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Jenny
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Jenny Ven 21 Jan - 6:21
Réactions syndicales et des associations de parents :
Face à ce quotidien difficile, l’éventualité d’un allègement du protocole sanitaire dans plus d’un mois semble encore lointaine aux organisations syndicales. Sophie Venetitay, secrétaire général du SNES-FSU, note le « décalage qui existe » entre ces perspectives d’allègement et « les classes vides » sur le terrain. Elle invite à la plus grande prudence : « Il nous faudra des bases scientifiques sur lesquelles s’appuyer et pouvoir anticiper et discuter ces allègements. » « Dans certains départements, les enfants ont retiré le masque en octobre ou novembre [2021] pour le remettre quelques semaines plus tard. Il ne faudrait pas répéter les mêmes erreurs », rappelle Guislaine David, qui juge ces annonces « prématurées ».

« La date fixée devrait nous permettre de discuter des modalités en amont et d’avoir un espace pour construire ces nouvelles mesures », espère cependant Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-UNSA. Laetitia Aresu, secrétaire nationale du SGEN-CFDT, se veut, elle aussi prudente, et espère que « les autorités prendront davantage en compte les réalités de terrain ».
Côté représentants de parents d’élèves, les lignes divergent. Laurent Zameczkowski, le porte-parole de la PEEP, juge que les déclarations du premier ministre sont « une bonne nouvelle », même si elles sont « relativement floues ». « Tout le monde est tres fatigué. Nous avons besoin de nous dire que l’on va sortir de tout ça », affirme-t-il. La FCPE, par la voix de sa coprésidente, Nageate Belahcen, estime que « rien n’est acquis » et aurait aimé « des mesures plus fortes plus tôt » face au « ras-le-bol des parents sur les tests ».
https://www.lemonde.fr/education/article/2022/01/21/covid-19-enseignants-et-parents-accueillent-avec-prudence-la-perspective-d-un-allegement-du-protocole-sanitaire-a-l-ecole_6110336_1473685.html
roxanne
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par roxanne Ven 21 Jan - 6:24
Jenny a écrit:
roxanne a écrit:
Fesseur Pro a écrit:On parle juste ( France info ) de réenlever le masque aux élèves en élémentaire.
Et encore au mois de mars...

« Juste » enlever le masque ? Tant pis pour les PE et AVS, tant pis pour les familles où il y a des vulnérables, tant pis pour les élèves vulnérables…
L’annoncer à un moment où les contaminations sont particulièrement élevées chez les scolaires ne vous choque pas ? On ne sait pas comment ça évoluera d’ici mars que ça soit sur l’épidémie ou la vaccination des primaires (et celle-ci est mal engagée). Si finalement le masque ne peut pas être enlevé au retour des prochaines vacances, ça suscitera de nouvelles tensions avec certaines familles.
Ecoute, je suis dans un département où le masque avait été enlevé pendant 15 jours y compris en intérieur à un moment où il n'y avait presque plus de contaminations , et bien, les gamins ont respiré un peu , les PE avaient l'air contentes (elles l'ont dit). Et puis, il a fallu le remettre partout, ils l'ont remis, ça a râlé un peu le premier jour et c'est reparti. Là, ils sont masqués toute la journée, séparés aux récrés , au activités, testés tous les 3 jours et ils l'attrapent quand même. Alors, je ne dis pas que ça sert à rien, mais s'il y a un mieux à un moment, on le prend. Et oui, à un moment, il va falloir revivre un peu normalement avec un virus qui va rester. Et oui, une majorité des gens (qui tout de même ont été raisonnables) en a marre. Et hier, le discours de Castex a été très raisonnable, et prudent.
Jenny
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Jenny Ven 21 Jan - 6:29
Mais évidemment qu’ils l’attrapent quand même : le protocole pour les tests ne tient pas compte du temps d’incubation, c’est complètement absurde ! Ils ne sont quasiment pas vaccinés. Ce protocole est vide, à part pour le port du masque, il sert juste à embêter les parents dans l’état. Et ce n’est pas un éventuel retrait du masque qui va empêcher les contaminations.

Une semaine d’isolement avec test salivaire à la fin pour les plus jeunes me semblerait plus raisonnable.

J’ai des classes avec une dizaine de positifs parce que les cas contacts viennent en classe, font sport sans masque, portent leur masque sous le nez au mieux dans les couloirs… Ils contaminent largement leurs camarades. Et les élèves sont loin d’être tous asymptomatiques.
lene75
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par lene75 Ven 21 Jan - 7:13
Ponocrates a écrit:
agirou a écrit:
chmarmottine a écrit:
Ponocrates a écrit:
28 enfants sont morts depuis le début de la pandémie en France de la Covid. Chacune de ces morts est une tragédie :  nous sommes d'accord sur ce point.
Pour remettre néanmoins ce chiffre en perspective, 24 enfants en moyenne meurent de la grippe chaque année et 45 à 80 enfants de moins de 5 ans meurent de déshydratation aiguë, suite à une gastro. Et entre 300 et 400 sont emportés chaque année par la mort subite du nourrisson.
La covid est une maladie grave, mortelle dans un certain nombre de cas, pour la plupart assez bien identifiés, susceptible de laisser des séquelles( covid long)  mais ses principales victimes ne sont , heureusement, pas les enfants.

Par ailleurs, que le gouvernement se soucie peu de la santé de leurs enseignants est une évidence. Mais ce n'est pas exactement un scoop.

Ce que tu dis est entendable, mais cette situation de janvier 2022 est un peu différente, il me semble. Il y a eu 9 enfant décédés de la covid entre le 1er et le 20 janvier 2022, autant que durant toute l'année 2021. Alors c'est certainement dû au nombre important de contaminations qui augmente proportionnellement le nombre de décès. Sauf que rien n'a été fait pour éviter ces centaines de milliers de contaminations qui étaient prévisibles.
Je ne comprends pas cette manie de minimiser, un cas est un cas de trop quand il s'agit de sa chair. Un peu de décence parce que lorsque l'on n'est pas concerné par la douleur et la souffrance certes de peu de personnes peu importe la nature du mal, il ne faut pas venir et comparer des choses incomparables. Ce n'est pas contre toi Chmarmottine mais un peu contre tous ceux claironnent que plus il y a de cas plus il y aura de possibilités de nous en sortir par une certaine immunité coll. que tout le monde attend impatiemment mais qui tarde encore à montrer son bout de nez. Mêmes les spécialistes osent dire qu'ils n'en savent pas grand chose.
Je dis bien qu'il s'agit à chaque fois d'une tragédie. Où est l'indécence ? Je ne minimise pas. Je rappelle des chiffres. Oui la Covid peut être mortelle pour les enfants, mais nettement moins que la gastro ou la mort subite du nourrisson. " comparer des choses incomparables" ? Mais de quoi parlez-vous ?

Au-delà de ces comparaisons, il faut aussi tenir compte des dégâts collatéraux des restrictions : problèmes économiques, maltraitance, etc. causent aussi des décès. Il y a malheureusement peu de données sur la question, la psychiatrie étant le parent pauvre de la médecine, mais on estime que les hospitalisations d'enfants de moins de 15 ans pour tentative de suicide ont entre doublé et quadruplé depuis la crise sanitaire. On n'a pas de chiffre des tentatives réussies, donc des décès, mais il y a fort à parier qu'ils ont suivi la même évolution. Il faut aussi prendre en compte les conséquences à long terme, surtout quand on sait que les mesures restrictives ont en partie pour conséquence un simple report des contaminations, et sont donc surtout un moyen de régulation des flux dans les hôpitaux.
Jenny
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par Jenny Ven 21 Jan - 7:19
L’école évite-t-elle la maltraitance ? J’ai l’impression que nous sommes bien impuissants face à ça.
Pour le reste, je ne suis pas sure qu’être ouverts dans ces conditions soit vraiment moins angoissants pour nos élèves. J’ai encore fait cours à 6 élèves hier, j’ai envoyé une élève symptomatique à l’infirmerie (et cas contact la semaine précédente) qu’on m’a ramené pour qu’elle finisse la demi-journée. Elle a dormi sur sa table, elle aurait été mieux chez elle.

On pourrait en revanche mettre des moyens sur la psychiatrie pour les ados. Et le problème de place ne date pas du COVID.
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Randoschtroumf
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par Randoschtroumf Ven 21 Jan - 7:25
Je ne sais pas qui sont les PE qui étaient ravis que les enfants retirent les masques en intérieur (peut-être ma collègue qui considère au bout de 2 ans de crise que le Covid s'attrape en touchant le photocopieur, laisse mettre le masque sous le nez pour mieux respirer?); personnellement, je n'étais pas ravie de travailler dans un bouillon de culture face à des élèves non masqués alors même que les chiffres étaient déjà en train de remonter dans mon département.
Je suis dubitative sur le port du masque en extérieur (encore plus dans une région humide!) et donc dans la cour, en revanche.

Les annonces sont quand même de retirer le masque en élémentaire dès le retour des vacances et d'alléger les mesures et le protocole de tests, qui est déjà peu convaincant (à la fois pour la difficulté à le faire appliquer pour les familles, et pour la fraude qu'il génère).

La présence des cas contacts en classe amène à une multiplication des cas positifs. Les élèves sont généralement réellement malades, pas simplement asymptomatiques.

C'est sûr qu'au rythme où ils attrapent le Covid, d'ici les vacances de février, ils auront tous un certificat de rétablissement, en dehors de ceux qui l'ont déjà eu en novembre / décembre et pourront avoir la joie d'enchaîner Omicron après Delta.

Mes enfants baignent déjà dans leur propre contamination en classe (enseignement secondaire, donc masqués) et enseignement supérieur (joie de l'amphi et du RU). Je peux juste croiser les doigts.
En janvier, mon ainé a passé ses partiels, et j'ai assisté à l'ESS de mon dernier alors même que l'un de mes enfants venait de partir se faire tester. Le report de l'ESS aurait été problématique à reconvoquer, avec de plus un dossier MDPH à renouveler.

J'aimerais éviter de rapporter un cadeau surprise du travail, cadeau issu de mesures politiques à quelques semaines des élections présidentielles.
J'aimerais que mon ainé puisse ne pas rater les cours, enchaîner ses séries de partiels en février et avril, et valider son année.
J'aimerais que mon deuxième puisse réellement boucler le programme, préparer correctement le concours post-bac qu'il vise (et accessoirement les épreuves du bac).
J'aimerais ne pas avoir à rester coincée à la maison à tenter de faire rattraper les cours manqués à mon collégien, fatigable et handicapé.
Juste parce qu'on aura fait retirer les masques à mes élèves en intérieur.

Alors oui, tant qu'il y aura des restrictions sanitaires contraignantes dans ma vie privée, je ne serai pas favorable à lever toute restriction au profit des élèves sur mon lieu de travail, et faire tomber le masque aux élèves.
Choup90
Choup90
Niveau 10

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par Choup90 Ven 21 Jan - 7:41
Et moi je me pose la question de pourquoi seulement en élémentaire. C'est drôle, mon petit doigt me dit que certains ici (qui mélangent allègrement les casquettes de parent et d'enseignant) approuveraient moins si leurs élèves collégiens/lycéens devaient se démasquer dans leurs classes. Qui pense encore que les enfants sont "moins contaminants" quand on voit l'hécatombe en primaire ? Le masque est gênant ? Oui, pour les ados aussi, pas seulement pour les enfants (et franchement, ça va, hein, ils ne sont pas traumatisés, les élèves, d'avoir un bout de tissus sur le nez).
Moi je dis, au point où on en est, démasquez tout le monde et fichez nous la paix. Ou alors fermez tout. Cet entre-deux incohérent est de plus en plus insupportable.
roxanne
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par roxanne Ven 21 Jan - 7:49
Sur le point du retrait des masques au lycée, je suis assez favorable aussi en mars.
Ajonc35
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Ajonc35 Ven 21 Jan - 7:54
Choup90 a écrit:Et moi  je me pose la question de pourquoi seulement en élémentaire. C'est drôle, mon petit doigt me dit que certains ici (qui mélangent allègrement les casquettes de parent et d'enseignant) approuveraient moins si leurs élèves collégiens/lycéens devaient se démasquer dans leurs classes. Qui pense encore que les enfants sont "moins contaminants" quand on voit l'hécatombe en primaire ? Le masque est gênant ? Oui, pour les ados aussi, pas seulement pour les enfants (et franchement, ça va, hein, ils ne sont pas traumatisés, les élèves, d'avoir un bout de tissus sur le nez).
Moi je dis, au point où on en est, démasquez tout le monde et fichez nous la paix. Ou alors fermez tout. Cet entre-deux incohérent est de plus en plus insupportable.
L'hécatombe en primaire, je ne sais pas, mais depuis 15 jours, mes petits-ajoncs ne vont à l'école ou pas, entre deux auto-tests et bingo  il y en a un de positif. Normal que ce soit lui en premier, classe double - niveau CP- grande section  la moitié de la classe pas masquée et donc la PE navigue entre les deux niveaux entre masqués et non-masqués, quelle gymnastique. La classe de maternelle du n° 3 fermée jusqu'au 28, décision du rectorat, entre cas contacts et contaminés, c'était ingérable. Et les atsem tombent aussi  ben oui, les enfants n'ont pas de masques et la distance avec ce petit public est difficile à prendre.
Donc démasqués non, mais fermer plus vite oui. N'importe comment, les parents doivent se débrouiller, cas de mes enfants à multiplier sur toute la France.
Et que dit le ministre ?
lene75
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par lene75 Ven 21 Jan - 8:01
Jenny a écrit:L’école évite-t-elle la maltraitance ? J’ai l’impression que nous sommes bien impuissants face à ça.

Tout ce qu'on sait c'est que pendant les confinements et la fermeture des écoles, les services sociaux ont été totalement débordés et ont dû faire de nombreux placements en urgence. Ce qui n'est que la partie émergé de l'iceberg.

À mon petit niveau personnel, je vois très clairement la différence entre une période comme maintenant, stressante pour les parents et les adultes, mais où les enfants peuvent plus ou moins maintenir une vie sociale et des activités normales et les périodes de fermeture des écoles, fermeture de classe ou d'isolement où les enfants accusent vraiment le coup alors que nous sommes dans un milieu où ils sont beaucoup entourés. Il faut dire que, comme dans beaucoup de familles dans les zones de forte circulation du virus, nous avons déjà cumulé 7 mois sans école (hors vacances scolaires) dans les 2 dernières années, ce qui est loin d'être négligeable. Maintenant qu'on a une forte couverture vaccinale, le virus ne va pas disparaître en un claquement de doigts sans une immunité collective et les variants ne seront pas forcément toujours aussi "sympas" qu'omicron : pendant combien d'années encore devrait-on fermer les écoles et cesser de vivre tous les 4 matins ? La stratégie du stop and go, c'est bien quand les hôpitaux sont saturés, mais quand ils ne le sont pas, quel intérêt de reporter les contamination d'un mois et de les étaler, à part de prendre le risque de voir apparaître un variant plus méchant ?

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par Clecle78 Ven 21 Jan - 8:12
roxanne a écrit:Sur le point du retrait des masques au lycée, je suis assez favorable aussi en mars.
Eh bien certainement pas en ce qui me concerne. Je suis vulnérable moi.
Hypermnestre
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par Hypermnestre Ven 21 Jan - 8:15
Je trouve sidérant d'envisager de telles éventualités et de poser un calendrier alors que la crise n'a jamais été aussi forte, que l'on bat des records tous les jours, que l'on affiche une moyenne de 200 morts par jour, que les soignants n'en peuvent littéralement plus, que les directeurs et directrices d'école, comme les professeurs, ne savent plus où donner de la tête, que le quotidien est une source de stress indescriptible pour toutes les personnes fragiles, agiles, immunodéprimées...
Ce gouvernement est sidérant et indécent.
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par Jenny Ven 21 Jan - 8:25
Clecle78 a écrit:
roxanne a écrit:Sur le point du retrait des masques au lycée, je suis assez favorable aussi en mars.
Eh bien certainement pas en ce qui me concerne. Je suis vulnérable moi.
Moi non plus, pas avec 40 000 cas et 200 morts quotidiens. Je ne vois plus ma mère en ce moment pour ne pas la contaminer vu le nombre de positifs dans mes classes. Sad Ça va me déprimer si c’est le cas.

Je ne vois pas de décrue, je ne comprends pas cette déclaration et ces mesures. Je suis entièrement d’accord avec ton message, @Hypermnestre

Lene : dans ce cas, il faut peut être une obligation vaccinale pour les scolaires. L’argument de la couverture vaccinale me semble hors sujet vu le peu d’enfants vaccinés et le fait que le vaccin est moins efficace face à Omicron.


Dernière édition par Jenny le Ven 21 Jan - 8:32, édité 1 fois
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par Hypermnestre Ven 21 Jan - 8:32
Je suis dans la même situation, Jenny.
La décrue arrivera (heureusement) et il est normal que le gouvernement anticipe, travaille sur plusieurs scénarios, prépare la suite.
Mais l'annoncer officiellement, tout sourire (après avoir dit que ce n'était pas une grippette, cohérence bonjour), avec la conséquence que cela peut avoir chez certaines personnes ("on peut se relâcher, ça va mieux, c'est le gouvernement qui l'a dit"), c'est vraiment de l'opportunisme éhonté en vue des présidentielles.
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par Jenny Ven 21 Jan - 8:35
Oui. Qu’ils l’envisagent, je le comprends et je serais favorable à un allègement si il y a une amélioration. C’est vraiment cette déclaration pour dire que tout va bien, qui m’a choquée.

Bon courage à toi aussi.
lene75
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par lene75 Ven 21 Jan - 8:37
Il y a un décalage de 15 jours entre une situation à un instant t et ses conséquences. Les prévisions de décrue sont faites par des extrapolations non seulement sur la situation actuelle avec des modèles mathématiques, mais également en regardant comment la situation a évolué dans d'autres pays entrés dans la vague un peu plus tôt, le Royaume Uni en particulier. Pour l'instant les prévisions ont été fiables puisque dès le mois de décembre le pic était annoncé pour fin janvier-début février. On est en plein dedans. Raison pour laquelle le gouvernement pense pouvoir annoncer une levée de restrictions pour le retour des vacances de février, moment où le pic devrait être passé.


Edit : il y a très peu de cas graves chez les scolaires, beaucoup moins que pour d'autres maladies alors qu'on est en plein pic. Le vaccin protège le vacciné des formes graves mais n'empêche pas la transmission, donc ce qui compte, c'est la couverture vaccinale des adultes, et en particulier des adultes à risque, pas celle des enfants, qui transmettront de toute manière le virus, vaccinés ou pas.

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par Jenny Ven 21 Jan - 8:44
Pourquoi ne pas attendre 15 jours pour faire les annonces alors ?
Le Conseil scientifique ne semble pas d'accord avec l'idée d'une décrue dès février et évoque plutôt mars, c'est ça qui m'interroge aussi.

La cinquième vague Covid-19 liée au variant Omicron n’est pas terminée et son impact sur le système de soins "va se poursuivre durablement jusqu'à mi-mars", alerte le Conseil scientifique dans son dernier avis en date du 19 janvier mais réactualisé jeudi. [...] Il précise que l'impact sur le système de soins pourrait être contenu dans les deux prochains mois "si, et seulement si, la réduction des contacts et la conservation des gestes barrières se poursuivent durant les semaines qui viennent". Actuellement, près de 4 000 patients Covid-19 sont hospitalisés en soins critiques. [...]
L'épidémie reste à un niveau très élevé en France, une situation "possiblement liée à la reprise de la vie scolaire", précise le Conseil scientifique, qui recommande d'allouer "des moyens supplémentaire" pour "renforcer les protocoles sanitaires de prévention et dépistage des infections en milieu scolaire et dans les crèches".

Je ne trouve pas que la déclaration de Castex aille dans ce sens. Pour le vaccin, il me semblait que ça réduisait aussi les risques de l'attraper (donc de contaminer les autres), mais peut être que je me trompe.
Pontorson50
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par Pontorson50 Ven 21 Jan - 8:46
La question en fait est un peu loufoque : alléger peut-il encore accélérer une contamination qui se chiffre à un million par jour au moins depuis deux semaines (car très peu de gens se font tester tous les jours!)? Arithmétiquement, j'ai un peu de mal. Je crois que les gestes barrière ne fonctionnent presque plus avec omicron.
D'où une deuxième question : combien reste-t-il de deltas? En fait je suppose que si le gouvernement refuse d'alléger tout de suite y compris à l'école, c'est sur cette base, il reste autre chose que du omicron à prendre, et là, les gestes barrière fonctionnent pas mal.

Mais une communication annonçant un plan de sortie en plein pic et peut-être un peu de plateau encore a un aspect baroque, vu le nombre d'élèves absents. Même ici ça y est nous avons des chutes dans une des 6° avec la moitié des élèves à l'arrêt, et trois profs touchés (nous ne sommes qu'une vingtaine). Jusqu'ici, l'établissement se sentait un peu dans un univers parallèle. Alors on se sent drôle avec la levée des restrictions en débat, même si rationnellement elle peut se défendre.
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par lene75 Ven 21 Jan - 8:57
Jenny a écrit:
Le Conseil scientifique ne semble pas d'accord avec l'idée d'une décrue dès février et évoque plutôt mars, c'est ça qui m'interroge aussi.

Parce qu'entre temps il y aura les vacances ? Sauf pour la zone B qui reprend un peu plus tôt, alléger le protocole après les vacances "de février", ça veut bien dire ne l'alléger qu'en mars. Pour ce qui concerne les scolaires, en tout cas.

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par nc33 Ven 21 Jan - 9:04
Ici un élève a oublié de remettre son masque en allant chercher un pichet d'eau au self : il s'est pris un jour d'exclusion de l'établissement.
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Jenny Ven 21 Jan - 9:06
Peut être.
Si je suis le conseil scientifiques, dans deux mois, ça fait plutôt fin mars (et une des zones reprend bien les cours dans un mois). Wink
Clecle78
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par Clecle78 Ven 21 Jan - 9:10
Il y a quand même des milliers d'hospitalisation et même s'ils ne vont pas réanimation ils sont sérieusement malades. Ce n'est pas une gripette et sans en mourir on peut avoir des séquelles importantes
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Enaeco
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par Enaeco Ven 21 Jan - 10:00
Je plussoie les derniers messages de lene. En particulier sur les dégâts collatéraux de mesures de freinage plus restrictives qui, même si impossible à chiffrer, ont aussi un impact en terme de décès
Mais c'est moralement moins choquant. 1 enfant qui meurt à cause de son infection au covid, c'est plus rude que 10 enfants qui meurent indirectement des conséquences des mesures (je rappelle que rien n'est chiffré et qu'on ne connait pas l'ordre de grandeur).

Concernant l'agenda, je comprends que le timing de communication puisse déranger mais ça repose sur des prévisions qui datent et qui semblent se confirmer (Royaume-Uni + IdF notamment).
On ne peut pas à la fois reprocher l'impréparation et les mesures qui changent du jour au lendemain d'une part et reprocher les annonces à J+15 sous prétexte qu'elles ne sont pas en accord avec la situation à Jour J d'autre part.

Et pour une fois, on ne peut pas non plus dire que les écoles sont le premier lieu d'allégement.
Fin des jauges dans les salles et stades avec possibilité de consommer, fin des 3j de télétravail, réouverture des discothèques. Tout ça AVANT  "nous pourrons envisager des mesures à l'école" (dont tomber le masque).
On a quand même été habitué à plus brutal que ça !
Verdurette
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par Verdurette Ven 21 Jan - 11:15
Comme Randoschtroumph, je pense qu'il ne faut pas se précipiter à l'intérieur, en revanche, dans la cour, j'ai hâte que les enfants puissent l'enlever. Vous imaginez les gamins qui arrivent à 7 h 30 à la garderie, vont à la cantine et repartent vers 17 heures ?

L'école n'évite pas la maltraitance, ce serait trop beau, mais au moins elle la signale. Et surtout, confinement signifie être 24/24 7/7 près de son parent maltraitant. En primaire, nous observons beaucoup plus nos élèves (normal, nous en avons bien moins que vous sur un temps beaucoup plus long) que vous, à cet âge ils se confient rarement mais parlent sans filtre. Au sport, à la sieste, à la piscine, on voit parfois des traces.
Jenny
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par Jenny Ven 21 Jan - 11:50
A l’extérieur, évidemment. Par contre, à l’intérieur, je trouve ça très prématuré.
agirou
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Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 33 Empty Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

par agirou Ven 21 Jan - 12:00
Un tiers d'une classe absents parce que positifs. Ceux qui sont là sont pour une bonne moitié raplapla (yeux rouges, demandes incessantes d'aller voir l'infirmière). je me fatigue à motiver tout ce monde. Il faut inventer un entre-deux puisque les élèves ne se sentent pas bien chez eux et ne se portent pas mieux en classe. Peut-être créer un univers entre utopie et dystopie? Soit il faut travailler soit il ne faut pas faire semblant.
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