Ferez-vous grève le jeudi 13 janvier ?
- slynopHabitué du forum
Je n'avais pas suivi ce fil, mais cela ne m'étonne pas. Malheureusement pour de nombreux enseignants, parler argent c'est grossier. Désolé mais je ne vis pas d'idées et d'eau fraîche.
- frimoussette77Guide spirituel
Je n'en ai pas vu l'efficacité en 2003.angelxxx a écrit:Arverne a écrit:Le jeudi est ma plus grosse journée (7 ou 8 h selon les semaines). Il est donc hors de question que je fasse "sauter" plusieurs jeudis. De même, je trouve cela contreproductif de mettre des journées de grève si rapprochées : déjà le 13 et le 27, c'est trop rapproché mais si en plus on en met une aussi le 20, c'est le meilleur moyen pour ne pas rassembler. Je ne ferai pas 2 grèves à 15 jours d'écart et encore moins toutes les semaines, toujours sur la même journée. Surtout pour les clopinettes qu'on a obtenues pour la grève du 13.
Il vaut mieux 10 jours de suite que 1 jour par mois. Ça coûte autant, mais ça fait un peu plus peur...
- TangledingGrand Maître
Je pense que peu de collègues savent aussi que le doublement de l'isoe part fixe fait partie des mandats du SNES-FSU.
La part fixe concerne tous les enseignants certifiés et agrégés, contrairement à la part variable.
L'idée que les syndicats enseignants n'osent pas porter de revendications salariales est fausse. Simplement on porte des mandats qui ne vont pas dans le sens de l'individualisation (orientation souhaitée par le ministère, comme par hasard), car c'est ainsi qu'on évite de diviser les personnels et donc les capacités d'action collective.
Le jour où tout le monde l'aura compris, on sera plus forts.
La part fixe concerne tous les enseignants certifiés et agrégés, contrairement à la part variable.
L'idée que les syndicats enseignants n'osent pas porter de revendications salariales est fausse. Simplement on porte des mandats qui ne vont pas dans le sens de l'individualisation (orientation souhaitée par le ministère, comme par hasard), car c'est ainsi qu'on évite de diviser les personnels et donc les capacités d'action collective.
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- MathadorEmpereur
20% par rapport à une formule aberrante, pas de ta paye à l'heure-poste.slynop a écrit:Pour le 27, si on pouvait avoir enfin des Hsa payées à 25% comme le stipule le droit du travail, ce serait une bonne chose. Pour le moment c'est 20% la première et au taux normal pour les autres.
Les vrais pourcentages (sur les montants bruts de 2019) sont ici: https://www.neoprofs.org/t122040p25-desintox-sur-l-education-nationale#4629596
Pour un certifié classe normale échelon 7, par exemple, ils sont de -16,47% et -30,4%.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- slynopHabitué du forum
Merci pour le rappel et les précisions.
Le tribunal administratif ne pourrait-il pas faire quelque chose contre l'EN pour le forcer à respecter le droit ?
Sans parler, si cela devait se faire, des sommes dues pour les années passées à travailler en étant sous payés .
Le tribunal administratif ne pourrait-il pas faire quelque chose contre l'EN pour le forcer à respecter le droit ?
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- MoonchildSage
Cleroli a écrit:Non, je fais le constat que la plupart des profs (qui ne sont pas en burn out) ne bouge pas, quel que soit le jour proposé, seule la raison invoquée change (le programme, le manque de temps, l'envie de couper le we, etc.). Ce n'est pas pour rien si nous ne faisons pas peur à ceux qui nous dirigent. Appelle cela comme tu le veux.Balthazaard a écrit:Tu fais dans la caricature...mais l'anathème non grévistes = égoïstes, moutons, je m'en foutistes, etc... est aussi simpliste que l'analyse il y a 40% de grévistes donc 60% qui me soutiennent
Il ne faut pas se faire d'illusion, une manifestation de profs le week-end, même si elle était très massive, ne ferait aujourd'hui peur à aucun gouvernement à moins qu'elle n'ait le renfort d'autres pans de la société plus redoutés par la classe politique (par exemple les parents à l'approche des élections ou les jeunes en tout temps).
Et si nous ne faisons pas peur à ceux qui nous dirigent, ce n'est pas tant parce que nous ne sommes globalement pas très mobilisés que parce que nous n'avons en réalité quasiment aucun pouvoir de nuisance. Je serais même tenté d'inverser le rapport de causalité : c'est parce que nous n'avons pas/plus les moyens de faire peur que la mobilisation des enseignants est en baisse sur le temps long.
Beaucoup de syndicalistes continuent à appeler au mythique rapport de force avec un mouvement de masse dans la profession, mais je crains que ce raisonnement quantitatif ne soit plus valide : face à des gouvernements déterminés dans leur volonté de réforme structurelle, l'argument du nombre et de la durée, s'il n'y a qu'eux dans la balance, ne pèsent plus très lourd comme l'a montré le précédent de 2003. Et, plus récemment mais dans un autre domaine, la manif pour tous est le parfait exemple d'un mouvement de grande ampleur en terme d'effectif et de durée dont les revendications n'ont aucunement été satisfaites ; quant aux gilets jaunes, le peu qu'ils ont obtenu il le doivent surtout à la violence de leur manifestations et je doute que les enseignants soient prêts à en découdre physiquement (et, si c'était le cas, je serais personnellement totalement inutile : après être tombé à terre dès les premières secondes de la confrontation, je pourrais tout au plus servir de projectile lancé sur un CRS, mais ce n'est pas le CRS qui aurait le plus mal).
J'ai parfois l'impression que certains représentants syndicaux ont une vision anachronique du rapport de force héritée d'un passé lointain où l'enseignant était une figure centrale de la société avec un fort poids symbolique et où une mobilisation des enseignants était un événement politique ; mais, depuis, il y a eu des réformes qui ont transformé l'enseignement secondaire en lui faisant perdre une bonne partie de son efficacité et tendant à le muer en une sorte de travail d'accompagnement plus ou moins social, la massification des études supérieures a fait perdre son prestige intellectuel à notre profession, le tout dans un contexte mondial de triomphe des politiques libérales.
Il y a eu une phase de transition, dans les années 80 et 90, durant laquelle le corps enseignant a conservé une influence politique car il constituait un gros bastion de l'électorat du PS de même qu'un vivier historique pour ses militants ; mais, quelques années après avoir abandonné le champ social, ce parti a naturellement fini par se détourner des enseignants et d'autant plus facilement que le petit monde des sciences de l'éducation lui a offert sur un plateau des doctrines pédagogiques permettant indirectement de déboulonner les statuts tout en prétextant que ce serait un progrès pour l'éducation (au passage, le pédagogisme a aussi contaminé l'ensemble des partis de la gauche, même ceux qui continuent à afficher des préoccupations sociales). Le PS n'a pas hésité à abandonner les enseignants qu'il a fini par considérer comme un électorat captif en dépit des mauvais traitements qu'il leur faisait subir (ce qui jusqu'à un certain point était vrai vu que l'élection de 2012 ne lui a pas complètement donné tort) ; la droite, à la fois engluée dans une chasse idéologique aux fonctionnaires et à la fois en butte à la traditionnelle hostilité de la profession, n'a pas cherché à récupérer cet électorat potentiel ; il n'y a finalement que les extrêmes qui nous ont fait les yeux doux, chacun à leur manière ; heureusement, il y a Bayrou... non, je plaisante (de 2007 à 2012, il a pourtant représenté la perspective d'un moindre mal pour la profession, mais son ralliement à Macron semble avoir anéanti l'intérêt qu'il paraissait auparavant porter au monde de l'enseignement). Parallèlement, alors qu'ils subissaient pourtant un déclassement salarial, les enseignants ont continué à se couper culturellement des classes populaires en adhérant sans réserve aux idéologies de substitution de la gauche plaçant les minorités au coeur du combat politique.
Résultat des courses : aujourd'hui, nous sommes seuls et insignifiants et, lorsque nous ne pouvons pas bénéficier de l'opportunité d'une alliance de circonstance avec un autre corps social, nos grèves et manifestations ne sont rien d'autre que des gesticulations. Plutôt que de toujours raisonner en terme de mobilisation quantitative, je crois que nous devrions chercher les rares points stratégiques qui nous confèreraient un petit peu de pouvoir de nuisance.
- slynopHabitué du forum
Mandat pour les enseignants uniquement, or souvent les demandes sont faites au nom de la communauté éducative/pédagogique, des sous pour l'école... Or celle-ci est composée de personnels avec des statuts différents. AED ou AESH, ce n'est pas pareil qu'enseignant, recrutement différent etc.Tangleding a écrit:Je pense que peu de collègues savent aussi que le doublement de l'isoe part fixe fait partie des mandats du SNES-FSU.
La part fixe concerne tous les enseignants certifiés et agrégés, contrairement à la part variable.
L'idée que les syndicats enseignants n'osent pas porter de revendications salariales est fausse. Simplement on porte des mandats qui ne vont pas dans le sens de l'individualisation (orientation souhaitée par le ministère, comme par hasard), car c'est ainsi qu'on évite de diviser les personnels et donc les capacités d'action collective.
Le jour où tout le monde l'aura compris, on sera plus forts.
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- slynopHabitué du forum
Pouvoir de nuisance : grève des examens, retenue des copies blocage des établissements ?
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- MathadorEmpereur
L'EN respecte la lettre du droit, puisque même si tu fais 25h en lycée rien (à part le bon sens) ne prouve que tu travailles plus de 1607h par an.slynop a écrit:Merci pour le rappel et les précisions.
Le tribunal administratif ne pourrait-il pas faire quelque chose contre l'EN pour le forcer à respecter le droit ?
Sans parler, si cela devait se faire, des sommes dues pour les années passées à travailler en étant sous payés .
De même que tant que tu as tes 25 jours de congés annuels, tant pis pour toi si ton congé maternité ou paternité tombe pendant les vacances scolaires (confirmé par le Conseil d'État).
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- Fires of PompeiiGuide spirituel
Mathador a écrit:L'EN respecte la lettre du droit, puisque même si tu fais 25h en lycée rien (à part le bon sens) ne prouve que tu travailles plus de 1607h par an.slynop a écrit:Merci pour le rappel et les précisions.
Le tribunal administratif ne pourrait-il pas faire quelque chose contre l'EN pour le forcer à respecter le droit ?
Sans parler, si cela devait se faire, des sommes dues pour les années passées à travailler en étant sous payés .
De même que tant que tu as tes 25 jours de congés annuels, tant pis pour toi si ton congé maternité ou paternité tombe pendant les vacances scolaires (confirmé par le Conseil d'État).
Oui, je trouve ça honteux. On se fait tellement avoir, et puis c'est un peu facile de dire ça de la part de l'EN quand on ne sait pas précisément quels sont ces 25 jours. On nous bassine en disant "ce sont les vacances des élèves", d'accord, mais si on savait quand dans l'année on a nos 25 jours à nous, on pourrait au moins déterminer si oui ou non le congé maternité ou paternité tombe dessus ou pas. Là en gros c'est "bon vous avez déjà des vacances ailleurs, considérez que le congé maternité n'empiète pas dessus".
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- MaellerpÉrudit
Pas de pouvoir de nuisance ??? Alors que ça pleure dans les chaumières en mode " que vais-je faire de mes enfants si l'école ferme ???" Je ne comprends pas. On a un grand pouvoir de nuisance et on peut bloquer l'économie du pays, mais on n'a pas de 13e mois, pas les moyens de se payer une grève sur la durée, sans même parler de notre culpabilisation facile !
Quant aux revendications, pourquoi ne pas avoir demandé par exemple que notre jour de grève ne nous soit pas retiré en signe de reconnaissance pour le travail fourni et le mépris subi depuis deux ans ?
Le retour des CAPA pour les avancements, les mutations ? On nous a tapé dessus sur tellement de fronts qu'il faudrait des jours de discussion et de remise à plat, des motifs de colère on en a à la pelle, manquent l'unité, la mobilisation et les actions concrètes pour les faire entendre. Et admettre que les coupables du bazar, ce n'est pas NOUS. NOUS on fait de notre mieux avec RIEN.
Quant aux revendications, pourquoi ne pas avoir demandé par exemple que notre jour de grève ne nous soit pas retiré en signe de reconnaissance pour le travail fourni et le mépris subi depuis deux ans ?
Le retour des CAPA pour les avancements, les mutations ? On nous a tapé dessus sur tellement de fronts qu'il faudrait des jours de discussion et de remise à plat, des motifs de colère on en a à la pelle, manquent l'unité, la mobilisation et les actions concrètes pour les faire entendre. Et admettre que les coupables du bazar, ce n'est pas NOUS. NOUS on fait de notre mieux avec RIEN.
- TFSFidèle du forum
Je crois que les centrales syndicales sont surtout réalistes: combien de collègues suivraient VRAIMENT un appel à la grève reconductible en ce moment ?
Ils ne cessent depuis des années de tenter d'avertir les collègues et d'essayer de mobiliser les salles des profs avec des succès très très mitigés !
Jeudi dernier est une exception sur laquelle il faut construire... mais ce ne peut pas être immédiat.
Par ailleurs, que voulez-vous attendre d'un gouvernement qui ne peut s'engager que sur les 3 prochains mois ! Ne vaut-il pas mieux garder ses forces pour peser sur les élections et attendre le futur pouvoir au tournant ?
Si c'est le même, cela pourra se faire dès le mois de mai !
Ils ne cessent depuis des années de tenter d'avertir les collègues et d'essayer de mobiliser les salles des profs avec des succès très très mitigés !
Jeudi dernier est une exception sur laquelle il faut construire... mais ce ne peut pas être immédiat.
Par ailleurs, que voulez-vous attendre d'un gouvernement qui ne peut s'engager que sur les 3 prochains mois ! Ne vaut-il pas mieux garder ses forces pour peser sur les élections et attendre le futur pouvoir au tournant ?
Si c'est le même, cela pourra se faire dès le mois de mai !
- MoonchildSage
Maellerp a écrit:Pas de pouvoir de nuisance ??? Alors que ça pleure dans les chaumières en mode " que vais-je faire de mes enfants si l'école ferme ???" Je ne comprends pas. On a un grand pouvoir de nuisance et on peut bloquer l'économie du pays, mais on n'a pas de 13e mois, pas les moyens de se payer une grève sur la durée, sans même parler de notre culpabilisation facile !
Quant aux revendications, pourquoi ne pas avoir demandé par exemple que notre jour de grève ne nous soit pas retiré en signe de reconnaissance pour le travail fourni et le mépris subi depuis deux ans ?
Le retour des CAPA pour les avancements, les mutations ? On nous a tapé dessus sur tellement de fronts qu'il faudrait des jours de discussion et de remise à plat, des motifs de colère on en a à la pelle, manquent l'unité, la mobilisation et les actions concrètes pour les faire entendre. Et admettre que les coupables du bazar, ce n'est pas NOUS. NOUS on fait de notre mieux avec RIEN.
C'est vrai que je suis allé un peu vite dans mon dernier message et, en ce qui concerne le pouvoir de nuisance, j'aurais dû distinguer le primaire du secondaire (et, dans le secondaire, distinguer le collège du lycée) ; à ma décharge, je l'avais un peu fait dans une précédente intervention où j'avais évoqué la fonction de garderie du primaire et des premières années du collège.
Pour ce qui est des revendications, je ne te donnerai pas tort et, à l'instar d'autres intervenants de ce sujet, il me semble que nous devrions faire passer notre intérêt avant celui des élèves ou des autres fonctionnaires. J'irais même plus loin dans le discours disruptif : il faudrait aussi abandonner ce discours égalitariste qui, en raison de leur ancrage idéologique à une gauche déboussolée, pousse trop de syndicats à refuser toute réforme qui réintroduirait une sélection selon le niveau des élèves ; il faudrait même plutôt réclamer une sélection selon le niveau qui irait dans le sens d'une amélioration de nos conditions de travail et, comme bénéfice collatéral, augmenterait notre efficacité ce qui profiterait in fine aussi à bon nombre d'élèves.
- TangledingGrand Maître
Merci. Si tu peux transmettre à certains camarades, ah ah ...TFS a écrit:Je crois que les centrales syndicales sont surtout réalistes: combien de collègues suivraient VRAIMENT un appel à la grève reconductible en ce moment ?
Ils ne cessent depuis des années de tenter d'avertir les collègues et d'essayer de mobiliser les salles des profs avec des succès très très mitigés !
Jeudi dernier est une exception sur laquelle il faut construire... mais ce ne peut pas être immédiat.
Par ailleurs, que voulez-vous attendre d'un gouvernement qui ne peut s'engager que sur les 3 prochains mois ! Ne vaut-il pas mieux garder ses forces pour peser sur les élections et attendre le futur pouvoir au tournant ?
Si c'est le même, cela pourra se faire dès le mois de mai !
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- MathadorEmpereur
Ainsi que le « plus de postes ». Actuellement, au LGT il n'y pas de déficit d'enseignants mais un excédent d'élèves. De toute façon, à moins d'une augmentation pécuniaire importante ou d'un changement radical des politiques rectorales, qui recruterait-on sur ces nouveaux postes ?Moonchild a écrit:Pour ce qui est des revendications, je ne te donnerai pas tort et, à l'instar d'autres intervenants de ce sujet, il me semble que nous devrions faire passer notre intérêt avant celui des élèves ou des autres fonctionnaires. J'irais même plus loin dans le discours disruptif : il faudrait aussi abandonner ce discours égalitariste qui, en raison de leur ancrage idéologique à une gauche déboussolée, pousse trop de syndicats à refuser toute réforme qui réintroduirait une sélection selon le niveau des élèves ; il faudrait même plutôt réclamer une sélection selon le niveau qui irait dans le sens d'une amélioration de nos conditions de travail et, comme bénéfice collatéral, augmenterait notre efficacité ce qui profiterait in fine aussi à bon nombre d'élèves.
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- fanetteFidèle du forum
TFS a écrit:
Par ailleurs, que voulez-vous attendre d'un gouvernement qui ne peut s'engager que sur les 3 prochains mois ! Ne vaut-il pas mieux garder ses forces pour peser sur les élections et attendre le futur pouvoir au tournant ?
Je n'ai aucune expertise, ni syndicale, ni politique mais je ne vois pas bien pourquoi un gouvernement fort d'une récente élection devrait se montrer plus réceptif que l'actuel qui veut se faire confirmer dans ses fonctions ? C'est celui-là qui a besoin des électeurs...
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- LaotziSage
Concernant le 20 janvier, s'il n'y a plus d'unité syndicale, l'appel est tout de même large dans le primaire car le Snuipp-FSU, la CGT, Sud et la CNT appellent à la grève :
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- TangledingGrand Maître
La mobilisation a été supérieure dans le premier degré, et sans doute plus homogène. A un moment, il faudra que les camarades comprennent que le SNES n'est pas défavorable à l'action mais que l'action se construit avec les collègues. Sinon ça ne s'appelle plus une action mais un bide.
Je n'ai pas l'impression que les collèges et lycées soient actuellement en ébullition. Je tourne mardi, ce sera l'occasion de juger sur pièce.
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- TFSFidèle du forum
fanette a écrit:TFS a écrit:
Par ailleurs, que voulez-vous attendre d'un gouvernement qui ne peut s'engager que sur les 3 prochains mois ! Ne vaut-il pas mieux garder ses forces pour peser sur les élections et attendre le futur pouvoir au tournant ?
Je n'ai aucune expertise, ni syndicale, ni politique mais je ne vois pas bien pourquoi un gouvernement fort d'une récente élection devrait se montrer plus réceptif que l'actuel qui veut se faire confirmer dans ses fonctions ? C'est celui-là qui a besoin des électeurs...
Toute promesse à long terme qu'il ferait en pleine campagne lui serait immédiatement vertement reprochée par toutes les oppositions... qui lui reprocheraient justement de faire fi du jeu démocratique...
De toute façon, ce gouvernement qui détruit tout depuis 5 ans ferait quoi que ce soit de différent au dernier semestre ?
Il n'en prends pas du tout le chemin avec les annonces du candidat Macron sur le temps de travail des professeurs ou sur la réforme des universités...
S'il obtient un second mandat, c'est avec les dents qu'il faudra arracher un changement de politique... pas en une journée, aussi massive soit-elle.
- TFSFidèle du forum
Laotzi a écrit:Concernant le 20 janvier, s'il n'y a plus d'unité syndicale, l'appel est tout de même large dans le primaire car le Snuipp-FSU, la CGT, Sud et la CNT appellent à la grève :
Attention, cet appel est exclusivement parisien (pour le moment, tout du moins...).
- agirouNiveau 6
Le sujet qui demeure tabou et qui fait souffrir beaucoup d'enseignants est le salaire. Cette souffrance restera clivante tant que ce sujet n'est pas mis sur la table avec sérieux et en s'appuyant sur une force d'opposition des acteurs concernés c'est-à-dire ceux qui en pâtissent et non ceux qui freinent des quatre fers arguant que les enseignants n'ont pas besoin d'être augmentés ne serait-ce qu'en leur permettant de survivre en subissant moins une inflation galopante et qui est maintenant réelle et non escamotée par la pseudo déflation qu'appréhendaient les teneurs d'une économie qui est rythmée par la croissance. Les heures SUP, l'arsenal des IMP, les HSE pour ce qui relève des accompagnements en interne et les autres alternatives des cours à propos desquels les organismes privés font leur beurre à coups d'optimisation fiscale ne suffisent plus pour vivre dignement en exerçant le plus beau métier du monde. Ceux qui sont sur le terrain partent pour ceux qui le peuvent et trouvent mieux, ceux qui sont proches de la retraite attendent avec impatience le moment d'aller profiter du fruit de leur long labeur et ceux qui viennent de rentrer se posent une kyrielle de questions entre autres celle qui confirme que le paradigme d'enseigner a vraiment changer. D'autres ont de bons filons pour maintenir un train de vie tout de même confortable mais ce n'est pas le cas de tout le monde faute de temps mais aussi de moyens, l'argent va à l'argent et a besoin d'argent pour fructifier soit en investissant dans l'immobilier (la pierre est une valeur mais pas en RP) soit en le plaçant. Je joins à cela tout le débat sur les inégalités qui sont saillantes pour tout le monde mais rien n'est fait pour les pallier. Taubira qui se rajoute à la longue liste des candidats de la gauche si tant est qu'une gauche puisse encore émerveiller a proposé une nouvelle dichotomie entre majorité civile et majorité sociale (entendu ce matin sur une radio publique donc information relayée de seconde main en faisant allusion au nombre d'étudiants qui souffrent de précarité concernant la question de logement, de se nourrir, des enjeux de leur santé en y incluant le volet psychique et psychiatrique et la liste des doléances pour améliorer le quotidien de la jeunesse est longue. Vous me diriez que fait ici la précarité des jeunes, elle est le pendant en amont de ce qui les attend quand ils seront peut-être enseignants, médecins, ingénieurs ou tout simplement des têtes chercheuses ou réfléchissant à ce qui fait société dans un pays encore bien vu en dehors de ses frontières par le rayonnement de sa langue et la Trans-historicité de ses grands penseurs (Molière garde encore sa splendeur après 400 ans s'il vous-plaît) pour ne citer que ce qui est d'actualité. Est-ce qu'on entend en ce moment des voix de gauche ou de droite qui viennent porter au pinacle la profession et l'école? Auriez-vous des références contemporaines pour parler de l'école et surtout celles qui mettent en exergue son rôle dans la construction de tout ce qui pourra faire société et donner ses titres de noblesse à la démocratie. J'espère que mon message ne sera pas pris comme un méli-mélo sans queue ni tête en me reprochant de généraliser.
- BaldredSage
Ne t'inquiète pas @agirou, nous avons tous en tête des discours comme le tien, que j'appelle plutôt des récits professionnels qui ne trouvent jamais à s'exprimer alors qu'ils sont cruciaux, construisent notre métier et son intelligence collective et participent à la reconquête de notre voix
- agirouNiveau 6
Certes @Baldred, mais l'usure s'appelle ainsi parce qu'il y a perte de matière et d'épaisseur.
- VerduretteModérateur
C'est tout à fait juste et c'est aussi la problématique des PE qui, a diplôme égal, n'ont pas le même statut, un salaire inférieur et beaucoup moins de possibilités de faire des heures supplémentaires. Le discours sur la vocation, l'esprit de sacrifice (comme pour les soignants, là encore), c'est bien beau, mais cela ne nourrit pas son homme, ni sa femme d'ailleurs. Quant au discours sur le salaire d'une profession majoritairement féminine qui serait donc le beurre dans les épinards fournis par l'Homme, à supposer qu'on habite sous le même toit vu la difficulté à se rapprocher de son conjoint, c'est carrément vomitif. Et pourtant je l'ai encore lu récemment je ne sais plus trop où.
- pseudo-intelloSage
Disons qu'à tous ceux qui préfèrent réclamer des classes moins chargées et des créations de postes plutôt qu'une augmentation (réclamer de l'argent, c'est bas et c'est sale...), il faut bien rappeler que ce n'est pas avec un salaire pareil qu'on arrivera à recruter, et que si on ne file pas davantage de pognon aux enseignants, plus grand monde ne se présentera.
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