 Breghelli parlait de la fabrique du crétin à propos de nos élèves, il pourrait en 2022 écrire le tome 2 au sujet des profs. Je ne reviens pas sur le constat partagé (niveau, salaire, condition de travail, attractivité, démission,...), mais sur le manque de solutions apportées finalement.
A la vues des politiques éducatives des nombreux gouvernements de ces vingt dernières années et des contraintes budgétaires, il est illusoire d'espérer un grand soir de l'éducation. Pourtant les marges de manoeuvres, pour des augmentations salariales et des meilleurs conditions de travail (élèves et profs), il y a énormément tant au collège qu'au lycée.
Malheureusement à toutes tentatives de réponses/solutions, nous faisons face aux postures politiques, idéologiques et pédagogiques de nombreux collègues et syndicats. C'est d'ailleurs particulièrement le cas sur les forums et les réseaux sociaux, où ces derniers aiment se draper des habits vrais/derniers défenseurs de leur discipline, de l'école et de la nation. C'est d'autant plus fatiguant que ce n'est pas représentatif du sentiment général chez les enseignants.
Nous n'avons rien à craindre d'une évolution de notre statut, car plus jamais l'état de ne pourra recruter (en masse) des enseignants de très grande qualité comme il y a eu dans les générations précédentes (jusqu'à 2010).
Donner de l'autonomie au établissement et aux CDE, chiche ! Tous les chefs d'établissements n'auront qu'un seul but : faire de "leur petit entreprise" soit la meilleure. Ils feront tout pour recruter et garder "les profs qui font bien leur boulot". Les parents exigeront des classes de niveaux et des cours d'approfondissement.
Le collège, puisque c'est le sujet, doit proposer différents parcours éducatifs et redevenir une gare de triage (dans un but de meilleure orientation). Il est temps de nous recentrer sur les élèves qui veulent progresser/travailler en classe et apprendre des savoirs académiques. Pour les autres, il faut remettre en place les solutions déjà proposés fans le passé ou inventer d'autres voies (alternance, palier éducatif, apprentissage, préprofessionnalisation,...).
En contre partie d'une augmentation de nos services, plus de flexibilité et d'un dépoussiérage des nos missions*, exiger +25% minimum des tous les salaires, un maximum de service en classe entière (50% du temps en demi-groupe par exemple) et un concours national.
*(annualisation du temps de travail, enseigner dans une autre discipline, diminution des horaires disciplinaires, refonte du systèmes mutation, mutations obligatoires,.... )
En 2005 Breghelli parlait de la fabrique du crétin à propos de nos élèves, il pourrait en 2022 écrire le tome 2 au sujet des profs. Je ne reviens pas sur le constat partagé (niveau, salaire, condition de travail, attractivité, démission,...), mais sur le manque de solutions apportées finalement.
A la vues des politiques éducatives des nombreux gouvernements de ces vingt dernières années et des contraintes budgétaires, il est illusoire d'espérer un grand soir de l'éducation. Pourtant les marges de manoeuvres, pour des augmentations salariales et des meilleurs conditions de travail (élèves et profs), il y a énormément tant au collège qu'au lycée.
Malheureusement à toutes tentatives de réponses/solutions, nous faisons face aux postures politiques, idéologiques et pédagogiques de nombreux collègues et syndicats. C'est d'ailleurs particulièrement le cas sur les forums et les réseaux sociaux, où ces derniers aiment se draper des habits vrais/derniers défenseurs de leur discipline, de l'école et de la nation. C'est d'autant plus fatiguant que ce n'est pas représentatif du sentiment général chez les enseignants.
Nous n'avons rien à craindre d'une évolution de notre statut, car plus jamais l'état de ne pourra recruter (en masse) des enseignants de très grande qualité comme il y a eu dans les générations précédentes (jusqu'à 2010).
Donner de l'autonomie au établissement et aux CDE, chiche ! Tous les chefs d'établissements n'auront qu'un seul but : faire de "leur petit entreprise" soit la meilleure. Ils feront tout pour recruter et garder "les profs qui font bien leur boulot". Les parents exigeront des classes de niveaux et des cours d'approfondissement.
Le collège, puisque c'est le sujet, doit proposer différents parcours éducatifs et redevenir une gare de triage (dans un but de meilleure orientation). Il est temps de nous recentrer sur les élèves qui veulent progresser/travailler en classe et apprendre des savoirs académiques. Pour les autres, il faut remettre en place les solutions déjà proposés fans le passé ou inventer d'autres voies (alternance, palier éducatif, apprentissage, préprofessionnalisation,...).
En contre partie d'une augmentation de nos services, plus de flexibilité et d'un dépoussiérage des nos missions*, exiger +25% minimum des tous les salaires, un maximum de service en classe entière (50% du temps en demi-groupe par exemple) et un concours national.
*(annualisation du temps de travail, enseigner dans une autre discipline, diminution des horaires disciplinaires, refonte du systèmes mutation, mutations obligatoires,.... )
- ProtonExpert
Ils reviennent déjà sur la suppression des maths.
Non ils ne reviennent pas en arrière. Ils font croire que. Et les solutions possibles impliquent une remise à plat de la réforme ... donc certainement pas sous Macron (il ne va pas défaire sa propre réforme !)
- PonocratesExpert spécialisé
Êtes-vous déjà enseignant ? Parce que nous sommes nombreux dans le secondaire à déjà enseigner plusieurs disciplines- histoire+ géographie+ emc/ francais+ latin+grec/ sciences de la vie + sciences de la terre/ physique+ chimie). Je n'évoque même pas nos collègues PE...Taumataora a écrit:
En contre partie d'une augmentation de nos services, plus de flexibilité et d'un dépoussiérage des nos missions*, exiger +25% minimum des tous les salaires, un maximum de service en classe entière (50% du temps en demi-groupe par exemple) et un concours national.
*(annualisation du temps de travail, enseigner dans une autre discipline, diminution des horaires disciplinaires, refonte du systèmes mutation, mutations obligatoires,.... )
Quant aux mutations obligatoires, elles existent déjà : première affectation + carte scolaire. Quant aux concours du secondaire, ils sont déjà nationaux.
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