- ChocolatGuide spirituel
Ah, parce qu'ils ne le sont pas déjà, incultes, avec le système actuel ?
- PHLANiveau 9
C'est ça votre réponse ? C'est vraiment simpliste et facile cet argument. Je vous suggère au SNALC de le retravailler d'urgence. C'est sur que de passer les sciences obligatoires jusqu'en fin de seconde seulement au lieu de la fin de la 1ere comme actuellement en voie générale va réduire assurément leur inculture !Chocolat a écrit:Ah, parce qu'ils ne le sont pas déjà, incultes, avec le système actuel ?
- MathadorEmpereur
PHLA a écrit:Tout ce que je sais du SNALC ces dernières semaines, ce sont les quelques mails reçus dans lesquels le syndicat se comportait en vraie groupie de Blanquer, ce qui me heurte. Blanquer et généralement l'ensemble de nos dirigeants piétinent les sciences dans leur réforme du lycée et semblent ne rien comprendre de leur importance pour le futur. Leur mépris pour les SVT, matière si ancrée dans les problèmes actuels et futurs de santé et d'environnement est incompréhensible. Ils préparent une génération d'incultes en matière de sciences très inquiétante. Avec la bénédiction du SNALC apparemment.
Il me semble que PSE au LP c'est 1h hebdo, et les SVT en STMG et en STI2D c'est 0h: pour atteindre tous les élèves ce n'est pas au lycée qu'il faut agir. Si l'on veut pallier l'inculture des élèves en SVT il faudrait plutôt penser à mettre du contenu solide dans les programmes du primaire et du collège, et que l'institution fasse en sorte que les élèves apprennent leurs leçons.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- PHLANiveau 9
Oui certes en voie technologique ou professionnelle, selon les filières il n'y avait déjà plus de sciences en 1ere. Mais cela restait obligatoire pour toutes les 1eres générales. Ce qui ne sera plus le cas avec la merveilleuse réforme Blanquer. Mais en même temps, les sciences, qui s'en soucie ? C'est tellement secondaire pour la société future ! Il vaut mieux investir son temps pour des chorales, la France manque cruellement de chanteurs.Mathador a écrit:PHLA a écrit:Tout ce que je sais du SNALC ces dernières semaines, ce sont les quelques mails reçus dans lesquels le syndicat se comportait en vraie groupie de Blanquer, ce qui me heurte. Blanquer et généralement l'ensemble de nos dirigeants piétinent les sciences dans leur réforme du lycée et semblent ne rien comprendre de leur importance pour le futur. Leur mépris pour les SVT, matière si ancrée dans les problèmes actuels et futurs de santé et d'environnement est incompréhensible. Ils préparent une génération d'incultes en matière de sciences très inquiétante. Avec la bénédiction du SNALC apparemment.
Il me semble que PSE au LP c'est 1h hebdo, et les SVT en STMG et en STI2D c'est 0h: pour atteindre tous les élèves ce n'est pas au lycée qu'il faut agir. Si l'on veut pallier l'inculture des élèves en SVT il faudrait plutôt penser à mettre du contenu solide dans les programmes du primaire et du collège, et que l'institution fasse en sorte que les élèves apprennent leurs leçons.
- ChocolatGuide spirituel
PHLA a écrit:C'est ça votre réponse ? C'est vraiment simpliste et facile cet argument. Je vous suggère au SNALC de le retravailler d'urgence. C'est sur que de passer les sciences obligatoires jusqu'en fin de seconde seulement au lieu de la fin de la 1ere comme actuellement en voie générale va réduire assurément leur inculture !Chocolat a écrit:Ah, parce qu'ils ne le sont pas déjà, incultes, avec le système actuel ?
Ma réponse est à la hauteur de votre message initial.
Le bac au rabais actuel, après trente années d'errance dans le premier et le second degré, c'est le snalc ?
Au fait, je ne suis pas syndiquée.
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- PHLANiveau 9
À la hauteur du niveau de mon message initial ? Ah bon ? En quoi mon message ci-dessus serait il si bas des pâquerettes ? Marre de me faire tacler violemment sans cesse sur ce site !PHLA a écrit:Tout ce que je sais du SNALC ces dernières semaines, ce sont les quelques mails reçus dans lesquels le syndicat se comportait en vraie groupie de Blanquer, ce qui me heurte. Blanquer et généralement l'ensemble de nos dirigeants piétinent les sciences dans leur réforme du lycée et semblent ne rien comprendre de leur importance pour le futur. Leur mépris pour les SVT, matière si ancrée dans les problèmes actuels et futurs de santé et d'environnement est incompréhensible. Ils préparent une génération d'incultes en matière de sciences très inquiétante. Avec la bénédiction du SNALC apparemment.
- RendashBon génie
PHLA, qu'on soit bien d'accord, hein : ce n'est pas parce qu'on adhère au SNALC qu'on est d'accord avec le côté groupie de Blanquer et les orientations choisies pour le lycée, qu'il s'agisse de la place réservée aux sciences, ou des fumeuses "heures d'orientation". Blanquer, c'est du vent, de la com', et il ne vaut pas mieux que NVB, hormis qu'il ne nous insulte pas, lui.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:PHLA, qu'on soit bien d'accord, hein : ce n'est pas parce qu'on adhère au SNALC qu'on est d'accord avec le côté groupie de Blanquer et les orientations choisies pour le lycée, qu'il s'agisse de la place réservée aux sciences, ou des fumeuses "heures d'orientation". Blanquer, c'est du vent, de la com', et il ne vaut pas mieux que NVB, hormis qu'il ne nous insulte pas, lui.
Aheum... Blanquer nous insulte tout de même discrètement. Sa partie sur "la liberté pédagogique, ce n'est pas l'anarchie" est tout de même pas mal insultante pour beaucoup de collègues. Certes, sous couvert de liberté pédagogique des collègues font n'importe quoi (et de tous les bords idéologiques, que ce soit les auto-proclamés républicains comme les pédagos) mais dire publiquement ce genre de choses, ce n'est absolument pas anodin politiquement et pour l'avenir de notre statut. Ensuite, les chasses aux sorcières sont toujours aussi puissantes que sous NVB.
- V.MarchaisEmpereur
Je découvre ci fil et je distinguerai deux points différents dans ma réaction.
Tout d'abord, depuis que JRG s'est investi dans le SNALC, je l'ai vu agir avec beaucoup d'efficacité et, à mon humble avis, son ascension est la reconnaissance de cette efficacité. Je m'en réjouis et pour lui et pour nous, et je lui souhaite bonne chance et bon travail pour la suite. Je fais confiance à son honnêteté et à son esprit critique pour faire mentir le principe de Peter.
Par contre, je dois dire que je m'inquiète beaucoup du soutien du SNALC à la réforme du bac. Pour parler net, je crois que le SNALC s'illusionne sur la nature de cette réforme, parce qu'il croit y voir des accents de cette modularité dont il parle depuis des années, et, flatté, ne prend pas la mesure des conséquences graves de cette organisation tant sur le travail des élèves que sur le devenir de la profession. Cette capacité à s'aveugler me trouble beaucoup. Je ne vais pas me lancer dans un long laïus sur le sujet, il y a eu d'excellentes analyses publiées sur le site de SLL, du GRDS - et même dans Les Echos, journal pas spécialement philanthropique. Pour faire court, comment ne pas voir la logique néfaste de bachotage permanent que va induire cette réforme, la menace sur l'organisation du temps de travail avec des épreuves parfois très précoces ? comment ne pas se rendre compte que la définition même du grand oral, exercice formel à peu près vide de contenu disciplinaire, sera le cheval de Troie des compétences au lycée ? Comment penser une seule seconde que l'on puisse déconnecter cette réforme de celle du lycée ? Comment ne pas voir le lien entre cette réforme, qui va rendre délicate la gestion des personnels, quand les besoins risquent de varier fortement d'une année sur l'autre, avec le projet de recourir massivement à la contractualisation dans la moribonde fonction publique ?
Il y a à mon avis des erreurs d'analyse lourdes dans la position du SNALC. Par ailleurs, je continue d'estimer que le SNALC s'est déjà lourdement trompé en soutenant la destruction des statuts de 50 - on n'a pas fini de mesurer l'ampleur de la brèche ouverte avec les "missions liées". Une deuxième erreur aussi grave me conduirait à rendre mon tablier. La SNALC a produit ces dernières années un excellent travail sur le plan pédagogique. Mais si c'est pour tout foutre en l'air avec une politique éducative aberrante, placée sous le signe de l'aveuglement, cela ne suffira pas à me faire rester. J'ai accordé le droit à l'erreur grave une fois, mais si ça devient une habitude, ce sera sans moi. J'en serais navrée, et j'espère que le dialogue que nous pouvons avoir ici avec le nouveau président permettra d'éviter d'en arriver là, mais en ce qui me concerne, deux erreurs d'analyses aussi lourdes de conséquences en si peu de temps, ce serait rédhibitoire.
Tout d'abord, depuis que JRG s'est investi dans le SNALC, je l'ai vu agir avec beaucoup d'efficacité et, à mon humble avis, son ascension est la reconnaissance de cette efficacité. Je m'en réjouis et pour lui et pour nous, et je lui souhaite bonne chance et bon travail pour la suite. Je fais confiance à son honnêteté et à son esprit critique pour faire mentir le principe de Peter.
Par contre, je dois dire que je m'inquiète beaucoup du soutien du SNALC à la réforme du bac. Pour parler net, je crois que le SNALC s'illusionne sur la nature de cette réforme, parce qu'il croit y voir des accents de cette modularité dont il parle depuis des années, et, flatté, ne prend pas la mesure des conséquences graves de cette organisation tant sur le travail des élèves que sur le devenir de la profession. Cette capacité à s'aveugler me trouble beaucoup. Je ne vais pas me lancer dans un long laïus sur le sujet, il y a eu d'excellentes analyses publiées sur le site de SLL, du GRDS - et même dans Les Echos, journal pas spécialement philanthropique. Pour faire court, comment ne pas voir la logique néfaste de bachotage permanent que va induire cette réforme, la menace sur l'organisation du temps de travail avec des épreuves parfois très précoces ? comment ne pas se rendre compte que la définition même du grand oral, exercice formel à peu près vide de contenu disciplinaire, sera le cheval de Troie des compétences au lycée ? Comment penser une seule seconde que l'on puisse déconnecter cette réforme de celle du lycée ? Comment ne pas voir le lien entre cette réforme, qui va rendre délicate la gestion des personnels, quand les besoins risquent de varier fortement d'une année sur l'autre, avec le projet de recourir massivement à la contractualisation dans la moribonde fonction publique ?
Il y a à mon avis des erreurs d'analyse lourdes dans la position du SNALC. Par ailleurs, je continue d'estimer que le SNALC s'est déjà lourdement trompé en soutenant la destruction des statuts de 50 - on n'a pas fini de mesurer l'ampleur de la brèche ouverte avec les "missions liées". Une deuxième erreur aussi grave me conduirait à rendre mon tablier. La SNALC a produit ces dernières années un excellent travail sur le plan pédagogique. Mais si c'est pour tout foutre en l'air avec une politique éducative aberrante, placée sous le signe de l'aveuglement, cela ne suffira pas à me faire rester. J'ai accordé le droit à l'erreur grave une fois, mais si ça devient une habitude, ce sera sans moi. J'en serais navrée, et j'espère que le dialogue que nous pouvons avoir ici avec le nouveau président permettra d'éviter d'en arriver là, mais en ce qui me concerne, deux erreurs d'analyses aussi lourdes de conséquences en si peu de temps, ce serait rédhibitoire.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:Rendash a écrit:PHLA, qu'on soit bien d'accord, hein : ce n'est pas parce qu'on adhère au SNALC qu'on est d'accord avec le côté groupie de Blanquer et les orientations choisies pour le lycée, qu'il s'agisse de la place réservée aux sciences, ou des fumeuses "heures d'orientation". Blanquer, c'est du vent, de la com', et il ne vaut pas mieux que NVB, hormis qu'il ne nous insulte pas, lui.
Aheum... Blanquer nous insulte tout de même discrètement. Sa partie sur "la liberté pédagogique, ce n'est pas l'anarchie" est tout de même pas mal insultante pour beaucoup de collègues. Certes, sous couvert de liberté pédagogique des collègues font n'importe quoi (et de tous les bords idéologiques, que ce soit les auto-proclamés républicains comme les pédagos) mais dire publiquement ce genre de choses, ce n'est absolument pas anodin politiquement et pour l'avenir de notre statut. Ensuite, les chasses aux sorcières sont toujours aussi puissantes que sous NVB.
Oui, bon, si tu veux. Malgré tout, on est loin des "fainéants", des "pédophiles en puissance", des "changeurs de couches surveillants de sieste", "des pseudo z'intellectuels", et j'en passe, sortis par ses prédécesseurs (Royal, Allègre, Darcos, Vallaud-Belkacem, et j'en passe). On est plus proche de ton propre discours sur les "pratiques minables" de certains collègues, en fait. Ce qui n'est pas à dire que je défends Blanquer, évidemment : je suis extrêmement critique à son sujet, et pas d'aujourd'hui, depuis l'annonce de sa nomination. Alors, bon, faudra trouver un autre pigeon pour essayer de le poser en défenseur du ministre.
Pour les supposées chasses aux sorcières, je n'en sais rien et je m'en désintéresse : elles ne touchent pas les collègues en poste, pour le moment, et je me fiche pas mal de ceux qui grenouillent dans les rectorats et les ministères et qui étaient, entre autres, responsables de la précédente chasse. Je me fous éperdument des états d'âme de Lussault, par exemple, ou de la thuriféraire du prédicat dont j'ai zappé le nom. Les zinovans peuvent continuer à zinover, si j'en crois ce qu'on lit çà et là ; c'est là le principal, et je regretterais qu'on vînt le leur interdire. En revanche, je suis ravi qu'on n'impose plus leurs lubies. Chrage à chacun de travailler en son âme et conscience, voilà ce que je défends, et ça s'applique à tout le monde. Si on vient nous dire, comme lors de la réforme Vallaud-Belkacem, qu'un "fonctionnaire est là pour fonctionner", qu'on continue à détruire les heures disciplinaires, et à pourrir la vie des collègues, là, en effet, les mêmes causes entraîneront les mêmes réactions ; pour le moment, ce n'est pas (encore) le cas. (sauf réforme du lycée, donc, etc.)
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- archebocEsprit éclairé
Chocolat a écrit:Je ne comprends pas les raisons pour lesquelles on reproche au snalc l'adhésion à Parcoursup en remplacement d'APB.
Ce que je comprendrais aisément en revanche, ce serait une mobilisation pour retrouver le fonctionnement antérieur à la généralisation d'APB, système complètement inutile, absurde et démago.
Que chaque candidat postule individuellement où il veut et que chaque université mette en place son propre système de sélection communiqué en toute transparence (sélection sur dossier, épreuves d'admission, entretien, etc.)
Le problème du système antérieur, c'est que les bons élèves vont être reçus partout, et vont donc bloquer trois, quatre, ou cinq places. Pas plus, parce que faire des candidatures dans ce système prend du temps, donc on vise un peu plus soigneusement. Mais au 3 septembre, on se retrouve pour ces élèves des places réservées qui ne sont pas remplies. C'était acceptable dans un système où l'offre de formation dépassait la demande, avec localement des rustines légales (PACES) ou hors-la-loi (STAPS).
Dans un système de plus en plus fortement sous tension, la première urgence était de répartir plus efficacement les ressources. Un logiciel centralisé permet cela : faire en sorte que les choix des élèves soient connus le plus vite possible pour pouvoir proposer les places qu'ils laissent vacantes aux élèves suivants. Le délire de Parcoursup, c'est justement de s'abstenir de demander leurs préférences aux élèves, mais de leur demander de se reconnecter pour délivrer ces préférences au compte-goutte.
Par ailleurs, le système informatisé présente les inconvénients de ses avantages : la facilité à faire des candidatures oblige les formations à traiter plus de dossiers. Pour les formations auparavant sans sélection, c'est deux étages d'un coup.
- ChocolatGuide spirituel
PHLA a écrit:À la hauteur du niveau de mon message initial ? Ah bon ? En quoi mon message ci-dessus serait il si bas des pâquerettes ? Marre de me faire tacler violemment sans cesse sur ce site !PHLA a écrit:Tout ce que je sais du SNALC ces dernières semaines, ce sont les quelques mails reçus dans lesquels le syndicat se comportait en vraie groupie de Blanquer, ce qui me heurte. Blanquer et généralement l'ensemble de nos dirigeants piétinent les sciences dans leur réforme du lycée et semblent ne rien comprendre de leur importance pour le futur. Leur mépris pour les SVT, matière si ancrée dans les problèmes actuels et futurs de santé et d'environnement est incompréhensible. Ils préparent une génération d'incultes en matière de sciences très inquiétante. Avec la bénédiction du SNALC apparemment.
Oui.
Si je lisais uniquement ton message, je me dirais la chose suivante : Blanquer est en train de détruire un système performant qui fonctionne très bien et il a la bénédiction du snalc pour ce faire.
Ce n'est pas du tout le cas et nous le savons tous.
Je ne sais pas qui te tacle sur ce site mais avec moi, c'est la première fois que tu échanges, donc merci de ne pas généraliser.
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- ChocolatGuide spirituel
archeboc a écrit:Chocolat a écrit:Je ne comprends pas les raisons pour lesquelles on reproche au snalc l'adhésion à Parcoursup en remplacement d'APB.
Ce que je comprendrais aisément en revanche, ce serait une mobilisation pour retrouver le fonctionnement antérieur à la généralisation d'APB, système complètement inutile, absurde et démago.
Que chaque candidat postule individuellement où il veut et que chaque université mette en place son propre système de sélection communiqué en toute transparence (sélection sur dossier, épreuves d'admission, entretien, etc.)
Le problème du système antérieur, c'est que les bons élèves vont être reçus partout, et vont donc bloquer trois, quatre, ou cinq places. Pas plus, parce que faire des candidatures dans ce système prend du temps, donc on vise un peu plus soigneusement. Mais au 3 septembre, on se retrouve pour ces élèves des places réservées qui ne sont pas remplies. C'était acceptable dans un système où l'offre de formation dépassait la demande, avec localement des rustines légales (PACES) ou hors-la-loi (STAPS).
Dans un système de plus en plus fortement sous tension, la première urgence était de répartir plus efficacement les ressources. Un logiciel centralisé permet cela : faire en sorte que les choix des élèves soient connus le plus vite possible pour pouvoir proposer les places qu'ils laissent vacantes aux élèves suivants. Le délire de Parcoursup, c'est justement de s'abstenir de demander leurs préférences aux élèves, mais de leur demander de se reconnecter pour délivrer ces préférences au compte-goutte.
Par ailleurs, le système informatisé présente les inconvénients de ses avantages : la facilité à faire des candidatures oblige les formations à traiter plus de dossiers. Pour les formations auparavant sans sélection, c'est deux étages d'un coup.
Le problème principal vient aussi du fait que l'on a fait croire pendant des années que tout le monde avait les capacités requises pour faire des études universitaires, ce qui est un mensonge faramineux !
Avec un bac un peu plus exigeant et un système d'orientation moins débile nous ne serions pas dans cette situation inextricable et peu viable.
Le choix a été fait, en l'absence d'une politique économique capable de réduire le chômage, de "cacher" une partie des jeunes chômeurs en les considérant comme étant des étudiants. Magique, pour les chiffres, dans l'immédiat, mais complètement casse-gueule sur le long terme.
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- V.MarchaisEmpereur
Là-dessus, je suis bien d'accord, Chocolat. Un bac digne de ce nom devrait régler tous les problèmes de "sélection".
- ChocolatGuide spirituel
Et moi je suis d'accord avec toi pour reconnaître le fait que le bac digne de ce nom, nous n'en prenons pas la direction, bien au contraire.
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- PHLANiveau 9
Ce n'est pas parce que tu fais une mauvaise interprétation de mon message que ça te permet de dire qu'il est d'un piètre niveau. Je n'ai jamais voulu dire que le système était performant et qu'il fonctionnait très bien. Désolé si mon ressenti sur le piétinement des sciences n'est pas le tien mais mépriser le niveau des messages de tes contradicteurs, juste parce qu'ils pensent autrement que toi, c'est un peu violent.Chocolat a écrit:PHLA a écrit:À la hauteur du niveau de mon message initial ? Ah bon ? En quoi mon message ci-dessus serait il si bas des pâquerettes ? Marre de me faire tacler violemment sans cesse sur ce site !PHLA a écrit:Tout ce que je sais du SNALC ces dernières semaines, ce sont les quelques mails reçus dans lesquels le syndicat se comportait en vraie groupie de Blanquer, ce qui me heurte. Blanquer et généralement l'ensemble de nos dirigeants piétinent les sciences dans leur réforme du lycée et semblent ne rien comprendre de leur importance pour le futur. Leur mépris pour les SVT, matière si ancrée dans les problèmes actuels et futurs de santé et d'environnement est incompréhensible. Ils préparent une génération d'incultes en matière de sciences très inquiétante. Avec la bénédiction du SNALC apparemment.
Oui.
Si je lisais uniquement ton message, je me dirais la chose suivante : Blanquer est en train de détruire un système performant qui fonctionne très bien et il a la bénédiction du snalc pour ce faire.
Ce n'est pas du tout le cas et nous le savons tous.
Je ne sais pas qui te tacle sur ce site mais avec moi, c'est la première fois que tu échanges, donc merci de ne pas généraliser.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Chocolat a écrit:archeboc a écrit:Chocolat a écrit:Je ne comprends pas les raisons pour lesquelles on reproche au snalc l'adhésion à Parcoursup en remplacement d'APB.
Ce que je comprendrais aisément en revanche, ce serait une mobilisation pour retrouver le fonctionnement antérieur à la généralisation d'APB, système complètement inutile, absurde et démago.
Que chaque candidat postule individuellement où il veut et que chaque université mette en place son propre système de sélection communiqué en toute transparence (sélection sur dossier, épreuves d'admission, entretien, etc.)
Le problème du système antérieur, c'est que les bons élèves vont être reçus partout, et vont donc bloquer trois, quatre, ou cinq places. Pas plus, parce que faire des candidatures dans ce système prend du temps, donc on vise un peu plus soigneusement. Mais au 3 septembre, on se retrouve pour ces élèves des places réservées qui ne sont pas remplies. C'était acceptable dans un système où l'offre de formation dépassait la demande, avec localement des rustines légales (PACES) ou hors-la-loi (STAPS).
Dans un système de plus en plus fortement sous tension, la première urgence était de répartir plus efficacement les ressources. Un logiciel centralisé permet cela : faire en sorte que les choix des élèves soient connus le plus vite possible pour pouvoir proposer les places qu'ils laissent vacantes aux élèves suivants. Le délire de Parcoursup, c'est justement de s'abstenir de demander leurs préférences aux élèves, mais de leur demander de se reconnecter pour délivrer ces préférences au compte-goutte.
Par ailleurs, le système informatisé présente les inconvénients de ses avantages : la facilité à faire des candidatures oblige les formations à traiter plus de dossiers. Pour les formations auparavant sans sélection, c'est deux étages d'un coup.
Le problème principal vient aussi du fait que l'on a fait croire pendant des années que tout le monde avait les capacités requises pour faire des études universitaires, ce qui est un mensonge faramineux !
Avec un bac un peu plus exigeant et un système d'orientation moins débile nous ne serions pas dans cette situation inextricable et peu viable.
Le choix a été fait, en l'absence d'une politique économique capable de réduire le chômage, de "cacher" une partie des jeunes chômeurs en les considérant comme étant des étudiants. Magique, pour les chiffres, dans l'immédiat, mais complètement casse-gueule sur le long terme.
- ChocolatGuide spirituel
PHLA a écrit:
Ce n'est pas parce que tu fais une mauvaise interprétation de mon message que ça te permet de dire qu'il est d'un piètre niveau. Je n'ai jamais voulu dire que le système était performant et qu'il fonctionnait très bien. Désolé si mon ressenti sur le piétinement des sciences n'est pas le tien mais mépriser le niveau des messages de tes contradicteurs, juste parce qu'ils pensent autrement que toi, c'est un peu violent.
Ok, dans ce cas, je ne suis pas la seule à interpréter car "je ne méprise pas le niveau des messages de mes contradicteurs juste parce qu'ils pensent autrement que moi", mais j'apprécie des positions un peu plus objectives sur les questions qui nous préoccupent tous.
Le système actuel forme déjà des incultes et j'aimerais qu'on le reconnaisse clairement avant toute chose.
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- henrietteMédiateur
Et qu'il n'y a aucune honte à cela, bien au contraire !Chocolat a écrit:Le problème principal vient aussi du fait que l'on a fait croire pendant des années que tout le monde avait les capacités requises pour faire des études universitaires, ce qui est un mensonge faramineux !
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Chocolat a écrit:Le système actuel forme déjà des incultes et j'aimerais qu'on le reconnaisse clairement avant toute chose.
Dans une L3 à forte coloration économique il y a quelques mois : "Mais Monsieur, c'est qui David Ricardo ?".
Moi : :pleurs:
Les économistes comprendront...
- RendashBon génie
LaMaisonQuiRendFou a écrit:
Dans une L3 à forte coloration économique il y a quelques mois : "Mais Monsieur, c'est qui David Ricardo ?".
Moi : :pleurs:
Oui, ben ça va, les remplaçants on les connaît pas, hein
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Grilled
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ChocolatGuide spirituel
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Chocolat a écrit:Le système actuel forme déjà des incultes et j'aimerais qu'on le reconnaisse clairement avant toute chose.
Dans une L3 à forte coloration économique il y a quelques mois : "Mais Monsieur, c'est qui David Ricardo ?".
Moi : :pleurs:
Les économistes comprendront...
Même les non économistes comprennent et pleurent avec toi...
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- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
DesolationRow a écrit:Avec un nom comme ça, c'est forcément un international brésilien.
Oui c'est un défenseur central du FC Nantes je crois... A moins que ce ne soit Diego Carlos je ne sais plus...
- Révolution copernicienne au Snalc : "L'action du Snalc ne se limite pas aux problèmes purement éducatifs".
- Emmanuel Protin, vice-président du Snalc Créteil, affirme que "le pédagogisme" est coupable du meurtre de Fabienne Terral-Calmès. Le Snalc national condame ce "dérapage".
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