Grève 27/01 Salaires dans la Fonction Publique
- TangledingGrand Maître
Les AED étaient plus en grève que les profs dans pas mal de bahuts, le 13 janvier...
Les aesh c'est une autre problèmatique. Elles subissent nettement le poids du patriarcat en plus de leur précarité contractuelle, et un isolement fonctionnel plus grand que les AED qui ont leur monde (et parfois un allié avec le/la CPE). Ça fait deux difficultés supplémentaires à surmonter, il faut être présent et les soutenir.
Franchement je trouve certains d'entre nous très à côté de la plaque, pardon.
Les aesh c'est une autre problèmatique. Elles subissent nettement le poids du patriarcat en plus de leur précarité contractuelle, et un isolement fonctionnel plus grand que les AED qui ont leur monde (et parfois un allié avec le/la CPE). Ça fait deux difficultés supplémentaires à surmonter, il faut être présent et les soutenir.
Franchement je trouve certains d'entre nous très à côté de la plaque, pardon.
- User16619Niveau 6
Ramanujan974 a écrit:Swan a écrit:
- Et enfin, il y a un rapport avec cette notion de solidarité inter-corps au sein de l'éducation, qui d'après ce que j'ai vu a grandement contribué au succès et à l'ampleur de la grève du 13 janvier (car, concrètement, si l'on est honnête, ce qui a embêté le monde ce jour-là et a rendu la grève particulièrement visible, c'étaient les écoles élémentaires et maternelles qui fermaient, et les vies scolaires fermées qui ne permettaient pas de prendre les collégiens en perm... pas vraiment les 3 cours de maths ou d'anglais qui sautaient...)
Ca n'existe pas, en tous cas pas aux niveaux supérieurs aux enseignants (CDE, IPR, etc dont les rémunérations ont bien augmenté ces dernières années, sans se préoccuper des nôtres).
Le fait que, pour une fois, des syndicats d'encadrants se joignent au mouvement est plutôt fortuite, leur intérêt n'est pas franchement le nôtre.
Les rémunérations des CDE ont bien augmenté ? Sur d'autres fils, pas mal de collègues qui sont devenus perdir semblaient dire que c'était très loin d'être la folie.
- SwanNiveau 7
Je reprécise que le but initial de mon post était simplement d'informer les membres qui auraient peut-être une vision abstraite ou erronée de la rémunération des AED et AESH.
Je n'ai jamais dit que je refusais les primes pour les enseignants ou que la solidarité inter-corps devait être l'alpha et l'omega de toute lutte. Défendre ses intérêts et être scandalisé par la manière dont sont traités ses collègues ne sont pas deux choses incompatibles.
Je ne pense pas rentrer davantage dans les débats initiés suite à mon post, ayant du travail à terminer pour demain :-)
PS : concernant devoirs faits, on peut très bien envisager un forfait identique pour tout le monde, ou dépendant de ton ancienneté, ou encore une indemnisation plancher quasiment égale à celle d'un certifié 1er échelon. Je ne prenais de toute façon pas parti, mais vous informais du mode de calcul. D'ailleurs, pour info, les professeurs documentalistes sont payés à peu près autant que les AED pour ce dispositif, car le tarif dépend du salaire divisé par le nombre d'heures de cours ou de présence (or, les profs docs faisant une trentaine d'heures, si je ne me trompe, sont désavantagés par rapport aux autres disciplines à 15h ou 18h).
Je n'ai jamais dit que je refusais les primes pour les enseignants ou que la solidarité inter-corps devait être l'alpha et l'omega de toute lutte. Défendre ses intérêts et être scandalisé par la manière dont sont traités ses collègues ne sont pas deux choses incompatibles.
Je ne pense pas rentrer davantage dans les débats initiés suite à mon post, ayant du travail à terminer pour demain :-)
PS : concernant devoirs faits, on peut très bien envisager un forfait identique pour tout le monde, ou dépendant de ton ancienneté, ou encore une indemnisation plancher quasiment égale à celle d'un certifié 1er échelon. Je ne prenais de toute façon pas parti, mais vous informais du mode de calcul. D'ailleurs, pour info, les professeurs documentalistes sont payés à peu près autant que les AED pour ce dispositif, car le tarif dépend du salaire divisé par le nombre d'heures de cours ou de présence (or, les profs docs faisant une trentaine d'heures, si je ne me trompe, sont désavantagés par rapport aux autres disciplines à 15h ou 18h).
- Ramanujan974Érudit
diarise a écrit:
Les rémunérations des CDE ont bien augmenté ? Sur d'autres fils, pas mal de collègues qui sont devenus perdir semblaient dire que c'était très loin d'être la folie.
La fusion des 2 classes (par le haut, bien sur), c'est déjà un beau cadeau.
- JennyMédiateur
diarise a écrit:Ramanujan974 a écrit:Swan a écrit:
- Et enfin, il y a un rapport avec cette notion de solidarité inter-corps au sein de l'éducation, qui d'après ce que j'ai vu a grandement contribué au succès et à l'ampleur de la grève du 13 janvier (car, concrètement, si l'on est honnête, ce qui a embêté le monde ce jour-là et a rendu la grève particulièrement visible, c'étaient les écoles élémentaires et maternelles qui fermaient, et les vies scolaires fermées qui ne permettaient pas de prendre les collégiens en perm... pas vraiment les 3 cours de maths ou d'anglais qui sautaient...)
Ca n'existe pas, en tous cas pas aux niveaux supérieurs aux enseignants (CDE, IPR, etc dont les rémunérations ont bien augmenté ces dernières années, sans se préoccuper des nôtres).
Le fait que, pour une fois, des syndicats d'encadrants se joignent au mouvement est plutôt fortuite, leur intérêt n'est pas franchement le nôtre.
Les rémunérations des CDE ont bien augmenté ? Sur d'autres fils, pas mal de collègues qui sont devenus perdir semblaient dire que c'était très loin d'être la folie.
Franchement, ils subissent aussi le mépris du ministère. Je n'envie pas nos chefs avec des consignes reçues à la dernière minute en permanence. A la dernière session de bac, c'était le pompon : CDE et IG ont aussi subi les consignes et contre-ordres de 22h ou de 7h30 du mat, dimanche compris, les réunions décalées-redécalées-reredécalées, les logiciels qui ne fonctionnent pas ( ). Je crois que ça a joué dans leur mobilisation.
Je trouve positif qu'ils se soient mobilisés et si on veut obtenir quelque chose, ce serait mieux de tous se mobiliser, de l'AVS à l'IG... Sinon, on peut faire une grève pour les PE, une pour les certifiés, une pour les agrégés aussi.
- zigmag17Guide spirituel
frimoussette77 a écrit:Les AED sont plus nombreux dans les établissements REP que dans les établissements non REP. Ils n'ont pas de prime REP mais moins d'élèves à gérer par rapport à un établissement classique.Swan a écrit:Bonjour,
Ayant constaté à la lecture de nombreux messages que la situation (notamment financière) des AED et AESH semblait relativement méconnue parmi les intervenants, je me permets de partager avec vous les informations que j'ai pu glaner ces dernières années auprès de nos collègues.
1) Les AED :
- Ils n'ont pas me droit de faire carrière, même si un certain nombre d'entre eux seraient potentiellement intéressés. En effet, il n'existe pas de corps correspondant et donc pas de concours de recrutement. Il s'agit donc de CDD d'1 an renouvelables 5 fois. Au bout de 6 ans d'ancienneté, ils ne sont pas renouvelés car s'ils l'étaient leur employeur aurait l'obligation de transformer leurs contrats en CDI.
- Ils sont généralement soit à mi-temps (souvent pendant leurs études), soit à temps plein.
- Mais leur temps de travail est annualisé : comme ils ne travaillent pas pendant les vacances scolaires, ils doivent travailler environ 40h/semaine pour être payés 35h.
- Comme dit précédemment, ils ne touchent pas les primes REP/REP+
- S'is participent au dispositif "devoirs faits", cela leur rapporte autour de 12 euros, contre 30 euros pour un enseignant, à cause du mode de calcul basé sur le salaire.
2) Les AESH (dans le secondaire en tout cas) :
- Ils (elles) ont des emplois du temps correspondant généralement à des multiples de 12h/hebdo, car un élève handicapé a généralement le droit à un "quota" d'heures d'accompagnement de 12 ou 24h/hebdo en fonction de la sévérité de son handicap. Il arrive néanmoins qu'elles aient des multiples de 6h.
- En début d'année, elles se voient attribuer l'accompagnement d'1 ou plusieurs élèves, idéalement dans le même établissement, mais parfois sur plusieurs établissements différents.
- Charge à elles ensuite d'organiser leur emploi du temps comme elles le "souhaitent", en fonction des contraintes d'organisation (emplois du temps des différents élèves, matières identifiées comme prioritaires pour l'élève dans son PPS, moment de la journée identifié comme prioritaire (souvent la fin de journée).
- Les rémunérations n'étant pas attractives et les budgets n'étant pas suffisants, on manque d'AESH, donc il arrive parfois qu'une AESH doive s'occuper simultanément de 2 élèves dans la même classe (cas rare mais de plus en plus fréquent). Ces élèves ne souffrent pas nécessairement du même handicap, par ailleurs.
- Il est concrètement difficiles pour elles d'obtenir un contrat supérieur à 24h/hebdo, car les emplois du temps des établissements et des élèves sont rarement à 36h ou même 30h (notamment en collège).
- Elles ont souvent des emplois du temps pleins de trous. Mais, contrairement à nous enseignants, elles ne sont payées que pour les heures effectuées, c'est-à-dire les heures de cours où elles accompagnent un élève.
- Ne travaillant pas pendant les vacances, comme les AED, elles sont annualisées. Autant vous dire que 24h hebdo annualisées, cela ne fait pas grand chose.
- Mais concrètement, elles sont quand même présente dans nos établissements de 8h à 16h30 ou 18h.
J'ai demandé à une AESH à 24h combien elle gagnait par mois : environ 700 euros net. Pour rappel, le seuil de pauvreté est à 1041 euro.
Et, comme vous le savez, les AESH sont plus souvent des femmes d'une cinquantaine d'année que des étudiants cherchant à mettre du beurre dans leurs épinards hâchés...
Donc certes, elles peuvent compléter leurs revenus en travaillant entre minuit et 7h du matin ou en faisant des ménages en entreprise de 19h à 22h pour espérer gagner un temps plein, ou encore en faisant de l'intérim pendant toutes les vacances scolaires (bref, en ne se reposant jamais). Mais la moindre des choses ne serait-elle pas que l'État ou les collectivités territoriales les paient pendant les vacances et/ou leur trouvent des tâches complémentaires pour passer à temps plein ? Sans compter que, d'expérience, il n'est pas du tout aisé, en cette période de chômage de masse, de trouver des missions d'interim de complément pendant les vacances scolaires...
Voyons qui, après ce post, osera dire que les AESH méritent leur salaire...
Il te semble anormal qu'un assistant d'éducation soit moins rémunéré qu'un enseignant pour les devoirs faits ou pour les missions accomplies ? On devrait aligner le taux horaire sur celui des AED pour plus d'égalité ?
Les AESH sont payées au SMIC, recrutées sans concours. Boulot pas forcément sympa, mais il y a bien pire et bien plus épuisant comme travail. Au moins, c'est pendant la journée sans horaires décalés et pas pendant les vacances scolaires.
Ca ne me réjouit pas ni pour eux, ni pour toutes autres professions payées au SMIC.
En théorie, les AESH sont payés au SMIC. Dans la pratique, ils n'y parviennent quasiment jamais, car leur statut ne leur permet pas, la plupart du temps, de travailler au-delà d'un nombre d'heures définies par contrat. Pour un AESH-Co, si je ne me trompe pas ( AESH qui suit plusieurs élèves , dit "AESH collectif"), et établit son edt en fonction des besoins des élèves dont il assure le suivi, c'est 24h hebdo. Pour un AESH-I( Individuel, qui est attaché à un seul élève et se calque sur l'edt de sa classe), c'est 32h hebdo ( pareil: j'espère ne pas me tromper). Il leur est interdit de faire des heures supplémentaires.
Le cas s'est présenté dans mon lycée cette année : nous avons des AESH formidables, qui ne demanderaient pas mieux que d'allonger leurs horaires et leur salaire pour suivre les élèves car il y a sureffectif d'élèves à besoins particuliers, pour qui le suivi actuel ne suffit pas.
Mais leurs demandes se sont soldées par une fin de non-recevoir au rectorat, et ce n'est pas faute d'avoir bougé ( courriers, envoi d'une délégation..)
Non. Ce que l'on demandait était trop simple. Il vaut mieux recruter d'autres AESH à l'extérieur( qui ne se bousculent pas au portillon).
Il faut dire que 800 euros/ mois ça fait rêver.
Et vu la nature des contrats( heures max), pour certains ça ne sera jamais plus.
Comme l'a dit quelqu'un plus haut, si ce sont des postes indispensables ( et de fait, ils le sont), il faut modifier les statuts, créer un concours, aligner les salaires en fonction des compétences attendues.
- lisontineHabitué du forum
Nous avons dans notre établissement une AESH qui parvient à faire des heures supplémentaires ( de l'aide aux devoirs). Pour cela elle intervient en tant qu'employée d'une association avec laquelle le collège a établi un contrat. C'est vous dire la simplicité du truc !
- zigmag17Guide spirituel
lisontine a écrit:Nous avons dans notre établissement une AESH qui parvient à faire des heures supplémentaires ( de l'aide aux devoirs). Pour cela elle intervient en tant qu'employée d'une association avec laquelle le collège a établi un contrat. C'est vous dire la simplicité du truc !
Pffff...... ( c'est un pffff.... de découragement, désappointement, etc)
- RuthvenGuide spirituel
Jenny a écrit:
Franchement, ils subissent aussi le mépris du ministère. Je n'envie pas nos chefs avec des consignes reçues à la dernière minute en permanence. A la dernière session de bac, c'était le pompon : CDE et IG ont aussi subi les consignes et contre-ordres de 22h ou de 7h30 du mat, dimanche compris, les réunions décalées-redécalées-reredécalées, les logiciels qui ne fonctionnent pas ( ). Je crois que ça a joué dans leur mobilisation.
Je trouve positif qu'ils se soient mobilisés et si on veut obtenir quelque chose, ce serait mieux de tous se mobiliser, de l'AVS à l'IG... Sinon, on peut faire une grève pour les PE, une pour les certifiés, une pour les agrégés aussi.
Tu lis un peu la littérature syndicale des CdE et des IPR ? Ils ne nous attendent pas pour se mobiliser pour leurs grilles, pour leurs primes ... Il n'est jamais question, en revanche, dans leurs revendications, du salaire des enseignants. Qu'ils soient une force pour s'opposer à la chienlit de la gestion blanquerienne, cela va de soi ; compter en revanche qu'ils se mobilisent pour un joyeux "tous ensemble", c'est se mettre le doigt dans l'oeil.
Et encore, pour la gestion de la chienlit, cela se discute : le principal syndicat de CdE a soutenu la dérégulation totale du bac, a même trouvé que la numérisation des copies était une bonne idée - avant de se plaindre au moment de numériser les copies que cela faisait trop de travail le week-end.
- JennyMédiateur
Certes, mais sur certains points, je maintiens que le fait qu'ils se mobilisent est plutôt un bon point pour tout le monde.
- Xavy75Niveau 5
Zybulka a écrit:En fait, tout dépend de la conception du syndicalisme qu'on défend. Beaucoup d'organisations syndicales (y compris dans les plus tièdes), encore aujourd'hui, se revendiquent de la charte d'Amiens (dans laquelle à titre personnel je me reconnais tout à fait) :Leclochard a écrit:Tout syndicat n’est-il pas d’abord corporatiste ? Les plus efficaces ne le sont-ils pas au maximum ?La Charte d'Amiens a écrit:Dans l'œuvre revendicative quotidienne, le syndicat poursuit la coordination des efforts ouvriers, l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n'est qu'un côté de l'œuvre du syndicalisme: il prépare l'émancipation intégrale qui ne peut se réaliser que par l'expropriation capitaliste; il préconise comme moyen d'action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd'hui groupement de résistance, sera, dans l'avenir, le groupement de production et de répartition, base de réorganisation sociale.
A titre personnel, c'est tout à fait ma conception de la lutte syndicale : se battre pour nos conditions de travail au quotidien, bien sûr (dans lesquelles rentre la problématique salariale), mais ne pas perdre de vue la dimension collective de la lutte, pour une société plus juste. Je ne conçois pas le syndicalisme sans cette double ambition.
Et contrairement à beaucoup d'entre vous ici (si je comprends bien vos propos), je pense que c'est justement cette ambition-là, plus large, de transformation sociale, qui nous sauvera : si le syndicalisme se borne à défendre nos intérêts corporatistes, alors on se bat entre nous pour des miettes pendant que Bernard Arnault et Françoise Bettencourt nous exploitent. Savoir quel est notre véritable ennemi (le capitalisme hyperlibéral), ça permet de lutter collectivement pour supprimer les inégalités terribles qu'il engendre.
Je ne peux que plussoyer. Merci Zybulka d'avoir cité la charte d'Amiens, qui est quand même la base du syndicalisme. Les libéraux et ultralibéraux ont savamment propulsé l'individualisme triomphant qui explique sans doute pourquoi il doit y avoir moins de collègues qui se retrouvent dans les principes de cette charte qu'il y a encore quelques décennies. Mais c'est évidemment tout benef pour lesdits libéraux et ultralibéraux. Il faut organiser la lutte contre cette idéologie inhumaine et aider les travailleurs à se défaire des œillères qu'ils ont fini par intégrer. D'autres choix de société sont possibles. A nous de réussir à les imposer, par le rapport de force qui doit nous unir.
Bon, vu les propos tenus ici par certains (à gerber concernant les AED et les AESH, et d'un corporatisme qui fait froid dans le dos pour un certain nombre d'autres interventions), tout cela n'est pas gagné. Le patronat et les actionnaires peuvent se réjouir de nos divisions et le gouvernement peut se réjouir de nos petites querelles sur les primes, les HSA et le point d'indice.
- HeisenbergHabitué du forum
Vu dans le compte rendu du SNALC sur la n-ième réunion au ministère sur la situation sanitaire (https://snalc.fr/19-janvier-point-sur-la-situation-sanitaire/) :
SNALC a écrit:Au vu de la situation, le SNALC met en débat dès demain dans ses instances sa participation à la grève interprofessionnelle du 27 janvier.
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- TangledingGrand Maître
Heisenberg a écrit:Vu dans le compte rendu du SNALC sur la n-ième réunion au ministère sur la situation sanitaire (https://snalc.fr/19-janvier-point-sur-la-situation-sanitaire/) :SNALC a écrit:Au vu de la situation, le SNALC met en débat dès demain dans ses instances sa participation à la grève interprofessionnelle du 27 janvier.
Très bien. J'espère qu'ils vont rejoindre l'intersyndicale.
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Tangleding a écrit:Heisenberg a écrit:Vu dans le compte rendu du SNALC sur la n-ième réunion au ministère sur la situation sanitaire (https://snalc.fr/19-janvier-point-sur-la-situation-sanitaire/) :SNALC a écrit:Au vu de la situation, le SNALC met en débat dès demain dans ses instances sa participation à la grève interprofessionnelle du 27 janvier.
Très bien. J'espère qu'ils vont rejoindre l'intersyndicale.
Oh oui, j'espère aussi !
- Clecle78Bon génie
De toutes façons je ne les attendrai pas pour me décider
- InvitéInvité
Clecle78 a écrit:De toutes façons je ne les attendrai pas pour me décider
Moi non plus, je ferai cette grève et celle de demain, mais cela fait toujours plaisir quand l’intersyndicale est au complet ou presque.
- LeclochardEmpereur
Ruthven a écrit:Jenny a écrit:
Franchement, ils subissent aussi le mépris du ministère. Je n'envie pas nos chefs avec des consignes reçues à la dernière minute en permanence. A la dernière session de bac, c'était le pompon : CDE et IG ont aussi subi les consignes et contre-ordres de 22h ou de 7h30 du mat, dimanche compris, les réunions décalées-redécalées-reredécalées, les logiciels qui ne fonctionnent pas ( ). Je crois que ça a joué dans leur mobilisation.
Je trouve positif qu'ils se soient mobilisés et si on veut obtenir quelque chose, ce serait mieux de tous se mobiliser, de l'AVS à l'IG... Sinon, on peut faire une grève pour les PE, une pour les certifiés, une pour les agrégés aussi.
Tu lis un peu la littérature syndicale des CdE et des IPR ? Ils ne nous attendent pas pour se mobiliser pour leurs grilles, pour leurs primes ... Il n'est jamais question, en revanche, dans leurs revendications, du salaire des enseignants. Qu'ils soient une force pour s'opposer à la chienlit de la gestion blanquerienne, cela va de soi ; compter en revanche qu'ils se mobilisent pour un joyeux "tous ensemble", c'est se mettre le doigt dans l'oeil.
Et encore, pour la gestion de la chienlit, cela se discute : le principal syndicat de CdE a soutenu la dérégulation totale du bac, a même trouvé que la numérisation des copies était une bonne idée - avant de se plaindre au moment de numériser les copies que cela faisait trop de travail le week-end.
Effectivement, la revue syndicale des IPR rappelle constamment leur souci de gagner plus que les enseignants (agrégés), de se distinguer d’eux et cela sans passer par la hausse du pont d’indice dont ils se moquent comme de l’an 40. Les grosses primes les satisfont (je préfère ne pas détailler car certains s’évanouiraient devant des montants qui représentent plusieurs mois de traitement).
J’ai comme l’impression qu’il y a un idéalisme naïf chez certains. Attention, un jour, le réveil sera brutal car l’idéalisme ne remplit pas le réfrigérateur et ne paye pas les factures.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CathEnchanteur
Ramanujan974 a écrit:Swan a écrit:
Voyons qui, après ce post, osera dire que les AESH méritent leur salaire...
Il ne me semble pas que quelqu'un se soit réjoui de la faible rémunération des AESH.
Leur non-statut est effectivement scandaleux.
Mais je ne vois le rapport avec le différentiel de 30 % de rémunération entre un enseignant et un autre fonctionnaire de catégorie A.
C'est fou comme certains jouent les vertueux à bon compte en déformant les propos des autres (forcément très très méchants).
C'est dommage parce que le rappel des faits est intéressant : non, on ne fait pas "carrière" comme surveillant : c'est réglementairement impossible et non, devenir CPE ce n'est pas une simple"évolution de carrière".
Oui les aesh touchent peu, mais c'est lié au fait c'est qu'elles font peu d'heures, leur salaire étant aligné sur le smic (ce dont on peu toujours discuter).
Et le tout n'a effectivement aucun lien avec le salaire des enseignants.
- MoonchildSage
Jenny a écrit:diarise a écrit:Ramanujan974 a écrit:Swan a écrit:
- Et enfin, il y a un rapport avec cette notion de solidarité inter-corps au sein de l'éducation, qui d'après ce que j'ai vu a grandement contribué au succès et à l'ampleur de la grève du 13 janvier (car, concrètement, si l'on est honnête, ce qui a embêté le monde ce jour-là et a rendu la grève particulièrement visible, c'étaient les écoles élémentaires et maternelles qui fermaient, et les vies scolaires fermées qui ne permettaient pas de prendre les collégiens en perm... pas vraiment les 3 cours de maths ou d'anglais qui sautaient...)
Ca n'existe pas, en tous cas pas aux niveaux supérieurs aux enseignants (CDE, IPR, etc dont les rémunérations ont bien augmenté ces dernières années, sans se préoccuper des nôtres).
Le fait que, pour une fois, des syndicats d'encadrants se joignent au mouvement est plutôt fortuite, leur intérêt n'est pas franchement le nôtre.
Les rémunérations des CDE ont bien augmenté ? Sur d'autres fils, pas mal de collègues qui sont devenus perdir semblaient dire que c'était très loin d'être la folie.
Franchement, ils subissent aussi le mépris du ministère. Je n'envie pas nos chefs avec des consignes reçues à la dernière minute en permanence. A la dernière session de bac, c'était le pompon : CDE et IG ont aussi subi les consignes et contre-ordres de 22h ou de 7h30 du mat, dimanche compris, les réunions décalées-redécalées-reredécalées, les logiciels qui ne fonctionnent pas ( ). Je crois que ça a joué dans leur mobilisation.
Je trouve positif qu'ils se soient mobilisés et si on veut obtenir quelque chose, ce serait mieux de tous se mobiliser, de l'AVS à l'IG... Sinon, on peut faire une grève pour les PE, une pour les certifiés, une pour les agrégés aussi.
N'étant pas très proche de ma hiérarchie, il se peut que, de ma position, j'aie une vision faussée de la question mais j'ai l'impression que c'est ici que réside une des principales singularités de Blanquer par rapport à ses prédécesseurs : les enseignants sont habitués à être méprisés et maltraités depuis au moins Allègre (j'écris "au moins" car, dans le fond, je pense l'institution a été gagnée par une certaine forme de mépris latent des enseignants dès lors que les pédagogistes en ont pris les rênes) alors que, à ma connaissance, c'est la première fois que les CDE et IPR, peut-être même les IG, sont traités avec aussi peu de considération ; je trouve d'ailleurs que c'est assez audacieux de la part du Ministre (un excès de confiance en soi ?) car avoir l'appui de la hiérarchie intermédiaire - ou l'acheter - a par le passé toujours été un précieux atout dans la mise en place des réformes successives.
Pour ce qui est des enseignants et AED/AESH, il y a une logique à faire le parallèle entre leurs situations de déclassement et, l'employeur étant le même, à faire converger les revendications ; cependant je n'arrive vraiment pas à comprendre comment on pourrait procéder à leurs revalorisations respectives par une augmentation du point d'indice qui, touchant l'ensemble des fonctionnaires, maintiendrait l'écart avec les autres catégories équivalentes en terme de niveau de recrutement tout en coûtant un pognon de dingue. Je ne vois pas en quoi il serait contradictoire de demander des primes et des refonte de grilles à la fois pour les enseignants et à la fois pour les AED et AESH selon des modalités spécifiques pour chacun.
Sinon, après un survol
- JennyMédiateur
Ton impression me semble assez juste.
Blanquer traite tout le monde à égalité, comme de la merde.
Blanquer traite tout le monde à égalité, comme de la merde.
- CathEnchanteur
Bah pas tant que ça si tu regardes bien...uneodyssée a écrit:@Cath, voici le message que j'ai lu tout à l'heure :Cath a écrit:Et puis pardon mais bon, le salaire des AED (qui le sont généralement de façon temporaire pendant leurs études) comme celui des AESH (faible mais correspond à un temps partiel pour des gens recrutés avec un faible niveau de diplôme), donc de personnels qui ne sont pas des fonctionnaires de catégorie A, n'est en rien ma priorité.
Jetez-moi vos souris à la tête si vous voulez.
Tu t'es pris quelques souris, mais tu les as demandées
J'y lis (mais je veux bien admettre que ce soit à tort) une façon assez brusque de balayer le sort de ces personnes. On comprend (du moins, je comprends) que tu ne te sens pas concernée par leur sort, et que tu ne vois pas pourquoi tu devrais les défendre.
Peux-tu entendre que des personnes, peut-être particulièrement sensibles à l'intérêt collectif – cela existe encore – puissent être dérangées voire choquées par ce discours, s'agissant de collègues qui sont encore plus mal lotis que nous ?
On peut entendre des différences d'appréciation, des discussions sur la meilleure stratégie, on peut débattre sur ce sujet. Mais pour ma part, j'ai ressenti violence et mépris dans cette façon de dire. Je suppose que celles et ceux qui ont réagi ont ressenti la même chose. Le dirais-tu ainsi aux AED/AESH avec qui tu travailles ?
Ni violence, ni mépris, bien évidemment, pour le reste. Juste le sentiment que c'est "notre tour", à nous enseignants.
- MoonchildSage
Jenny a écrit:Blanquer traite tout le monde à égalité, comme de la merde.
Même les journalistes ?
- TangledingGrand Maître
Je n'ai pas parlé de pureté morale (sinon pour le discours les AESH/AED je m'en carre, que j'ai cru percevoir, visiblement à tort). Mais stratégiquement lâcher sur le dégel du point me semble totalement suicidaire. On parle de la base de calcul de notre rémunération en tant que fonctionnaire.
"On va construire une maison en brique, mais je propose qu'on laisse se dégrader la qualité des briques, ça n'aura pas de conséquence, camarade !"
Désolé mais je pars en courant.
"On va construire une maison en brique, mais je propose qu'on laisse se dégrader la qualité des briques, ça n'aura pas de conséquence, camarade !"
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- JennyMédiateur
Moonchild a écrit:Jenny a écrit:Blanquer traite tout le monde à égalité, comme de la merde.
Même les journalistes ?
Roooh. Je précise donc dans l’EN.
- BaldredSage
Allez, pour se détendre, la conclusion de l'article du monde sur le colloque "woke" qui a épuisé notre ministre pendant les vacances (pré Ibiza) : Ce colloque pourrait prêter à sourire : les intervenants étaient pour la plupart des essayistes ou des retraités et non des chercheurs en activité. Mais après avoir entendu de telles vociférations, on comprend que la présence à ce colloque du ministre Jean-Michel Blanquer et du président du Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, Thierry Coulhon, soit sincèrement inquiétante pour les chercheurs qui prennent au sérieux leur métier. JB Fressoz
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/19/le-colloque-de-la-sorbonne-adoube-par-jean-michel-blanquer-etait-a-mille-lieues-des-conventions-universitaires_6110055_3232.html
Pour ceux qui seraient encore tentés de distinguer l'homme de l'oeuvre
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/19/le-colloque-de-la-sorbonne-adoube-par-jean-michel-blanquer-etait-a-mille-lieues-des-conventions-universitaires_6110055_3232.html
Pour ceux qui seraient encore tentés de distinguer l'homme de l'oeuvre
- MoonchildSage
Tangleding a écrit:Je n'ai pas parlé de pureté morale (sinon pour le discours les AESH/AED je m'en carre, que j'ai cru percevoir, visiblement à tort). Mais stratégiquement lâcher sur le dégel du point me semble totalement suicidaire. On parle de la base de calcul de notre rémunération en tant que fonctionnaire.
"On va construire une maison en brique, mais je propose qu'on laisse se dégrader la qualité des briques, ça n'aura pas de conséquence, camarade !"
Désolé mais je pars en courant.
Il m'a semblé que le discours tenu ici sur les AESH/AED n'était pas tout-à-fait "je m'en carre" mais plutôt "y'en a marre de se contenter de laisser tous les autres passer en priorité" ; tu peux considérer que c'est du pareil au même, moi j'y vois une légère différence.
Quant à la stratégie basée sur le dégel du point d'indice, je t'aurais sans doute donné raison avant le décrochage salarial des enseignants par rapport aux autres fonctionnaires de catégorie A ; mais maintenant, on ne peut plus continuer à formuler nos revendications comme si ce décrochage n'existait pas.
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