- Fabrice25Habitué du forum
Jenny a écrit:Ton CPE a raison :
https://eduscol.education.fr/document/21424/download
Merci, mais alors pourquoi je lis le contraire sur différents sites gouvernementaux, comme celui-ci, par exemple :
https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/scolarite/ppre-pai-pap-pps-en-quoi-consistent-les-differentes-possibilites-dappui-la-scolarisation
"Néanmoins, le PAP n'ouvre pas droit à des mesures de compensation (matériel pédagogique adapté, maintien en maternelle, etc.)."
ou encore ici :
https://eduscol.education.fr/document/21427/download
"_ Le plan d’accompagnement personnalisé ne peut pas comporter de décisions qui relèvent
de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH),
notamment l’orientation en dispositif collectif, l’attribution d’un matériel pédagogique
adapté ou l’aide humaine. Le PAP ne permet donc pas de déroger au droit commun."
@syllepse : Le PAP ne passe pas par la MDPH contrairement au PPS
- JennyMédiateur
Tu confonds l’attribution et l’utilisation.
Le PAP peut autoriser l’élève à utiliser un ordinateur, mais c’est son ordinateur personnel. Il n’est pas financé par la MDPH.
@syllepse
https://www.education.gouv.fr/bo/15/Hebdo5/MENE1501296C.htm
Le PAP peut autoriser l’élève à utiliser un ordinateur, mais c’est son ordinateur personnel. Il n’est pas financé par la MDPH.
@syllepse
Dans le second degré, le professeur principal de l'élève peut être à l'initiative de la mise en place d'un plan d'accompagnement personnalisé.
Le constat des troubles est fait par le médecin de l'éducation nationale ou par le médecin qui suit l'enfant, au vu de l'examen qu'il réalise et, le cas échéant, des bilans psychologiques et paramédicaux réalisés auprès de l'élève.
À la suite de ce constat, le médecin de l'éducation nationale donne un avis sur la mise en place d'un plan d'accompagnement personnalisé. Pour les élèves de l'enseignement agricole, cet avis est formulé par un médecin désigné par l'autorité académique compétente.
https://www.education.gouv.fr/bo/15/Hebdo5/MENE1501296C.htm
- roxanneOracle
De toute façon, ce n'est pas toujours un avantage pour les élèves parce qu'il faut savoir s'en servir, notamment en traitement de textes et particulier en mathématiques.
- NanouVNiveau 6
Et le PAP ne peut être mis en place que sur présentation de certificats médicaux expliquant sa nécessité.
En tout cas, c'est comme ça dans notre établissement.
En tout cas, c'est comme ça dans notre établissement.
- henrietteMédiateur
Dans mon établissement, il faut même dorénavant que ce soit validé par le médecin scolaire.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- elisa18Neoprof expérimenté
C'est comme cela qu'un de mes petits 6 ème s'est vu refuser le PAP par le médecin scolaire, au prétexte que ses bilans ne sont pas assez mauvais, il n'est pas à-2 DS (c'est la différence avec la "norme") . Oui, mais à partir de -2, on entre dans le champ du handicap. La brave dame confond PAP et PPS et se prend pour la MDPH. Vous n'avez qu'à faire un PPRE, m'a t-elle dit.
- Fabrice25Habitué du forum
Peut-on préciser dans l'appréciation qu'il y'a eu des aménagements (dans le cadre d'un PAP/ PAI) ?
Je sais que dans le cadre d'un PPS, c'est légèrement différent.
Je sais que dans le cadre d'un PPS, c'est légèrement différent.
- pretoriahelsinkiNiveau 7
Qu'est-ce qui fait foi ? Un document que présente l'élève au professeur ? Une mention dans Pronote ? Un message du PP ?
- NanouVNiveau 6
Fabrice25 a écrit:Peut-on préciser dans l'appréciation qu'il y'a eu des aménagements (dans le cadre d'un PAP/ PAI) ?
Je sais que dans le cadre d'un PPS, c'est légèrement différent.
En formation, on nous a dit qu'il était obligatoire de préciser qu'un élève a bénéficié d'aménagements particuliers.
- beloteHabitué du forum
J'en profite pour poser une question qui me taraude. Comment gérez-vous les élèves avec ordinateur ? J'en ai 3 dans une même classe. Je ne peux pas passer mon temps à surveiller ce qu'ils font et... je suis pourtant sûre qu'ils font autre chose. Ce sont des lycéens de première. Dois-je les laisser faire ce qu'ils veulent ? Parce qu'entre un ordinateur et un téléphone, les possibilités de distaction sont les mêmes mais je me sens lasse par avance de devoir lutter contre ça en plus des portables, des montres connectées, etc.
- JennyMédiateur
Je recadre et si ça persiste, je passe un coup de fil aux parents. Si je ne les prends pas sur le fait, tant pis pour eux. Ils se pénalisent tout seuls.
- RandoschtroumfNiveau 10
elisa18 a écrit:C'est comme cela qu'un de mes petits 6 ème s'est vu refuser le PAP par le médecin scolaire, au prétexte que ses bilans ne sont pas assez mauvais, il n'est pas à-2 DS (c'est la différence avec la "norme") . Oui, mais à partir de -2, on entre dans le champ du handicap. La brave dame confond PAP et PPS et se prend pour la MDPH. Vous n'avez qu'à faire un PPRE, m'a t-elle dit.
Plus exactement, c'est un écart supérieur ou égal à 2 écarts types qui valide un trouble, une pathologie.
Un élève ayant un bilan inférieur à 2 écarts type est donc considéré comme "dans la norme". Avoir "un écart-type" négatif n'est pas "avoir un trouble des apprentissages".
De même, le handicap n'est pas défini par rapport à un ecart type inférieur à -2 mais par rapport à une "limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant." C'est donc l'impact de la pathologie qui est évaluée et non le test brut.
On peut donc tout à fait avoir des bilans avec des items côtés à plus de 2 ecarts types sans entrer dans le champ du handicap, et mettre en place un PAP.
- MalavitaÉrudit
belote a écrit:J'en profite pour poser une question qui me taraude. Comment gérez-vous les élèves avec ordinateur ? J'en ai 3 dans une même classe. Je ne peux pas passer mon temps à surveiller ce qu'ils font et... je suis pourtant sûre qu'ils font autre chose. Ce sont des lycéens de première. Dois-je les laisser faire ce qu'ils veulent ? Parce qu'entre un ordinateur et un téléphone, les possibilités de distraction sont les mêmes mais je me sens lasse par avance de devoir lutter contre ça en plus des portables, des montres connectées, etc.
J'ai aussi un gros problème avec un seconde, cette année. Il a un PAI qui l'autorise à sortir de cours quand il a besoin et cela donne donc, je sors à chaque heure 20-25 mn et un PAP qui l'autorise à avoir un ordinateur avec lequel il triche allègrement. Pour les abus de sortie, l'infirmière et la PP sont sur le coup mais pour le PAP, je ne sais pas. Je l'ai surpris à tricher une première fois puis une seconde donc je l'ai mis sur le PC enseignant pour pouvoir mieux surveiller. Mais j'ai corrigé un travail d'écriture et c'est clairement de l'IA, il est dysorthographique donc, c'est facile à voir sans compter le niveau de vocabulaire qui ne correspond pas à un élève de bac pro. Pour la prise de cours, il n'a pas eu encore l'occasion de s'en servir puisque jusqu'à présent, il refusait de l'utiliser. Je suis un peu démunie, là.
- RandoschtroumfNiveau 10
NanouV a écrit:Fabrice25 a écrit:Peut-on préciser dans l'appréciation qu'il y'a eu des aménagements (dans le cadre d'un PAP/ PAI) ?
Je sais que dans le cadre d'un PPS, c'est légèrement différent.
En formation, on nous a dit qu'il était obligatoire de préciser qu'un élève a bénéficié d'aménagements particuliers.
C'est un raccourci.
Mentionner un aménagement quand un élève a une dictée à trous au lieu d'une dictée normale, c'est logique..
Mentionner un aménagement (pour indiquer au lecteur que la note n'est pas significative ?) parce qu'un élève a rédigé en braille et non en écrivant au stylo, ce serait stupide.
Mentionner systématiquement la présence d'aménagements quand le niveau évalué reste le même, c'est même discriminatoire puisque cela vise à informer que le niveau obtenu ne serait pas mérité.
Autre exemple : ce n'est pas "grâce à ses aménagements" que mon fils autiste est un très bon élève. Quand on ne sait pas sa leçon, qu'on n'a pas compris la notion mathématiques, le tiers-temps ne va pas rendre subitement brillant.
De même, le rôle de l'AESH n'est pas de donner les réponses (pour faire référence à un autre exemple) et avoir besoin d'un AESH ne signifie pas que le niveau requis n'est pas atteint par l'élève.
- Fabrice25Habitué du forum
Randoschtroumf a écrit:NanouV a écrit:Fabrice25 a écrit:Peut-on préciser dans l'appréciation qu'il y'a eu des aménagements (dans le cadre d'un PAP/ PAI) ?
Je sais que dans le cadre d'un PPS, c'est légèrement différent.
En formation, on nous a dit qu'il était obligatoire de préciser qu'un élève a bénéficié d'aménagements particuliers.
C'est un raccourci.
Mentionner un aménagement quand un élève a une dictée à trous au lieu d'une dictée normale, c'est logique..
Mentionner un aménagement (pour indiquer au lecteur que la note n'est pas significative ?) parce qu'un élève a rédigé en braille et non en écrivant au stylo, ce serait stupide.
Mentionner systématiquement la présence d'aménagements quand le niveau évalué reste le même, c'est même discriminatoire puisque cela vise à informer que le niveau obtenu ne serait pas mérité.
Autre exemple : ce n'est pas "grâce à ses aménagements" que mon fils autiste est un très bon élève. Quand on ne sait pas sa leçon, qu'on n'a pas compris la notion mathématiques, le tiers-temps ne va pas rendre subitement brillant.
De même, le rôle de l'AESH n'est pas de donner les réponses (pour faire référence à un autre exemple) et avoir besoin d'un AESH ne signifie pas que le niveau requis n'est pas atteint par l'élève.
Eh bien pourtant, quand on décide de majorer la note de 33% (au passage, qui a estimé qu'il y'avait proportionnalité entre temps passé à composer et nombre de points obtenus ??) ou que l'on retire les questions les plus compliquées dans un devoir : la note est artificiellement rehaussée et le niveau évalué n'est plus le même que celui des autres élèves.
Donc non, la (bonne) note n'est pas méritée. Et c'est une question d'honnêteté intellectuelle que de le mentionner à ceux qui liront le bulletin.
Les cas de figure mentionnés par @Malavita et @Belote sont bien la preuve que c'est parfois nécessaire de le mentionner.
La seule bonne façon d'évaluer réellement un élève en respectant l'aménagement, c'est de lui accorder le fameux tiers-temps pour qu'il puisse composer sur le même sujet que les autres, sans attribuer d'office des points supplémentaires. Dans la pratique lorsque l'enseignant et l'élève ont cours avant et après, difficile de le faire.
Quant à cette histoire de discrimination, j'aimerais bien connaître son fondement : dans le cadre d'un PAI / PAP, il n'y a pas reconnaissance d'un handicap tel que défini par la loi de 2005, donc discrimination sur quelle base ?
Et si on pousse le raisonnement jusqu'au bout : pourquoi ce serait tabou de mentionner un aménagement ? Pourquoi vouloir cacher la vérité ?
- JennyMédiateur
Fabrice25 a écrit:Eh bien pourtant, quand on décide de majorer la note de 33% (au passage, qui a estimé qu'il y'avait proportionnalité entre temps passé à composer et nombre de points obtenus ??) ou que l'on retire les questions les plus compliquées dans un devoir : la note est artificiellement rehaussée et le niveau évalué n'est plus le même que celui des autres élèves.
Pour remplacer un tiers temps, ça ne me semble pas le plus adapté. Ce n'est pas toujours évident, mais l'idée est de diminuer la quantité du travail, pas la difficulté du devoir.
Si j'aménage largement, je le précise sur la copie et le bulletin (mais ça concerne plus des élèves d'ULIS/UP2A et encore pas tous). Si c'est une adaptation type exercice de cartographie remplacé par autre chose car l'élève en est dispensé, ou le droit à un ordinateur, à une reformulation de consignes... je ne mets rien.
- NanouVNiveau 6
Jenny a écrit:Fabrice25 a écrit:Eh bien pourtant, quand on décide de majorer la note de 33% (au passage, qui a estimé qu'il y'avait proportionnalité entre temps passé à composer et nombre de points obtenus ??) ou que l'on retire les questions les plus compliquées dans un devoir : la note est artificiellement rehaussée et le niveau évalué n'est plus le même que celui des autres élèves.
Pour remplacer un tiers temps, ça ne me semble pas le plus adapté. Ce n'est pas toujours évident, mais l'idée est de diminuer la quantité du travail, pas la difficulté du devoir.
Si j'aménage largement, je le précise sur la copie et le bulletin (mais ça concerne plus des élèves d'ULIS/UP2A et encore pas tous). Si c'est une adaptation type exercice de cartographie remplacé par autre chose car l'élève en est dispensé, ou le droit à un ordinateur, à une reformulation de consignes... je ne mets rien.
Je ne vois pas l'intérêt de taire un fait.
Si un élève bénéficie d'aménagements, c'est qu'il en a besoin et en aura probablement encore besoin plusieurs années durant sa scolarité (à l'exception d'aménagements de courte durée, comme pour pallier un poignet temporairement cassé).
Énoncer un fait ne signifie pas porter un jugement. Il s'agit simplement de donner une information.
- JennyMédiateur
Donc pour un élève aveugle, par exemple, je mets tout les mois qu’elle bénéficie d’exercices ne nécessitant ni d’images ni de cartes et d’un ordinateur adapté ? Mais quelle utilité ? Ses aménagements sont listés sur son PAI, pas besoin du bulletin pour ça et accessoirement je préfère développer mon commentaire.
- DalvarNiveau 6
Moi j'ai deux élèves qui ont droit à l'ordinateur et le tiers-temps en contrôle, comme je ne peux pas faire le tiers-temps je mets un tiers d'exercices en moins, mais du fait d'avoir l'ordinateur ils écrivent considérablement plus vite que les autres et font donc leur contrôle de deux heures en une heure (et après je dois les rappeler à l'ordre tous les cinq minutes pour les empêcher de bavarder pendant l'heure qui reste).
- GanbatteHabitué du forum
En fait cela dépend de la nature des aménagements, par rapport à la finalité des évaluations.
Si ces dernières ont pour but de vérifier les apprentissages, un tiers temps (ou sa transformation en une quantité d'exercices réduite) correspond beaucoup mieux à cette finalité qu'une majoration de points : l'élève a montré qu'il avait appris et savait faire, il a une bonne note, et ça s'arrête là, nul besoin d'en faire mention sur le bulletin. Au contraire, cela peut d'une certaine manière déprécier son mérite : ce n'est pas le but de la personne qui l'indique, mais il est probable que l'élève le perçoive ainsi.
Si les aménagements changent la nature de ce qui est évalué, c'est à dire si on est sur une progression spécifique, parce que l'élève ne peut pas atteindre le niveau de sa classe (par exemple, intégration avec une SEGPA), là on peut voir une pertinence à la mention de l'aménagement, puisque la moyenne figurant sur le bulletin n'a pas lieu d'être associée à celle de la classe.
Si ces dernières ont pour but de vérifier les apprentissages, un tiers temps (ou sa transformation en une quantité d'exercices réduite) correspond beaucoup mieux à cette finalité qu'une majoration de points : l'élève a montré qu'il avait appris et savait faire, il a une bonne note, et ça s'arrête là, nul besoin d'en faire mention sur le bulletin. Au contraire, cela peut d'une certaine manière déprécier son mérite : ce n'est pas le but de la personne qui l'indique, mais il est probable que l'élève le perçoive ainsi.
Si les aménagements changent la nature de ce qui est évalué, c'est à dire si on est sur une progression spécifique, parce que l'élève ne peut pas atteindre le niveau de sa classe (par exemple, intégration avec une SEGPA), là on peut voir une pertinence à la mention de l'aménagement, puisque la moyenne figurant sur le bulletin n'a pas lieu d'être associée à celle de la classe.
- lene75Prophète
Je ne comprends pas pourquoi chaque prof irait préciser dans son appréciation les aménagements alors qu'il existe déjà un document qui le fait et que la case "PPS / PAP" ou je ne sais quoi est déjà cochée sur le bulletin.
Fabrice25, je n'ai jamais vu les préconisations dont tu parles. C'est ton établissement qui dysfonctionne sur ce point à mon avis. 1/3 temps, ça existe, réduction du nombre de questions aussi, mais majoration de la note ou suppression des questions les plus difficiles, je n'ai encore jamais vu de telles préconisations.
Fabrice25, je n'ai jamais vu les préconisations dont tu parles. C'est ton établissement qui dysfonctionne sur ce point à mon avis. 1/3 temps, ça existe, réduction du nombre de questions aussi, mais majoration de la note ou suppression des questions les plus difficiles, je n'ai encore jamais vu de telles préconisations.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- GanbatteHabitué du forum
Je réfléchis à un détail sur l'aspect "discrimination" : indiquer un aménagement sur le bulletin peut être considéré comme une rupture de confidentialité, puisque la situation de handicap relève de la RGPD, le bulletin pouvant être communiqué à d'autres interlocuteurs auxquels la personne concernée n'a peut-être pas prévu de tout dire. C'est la seule explication que je peux deviner.
Il me semble consensuel que la majoration de points n'est pas une bonne réponse : preuve supplémentaire, s'il en était besoin, qu'il est important que des enseignants participent aux ESS.
Il me semble consensuel que la majoration de points n'est pas une bonne réponse : preuve supplémentaire, s'il en était besoin, qu'il est important que des enseignants participent aux ESS.
- LagomorpheFidèle du forum
Jenny a écrit:Donc pour un élève aveugle, par exemple, je mets tout les mois qu’elle bénéficie d’exercices ne nécessitant ni d’images ni de cartes et d’un ordinateur adapté ? Mais quelle utilité ? Ses aménagements sont listés sur son PAI, pas besoin du bulletin pour ça et accessoirement je préfère développer mon commentaire.
Au lycée, informer les formations du supérieur qui classent les dossiers Parcoursup des candidats.
Le cas se présente de manière récurrente dans mon établissement:
- bon lycée, fort pourcentage de mentions au bac
- notes de contrôle continu cohérentes avec ces résultats, donc des classes à 13-14 de moyenne
- ce qui implique que les notes sont, globalement, bien tassées vers le haut de l'échelle. L'élève "standard" est à 14, l'excellent à 18.
Quand on tombe sur un PAP avec tiers-temps, il est presque toujours impossible de le mettre en œuvre: un EdT lycée c'est très contraint, et de toute façon personne ne paiera un temps de surveillance en plus ou un passage de devoir hors EdT. De plus sur des devoirs de type lycée, selon les matières, il n'est pas toujours possible d'enlever des questions - la dissertation en SVT par exemple: un seul énoncé court. On est donc bien obligé de se rabattre sur une note x1,33. Procédé idiot, du temps en plus n'est d'aucun secours quand l'élève part sur un hors sujet ou si ses connaissances sont bancales. Un devoir bien parti mais inachevé par manque de temps, ça se repère, on devrait faire confiance un minimum aux professionnels que nous sommes pour l'évaluer de manière intelligente s'il y a un PAP.
Mais bref, on se retrouve avec des élèves parfois très moyens qui, par la grâce de leur PAP, on artificiellement des notes meilleures que les excellents élèves. A titre personnel je m'en moque, mais nos collègues de CPGE ont leur logique propre, avec leurs résultats au concours scrutés de partout et leurs impitoyables palmarès publiés dans la presse. Ils râlent quand ils recrutent un dossier Parcoursup à 18 sans mention du PAP, pour se rendre compte a posteriori que l'élève n'a pas le niveau pour une prépa. Quand on écrit "évaluations adaptées" dans l'appréciation, ils savent comment interpréter les dossiers. Bien sûr on ne le met que si l'adaptation produit des résultats artificiels. Un élève qui fait le même devoir que les autres mais avec un énoncé agrandi en A3, je ne l'écris pas sur le bulletin.
C'est certes une utilité restreinte, elle est circonscrite au recrutement dans le supérieur sélectif, avec sa logique concurrentielle très forte.
- JennyMédiateur
C'est précisé ailleurs dans le dossier parcoursup.
J'évoque évidemment le cas d'élèves dont le niveau a été évalué de manière équivalente aux autres (comme précisé dans le post précédent). Pourquoi altérer leur dossier en laissant entendre que leurs notes ne valent pas ceux des autres ?
Et pour le contrôle continu, personnellement, il est hors de question de gonfler des notes pour moi. Sinon, je le précise clairement, par exemple en 2nde pour ne pas laisser penser qu'une 1re générale est envisageable si l'élève n'en a pas le niveau.
Pour le tiers-temps, certains lycées le pratiquent au moins pour les contrôles importants.
J'évoque évidemment le cas d'élèves dont le niveau a été évalué de manière équivalente aux autres (comme précisé dans le post précédent). Pourquoi altérer leur dossier en laissant entendre que leurs notes ne valent pas ceux des autres ?
Et pour le contrôle continu, personnellement, il est hors de question de gonfler des notes pour moi. Sinon, je le précise clairement, par exemple en 2nde pour ne pas laisser penser qu'une 1re générale est envisageable si l'élève n'en a pas le niveau.
Pour le tiers-temps, certains lycées le pratiquent au moins pour les contrôles importants.
- nc33Niveau 10
Je l'écris à chaque fois : faire poursuivre le contrôle au cours suivant (en changeant de couleur/photocopiant la copie/prenant n'importe quelle précaution qui s'impose). Pour moi un élève faible qui bénéficie d'aménagements ne doit pas passer devant le plus faible sans aménagement, afin que les notes et le classement gardent leur sens.
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