Ferez-vous grève le jeudi 13 janvier ?
- TangledingGrand Maître
- Madame_ProfEsprit sacré
J'ai écrit à mes collègues grévistes pour proposer qu'on s'adresse aux chefs et aux collègues sur la question. Merci pour le texte.
Mais bon, comme par hasard, ce sont surtout des cours de gentils petits professeurs stagiaires qui ont été déplacés...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je n'ai pas fait grève.
- Spoiler:
- J'ai fait toutes celles contre les suppressions de poste depuis 2009. Toutes celles pour une revalorisation de notre traitement. Toutes celles contre les "réformes sociales" des gouvernements successifs. Dans l'indifférence générale, souvent le mépris affiché et parfois l'hostilité. Celle-ci, je ne la fais pas, je trouve le mot d'ordre flou et ce que j'en vois ne me parle pas. A l'école comme à l'hôpital, on a réduit les effectifs (on nous a rongé jusqu'à l'os). Plus aucune latitude en cas de pandémie, on a donc que ce que certains méritent: voilà ce que je retiens de 13 ans de carrière sous Sarkozy, Hollande et Macron. Le fait qu'une partie de la société nous soutient cette fois, et que les CDE et IPR appellent également à la grève m'énerve encore plus quelque part.
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Asinus asinum fricat
- TangledingGrand Maître
Vu la teneur des messages des chefs, souvent assez proche jusque dans la formulation, il est évident qu'il y a eu un appel. Et effectivement les fermetures de bahut semblent téléguidées.
Mais la question des moyens de long terme et celle des moyens conjoncturels, c'est lié comme tu le remarques, donc je pense qu'on aurait été bien inspirés de mettre notre mauvaise humeur de côté.
Mais la question des moyens de long terme et celle des moyens conjoncturels, c'est lié comme tu le remarques, donc je pense qu'on aurait été bien inspirés de mettre notre mauvaise humeur de côté.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- BOU74Niveau 9
Je m'apprête à aller manifester. Je serai accompagnée par ma fille aînée, née en 2003, qui a subi en tant qu'élève toutes les réformes :brevet des collèges, baccalauréat, Parcoursup. Elle m'a aidée à réaliser nos pancartes.
- BaldredSage
chmarmottine a écrit:La bataille des chiffres commence ...Le Monde a écrit:Le ministère de l’éducation nationale annonce 38,4 % d’enseignants en grève dans le premier degré et 23,7 % dans le second degré. Les syndicats annoncent 75 % en maternelles et élementaires et 62 % en collèges et lycées
Oui, c'est rituel...
Le ministère sait très bien que tout le monde sera passé à autre chose quand les vrais chiffres seront disponibles, s'ils le sont un jour.
Néanmoins le chiffre n'a d'importance que s'il vient renforcer ou infirmer le récit final : c'était raté/c'était réussi. Jusqu'à maintenant le seul récit était le récit officiel : tout va bien, tout fonctionne. Ces derniers jours, enfin, ce récit a été contesté plutôt que relayé par la presse. Nous avons pu, un peu, reprendre la parole, perdue depuis longtemps, et donc notre chiffre à quelque chance d'être retenu, ou du moins de disqualifier celui du ministère. De ce point de vue, gréviste ou non, nous pouvons tomber d'accord je pense sur le fait qu'il fallait "prendre" la parole, ou la reprendre enfin.
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Oui, j'ai beaucoup hésité. D'autant que ma direction est plus que correcte sur la question de la grève (c'est la moindre des choses, mais j'ai connu une autre musique) et cette histoire des protocoles donnés au dernier moment ainsi que de la priorité donnée aux médias dans la communication, je les entends en parler depuis l'annonce de la réforme du collège.Tangleding a écrit:
je pense qu'on aurait été bien inspirés de mettre notre mauvaise humeur de côté.
Seulement voilà, je refuse de me laisser aller à l'hyperpersonnalisation qu'induisent les institutions de la Ve république. Je ne ferais pas grève contre Blanquer, parce qu'il n'est pas le problème, le problème pour moi c'est que Blanquer soit possible. Et puis concernant le Covid, je suis pour un juste milieu entre protection sanitaire et continuation de la vie, et n'étant pas spécialiste, je laisse à ceux-ci le soin de l'organiser car je n'ai aucune idée de comment faire. Je n'ai rien non plus contre le fait qu'on adapte les protocoles en temps réel, même si là il y a eu exagération.
Blanquer passe aujourd'hui pour un héros, il est celui qui a laissé les écoles ouvertes. Nous allons passer aujourd'hui pour ceux qui veulent les fermer (même si je sais que ce n'est pas ce que disent les appels). C'est ironique quand on y pense, car lui n'a rien fait d'autre qu'ordonner qu'elles restent ouvertes et que ceux qui ont rendu ça possible c'est nous tous. Les journalistes pourraient pointer ses mensonges au lieu de les avaler, l'opposition être plus précise dans ses attaques. Encore hier, une ministre du gouvernement a pu dire à la TV que les professeurs avaient été prioritaires pour la vaccination sans être contredite.
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Asinus asinum fricat
- VanGogh59Expert spécialisé
Tangleding a écrit:Vu la teneur des messages des chefs, souvent assez proche jusque dans la formulation, il est évident qu'il y a eu un appel. Et effectivement les fermetures de bahut semblent téléguidées.
Mais la question des moyens de long terme et celle des moyens conjoncturels, c'est lié comme tu le remarques, donc je pense qu'on aurait été bien inspirés de mettre notre mauvaise humeur de côté.
Pas forcément et comme krilin, ce mot d'ordre de grève m'a passablement énervé et je ne la fais pas. Pas un mot sur les moyens, sur nos salaires gelés depuis x années et sur les tâches qui s'alourdissent rendant certaines des missions comme PP quasiment impossible. Sur France info, la question a dérivé sur l'autonomie des établissements (ou comment donner du grain à moudre au gouvernement actuel ). Quand Blanquer dégagera, un autre néolibéral le remplacera. Les mesures sanitaires pourront être changé mais le démantèlement de l'EN pourra se poursuivre...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- LaotziSage
KrilinXV3 a écrit:
Blanquer passe aujourd'hui pour un héros, il est celui qui a laissé les écoles ouvertes. Nous allons passer aujourd'hui pour ceux qui veulent les fermer (même si je sais que ce n'est pas ce que disent les appels). C'est ironique quand on y pense, car lui n'a rien fait d'autre qu'ordonner qu'elles restent ouvertes et que ceux qui ont rendu ça possible c'est nous tous. Les journalistes pourraient pointer ses mensonges au lieu de les avaler, l'opposition être plus précise dans ses attaques. Encore hier, une ministre du gouvernement a pu dire à la TV que les professeurs avaient été prioritaires pour la vaccination sans être contredite.
Le grand mérite du mouvement actuel, c'est justement de mettre fin à ce genre de discours : les exemples pullulent dans les médias montrant que le message consistant à opposer un gentil ministre voulant laisser les écoles ouvertes pour le bien des enfants et de méchants syndicats voulant les fermer ne passe plus : il me semble justement que cette grève a été l'occasion de détruire ce discours médiatique, de montrer que les personnels de l'EN souhaitaient le maintien le plus possible des écoles ouvertes, mais que cela nécessitait une véritable politique de protection sanitaire, alors que rien ou presque n'a été fait depuis deux ans.
Quant à la "personnalisation" de la grève, c'est toujours un moteur puissant de mobilisation : ça l'était à l'époque d'Allègre comme aujourd'hui. Bien entendu un départ de Blanquer (de toute façon en fin de mandat présidentiel) ne changerait pas grand chose, mais c'est d'abord une façon de signifier que le mépris avec lequel il traite les personnels doit cesser.
La situation sanitaire sert de révélateur à la politique d'abandon et de destruction de l'école opérée par ce gouvernement : c'est donc dommage de ne pas en être, tout rapport de force ne peut être que bon à prendre.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Je comprends ce point de vue.
De mon côté, disons qu'en schématisant je me suis dis que je n'avais besoin ni FFP2, ni de purificateurs d'air, ni de détecteurs de CO2 et que je me fous de Blanquer comme de ma première crêpe. J'ai besoin, en gros, de personnels remplaçants et qu'on me laisse faire cours. J'ai besoin d'une meilleure rémunération (pas moi en particulier, mais mes collègues qui se retrouvent à dépendre des HSA pour survivre en région parisienne) et de conditions de travail décentes (sédentarité des classes chez moi depuis mai 2020, sans discontinuer).
Et puis pour ce qui est du mal-être des enseignants, on a tiré la sonnette d'alarme dans mon établissement, début décembre. On s'est fait poliment rembarrer, on nous a renvoyé à la pandémie. Du coup ça explique peut-être pourquoi on est si nombreux dans cet établissement à pas trop être empathique sur le ras le bol des chefs d'établissement, et pourquoi tous ceux qui n'avaient pas d'enfants à garder sont venus. Mais on a quand même fermé aujourd'hui. Au printemps dernier, quand la moitié de la salle des profs est parti en burnout ou quasi, on a pas fermé.
De mon côté, disons qu'en schématisant je me suis dis que je n'avais besoin ni FFP2, ni de purificateurs d'air, ni de détecteurs de CO2 et que je me fous de Blanquer comme de ma première crêpe. J'ai besoin, en gros, de personnels remplaçants et qu'on me laisse faire cours. J'ai besoin d'une meilleure rémunération (pas moi en particulier, mais mes collègues qui se retrouvent à dépendre des HSA pour survivre en région parisienne) et de conditions de travail décentes (sédentarité des classes chez moi depuis mai 2020, sans discontinuer).
Et puis pour ce qui est du mal-être des enseignants, on a tiré la sonnette d'alarme dans mon établissement, début décembre. On s'est fait poliment rembarrer, on nous a renvoyé à la pandémie. Du coup ça explique peut-être pourquoi on est si nombreux dans cet établissement à pas trop être empathique sur le ras le bol des chefs d'établissement, et pourquoi tous ceux qui n'avaient pas d'enfants à garder sont venus. Mais on a quand même fermé aujourd'hui. Au printemps dernier, quand la moitié de la salle des profs est parti en burnout ou quasi, on a pas fermé.
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- maikreeeesseGrand sage
Peut être être empathique avec les PE alors ?
- kiwiGuide spirituel
On est 10 sur 50 profs... Bon, mon établissement n’est pas très réputé pour la lutte sociale hein.
Je sais qu’il y a du personnel en VS gréviste.
Donc bon, la journée va être légèrement perturbée, mais pas tant que ça.
Je sais qu’il y a du personnel en VS gréviste.
Donc bon, la journée va être légèrement perturbée, mais pas tant que ça.
- gauvain31Empereur
- FZNiveau 10
Madame_Prof a écrit:Ah, voilà... Les chefs ont modifié les EDT pour remonter des cours de collègues non grévistes sur des créneaux de collègues grévistes... Pffffffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
en même temps, vous êtes compté comme gréviste, le service est de toute manière perturbé, vous n'êtes pas remplacé, qu'est-ce que ça change ?
Aucune volonté de polémiquer mais je suis maman d'une jeune fille qui a, depuis la rentrée de janvier, entre 1 et 2 créneaux qui sautent tous les jours ( et chez nous c'est 1h30 à chaque fois et comme elle est DP elle passe plus de temps au collège pour "rien" qu'en cours : cette semaine elle a déjà eu 2 fois un trou de 9h30 à 15h30) ... du coup pouvoir condenser un peu et optimiser le temps de présence des gamins ça ne me parait pas débile, a fortiori si le vie sco est gréviste aussi.
- Mélusine2Niveau 10
KrilinXV3 a écrit:Je comprends ce point de vue.
De mon côté, disons qu'en schématisant je me suis dis que je n'avais besoin ni FFP2, ni de purificateurs d'air, ni de détecteurs de CO2 et que je me fous de Blanquer comme de ma première crêpe. J'ai besoin, en gros, de personnels remplaçants et qu'on me laisse faire cours. J'ai besoin d'une meilleure rémunération (pas moi en particulier, mais mes collègues qui se retrouvent à dépendre des HSA pour survivre en région parisienne) et de conditions de travail décentes (sédentarité des classes chez moi depuis mai 2020, sans discontinuer).
Et puis pour ce qui est du mal-être des enseignants, on a tiré la sonnette d'alarme dans mon établissement, début décembre. On s'est fait poliment rembarrer, on nous a renvoyé à la pandémie. Du coup ça explique peut-être pourquoi on est si nombreux dans cet établissement à pas trop être empathique sur le ras le bol des chefs d'établissement, et pourquoi tous ceux qui n'avaient pas d'enfants à garder sont venus. Mais on a quand même fermé aujourd'hui. Au printemps dernier, quand la moitié de la salle des profs est parti en burnout ou quasi, on a pas fermé.
Tu fais bien évidemment ce que tu veux, mais tu sembles ne pas penser une seule seconde aux collègues vulnérables ou ayant des proches vulnérables qui, eux, qui ne sont pas toi, ont besoin de conditions de travail saines et sécurisées (c'est une obligation de l'employeur, sauf curieusement quand l'employeur est l’État)
Pour la rémunération, tu as bien raison (et seras donc en grève le 27 j'imagine ?), mais là aussi je te comprends mal : ta rémunération te suffit globalement, si je lis bien, mais pas à tes collègues qui "survivent" en RP : bel élan de solidarité (sans ironie), mais imagines-tu que le reste du monde, constitué de ceux que tu ne connais pas, se porte bien ?
Pas d'empathie pour des chefs qui ne sont pas empathiques non plus : je comprends. Mais du coup, alors que vous avez "tiré la sonnette d'alarme" à propos de votre "mal être" il y a un mois, vous en concluez que maintenant il faut se taire et aller bosser comme si de rien n'était ?
Encore une fois, tu fais ce que tu veux, mais je ne comprends rien du tout à ton raisonnement.
- Pontorson50Fidèle du forum
Autant je comprends bien comment il est possible d'avoir de tels écarts du nombre de grévistes dans le second degré (notamment cette question des prises de service décalés sur la journée), autant pour les PE, je ne parviens pas à comprendre comment on passe du simple au double avec, en plus, des collègues qui se déclarent obligatoirement, et 48 heures à l'avance. Le seul flou que je vois, c'est que quand une école est fermée, peut-être que le syndicat compte tout le monde gréviste et que le MEN compte tout le monde empêché? Mais l'administration du premier degré a les noms des grévistes depuis deux jours, cela devrait suffire à empêcher toute ambiguïté de comptage?
- JennyMédiateur
Même Le Figaro nous dit… merci.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/greve-des-professeurs-on-ne-leur-a-pas-assez-dit-merci-selon-sophie-de-tarle/
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/greve-des-professeurs-on-ne-leur-a-pas-assez-dit-merci-selon-sophie-de-tarle/
- Isis39Enchanteur
Pontorson50 a écrit:Autant je comprends bien comment il est possible d'avoir de tels écarts du nombre de grévistes dans le second degré (notamment cette question des prises de service décalés sur la journée), autant pour les PE, je ne parviens pas à comprendre comment on passe du simple au double avec, en plus, des collègues qui se déclarent obligatoirement, et 48 heures à l'avance. Le seul flou que je vois, c'est que quand une école est fermée, peut-être que le syndicat compte tout le monde gréviste et que le MEN compte tout le monde empêché? Mais l'administration du premier degré a les noms des grévistes depuis deux jours, cela devrait suffire à empêcher toute ambiguïté de comptage?
Cet article du Monde explique bien comment sont comptés les grévistes.
En fait, le chiffre des retraits sur salaire permettrait d'avoir le vrai taux. Sauf que ce chiffre n'est jamais publié.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/12/greve-du-13-janvier-a-l-ecole-comment-sont-calcules-les-taux-de-grevistes-publies-par-le-ministere-de-l-education-nationale_6109218_3224.html
- maikreeeesseGrand sage
L'administration n'a que les intentions depuis 48 h, pas le nombre de grévistes. Mais cela n'explique pas la différence de taux !
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Mélusine2 a écrit:
Tu fais bien évidemment ce que tu veux, mais tu sembles ne pas penser une seule seconde aux collègues vulnérables ou ayant des proches vulnérables qui, eux, qui ne sont pas toi, ont besoin de conditions de travail saines et sécurisées (c'est une obligation de l'employeur, sauf curieusement quand l'employeur est l’État)
Pour la rémunération, tu as bien raison (et seras donc en grève le 27 j'imagine ?), mais là aussi je te comprends mal : ta rémunération te suffit globalement, si je lis bien, mais pas à tes collègues qui "survivent" en RP : bel élan de solidarité (sans ironie), mais imagines-tu que le reste du monde, constitué de ceux que tu ne connais pas, se porte bien ?
Pas d'empathie pour des chefs qui ne sont pas empathiques non plus : je comprends. Mais du coup, alors que vous avez "tiré la sonnette d'alarme" à propos de votre "mal être" il y a un mois, vous en concluez que maintenant il faut se taire et aller bosser comme si de rien n'était ?
Encore une fois, tu fais ce que tu veux, mais je ne comprends rien du tout à ton raisonnement.
Je suis moi même vulnérable et pas du tout certains que FFP2, purificateurs et détecteurs seraient utiles.
Pour la rémunération, je pensais avoir été clair, mais en gros je serai bien entendu en grève le 27, comme à chaque fois.
Pour ce qui est de ta dernière remarque, je comprends ton point de vue et ça m'interpelle, mais disons que chez nous, on ressent beaucoup d'amertume et que ceux qui nous ont ignorés (en toute cordialité ceci dit) sont devenus pour nous une boussole qui indique le sud.
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- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Même Le Figaro nous dit… merci.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/greve-des-professeurs-on-ne-leur-a-pas-assez-dit-merci-selon-sophie-de-tarle/
Au Figaro, ils étaient bien embêtés avec les résultats de leur sondage. Alors ils ont mis le NON en gros et en bleu. Comme s'il était majoritaire.
- BaldredSage
Isis39 a écrit:Jenny a écrit:Même Le Figaro nous dit… merci.
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/greve-des-professeurs-on-ne-leur-a-pas-assez-dit-merci-selon-sophie-de-tarle/
Au Figaro, ils étaient bien embêtés avec les résultats de leur sondage. Alors ils ont mis le NON en gros et en bleu. Comme s'il était majoritaire.
La lecture du Figaro serait si drôle si ce n'était pas si triste...
- chmarmottineGuide spirituel
Guillaume Roquette sur LCI. Hier soir, il était relativement soft. Ce midi, il se lâche sur l'air "les profs ne pensent qu'à leur avancement", "il faut enlever les quotas sur le privé car il y a des files d'attentes de plusieurs années", "c'est pas génial qu'une telle institution fasse grève contre un virus", ...
"on a envie de dire à ces profs : arrêter de croire que vous êtes les seuls à avoir des problèmes ? "ça sert à quoi de se mettre en grève ?" "c'est ridicule"
"on a envie de dire à ces profs : arrêter de croire que vous êtes les seuls à avoir des problèmes ? "ça sert à quoi de se mettre en grève ?" "c'est ridicule"
- Pontorson50Fidèle du forum
Isis39 a écrit:Pontorson50 a écrit:Autant je comprends bien comment il est possible d'avoir de tels écarts du nombre de grévistes dans le second degré (notamment cette question des prises de service décalés sur la journée), autant pour les PE, je ne parviens pas à comprendre comment on passe du simple au double avec, en plus, des collègues qui se déclarent obligatoirement, et 48 heures à l'avance. Le seul flou que je vois, c'est que quand une école est fermée, peut-être que le syndicat compte tout le monde gréviste et que le MEN compte tout le monde empêché? Mais l'administration du premier degré a les noms des grévistes depuis deux jours, cela devrait suffire à empêcher toute ambiguïté de comptage?
Cet article du Monde explique bien comment sont comptés les grévistes.
En fait, le chiffre des retraits sur salaire permettrait d'avoir le vrai taux. Sauf que ce chiffre n'est jamais publié.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/12/greve-du-13-janvier-a-l-ecole-comment-sont-calcules-les-taux-de-grevistes-publies-par-le-ministere-de-l-education-nationale_6109218_3224.html
C'est parce que je l'ai lu que je comprends les écarts dans le secondaire, mais pas pour les écoles : la seule explication donnée dans l'article pour le premier degré serait l'écart entre les déclarants et les grévistes effectifs, ce qui ne serait pas à notre avantage (cela voudrait dire qu'aujourd'hui il y aurait eu deux fois plus de déclarés que de grévistes réels!).
Le seul vrai chiffre serait en effet le nombre de collègues ayant perdu sur leur fiche de paie une journée de grève (encore faut-il qu'il y en ait une seule par mois). Mais c'est trop lent pour la presse.
- Dame JouanneÉrudit
Si c'est pour arriver à la conclusion que nous n'avons pas vraiment lieu de nous plaindre car d'autres professions ont aussi de mauvaises conditions sanitaires, alors oui, il y a un problème. Et oui cela me semble compliqué à admettre.Enaeco a écrit:Dame Jouanne a écrit:Certes le pass sanitaire n'est pas une protection absolue, mais c'est mieux que rien. Or, effectivement rien, du primaire au lycée, ne peut nous assurer que nos élèves ont au moins un vaccin. Je sais que certains ne le sont pas.pseudo-intello a écrit:Enaeco a écrit:
Oui et d'ailleurs, ils peuvent même choisir de n'ouvrir que la terrasse
Je ne vois pas où vous voulez en venir avec le fait que les clients ont le pass sanitaire. La majorité des pass sont attribués via la vaccination et la vaccination n'empêche ni d'être positif, ni d'être contagieux.
Au collège, rien ne prouver que nos élèves sont vaccinée, tout marche au déclaratif et à l'attestation sur l'honneur).
Quand à la déclaration que nous sommes protégés car les élèves portent le masque en cours... quand je vois le nombre d'élèves que je reprends dans les couloirs car le masque a tendance à tomber en dessous de la bouche, je me doute que lorsque j'ai le dos tourné certains le baissent (même si le port du masque correctement est mieux respecté depuis les vacances)
Cette comparaison avec les restaurateurs me fatigue pour tout dire car elle veut nous montrer que nous n'avons pas à nous plaindre, d'autres auraient des situations pire que nous.
Sauf, que quand je regarde autour de moi, et que je parle avec d'autres personnes travaillant dans le privé ou le public, je m'aperçois que nous sommes en général les moins bien dotés...
Non. Ce n'est pas dans ce but là que la comparaison est arrivée.
Le sujet de la restauration a été apporté en réponse au fait qu'on était la seule profession à exercer dans de telles conditions sanitaires (large exposition à un public non masqué dans des espaces réduits).
Il ne s'agit pas pour autant de rendre situation d'acceptable sous prétexte qu'il y a pire.
Vous y croyez vraiment à votre argument de "oui mais dans les restaurants, les clients sont vaccinés" alors que le vaccin ne protège personne de l'exposition ?
Vous allez me dire que vous vous sentiriez soudainement en sécurité si vous aviez face à vous que des élèves vaccinés ?
Mais ça m'a l'air trop compliqué de vouloir admettre que nous ne sommes pas les seuls martyrs sacrifiés au nom de l'économie, même si ça ne change absolument rien à notre situation personnelle.
Évidemment que d'autres professions doivent continuer à travailler avec peu de protection. Mais le problème n'est pas là. Pour nous, on aurait pu (un peu) diminuer le risque avec davantage de masques, davantage de mesures pour l'aération, des classes moins chargées... mais rien de tout cela n'a été fait. En fait, depuis le début, rien n'a été fait. La réforme du bac avec la destruction des classes et le mélange des élèves de tout un niveau a été maintenue. Nos classes sont toujours à 35-36 élèves. Nous n'avons eu qu'une dizaine de masques en tissu depuis le début de la pandémie (et sur ce point, il était très facile de faire mieux). Notre cantine est surchargée.
Bref, sans être des martyrs, on nous expose quand même gentiment à plus de risques, non par impossibilité de faire mieux mais par manque de volonté.
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