Ferez-vous grève le jeudi 13 janvier ?
- angelxxxÉrudit
Arverne a écrit:Le jeudi est ma plus grosse journée (7 ou 8 h selon les semaines). Il est donc hors de question que je fasse "sauter" plusieurs jeudis. De même, je trouve cela contreproductif de mettre des journées de grève si rapprochées : déjà le 13 et le 27, c'est trop rapproché mais si en plus on en met une aussi le 20, c'est le meilleur moyen pour ne pas rassembler. Je ne ferai pas 2 grèves à 15 jours d'écart et encore moins toutes les semaines, toujours sur la même journée. Surtout pour les clopinettes qu'on a obtenues pour la grève du 13.
Il vaut mieux 10 jours de suite que 1 jour par mois. Ça coûte autant, mais ça fait un peu plus peur...
- VerduretteModérateur
L'essentiel est de savoir si on privilégie l'intérédézélèves à la petite semaine ou à long terme (car l'objet de nos revendications les concerne aussi), et accessoirement le nôtre aussi.
Enfin non, pas accessoirement.
Mais cette corde sensible de "nuire aux élèves en faisant grève" est plus ou moins enfouie. Quand les mineurs de Montceau se sont arrêtés 105 jours en 1901, ils ont terriblement souffert sur le plan personnel, mais ils savaient atteindre directement les actionnaires des houillères.
Quand les éboueurs de Toulouse font grève, ou les camionneurs, ils sont en prise directe avec leurs gestionnaires et leur action est visible et gênante.
Quand nous faisons grève, on "gêne" leurs parents, mais ce sont nos élèves, donc des enfants ou des jeunes qui n'ont rien à y voir, qui sont d'abord impactés. C'est moralement plus compliqué, d'autant que ce fait joue, surtout aux yeux du grand public, contre nous et pas pour nous.
edit : j'ai d'ailleurs été choquée de voir à quel point , sur des chaînes de grande écoute, (pas bfm ou lci) on évoquait majoritairement les difficultés des parents, bien plus que les motifs de la grève et son importance.
Enfin non, pas accessoirement.
Mais cette corde sensible de "nuire aux élèves en faisant grève" est plus ou moins enfouie. Quand les mineurs de Montceau se sont arrêtés 105 jours en 1901, ils ont terriblement souffert sur le plan personnel, mais ils savaient atteindre directement les actionnaires des houillères.
Quand les éboueurs de Toulouse font grève, ou les camionneurs, ils sont en prise directe avec leurs gestionnaires et leur action est visible et gênante.
Quand nous faisons grève, on "gêne" leurs parents, mais ce sont nos élèves, donc des enfants ou des jeunes qui n'ont rien à y voir, qui sont d'abord impactés. C'est moralement plus compliqué, d'autant que ce fait joue, surtout aux yeux du grand public, contre nous et pas pour nous.
edit : j'ai d'ailleurs été choquée de voir à quel point , sur des chaînes de grande écoute, (pas bfm ou lci) on évoquait majoritairement les difficultés des parents, bien plus que les motifs de la grève et son importance.
- LeclochardEmpereur
Arverne a écrit:Je suis en lycée et je ne veux pas perdre autant d'heures de cours avec les mêmes classes...
C’est compréhensible de ne pas vouloir pénaliser ses élèves. Dans ce cas déclare-toi gréviste tout en faisant cours.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- EnaecoVénérable
A quand une note du ministère pour encourager les CDE à placer les cours de spé le jeudi.
Ca semble efficace pour limiter les grèves.
Ca semble efficace pour limiter les grèves.
- Ajonc35Sage
Perso, je l'ai ait.... et pas que moi, au grand dam des élèves .Leclochard a écrit:Arverne a écrit:Je suis en lycée et je ne veux pas perdre autant d'heures de cours avec les mêmes classes...
C’est compréhensible de ne pas vouloir pénaliser ses élèves. Dans ce cas déclare-toi gréviste tout en faisant cours.
Je mettais sur mon vêtement un badge " en grève". J'ai toujours ce badge, souvenirs.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Entre ceux qui ne veulent pas faire grève parce qu'ils ont deux heures de cours ce jour là et ceux qui ne veulent pas faire grève parce qu'ils ont six heures de cours...
Une grève dégrade le service rendu aux usagers : c'est son principe même. Si les usagers ne sont pas contents, qu'ils se plaignent à l'employeur qui a des oursins dans les poches.
Une grève dégrade le service rendu aux usagers : c'est son principe même. Si les usagers ne sont pas contents, qu'ils se plaignent à l'employeur qui a des oursins dans les poches.
- *Ombre*Grand sage
J'ai un gros gros doute sur l'efficacité de la grève "par badge" faite en assurant ses cours.
Le gouvernement, quel qu'il soit, doit alors être ravi : nous assurons notre mission, et il n'a même pas besoin de nous payer. Il doit attendre la prochaine grève avec impatience...
Et en termes de visibilité, c'est absolument nul, surtout vue la façon dont sont décomptés les grévistes.
Le gouvernement, quel qu'il soit, doit alors être ravi : nous assurons notre mission, et il n'a même pas besoin de nous payer. Il doit attendre la prochaine grève avec impatience...
Et en termes de visibilité, c'est absolument nul, surtout vue la façon dont sont décomptés les grévistes.
- JennyMédiateur
Moi aussi. Une grève doit déranger pour être efficace.
- pseudo-intelloSage
J'ai déjà vu des grèves du vendredi, et elles avaient bien marché.
Le lundi est aussi un bon symbole : on ne démarre pas la semaine.
Tout comme la grosse info de la grève SNCF porte sur les usagers "pris en otage" (les rescapés du Bataclan doivent d'ailleurs apprécier la comparaison...).
Certains de mes profs de prépa l'ont fait.
Le lundi est aussi un bon symbole : on ne démarre pas la semaine.
Verdurette a écrit:L'essentiel est de savoir si on privilégie l'intérédézélèves à la petite semaine ou à long terme (car l'objet de nos revendications les concerne aussi), et accessoirement le nôtre aussi.
Enfin non, pas accessoirement.
Mais cette corde sensible de "nuire aux élèves en faisant grève" est plus ou moins enfouie. Quand les mineurs de Montceau se sont arrêtés 105 jours en 1901, ils ont terriblement souffert sur le plan personnel, mais ils savaient atteindre directement les actionnaires des houillères.
Quand les éboueurs de Toulouse font grève, ou les camionneurs, ils sont en prise directe avec leurs gestionnaires et leur action est visible et gênante.
Quand nous faisons grève, on "gêne" leurs parents, mais ce sont nos élèves, donc des enfants ou des jeunes qui n'ont rien à y voir, qui sont d'abord impactés. C'est moralement plus compliqué, d'autant que ce fait joue, surtout aux yeux du grand public, contre nous et pas pour nous.
edit : j'ai d'ailleurs été choquée de voir à quel point , sur des chaînes de grande écoute, (pas bfm ou lci) on évoquait majoritairement les difficultés des parents, bien plus que les motifs de la grève et son importance.
Tout comme la grosse info de la grève SNCF porte sur les usagers "pris en otage" (les rescapés du Bataclan doivent d'ailleurs apprécier la comparaison...).
Leclochard a écrit:Arverne a écrit:Je suis en lycée et je ne veux pas perdre autant d'heures de cours avec les mêmes classes...
C’est compréhensible de ne pas vouloir pénaliser ses élèves. Dans ce cas déclare-toi gréviste tout en faisant cours.
Certains de mes profs de prépa l'ont fait.
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- CasparProphète
Proton a écrit:La date des épreuves de spé est fausse c'est 14 et 15 mars. Ça promet ...
Je sens que ça va trainer un maximum cette histoire.
Il y a aussi les oraux de LLCE et les épreuves pratiques dans d'autres spé donc ça ne tiendra pas sur deux jours.
- BalthazaardVénérable
*Ombre* a écrit:J'ai un gros gros doute sur l'efficacité de la grève "par badge" faite en assurant ses cours.
Le gouvernement, quel qu'il soit, doit alors être ravi : nous assurons notre mission, et il n'a même pas besoin de nous payer. Il doit attendre la prochaine grève avec impatience...
Et en termes de visibilité, c'est absolument nul, surtout vue la façon dont sont décomptés les grévistes.
Dans les années 80 (je suis vieux) c'était les propos de comptoir que l'on racontait..."il parait que les japonais quand ils font grève, ils mettent un brassard gréviste"..."tu rigoles..!!" etc etc..."de toute façon ils sont jobards...etc...etc"
Finalement on était très très naïfs à cette époque, ou très idéalistes...
- Manu7Expert spécialisé
Pourquoi pas une manif un dimanche pour que ceux qui ont un bon pretexte la semaine puissent enfin participer activement ?
On aurait de nouvelles excuses :
- repas de famille chez les beaux-parents
- j'ai piscine
- j'ai foot
- j'ai belote
Parfois je me dis que ceux qui ont de bonnes excuses, ne veulent pas faire grève tout simplement. L'excuse de la perte de salaire concerne en effet une partie d'entre nous mais elle doit vraiment être marginale, mais bon c'est une bonne excuse qui coupe court à la discussion. Je l'ai entendu cette semaine dans la SDP, donc ensuite nous avons changé de sujet et parlé des vacances et on devine bien que c'est plutôt une question de priorité car on parle de vacances avec des budgets énormes pour moi.
On aurait de nouvelles excuses :
- repas de famille chez les beaux-parents
- j'ai piscine
- j'ai foot
- j'ai belote
Parfois je me dis que ceux qui ont de bonnes excuses, ne veulent pas faire grève tout simplement. L'excuse de la perte de salaire concerne en effet une partie d'entre nous mais elle doit vraiment être marginale, mais bon c'est une bonne excuse qui coupe court à la discussion. Je l'ai entendu cette semaine dans la SDP, donc ensuite nous avons changé de sujet et parlé des vacances et on devine bien que c'est plutôt une question de priorité car on parle de vacances avec des budgets énormes pour moi.
- BalthazaardVénérable
Verdurette a écrit:L'essentiel est de savoir si on privilégie l'intérédézélèves à la petite semaine ou à long terme (car l'objet de nos revendications les concerne aussi), et accessoirement le nôtre aussi.
Enfin non, pas accessoirement.
Mais cette corde sensible de "nuire aux élèves en faisant grève" est plus ou moins enfouie. Quand les mineurs de Montceau se sont arrêtés 105 jours en 1901, ils ont terriblement souffert sur le plan personnel, mais ils savaient atteindre directement les actionnaires des houillères.
Quand les éboueurs de Toulouse font grève, ou les camionneurs, ils sont en prise directe avec leurs gestionnaires et leur action est visible et gênante.
Quand nous faisons grève, on "gêne" leurs parents, mais ce sont nos élèves, donc des enfants ou des jeunes qui n'ont rien à y voir, qui sont d'abord impactés. C'est moralement plus compliqué, d'autant que ce fait joue, surtout aux yeux du grand public, contre nous et pas pour nous.
edit : j'ai d'ailleurs été choquée de voir à quel point , sur des chaînes de grande écoute, (pas bfm ou lci) on évoquait majoritairement les difficultés des parents, bien plus que les motifs de la grève et son importance.
Et la conception que l'on a de son métier et plus généralement de l'idéal républicain. Je ne suis pas "au service des élèves" comme disait le regretté président de la fcpe, je ne suis pas là pour qu'ils puissent acheter une villa avec piscine ou une Tesla S...je ne suis pas là pour qu'ils me remercient de quoi que ce soit.
Je suis là pour qu'on ne soit pas obligés d'aller chercher des médecins ou des ingénieurs à l'étranger parce que nous en manquons (même si hélas c'est déjà le cas) et pour que le pays ne devienne pas sous développé intellectuellement. Cela, comme tu le signale, exclut toute action à la petite semaine. Si l'intérêt général s'oppose aux intérêts à court terme, c'est le général qui l'emporte (désolé pour les libéraux qui croient que l'intérêt général est la somme des intérêts individuels)
- maikreeeesseGrand sage
Tangleding a écrit:Sans doute rien, mais dans le doute, peu prendront le risque...
Je dis peut être une énorme bêtise: pourrait-on nous reprocher un abandon de poste ? Il faudrait alors régulariser notre retour en classe soit en mentant (maladie d'un jour mais il fait un justificatif donc moralement et matériellement quasi impossible) soit en se déclarant gréviste, mais ce serait reprochable ?
Pour expliquer ma crainte, j'ai le souvenir cuisant de collègues qui pour protester d'une situation intenable ont accueilli les élèves dans la cour et ont "débrayé" en ne rentrant pas en classe, elles ont reçu un blâme...
- BalthazaardVénérable
Un blâme, tu es sure? C'est une sanction administrative que l'on ne met pas sans avertissement préalable et qui de plus est susceptible de recours. Il faut un dossier étayé pour en arriver là, je suis un peu sceptique qu'une action ponctuelle puisse déclencher cela.
- CleroliDoyen
Je crois de moins en moins au refus de grève au nom de l'intérêt des élèves, non, c'est l'intérêt de notre porte-monnaie qui motive à ne pas participer au mouvement social (c'est une raison que je comprends). J'ai pu observer parmi mes collègues qui râlent et refusent de faire grève en se cachant derrière une supposée conscience professionnelle (qui manquerait donc aux grévistes), que ce sont les mêmes qui ne bougent pas lorsque des manifestations sont organisées le we (oui, il y a a eu dans un passé récent).Verdurette a écrit:Mais cette corde sensible de "nuire aux élèves en faisant grève" est plus ou moins enfouie.
- maikreeeesseGrand sage
Cela ne s'est pas fait en 2 jours. Le débrayage a eu lieu l'année dernière, le blâme est tombé il me semble en octobre après de multiples RDV au rectorat.Balthazaard a écrit:Un blâme, tu es sure? C'est une sanction administrative que l'on ne met pas sans avertissement préalable et qui de plus est susceptible de recours. Il faut un dossier étayé pour en arriver là, je suis un peu sceptique qu'une action ponctuelle puisse déclencher cela.
Mais pour l'abandon de poste c'est une légende ?
- BalthazaardVénérable
Je ne suis pas aussi sur que toi, malgré ce que j'ai écrit. Perdre un jour de cours est emm...pour nous parce que quoi que l'on dise, on va (notamment en spé) tenter de boucler, ce n'est pas forcément l'intérêt des élèves qui est alors en jeu mais le notre, sachant que l'on se prépare une suite difficile, certains le vivent très bien et peuvent travailler dans l'urgence, d'autres (j'en connais et pas forcément des faux-culs) ne savent pas le faire et stressent dès que leur planification est bouleversée, les copies, les délais...etc. Du coup je conçois qu'ils puissent mettre les choses en balance (on est bien d'accord c'est leur intérêt est pas celui des élèves, mais ce n'est pas que financier)
- VerduretteModérateur
Dans les hôpitaux, combien y a t-il de soignants portant ce badge "en grève " et qui sont là ? Il a fallu la peur des conséquences avec le covid pour qu'on se préoccupe d'eux, parce qu'il y avait un "vrai" risque vital. C'est loin d'être le cas chez nous. D'ailleurs de nombreux soignants disent qu'on n'a pas entendu ce qu'ils disaient depuis des années, bien avant le covid, sur les problèmes structurels de l'hôpital. On les a calmés ? remerciés? je n'ai vraiment pas envie de dire "achetés" en leur lançant des verroteries, mais le fond du problème est loin d'être résolu. D'ailleurs les départs sont massifs.
Nous avons, mutatis mutandis, exactement le même problème.
Nous avons, mutatis mutandis, exactement le même problème.
- fanetteFidèle du forum
Je travaille dans un collège où les grévistes se comptent en général sur les doigts d'une seule main. Pour le 13, j'avais un peu poussé, informé... 8 profs grévistes (sur une trentaine) + la vie sco. La CDE, prudente, avait reporté le brevet blanc, prévu le 13 et le 14, à la semaine prochaine (le 20 et le 21). Je ne me vois pas convaincre de nouveau des collègues pour la grève du 20
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- slynopHabitué du forum
Pour le 27, si on pouvait avoir enfin des Hsa payées à 25% comme le stipule le droit du travail, ce serait une bonne chose. Pour le moment c'est 20% la première et au taux normal pour les autres.
Dégel du point d'indice.
Suppression de 1 ou 2 échelons pour rattraper un peu question pouvoir d'achat.
Comme dans les autres ministères, que l'on reçoivent des primes, et pas des primes pour s'acheter un mars.
Dégel du point d'indice.
Suppression de 1 ou 2 échelons pour rattraper un peu question pouvoir d'achat.
Comme dans les autres ministères, que l'on reçoivent des primes, et pas des primes pour s'acheter un mars.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- EsméraldaGrand sage
Manu7 a écrit:Pourquoi pas une manif un dimanche pour que ceux qui ont un bon pretexte la semaine puissent enfin participer activement ?
On aurait de nouvelles excuses :
- repas de famille chez les beaux-parents
- j'ai piscine
- j'ai foot
- j'ai belote
Parfois je me dis que ceux qui ont de bonnes excuses, ne veulent pas faire grève tout simplement. L'excuse de la perte de salaire concerne en effet une partie d'entre nous mais elle doit vraiment être marginale, mais bon c'est une bonne excuse qui coupe court à la discussion. Je l'ai entendu cette semaine dans la SDP, donc ensuite nous avons changé de sujet et parlé des vacances et on devine bien que c'est plutôt une question de priorité car on parle de vacances avec des budgets énormes pour moi.
Mais tellement ! J'en ai eu fait des manifs le samedi, voire le dimanche il y a quelques années.Les collègues qui ne font jamais grève pour x raisons ne s'engagent pas plus dans un mouvement le samedi ou dimanche. Partez devant les gars, moi je peux pas, j'ai aqua-poney, les courses à faire, des enfants, le ménage, le jardin, la maison, pas le temps ... bref, un tas de formidables raisons-prétextes. Et ceux qui ont intégré en bon petit soldat / martyr le leitmotiv selon lequel "on n'est pas si mal lotis nous autres qui avons les vacances scolaires" ( va dire ça à un prof de lettres qui a presque toujours des tombereaux de copies à se farcir pendant les petites vacances). Et puis "y a pire ailleurs" alors ...
- BalthazaardVénérable
slynop a écrit:Pour le 27, si on pouvait avoir enfin des Hsa payées à 25% comme le stipule le droit du travail, ce serait une bonne chose. Pour le moment c'est 20% la première et au taux normal pour les autres.
Dégel du point d'indice.
Suppression de 1 ou 2 échelons pour rattraper un peu question pouvoir d'achat.
Comme dans les autres ministères, que l'on reçoivent des primes, et pas des primes pour s'acheter un mars.
Aucun syndicat ne s'engagera sur une revalorisation des HS, au contraire, d'ailleurs ils ont salué sous Peillon l'abandon de la défiscalisation. Lui même avait dit "maintenant que les HS sont rétribuées à leur juste prix....etc"
Inutile de relancer le débat.
- BalthazaardVénérable
Esméralda a écrit:Manu7 a écrit:Pourquoi pas une manif un dimanche pour que ceux qui ont un bon pretexte la semaine puissent enfin participer activement ?
On aurait de nouvelles excuses :
- repas de famille chez les beaux-parents
- j'ai piscine
- j'ai foot
- j'ai belote
Parfois je me dis que ceux qui ont de bonnes excuses, ne veulent pas faire grève tout simplement. L'excuse de la perte de salaire concerne en effet une partie d'entre nous mais elle doit vraiment être marginale, mais bon c'est une bonne excuse qui coupe court à la discussion. Je l'ai entendu cette semaine dans la SDP, donc ensuite nous avons changé de sujet et parlé des vacances et on devine bien que c'est plutôt une question de priorité car on parle de vacances avec des budgets énormes pour moi.
Mais tellement ! J'en ai eu fait des manifs le samedi, voire le dimanche il y a quelques années.Les collègues qui ne font jamais grève pour x raisons ne s'engagent pas plus dans un mouvement le samedi ou dimanche. Partez devant les gars, moi je peux pas, j'ai aqua-poney, les courses à faire, des enfants, le ménage, le jardin, la maison, pas le temps ... bref, un tas de formidables raisons-prétextes. Et ceux qui ont intégré en bon petit soldat / martyr le leitmotiv selon lequel "on n'est pas si mal lotis nous autres qui avons les vacances scolaires" ( va dire ça à un prof de lettres qui a presque toujours des tombereaux de copies à se farcir pendant les petites vacances). Et puis "y a pire ailleurs" alors ...
Et le fait que certains puissent être réellement crevés (après 15 ou18 h de cours, quels feignasses...) et aient réellement besoin de ce we pour décompresser et enfin mettre un peu de distance avec ce qui après tout n'est qu'un métier et peut-être pas l'essence de leur existence, c'est un mauvais motif?
- slynopHabitué du forum
Ces mêmes syndicats qui avaient applaudis pour la suppression de la prime de 500 euros à partir de 3 hsa (ou 4, je ne sais plus).
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- HocamSage
slynop a écrit:Ces mêmes syndicats qui avaient applaudis pour la suppression de la prime de 500 euros à partir de 3 hsa.
Je pense que le conseil de Balthazaard plus haut, « inutile de relancer le débat », est particulièrement pertinent ici dans ce fil.
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