Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Bouboudnunu a écrit:Je ne pensais pas qu'en évoquant mes symptômes, comme d'autres, une conversation aussi passionnée allait se déchainer... Désolée
Bref, j'ai des symptômes, certes peu graves, mais pénibles / chi@... / dont je me serai bien passés. (Enfin quand l'infirmière est passée pour le test, elle m'a quand même dit que j'avais une salle tête (ça fait plaisir), que j'étais très chaude, qu'en m'entendant parler elle sentait que j'avais du mal à respirer... et m'a dit 3 fois d'aller aux urgences si ça empirait) Mais c'est sans doute peu grave face à d'autres maladies...
Evidemment qu'il y a pire. Mais dire que le covid c'est rien ce n'est pas vrai non plus...

Mais tu n'as pas à t'excuser.
Je te souhaite un bon (et prompt) rétablissement.

Itou.

C'est en train de bien bien remonter en attendant. Le loup est de nouveau dans la bergerie, à l'école et au lycée...
Je ne raffole pas de l'idée de recommencer comme en janvier avec des classes clairsemées ressemblant à une fin juin, il y a des programmes à finir. Bref, nous verrons..

Demain, re-masque pour moi en classe....

Tant pis pour les programmes, on fait ce qu’on peut.

DH a écrit:Ben tu extrapoles bien aussi à partir de tes propres cas. On a quand même le droit de dire quand ça se passe bien aussi merdre. Après un cancer du poumon, une szrcoidose avec atteinte pulmonaire,  une BPO  (Broncho pneumatie obstructive) j'ai le droit de dire que j'ai eu un covid de rêve. J'ai absolument rien eu. Rien de rien. A part 10 jours tranquille  à la maison. Les deux bronchites causées par l'aération des salles et la grippe ainsi que les 2 vaccins m'avaient clouée au lit en revanche  . On peut aussi avoir des messages positifs, non?  C'est pas ebola.  

Je demande si l'état général joue un rôle, finalement.

Un des mes oncles : 80 ans, malade de l’amiante, sous oxygène en permanence. On redoutait qu'il soit contaminé.
Au hasard d'un test en vue d'une intervention chirurgicale très bénigne, il découvre qu'il est positif au covid.
Aucun symptôme, rien de rien.

Enfant 1, jeune adulte en pleine forme et triplement vaccinée, est contaminée par sa coloc : grosse grosse grippe, depuis une semaine, et ce n'est pas terminé.

Toutes choses égales par ailleurs, l'état général (et l'âge avant tout comme le montrent les statistiques de décès et d'hospitalisation) doit jouer un rôle. Mais les choses ne sont pas égales, justement. La charge virale est très variable d'un individu à l'autre, la protection vaccinale peut-être aussi etc.

Cath a écrit:

DH a écrit:Ben tu extrapoles bien aussi à partir de tes propres cas. On a quand même le droit de dire quand ça se passe bien aussi merdre. Après un cancer du poumon, une szrcoidose avec atteinte pulmonaire,  une BPO  (Broncho pneumatie obstructive) j'ai le droit de dire que j'ai eu un covid de rêve. J'ai absolument rien eu. Rien de rien. A part 10 jours tranquille  à la maison. Les deux bronchites causées par l'aération des salles et la grippe ainsi que les 2 vaccins m'avaient clouée au lit en revanche  . On peut aussi avoir des messages positifs, non?  C'est pas ebola.  

Je demande si l'état général joue un rôle, finalement.

Un des mes oncles : 80 ans, malade de l’amiante, sous oxygène en permanence. On redoutait qu'il soit contaminé.
Au hasard d'un test en vue d'une intervention chirurgicale très bénigne, il découvre qu'il est positif au covid.
Aucun symptôme, rien de rien.

Enfant 1, jeune adulte en pleine forme et triplement vaccinée, est contaminée par sa coloc : grosse grosse grippe, depuis une semaine, et ce n'est pas terminé.

Comment ça ?
Il me semble que les stats hospitalières et réa sont assez parlantes...

Laotzi a écrit:Toutes choses égales par ailleurs, l'état général (et l'âge avant tout comme le montrent les statistiques de décès et d'hospitalisation) doit jouer un rôle. Mais les choses ne sont pas égales, justement. La charge virale est très variable d'un individu à l'autre, la protection vaccinale peut-être aussi etc.

C'est pourquoi il me semble toujours aussi étonnant de vacciner encore et encore, au détriment des gestes barrière d'ailleurs, sans jamais mesurer le taux d'anticorps produits.

Oups
Enfin ici ce n'est pas fini d'être le bazar à l'école : après les absences des maîtresses dues au covid, et un remplacement une fois sur deux, après deux tiers d'une classe décimée en même temps la semaine dernière (covid ou grippe), une des deux maîtresses doit être opérée et n'a pas de remplaçant. Certains personnels sont absents pour covid.
Cette année en particulier est un casse-tête.

LadKlima a écrit:Par contre pas un seul mot de la direction pour souhaiter un bon rétablissement... Je retourne me coucher. Bon courage à vous.

Pareillement lorsque je l'ai eu en début du mois et arrêtée 10 jours: pas un message aimable, juste l'envoi de l'avis d'autorisation d'absence. Revenue ensuite, je ne suis pas allée voir les chefs, pas eu de nouvelles de leur part, c'est merveilleux !
Repose toi bien en tout cas, ça peut vraiment bien épuiser ! Perso, j'ai aussi une gêne comme un "chat" dans la gorge et de bonnes quintes de toux épuisantes, surtout nocturnes près d'un mois après le test positif.

Ce matin, une surveillante est arrivée dans mon cours avec des masques et des formulaires pour aller chercher des auto-tests à la pharmacie à distribuer aux élèves. Elle nous a dit qu'il y avait un cas positif dans la classe. Nous avons donc mis les masques ... Peu après, le CPE est venu chercher un élève. Élève assis au premier rang, sous mon nez. Super !

Je ne sais pas exactement ce qui se passe au collège, vu que je suis de nouveau en arrêt. Mais j'ai été remplacée et ... mon remplaçant est malade. La semaine dernière, 6 professeurs étaient malades (en plus de moi), cette semaine seulement 3. Et pareil, du côté des élèves ça semble se calmer par rapport à la semaine dernière. J'avais 50 élèves malades à un moment où un autre la semaine dernière et "seulement" 30 cette semaine.
Ça me pose vraiment problème que mon remplaçant soit malade, je ne sais pas ce qu'il a fait, il ne me répond pas (normal) et je ne peux donc pas commencer à préparer la rentrée (or comme je fatigue vite et que mon état est aléatoire, je préfèrerais commencer tranquillement, car si j'ai une crise pendant les congés je ne pourrai pas du tout travailler ce(s) jour(s)-là.

Loreleii a écrit:Ce matin, une surveillante est arrivée dans mon cours avec des masques et des formulaires pour aller chercher des auto-tests à la pharmacie à distribuer aux élèves. Elle nous a dit qu'il y avait un cas positif dans la classe. Nous avons donc mis les masques ... Peu après, le CPE est venu chercher un élève. Élève assis au premier rang, sous mon nez. Super !

Le bon côté, c'est que dans ton établissement, on a l'air de réagir. Là où je remplace, jusqu'à 7 cas dans une classe, la direction ne nous a pas adressé de message officiel pour nous informer (je le sais grâce aux élèves et en regardant sur pronote le motif des absences), personne n'est passé dans la classe pour demander aux élèves de remettre leur masque (je l'ai fait de mon côté mais c'est comme pisser dans un violon, ils revendiquent le fait qu'ils ont le droit de venir sans). Résultat : des élèves reviennent tandis qu'un nouvel élève covidé s'absente. D'ici les vacances, toute la classe va y passer.
Côté enseignant, il y a une dizaine d'absents. Certains collègues commencent à remettre le masque pour ne pas être malades pendant les vacances.

Tiens, on a cassé le thermomètre...
https://www.education.gouv.fr/covid19-points-de-situation-306444

Ne sois pas medissante : il n'y a plus de vendredi, c'est tout.

Bon, ben je ne sais pas ce que ça donne chez vous, mais dans mon collège ça repart.
On n'avait plus un seul cas depuis plusieurs semaines, et là d'un coup il y en a plusieurs simultanément : 3 cas dans une de mes classes absents depuis mardi + un cas depuis hier + sans doute 3 de plus qui sont partis à 10h ce matin car ils se sentaient mal, et 4 cas dans une autre classe aussi. Tous symptomatiques.
J'aurais ôté le masque 2 jours...

Pas de cas déclaré dans mon collège pour l'instant, mais depuis hier, ça sniffe et tousse beaucoup pour un mois de juin dans deux de mes classes (une 4° et une 6°) ; excès de pollen ou reprise des ennuis sanitaires, on verra lundi.

Même remarque sur la reprise des élèves qui toussent ou se mouchent ... je doute qu'il y ait autant d'allergiques dans une même classe. Un collègue testé positif en début de semaine.

3 collègues positifs chez nous la semaine dernière, sans lien entre eux. Et pas mal de rhumes chez les élèves.

Ici, aussi, aucun cas depuis quelques semaines et ça reprend dans trois classes différentes et pour deux collègues (heureusement, les symptômes sont légers).

J’ai fini l’année avec une classe où tout le monde toussait ou se mouchait mais pas de test donc je ne sais pas si c’était la covid. C’était bizarre d’entendre à nouveau ces bruits après 2 ans sans (presque) rien.
Rien dans les autres classes par contre.

Je tousse en continu depuis des jours (j'ai fait 3 tests négatifs) ce sont vraiment des allergies.

chmarmottine a écrit:Même remarque sur la reprise des élèves qui toussent ou se mouchent ... je doute qu'il y ait autant d'allergiques dans une même classe. Un collègue testé positif en début de semaine.

Pour ce que ça vaut, depuis la première vague de chaleur il y a quelques semaines, je me paie des allergies comme jamais depuis que je suis môme et, d'après ce que j'ai lu sur deux ou trois sites, il semblerait que les pollens soient au maximum donc ça joue sûrement.
Cela dit, ça n'empêche pas qu'il y ait en même temps une recrudescence des cas de covid avec deux nouveaux variants en circulation et un effet de la fin du masque dans les transports et les écoles.

roxanne a écrit:Je tousse en continu depuis des jours (j'ai fait 3 tests négatifs) ce sont vraiment des allergies.

La sécheresse déjà semestrielle sur bien des régions fait sans doute qu'à terrain allergique comparable, on se retrouve plus facilement avec les bronches poussiéreuses (pardon aux compétents en médecine pour l'à-peu-près du propos!). En revanche, que malgré cette sécheresse des cas persistent en nombre pas insignifiant ne me rassure pas pour l'hiver.