- DaphnéDemi-dieu
Leclochard a écrit:Tu as une explication sur l'origine de cette baisse ? J'ai entendu que les syndicats avaient préféré revendiqué de meilleures conditions de travail plutôt que des augmentations pendant longtemps.
Ça veut dire quoi les syndicats
Merci de ne pas tout mélanger :lol:
- LeclochardEmpereur
Daphné a écrit:Leclochard a écrit:Tu as une explication sur l'origine de cette baisse ? J'ai entendu que les syndicats avaient préféré revendiqué de meilleures conditions de travail plutôt que des augmentations pendant longtemps.
Ça veut dire quoi les syndicats
Merci de ne pas tout mélanger :lol:
Bah, ceux qui portent les revendications des enseignants auprès du ministre. Maintenant, dans les 80-90, j'étais trop jeune pour suivre le dossier.
Je comprends que certains -je ne parle pas de toi-, soient gênés pour avouer que pendant longtemps, ils ont privilégié les conditions de travail et les embauches à une revalorisation importante.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- BientôtlesudFidèle du forum
Personnellement, je peux te dire que nous (des militants syndicaux académiques du SNES) avons assez longuement interrogé nos représentants nationaux sur ce que l'on appelle la "revalorisation" (c'était d'ailleurs lors d'un stage concernant la carrière et la rémunération).
A aucun moment nos représentants nous ont répondu qu'ils privilégiaient les conditions de travail par rapport à la revalo, pour tout te dire, ils n'ont même pas évoqué ces conditions de travail dans leur réponse (on a parlé d'autres choses, coût pour l'état, point d'indice, grille indiciaire, etc...).
A une certaine époque, si j'ai bien compris ce qui m'a été dit, nous sommes passés très près d'une revalo (avant que Chatel n'arrive...).
Je soupçonne d'ailleurs Sarko d'avoir donné la consigne à son ministre de nous faire miroiter celle-ci pour mieux faire passer la pilule de la réforme des lycées en attendant le prochain remaniement...
Tout cela pour dire qu'en tout cas j'espère que ce n'est pas au SNES que tu penses quand tu parles "des syndicats", cela serait une erreur sur cette question.
On peut nous reprocher des choses j'imagine mais pas cela, l'échec de l'obtention d'une revalo est pour moi à aller rechercher dans notre incapacité à construire une rapport de force sur la durée (des grèves "à la journée" éparpillées dans l'année qui résultent d'une volonté de fonctionner de manière intersyndicale avec des syndicats, qui justement eux freinent des quatre fers pour battre le pavé) mais aussi à une conjoncture peu propice à celle-ci.
A aucun moment nos représentants nous ont répondu qu'ils privilégiaient les conditions de travail par rapport à la revalo, pour tout te dire, ils n'ont même pas évoqué ces conditions de travail dans leur réponse (on a parlé d'autres choses, coût pour l'état, point d'indice, grille indiciaire, etc...).
A une certaine époque, si j'ai bien compris ce qui m'a été dit, nous sommes passés très près d'une revalo (avant que Chatel n'arrive...).
Je soupçonne d'ailleurs Sarko d'avoir donné la consigne à son ministre de nous faire miroiter celle-ci pour mieux faire passer la pilule de la réforme des lycées en attendant le prochain remaniement...
Tout cela pour dire qu'en tout cas j'espère que ce n'est pas au SNES que tu penses quand tu parles "des syndicats", cela serait une erreur sur cette question.
On peut nous reprocher des choses j'imagine mais pas cela, l'échec de l'obtention d'une revalo est pour moi à aller rechercher dans notre incapacité à construire une rapport de force sur la durée (des grèves "à la journée" éparpillées dans l'année qui résultent d'une volonté de fonctionner de manière intersyndicale avec des syndicats, qui justement eux freinent des quatre fers pour battre le pavé) mais aussi à une conjoncture peu propice à celle-ci.
- victor44Habitué du forum
Daphné a écrit:me préparer une fin de vie pas à la charge d'autrui.
Avec la retraite par répartition on est à la charge des actifs (donc d'autrui)
D'autre part effectivement, à la demande des organisations syndicales (mais pas du snalc si mes souvenirs sont bons) l'augmentation du budget de l'EN a essetiellement servi à faire baisser les effectis par classe et pas à augmenter le salaire des enseignants.
Avec une paie de prof dans la drome on vit très bien mais à Paris c'est beaucoup plus dur.
Je ne parle pas dans mes posts du salaire des enseignants mais du niveau des pensions de ceux qui ne travaillent plus, n'ont plus de personne à charge ni de loyer. Ceux-là peuvent faire un effort sinon ils imposent à autrui une charge de moins en moins supportable.
La logique du "je paye pour la retraite donc j'exige un certain niveau de revenu plus tard" est la logique de la retraite par capitalisation et non par répartition.
- CeladonDemi-dieu
On est à la charge des actifs, comme la génération précédente aura été à la nôtre ! Qu'est-ce que c'est que ce raisonnement ??? !!!
- IgniatiusGuide spirituel
Victor44 souhaite s'excuser de vivre aux crochets de cette société.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- LeclochardEmpereur
Ondiraitlesud a écrit:Personnellement, je peux te dire que nous (des militants syndicaux académiques du SNES) avons assez longuement interrogé nos représentants nationaux sur ce que l'on appelle la "revalorisation" (c'était d'ailleurs lors d'un stage concernant la carrière et la rémunération).
A aucun moment nos représentants nous ont répondu qu'ils privilégiaient les conditions de travail par rapport à la revalo, pour tout te dire, ils n'ont même pas évoqué ces conditions de travail dans leur réponse (on a parlé d'autres choses, coût pour l'état, point d'indice, grille indiciaire, etc...).
A une certaine époque, si j'ai bien compris ce qui m'a été dit, nous sommes passés très près d'une revalo (avant que Chatel n'arrive...).
Je soupçonne d'ailleurs Sarko d'avoir donné la consigne à son ministre de nous faire miroiter celle-ci pour mieux faire passer la pilule de la réforme des lycées en attendant le prochain remaniement...
Tout cela pour dire qu'en tout cas j'espère que ce n'est pas au SNES que tu penses quand tu parles "des syndicats", cela serait une erreur sur cette question.
On peut nous reprocher des choses j'imagine mais pas cela, l'échec de l'obtention d'une revalo est pour moi à aller rechercher dans notre incapacité à construire une rapport de force sur la durée (des grèves "à la journée" éparpillées dans l'année qui résultent d'une volonté de fonctionner de manière intersyndicale avec des syndicats, qui justement eux freinent des quatre fers pour battre le pavé) mais aussi à une conjoncture peu propice à celle-ci.
Je ne pensais pas forcément au SNES. Je faisais surtout référence à une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... Cette baisse a, en effet, débuté dans les années 80.
J'imagine bien qu'aujourd'hui, c'est la priorité de tous les grands syndicats de revaloriser les traitements. Enfin, j'espère.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
victor44 a écrit:Daphné a écrit:me préparer une fin de vie pas à la charge d'autrui.
Avec la retraite par répartition on est à la charge des actifs (donc d'autrui)
D'autre part effectivement, à la demande des organisations syndicales (mais pas du snalc si mes souvenirs sont bons) l'augmentation du budget de l'EN a essetiellement servi à faire baisser les effectis par classe et pas à augmenter le salaire des enseignants.
Avec une paie de prof dans la drome on vit très bien mais à Paris c'est beaucoup plus dur.
Je ne parle pas dans mes posts du salaire des enseignants mais du niveau des pensions de ceux qui ne travaillent plus, n'ont plus de personne à charge ni de loyer. Ceux-là peuvent faire un effort sinon ils imposent à autrui une charge de moins en moins supportable.
La logique du "je paye pour la retraite donc j'exige un certain niveau de revenu plus tard" est la logique de la retraite par capitalisation et non par répartition.
C'est clair que cette exigence n'a aucun sens économique. On verse aujourd'hui pour acquérir des droits et non un montant fixé par avance. La répartition, c'est un système qui ressemble à un flux: on n'épargne rien. Il suffit que les conditions changent (démographie défavorable, situation économique qui se dégrade..) pour que les retraites baissent. Sur le plan humain, en revanche, elle peut se comprendre. Une guerre des générations n'est pas impossible. D'autant que la génération précédente a bénéficié de pas mal d'avantages (plein emploi pour débuter, immobilier pas cher et retraite assez élevée par comparaison aux nôtres etc) comme en témoigne son patrimoine supérieur en moyenne à celui des actifs.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Karine B.Guide spirituel
Leclochard a écrit:Daphné a écrit:Leclochard a écrit:Tu as une explication sur l'origine de cette baisse ? J'ai entendu que les syndicats avaient préféré revendiqué de meilleures conditions de travail plutôt que des augmentations pendant longtemps.
Ça veut dire quoi les syndicats
Merci de ne pas tout mélanger :lol:
Bah, ceux qui portent les revendications des enseignants auprès du ministre. Maintenant, dans les 80-90, j'étais trop jeune pour suivre le dossier.
Je comprends que certains -je ne parle pas de toi-, soient gênés pour avouer que pendant longtemps, ils ont privilégié les conditions de travail et les embauches à une revalorisation importante.
1989, ça te dit quelque chose ?
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- LeclochardEmpereur
Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:Daphné a écrit:Leclochard a écrit:Tu as une explication sur l'origine de cette baisse ? J'ai entendu que les syndicats avaient préféré revendiqué de meilleures conditions de travail plutôt que des augmentations pendant longtemps.
Ça veut dire quoi les syndicats
Merci de ne pas tout mélanger :lol:
Bah, ceux qui portent les revendications des enseignants auprès du ministre. Maintenant, dans les 80-90, j'étais trop jeune pour suivre le dossier.
Je comprends que certains -je ne parle pas de toi-, soient gênés pour avouer que pendant longtemps, ils ont privilégié les conditions de travail et les embauches à une revalorisation importante.
1989, ça te dit quelque chose ?
Ca me rassure: une grosse revalorisation tous les dix ou quinze ans. Comme on a eu celle des débutants, il y a peu et que la situation budgétaire est mauvaise, qu'elle doit d'abord se rétablir... je dirais qu'entre 2017 et 2020, on devrait obtenir quelque chose.
En plus, j'imagine que ce genre d'augmentation ne se fait pas sans contrepartie. Si on accepte de faire 35 heures dans la bahut, on aura peut-être 100 euros par mois. A moins qu'on ne passe le temps de service de 18 à 20h, c'est vrai, tant de gens font déjà ces heures qu'ils ne verraient pas la différence.
Pourquoi ne pas assumer ses erreurs passées ? On peut tous se tromper.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Karine B.Guide spirituel
Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:Daphné a écrit:Leclochard a écrit:Tu as une explication sur l'origine de cette baisse ? J'ai entendu que les syndicats avaient préféré revendiqué de meilleures conditions de travail plutôt que des augmentations pendant longtemps.
Ça veut dire quoi les syndicats
Merci de ne pas tout mélanger :lol:
Bah, ceux qui portent les revendications des enseignants auprès du ministre. Maintenant, dans les 80-90, j'étais trop jeune pour suivre le dossier.
Je comprends que certains -je ne parle pas de toi-, soient gênés pour avouer que pendant longtemps, ils ont privilégié les conditions de travail et les embauches à une revalorisation importante.
1989, ça te dit quelque chose ?
Ca me rassure: une grosse revalorisation tous les dix ou quinze ans. Comme on a eu celle des débutants, il y a peu et que la situation budgétaire est mauvaise, qu'elle doit d'abord se rétablir... je dirais qu'entre 2017 et 2020, on devrait obtenir quelque chose.
En plus, j'imagine que ce genre d'augmentation ne se fait pas sans contrepartie. Si on accepte de faire 35 heures dans la bahut, on aura peut-être 100 euros par mois. A moins qu'on ne passe le temps de service de 18 à 20h, c'est vrai, tant de gens font déjà ces heures qu'ils ne verraient pas la différence.
Pourquoi ne pas assumer ses erreurs passées ? On peut tous se tromper.
c'est ce que j'appelle de la mauvaise foi : tu prétends (relayant la propagande ministérielle) que les syndicats se laissent acheter (moyens contre salaires) et quand on t'apporte un contre-exemple, tu railles ....
Moi, je n'oublie pas qu'au milieu des années 90, j'étais seule à faire grève sur la question des salaires dans mon lycée (on me disait, quand même, il faut relativiser, y a plus à plaindre que nous). Les mêmes qui vont dire maintenant : "que font les syndicats ?"
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- victor44Habitué du forum
Leclochard a écrit:victor44 a écrit: La logique du "je paye pour la retraite donc j'exige un certain niveau de revenu plus tard" est la logique de la retraite par capitalisation et non par répartition.
C'est clair que cette exigence n'a aucun sens économique. On verse aujourd'hui pour acquérir des droits et non un montant fixé par avance. La répartition, c'est un système qui ressemble à un flux: on n'épargne rien. Il suffit que les conditions changent (démographie défavorable, situation économique qui se dégrade..) pour que les retraites baissent. Sur le plan humain, en revanche, elle peut se comprendre. Une guerre des générations n'est pas impossible. D'autant que la génération précédente a bénéficié de pas mal d'avantages (plein emploi pour débuter, immobilier pas cher et retraite assez élevée par comparaison aux nôtres etc) comme en témoigne son patrimoine supérieur en moyenne à celui des actifs.
+100
- IgniatiusGuide spirituel
JE crois aussi depuis pas mal de temps qu'il y aura un affrontement générationnel : les "forces vives" de la Nation, i.e. les actifs, ne pourront accepter de supporter seuls les efforts démesurés actuellement demandés.
Et malheureusement, je crois que cet affrontement aura lieu plus facilement que la remise en cause de la répartition des richesses.
Concernant le logement remboursé à la retraite, c'est de moins en moins vrai : d'abord, c'est grossièrement la moitié des français qui ne sont pas propriétaires, déjà ; ensuite, la flambée de l'immobilier et la stagnation des revenus font que les gens achètent de plus en plus tard, et remboursent de plus en plus longtemps. On va d'ailleurs assister à des pbs pour bcp de foyers qui devront payer les études de leurs enfants bien avant d'avoir fini de rembourser.
Je crois que les gens vont arriver en retraite dans des conditions de moins en moins bonnes, même si elle débute plus tardivement.
JE n'en démords pas : il faut passer par une redistribution des richesses, mais pour ça, il faut une logique de l'affrontement, car respecter le système actuel, c'est ne pas le changer, ou à la marge.
Et là, quelqu'un comme Chérèque pose problème (son syndicat plus que la personne, qui m'est sympathique).
Et malheureusement, je crois que cet affrontement aura lieu plus facilement que la remise en cause de la répartition des richesses.
Concernant le logement remboursé à la retraite, c'est de moins en moins vrai : d'abord, c'est grossièrement la moitié des français qui ne sont pas propriétaires, déjà ; ensuite, la flambée de l'immobilier et la stagnation des revenus font que les gens achètent de plus en plus tard, et remboursent de plus en plus longtemps. On va d'ailleurs assister à des pbs pour bcp de foyers qui devront payer les études de leurs enfants bien avant d'avoir fini de rembourser.
Je crois que les gens vont arriver en retraite dans des conditions de moins en moins bonnes, même si elle débute plus tardivement.
JE n'en démords pas : il faut passer par une redistribution des richesses, mais pour ça, il faut une logique de l'affrontement, car respecter le système actuel, c'est ne pas le changer, ou à la marge.
Et là, quelqu'un comme Chérèque pose problème (son syndicat plus que la personne, qui m'est sympathique).
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- DaphnéDemi-dieu
victor44 a écrit:Daphné a écrit:me préparer une fin de vie pas à la charge d'autrui.
Avec la retraite par répartition on est à la charge des actifs (donc d'autrui)
Je parlais d'être à la charge de ma famille c'est à dire mes enfants qui auront eux leurs charges de famille !
Cela fait 37 ans que je participe à la retraite de la génération précédente.
Alors chacun son tour !
- JPhMMDemi-dieu
+1000 Igniatius.
Les inégalités de redistribution des richesses se creusent davantage chaque année. En France. Et ailleurs.
Et clairement, si le système n'est pas assez lucide pour réaliser qu'il provoque une tension sociale toujours plus vibrante (il ne l'est pas), m'est avis aussi que surviendront au moment où on s'y attendre le moins des mouvements de foule d'une violence inouïe. Ce que je ne peux désirer. Mais ce qui me semble inéluctable.
Les inégalités de redistribution des richesses se creusent davantage chaque année. En France. Et ailleurs.
Et clairement, si le système n'est pas assez lucide pour réaliser qu'il provoque une tension sociale toujours plus vibrante (il ne l'est pas), m'est avis aussi que surviendront au moment où on s'y attendre le moins des mouvements de foule d'une violence inouïe. Ce que je ne peux désirer. Mais ce qui me semble inéluctable.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Reine MargotDemi-dieu
victor44 a écrit:Daphné a écrit:me préparer une fin de vie pas à la charge d'autrui.
Avec la retraite par répartition on est à la charge des actifs (donc d'autrui)
Non, puisqu'on travaille toute sa vie avant, et qu'on a cotisé pour les générations précédentes. un truc qui s'appelle la solidarité entre générations.
- Reine MargotDemi-dieu
Leclochard a écrit:Reine Margot a écrit:
et d'après toi, pourquoi la croissance est-elle si faible, si ce n'est à cause des mesures d'austérité: 12 milliards d'économies faites sur le dos de la population? En ce moment le plan de sauvetage de Dexia est prévu pour 50 milliards d'euros d' après toi qui va les payer? Pour le vieillissement c'est un problème d'emplois, si la population a des emplois, alors on peut payer les retraites, d'ailleurs la France a une excellente natalité.
Elle était déjà faible avant la crise. Elle est remontée à la fin des années 90 mais depuis vingt ans déjà, elle était comprise entre 1 et 3%. Les causes sont multiples et profondes.
C'est sûr qu'avec le plein emploi, le problème du financement des retraites se poserait avec moins de force. Toutefois, là, on raisonne avec des "si" et en se fondant sur le retour d'une réalité qui n'existe plus en France depuis... les années 70.
Faudrait peut-être déjà faire en sorte d'éviter les licenciements abusifs, ça serait un vrai geste politique. Quand une entreprise qui fait des tas de bénéfices licencie, où est la logique? Et ça redonnerait de l'emploi...même chose pour les postes aux concours de la FP...
- Reine MargotDemi-dieu
Leclochard a écrit:Karine B. a écrit:Leclochard a écrit:Daphné a écrit:Leclochard a écrit:Tu as une explication sur l'origine de cette baisse ? J'ai entendu que les syndicats avaient préféré revendiqué de meilleures conditions de travail plutôt que des augmentations pendant longtemps.
Ça veut dire quoi les syndicats
Merci de ne pas tout mélanger :lol:
Bah, ceux qui portent les revendications des enseignants auprès du ministre. Maintenant, dans les 80-90, j'étais trop jeune pour suivre le dossier.
Je comprends que certains -je ne parle pas de toi-, soient gênés pour avouer que pendant longtemps, ils ont privilégié les conditions de travail et les embauches à une revalorisation importante.
1989, ça te dit quelque chose ?
Ca me rassure: une grosse revalorisation tous les dix ou quinze ans. Comme on a eu celle des débutants, il y a peu et que la situation budgétaire est mauvaise, qu'elle doit d'abord se rétablir... je dirais qu'entre 2017 et 2020, on devrait obtenir quelque chose.
En plus, j'imagine que ce genre d'augmentation ne se fait pas sans contrepartie. Si on accepte de faire 35 heures dans la bahut, on aura peut-être 100 euros par mois. A moins qu'on ne passe le temps de service de 18 à 20h, c'est vrai, tant de gens font déjà ces heures qu'ils ne verraient pas la différence.
Pourquoi ne pas assumer ses erreurs passées ? On peut tous se tromper.
c'est surtout qu'avec la mastérisation, les profs se sont bien fait
avoir. Il y avait cette revendication ancienne, portée notamment par le
snes, d'une élévation du niveau de recrutement pour amener une hausse de
salaires...le résultat a été que le gouvernement s'est servi de cela en
augmentant les néoprofs de manière ridicule, une véritable
provocation...tout ça pour ça...
- victor44Habitué du forum
Daphné a écrit:
Je parlais d'être à la charge de ma famille c'est à dire mes enfants qui auront eux leurs charges de famille !
Cela fait 37 ans que je participe à la retraite de la génération précédente.
Alors chacun son tour !
On est d'accord pour être à la charge des plus jeunes à condition que ce soit les enfants des autres.
Avec la retraite par répartition on ne cotise pas pour soi mais pour les retraités.
Si le nombre de retraité augmente (ce qui est le cas) il reste 3 possibilités:
Soit la part qui revient à chaque retraité diminue
soit la part due par chaque actif augmente
Soit on arrete le système par répartition et c'est chacun pour sa gueule: retraite par capitalisation
- LeclochardEmpereur
Karine B. a écrit:
c'est ce que j'appelle de la mauvaise foi : tu prétends (relayant la propagande ministérielle) que les syndicats se laissent acheter (moyens contre salaires) et quand on t'apporte un contre-exemple, tu railles ....
Se laissent acheter, non. Mais j'ai entendu dire que longtemps, ils ont préféré l'augmentation des moyens à l'augmentation des traitements. Ce n'est pas nécessairement un reproche. C'était une autre époque. On avait d'autres priorités.
Explique-moi: la revalorisation de 1989 s'est faite sans aucune contrepartie ? Parce que je crains que la prochaine se fera en échange en échange d'un changement des règles.
Moi, je n'oublie pas qu'au milieu des années 90, j'étais seule à faire grève sur la question des salaires dans mon lycée (on me disait, quand même, il faut relativiser, y a plus à plaindre que nous). Les mêmes qui vont dire maintenant : "que font les syndicats ?"
Tu étais avant-gardiste.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Reine MargotDemi-dieu
victor44 a écrit:Daphné a écrit:
Je parlais d'être à la charge de ma famille c'est à dire mes enfants qui auront eux leurs charges de famille !
Cela fait 37 ans que je participe à la retraite de la génération précédente.
Alors chacun son tour !
On est d'accord pour être à la charge des plus jeunes à condition que ce soit les enfants des autres.
Avec la retraite par répartition on ne cotise pas pour soi mais pour les retraités.
Si le nombre de retraité augmente (ce qui est le cas) il reste 3 possibilités:
Soit la part qui revient à chaque retraité diminue
soit la part due par chaque actif augmente
Soit on arrete le système par répartition et c'est chacun pour sa gueule: retraite par capitalisation
encore une fois c'est un problème d'emploi: avec une politique de l'emploi efficace, il y a assez de jeunes pour payer les retraites. le problème à résoudre c'est le chômage.
- DaphnéDemi-dieu
victor44 a écrit:Daphné a écrit:
Je parlais d'être à la charge de ma famille c'est à dire mes enfants qui auront eux leurs charges de famille !
Cela fait 37 ans que je participe à la retraite de la génération précédente.
Alors chacun son tour !
On est d'accord pour être à la charge des plus jeunes à condition que ce soit les enfants des autres.
mes enfants paieront aussi, enfin je l'espère puisque j'espère qu'ils travailleront et que donc ils cotiseront.
Quand je dis que je ne veux pas être à leur charge c'est que je ne veux pas que ma retraite ne suffise pas à payer la dépendance et qu'ils doivent en plus contribuer. Ça me semble clair non ??
Avec la retraite par répartition on ne cotise pas pour soi mais pour les retraités.
- Reine MargotDemi-dieu
victor44 a écrit:Daphné a écrit:
Je parlais d'être à la charge de ma famille c'est à dire mes enfants qui auront eux leurs charges de famille !
Cela fait 37 ans que je participe à la retraite de la génération précédente.
Alors chacun son tour !
On est d'accord pour être à la charge des plus jeunes à condition que ce soit les enfants des autres.
Avec la retraite par répartition on ne cotise pas pour soi mais pour les retraités.
je ne comprends pas où est le problème: "à condition que ce soit les enfants des autres?". Ce n'est pas le propos de la retraite par répartition, qui suppose que chaque génération dans son ensemble paie pour la suivante.
Ensuite "on ne cotise pas pour soi mais pour les retraités": certes, mais les générations suivantes cotiseront pour la tienne...je ne comprends pas où est le problème.
- PseudoDemi-dieu
Et si nous réfléchissions à la solution idéale ?
Tuer les petits vieux dès qu'ils sont improductifs ?
Ca résoudrait les problèmes du financement des retraites, de la dépendance, certainement aussi du trou de la sécu vu qu'on consomme beaucoup de médical quand on est vieux, etc...
Ca nous libèrerait du revenu disponible puisque plus personne n'aurait besoin de cotiser pour quelque chose qui n’existerait plus, ni pour les autres ni pour lui.
En plus ca libèrerait de l'immobilier dans les coins sympas (Nice, Cannes...) et ca rendrait nos plages plus propres (un vieux en maillot, c'est très laid !)
Tuer les petits vieux dès qu'ils sont improductifs ?
Ca résoudrait les problèmes du financement des retraites, de la dépendance, certainement aussi du trou de la sécu vu qu'on consomme beaucoup de médical quand on est vieux, etc...
Ca nous libèrerait du revenu disponible puisque plus personne n'aurait besoin de cotiser pour quelque chose qui n’existerait plus, ni pour les autres ni pour lui.
En plus ca libèrerait de l'immobilier dans les coins sympas (Nice, Cannes...) et ca rendrait nos plages plus propres (un vieux en maillot, c'est très laid !)
- LeclochardEmpereur
Faudrait peut-être déjà faire en sorte d'éviter les licenciements abusifs, ça serait un vrai geste politique. Quand une entreprise qui fait des tas de bénéfices licencie, où est la logique? Et ça redonnerait de l'emploi...même chose pour les postes aux concours de la FP...[/quote]Reine Margot a écrit:
La logique est industrielle dans le meilleur cas et uniquement financière dans le pire. Légalement, on peut contester -au prix d'une lutte épuisante, il est vrai- un licenciement économique qui n'en est pas un. Maintenant, on ne force pas à boire un âne qui n'a pas soif. Les patrons des PME (l'essentiel des entreprises du pays, il faut le savoir) embauchent, quand l'activité le leur permet. On retombe sur le problème de la croissance.
Les emplois de fonctionnaires: je crois que dans les collectivités locales, on ne s'est pas privé d'en créer ces dernières années. Faut-il encore les accroître alors qu'on se plaint de payer trop d'impôts ?
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Karine B.Guide spirituel
Pseudo a écrit:Et si nous réfléchissions à la solution idéale ?
Tuer les petits vieux dès qu'ils sont improductifs ?
comme dans l'âge de cristal
on peut les manger aussi (le soleil vert)
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Révolution copernicienne au Snalc : "L'action du Snalc ne se limite pas aux problèmes purement éducatifs".
- Emmanuel Protin, vice-président du Snalc Créteil, affirme que "le pédagogisme" est coupable du meurtre de Fabienne Terral-Calmès. Le Snalc national condame ce "dérapage".
- Le SNALC et les PE
- SNES ou SNALC
- Je critique le SNALC
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum