- PonocratesExpert spécialisé
Mais moi aussi, je les prends les 500 euros. Mais si on me prend pour une chèvre en me disant "eh, t'en veux, j'ai du pognon, eh, copain, tu votes pour moi ?", je me sens légèrement insultée dans mon intelligence parce que je ne crois plus ni au Père Noël, ni à la petite souris depuis fort longtemps. Quand on s'adresse à des gens qui se targuent de développer le sens critique, c'est ballot de les prendre pour des truffes. Le discours structuré sur l'école aurait au moins le mérite d'enrober tout cela.Balthazaard a écrit:Ponocrates a écrit:J'ai très envie d'être augmentée. J'en ai juste vraiment assez - pour rester chartocompaible- que l'on me prenne pour une a...ndouille, une c...rédule, pour avoir ma voix tous les 5 ans.Jenny a écrit:Iphigénie a écrit:Excellent? Bof. Si on le suit y a rien a faire donc: c’est trop tard, trop cher, pas assez.
Y a un jour où les profs devront se mettre à réclamer au lieu de philosopher?
Même avis. On dirait que certains collègues ne veulent pas être augmentés.
Je reconnais m'être fait avoir avec "Mon ennemi c'est la finance", mais pas par "Heureusement il y a Bayrou". Je serais moins méfiante s'il y avait un vrai projet, ambitieux, organisé pour l'École, dans lequel bien sûr, figurerait en bonne place une véritable revalorisation salariale, parce qu'en effet il y a un enjeu important à redorer notre blason pour notre crédibilité - et parce que moi j'aime bien l'argent, quoi qu'en dise NVB.
Si un candidat PS venait faire un mea culpa en disant "au nom du socialisme, on a mis en place des politiques qui n'étaient qu'économiques pour économiser de l'argent sur le dos des enfants, on a détruit l'école, c'est fini, voilà ce que je vous propose pour que l'on puisse à nouveau éduquer et insérer les jeunes dans la société" je pourrais y croire.
Là c'est "donnez-nous des idées" et "demain, on rase gratis". Ce n'est pas crédible et ce qui me fatigue c'est que des collègues vont encore tomber dans le panneau...
Nous sommes incorrigibles...faut toujours qu'on ajoute quelque chose.
"un vrai projet, ambitieux, organisé pour l'École" demandez à 10 profs, pas un ne dira la même chose, et si en plus on demande aux syndicat...alors...
Si on me file 500 euros de plus par mois, cela a une réalité objective...je me fiche de savoir ce que chacun pense à sa sauce d'un "un vrai projet", je me fiche que quelqu'un m'explique ce qu'il pense "d'un vrai projet"...je me fiche d'expliquer aux gens ce qu'est pour moi "un vrai projet"....donnez moi 500 ou 1000 euros, je n'aurai besoin d'expliquer à personne ce que cela signifie, et si certains font mine de ne pas comprendre ou ont l'air dégouté, moi, je prends comme cela vient.
Je ne crois absolument pas aux promesses cela dit
- IphigénieProphète
Hidalgo propose de doubler: eh bien! c,est le moment de réclamer la même chose aux autres partis plutôt que de tomber sur A.Hidalgo au nom de la faisabilité jusqu'à la faire elle-même revenir sur ses dires: au contraire il faut dire que c'est le minimum nécessaire! et d'ailleurs quand on veut on peut, "quoi qu'il en coûte"...
l'organisation générale on verra après: le pognon d'abord pour une fois...
l'organisation générale on verra après: le pognon d'abord pour une fois...
- BalthazaardVénérable
Encore une fois, personne ne sera capable de faire un discours structuré sur l'école, tu te doutes bien que ce n'est pas toi ou moi que l'on va consulter (et d'ailleurs, serions nous d'accord sur le concret....par delà les belles déclarations) , on demandera aux syndicats et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'y a pas unanimité ...une soupe vaguement consensuelle dans les termes, comme on nous sert depuis toujours.
Des sous c'est clair et net pour tout le monde (et même là on voit que syndicalement et parmi les profs c'est oui...mais...) cela dit tout le monde les prendra.
Par contre c'est sur qu'on nous prend pour des chèvres, je dirai plutôt des moutons que l'on mène, car si je pense à 99% que nous n'aurons rien, je suis sûr à 100% que si je me trompe, cette revalorisation sera obtenue à des conditions qui nous feront regretter la situation d'avant.
Plus cyniquement, je pense que augmenter les gens permettra de faire passer beaucoup plus facilement un alignement privé/public dans l'option d'une retraite à points à la macron. Car il faudrait être naïf pour ne pas en voir les avantages pour le politique, on peut ajuster en douceur en jouant sur le ratio valeur d'achat/ valeur de service, adieu les grands débats, seule la mécanique comptable jouera.
Des sous c'est clair et net pour tout le monde (et même là on voit que syndicalement et parmi les profs c'est oui...mais...) cela dit tout le monde les prendra.
Par contre c'est sur qu'on nous prend pour des chèvres, je dirai plutôt des moutons que l'on mène, car si je pense à 99% que nous n'aurons rien, je suis sûr à 100% que si je me trompe, cette revalorisation sera obtenue à des conditions qui nous feront regretter la situation d'avant.
Plus cyniquement, je pense que augmenter les gens permettra de faire passer beaucoup plus facilement un alignement privé/public dans l'option d'une retraite à points à la macron. Car il faudrait être naïf pour ne pas en voir les avantages pour le politique, on peut ajuster en douceur en jouant sur le ratio valeur d'achat/ valeur de service, adieu les grands débats, seule la mécanique comptable jouera.
- LefterisEsprit sacré
C'est effectivement un choix de société, c'est évident. D'ailleurs, la politique suivie pour la FPE n'a pas été aussi dure pour tout le monde, le calcul a été mesquin mais habile : on peut maintenir une moitié de la FPE dans des conditions à peu près décentes (bon, pas toujours le paradis, ils subissent des fusions, des suppressions de postes, mais les statuts individuels compensent le gel du point par des accélérations, des indemnités... ) , et cogner sur l'autre, facile à écraser. Ca tombe bien, l'EN représente quasiment pile une moitié...Ramanujan974 a écrit:Le CICE c'est 20 milliards par an.
Tu en prends la moitié, ça fait 1000 € par mois pour les 800 000 enseignants.
Ce n'est pas un problème d'argent, c'est un choix de société.
De plus, l'EN n'est pas perçue comme un service régalien, on peut la privatiser en grande partie. D'ailleurs, Luc Chatel, dont Blanquer était le bras droit, est sans problème recyclé président du réseau privé Odyssey. On est bien dans l'idéologie, qui en outre considère que l'éducation de qualité ne doit pas concerner tout le monde, pour 80 % le savoir minimum pour l'employabilité dans le marché "flexible" suffit ( théorie exposée par l' OCDE et ERT)
C'est parfois déjà le cas, quand la SDP est grande comme une boîte de sardines...epekeina.tes.ousias a écrit:Je suis persuadé que l'or, la myrrhe et l’ambroisie vont envahir les salles des profs, à tel point qu'on aura du mal à y trouver une chaise pour s'asseoir.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Reine MargotDemi-dieu
Marianne a écrit:Que faire, quand on est candidat à l’élection présidentielle pour le Parti socialiste, pour tenter d’exister ? Quand on n’a pas l’ombre d’un programme, ou d’une vision pour la France ? Quand même votre parti vous choisit par défaut, sans conviction, parce qu’il faut bien être présent à l’élection reine ? On se souvient que le Parti socialiste eut autrefois une clientèle, un électorat captif. Et l’on bat le rappel avec tambours et grosse caisse.
La promesse d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants à l’échelle d’un quinquennat relève d’une partition somme toute classique. La mesure n’est pas chiffrée, et La France insoumise elle-même se paie le luxe de moquer un Parti socialiste qui, « autrefois, avait une culture de gouvernement ». Désormais, on peut dire n’importe quoi. Méfions-nous, la dernière fois que le Parti socialiste a lancé une proposition irréaliste, à laquelle son auteur ne croyait pas, pour exister dans une campagne où sa victoire était totalement improbable, cela a donné les 35 heures… À ceci près qu’une augmentation massive du salaire des enseignants serait, elle, souhaitable et nécessaire. C’est là toute la nuance. Encore faut-il s’entendre sur les modalités. Encore faut-il, surtout, avoir un projet pour l’Éducation nationale.
https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/doubler-leur-salaire-comme-le-propose-hidalgo-lart-de-prendre-les-enseignants-pour-des-pigeons
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Lefteris a écrit:C'est parfois déjà le cas, quand la SDP est grande comme une boîte de sardines...epekeina.tes.ousias a écrit:Je suis persuadé que l'or, la myrrhe et l’ambroisie vont envahir les salles des profs, à tel point qu'on aura du mal à y trouver une chaise pour s'asseoir.
J'ignorais que vous bénéficiez déjà d'une dotation en boîtes de sardines: quelle chance!
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Si tu vales valeo.
- BalthazaardVénérable
Reine Margot a écrit:Marianne a écrit:Que faire, quand on est candidat à l’élection présidentielle pour le Parti socialiste, pour tenter d’exister ? Quand on n’a pas l’ombre d’un programme, ou d’une vision pour la France ? Quand même votre parti vous choisit par défaut, sans conviction, parce qu’il faut bien être présent à l’élection reine ? On se souvient que le Parti socialiste eut autrefois une clientèle, un électorat captif. Et l’on bat le rappel avec tambours et grosse caisse.
La promesse d’Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants à l’échelle d’un quinquennat relève d’une partition somme toute classique. La mesure n’est pas chiffrée, et La France insoumise elle-même se paie le luxe de moquer un Parti socialiste qui, « autrefois, avait une culture de gouvernement ». Désormais, on peut dire n’importe quoi. Méfions-nous, la dernière fois que le Parti socialiste a lancé une proposition irréaliste, à laquelle son auteur ne croyait pas, pour exister dans une campagne où sa victoire était totalement improbable, cela a donné les 35 heures… À ceci près qu’une augmentation massive du salaire des enseignants serait, elle, souhaitable et nécessaire. C’est là toute la nuance. Encore faut-il s’entendre sur les modalités. Encore faut-il, surtout, avoir un projet pour l’Éducation nationale.
https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/doubler-leur-salaire-comme-le-propose-hidalgo-lart-de-prendre-les-enseignants-pour-des-pigeons
Amusant l'article....ça part bien, mais on ne peut pas s'en empêcher...
"Le rôle des politiques serait de poser sur la table tous les éléments du problème. Le système de points, totalement sclérosé, qui envoie dans les zones d’éducation prioritaire les jeunes professeurs, et même les vacataires qui ont échoué au concours. La coupure entre primaire et secondaire, en envisageant, pourquoi pas, la bivalence, l’enseignement de deux matières, pour la sixième, pour aider les élèves pour qui l’entrée au collège précipite l’effondrement. Peut-être intégrer davantage la sixième et la cinquième au primaire, et repenser quatrième et troisième comme des charnières d’orientation. Même l’autonomie des établissements scolaires mérite d’être discutée, pour savoir si elle peut être autre chose qu’une prime aux projets pédagogiques délirants et une mise en concurrence généralisée."
Les lieux communs, à mots couverts sur la soi-disant sclérose du système, les serpents de mer comme la bivalence et l'autonomie et surtout...."qui envoie dans les zones d’éducation prioritaire les jeunes professeurs" avec l'idée qu'on pourrait y envoyer les "vieux" surtout après 62 ans histoire de les achever encore plus vite...
Je me méfie toujours plus de mes amis que de mes ennemis, avec eux, on ne peut jamais être déçu
- Reine MargotDemi-dieu
Il est vrai que comme elle l'explique le décret date de 1950 et que les enseignants ont quelques raisons de craintes lorsqu'on parle de modifier leurs obligations de service...
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- LefterisEsprit sacré
Quelques bonnes remarques factuelles, mais il est vrai que sur certains points Polony déçoit. Malgré elle, elle est entrée dans le postulat de la primarisation du collège, elle sous -entend un besoin de management renforcé, elle utilise le poncif des jeunes en zone difficile sans poser la question globale du pourquoi de l'existence de ces enclaves...Balthazaard a écrit:
https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/doubler-leur-salaire-comme-le-propose-hidalgo-lart-de-prendre-les-enseignants-pour-des-pigeons
Amusant l'article....ça part bien, mais on ne peut pas s'en empêcher...
Je me méfie toujours plus de mes amis que de mes ennemis, avec eux, on ne peut jamais être déçu
Moi, plus primaire, avant toute "réforme" du métier, je pars du principe que les enseignants travaillent déjà à temps complet et font partie des catégories A et A+ de la FPE. Je ne propose pas abstraitement le doublement du salaire, mais plus simplement le ré-alignement sur la moyenne de ces catégories. Et j'ai des propositions extrêmement concrètes ( que j'énoncerai quand je serai ministre), calquées d'ailleurs sur des situations existantes : mêmes grilles indiciaires, mais avancement plus rapide par fusion d'échelons et de grades ; indemnités statutaires, liées au corps, en pourcentage ; primes pour missions ponctuelles (PP, tuteur etc.) revalorisées; pour le primaire, paiement des HS . Application progressive de la grille aux nouveaux entrants, ce qui permet d'étaler le coût et de maintenir le taux de pension si par malheur la réforme des retraites passait. Application immédiate du régime indemnitaire proportionnel à tous (et bien entendu des missions annexes).
Ca c'est pour les grandes lignes , mais j'ai pensé à des tas de points plus précis comme : même taux pour les HS, mais limitées en nombre pour éviter les situations pénibles à certains collègues qui doivent partager leur service à causes des chasseurs de HS, transformation des IMP en HS ou en indemnités statutaires, avec limitation pour éviter les systèmes de chasses gardées et de favoritisme.
Evidemment, dans ce métier redevenu attrayant, il y aurait des candidats, et je suis également pour un rétablissement du niveau disciplinaire dans les concours et la fin de l'idée de l'entretien d'embauche.
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- monseigneurHabitué du forum
Apparemment, A. Hidalgo a entamé un rétropédalage sur cette question :
Plus loin :
Très prometteur tout ça !
https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/hidalgo-et-les-profs-rate
Arrêt sur images a écrit:Frilosité d'autant plus criante qu'interrogée sur France Inter, Hidalgo a déjà semblé en retrait, se contentant d'assurer qu' "il faudra mettre le paquet" et "fixer cet horizon". Mettons mettons. Fixons fixons.
Plus loin :
Arrêt sur images a écrit:A Mediapart, l'élue insoumise parisienne Danielle Simonnet rappelle par ailleurs que les 800 professeurs de la Ville de Paris, directement employés par la Ville pour donner des cours d'arts plastiques ou de sport, "se battent depuis huit ans pour toucher la prime à laquelle ils ont droit".
Très prometteur tout ça !
https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/hidalgo-et-les-profs-rate
- LefterisEsprit sacré
Grande noyade de poisson sur France Inter avec une commence mal : une invitée de l'OCDE, un proviseur UNSA. Manquait plus qu'un membre du Medef et un d'un cabinet ministériel. Dérapage immédiat sur les autres pays : on n'échappe pas à la Finlande et l'Allemagne) , sur le temps de travail des enseignants (dont l'augmentation justifierait une augmentation) et la présence dans les établissements, la polyvalence, les remplacements. Autres poncifs et sophismes sur la "vocation" (les enseignants qui entrent connaissent les grilles) en oubliant justement ceux qui ne rentrent pas (mais des intervenants ayant renâclé ou démissionné comblent ce vide), les besoins de formation aussi importants que le salaire.
Le proviseur prône la différence de salaire pour attirer dans les disciplines déficitaires (individualisation) et dans les zones difficiles et parle de "tabou". Il évoque les "pratiques"
Rien, absolument rien, pas un mot sur le décrochage au sein de la FP.
Une invitée au téléphone , professeur en lycée qui parle de l'alourdissement des conditions de travail, ce qui entraîne les intervenants à dire que celles-ci sont aussi importantes que le salaire. Finalement, les gens sont contents globalement, dixit le proviseur en mot de la fin.
Le proviseur prône la différence de salaire pour attirer dans les disciplines déficitaires (individualisation) et dans les zones difficiles et parle de "tabou". Il évoque les "pratiques"
Rien, absolument rien, pas un mot sur le décrochage au sein de la FP.
Une invitée au téléphone , professeur en lycée qui parle de l'alourdissement des conditions de travail, ce qui entraîne les intervenants à dire que celles-ci sont aussi importantes que le salaire. Finalement, les gens sont contents globalement, dixit le proviseur en mot de la fin.
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- HermionyGuide spirituel
+1Lefteris a écrit:Grande noyade de poisson sur France Inter avec une commence mal : une invitée de l'OCDE, un proviseur UNSA. Manquait plus qu'un membre du Medef et un d'un cabinet ministériel. Dérapage immédiat sur les autres pays : on n'échappe pas à la Finlande et l'Allemagne) , sur le temps de travail des enseignants (dont l'augmentation justifierait une augmentation) et la présence dans les établissements, la polyvalence, les remplacements. Autres poncifs et sophismes sur la "vocation" (les enseignants qui entrent connaissent les grilles) en oubliant justement ceux qui ne rentrent pas (mais des intervenants ayant renâclé ou démissionné comblent ce vide), les besoins de formation aussi importants que le salaire.
Le proviseur prône la différence de salaire pour attirer dans les disciplines déficitaires (individualisation) et dans les zones difficiles et parle de "tabou". Il évoque les "pratiques"
Rien, absolument rien, pas un mot sur le décrochage au sein de la FP.
Une invitée au téléphone , professeur en lycée qui parle de l'alourdissement des conditions de travail, ce qui entraîne les intervenants à dire que celles-ci sont aussi importantes que le salaire. Finalement, les gens sont contents globalement, dixit le proviseur en mot de la fin.
C'est à croire que personne ne sait qu'il existe d'autres fonctionnaires, bien mieux payés...
- BalthazaardVénérable
Le pire c'est que je crois que pas mal de collègues ne sont pas loin de penser pareil...
- Pontorson50Fidèle du forum
Lefteris a écrit:Grande noyade de poisson sur France Inter avec une commence mal : une invitée de l'OCDE, un proviseur UNSA. Manquait plus qu'un membre du Medef et un d'un cabinet ministériel. Dérapage immédiat sur les autres pays : on n'échappe pas à la Finlande et l'Allemagne) , sur le temps de travail des enseignants (dont l'augmentation justifierait une augmentation) et la présence dans les établissements, la polyvalence, les remplacements. Autres poncifs et sophismes sur la "vocation" (les enseignants qui entrent connaissent les grilles) en oubliant justement ceux qui ne rentrent pas (mais des intervenants ayant renâclé ou démissionné comblent ce vide), les besoins de formation aussi importants que le salaire.
Le proviseur prône la différence de salaire pour attirer dans les disciplines déficitaires (individualisation) et dans les zones difficiles et parle de "tabou". Il évoque les "pratiques"
Rien, absolument rien, pas un mot sur le décrochage au sein de la FP.
Une invitée au téléphone , professeur en lycée qui parle de l'alourdissement des conditions de travail, ce qui entraîne les intervenants à dire que celles-ci sont aussi importantes que le salaire. Finalement, les gens sont contents globalement, dixit le proviseur en mot de la fin.
+1, dire que France Inter est souvent décrite (décriée?) comme la radio des profs... Il vaut vraiment mieux se centrer sur une revendication toute fonction publique de rattrapage sur la hausse des prix depuis un quart de siècle, d'où l'intérêt du 5 octobre à mes yeux :il est impensable d'opposer des contreparties à un retard de toute la rémunération de la fonction publique sur les prix. On voit bien que, sur les revendications salariales dans la seule Éduc Nat, on trouvera aisément (je rejoins Balthazaard) pas mal de collègues favorables peu ou prou à une posture sacerdotale, comme celle de l'enseignant, invité à conclure dans une joie boyscoutiste l'émission, qui parlait d'un salaire suffisant à 37 ans et 4 ans d'ancienneté dans "un métier de passion" dixit, comme si la passion devait rester pure et donc non payable.
- Ramanujan974Érudit
Lefteris a écrit:Grande noyade de poisson sur France Inter avec une commence mal : une invitée de l'OCDE, un proviseur UNSA. Manquait plus qu'un membre du Medef et un d'un cabinet ministériel.
On attend avec impatience l'avis éclairé d'Agnès Verdier-Molinié.
- zigmag17Guide spirituel
Cette émission m'a mise tellement hors de moi que pour la première fois de ma vie d'auditrice je viens d'envoyer un message a F Sintes pour lui dire ce que j'en pensais. Ras-le-bol de chez ras-le-bol,marre de chez marre.
- IlonaHabitué du forum
C'est une impression, ou le pouvoir et ses amis (médias, certains syndicats) aidés de certains idiots utiles de la profession sont en train d'allumer des contre-feux. Le sujet est si brûlant qu'il faut vite essayer d'éteindre l'incendie.
- zigmag17Guide spirituel
Tu as raison je pense mais c'est indécent et j'ai la rage!!!!
- LefterisEsprit sacré
Oubli d'un mot dans mon message trop rapide, mais apparemment ça a été compris, et je vois que mon analyse est ici partagée. Oui, je crois que que des contre-feux sont allumés. Et même que ça sert de tribune aux invités pour préparer des mesures un peu plus pourries dans l'avenir, avec les salaires individualisés (donc le recrutement local), des réunions à n'en plus finir au nom des échanges de "pratiques", des tâches administratives.. liste à compléter d'après les sous-entendus des intervenants. On peut faire confiance à l'OCDE, le pompier pyromane, et à l'UNSA qui tire dans le dos des enseignants à chaque CTM et chaque vote.
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Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CeladonDemi-dieu
Si personne n'en parle jamais, c'est un peu normal...Hermiony a écrit:+1Lefteris a écrit:Grande noyade de poisson sur France Inter avec une commence mal : une invitée de l'OCDE, un proviseur UNSA. Manquait plus qu'un membre du Medef et un d'un cabinet ministériel. Dérapage immédiat sur les autres pays : on n'échappe pas à la Finlande et l'Allemagne) , sur le temps de travail des enseignants (dont l'augmentation justifierait une augmentation) et la présence dans les établissements, la polyvalence, les remplacements. Autres poncifs et sophismes sur la "vocation" (les enseignants qui entrent connaissent les grilles) en oubliant justement ceux qui ne rentrent pas (mais des intervenants ayant renâclé ou démissionné comblent ce vide), les besoins de formation aussi importants que le salaire.
Le proviseur prône la différence de salaire pour attirer dans les disciplines déficitaires (individualisation) et dans les zones difficiles et parle de "tabou". Il évoque les "pratiques"
Rien, absolument rien, pas un mot sur le décrochage au sein de la FP.
Une invitée au téléphone , professeur en lycée qui parle de l'alourdissement des conditions de travail, ce qui entraîne les intervenants à dire que celles-ci sont aussi importantes que le salaire. Finalement, les gens sont contents globalement, dixit le proviseur en mot de la fin.
C'est à croire que personne ne sait qu'il existe d'autres fonctionnaires, bien mieux payés...
- LefterisEsprit sacré
Ils ne cherchent visiblement pas à vraiment s'informer. Il y a quand même des syndicats plus orientés vers les intérêts des salariés qui le disent, les Stylos rouges aussi je crois, les traitements sont publics etc. Du reste je leur ai envoyé un petit mail argumenté, avant l'émission, qui aurait pu leur donner des pistes ou au moins poser la question. Mais cette question est soigneusement évitée je pense. Il vaut mieux se lancer dans les sempiternelle s jacasseries sur les Finlandais, les Allemands pour finir par dire qu'il en font plus et mieux et fermer le ban.
- nc33Niveau 10
Les membres de néo sont sensibles à cet argument, mais il ne risque pas de convaincre tout le monde, à coup de "des métiers très différents sont classés en 3 catégories" *donc* "les membres d'une même catégorie doivent toucher le même salaire"Balthazaard a écrit:Le pire c'est que je crois que pas mal de collègues ne sont pas loin de penser pareil...
- tAoKHabitué du forum
En 2000 : SMIC horaire à 6.41 €
En 2021 : SMIC horaire à 10.48 € (au 1er octobre)
Evolution du SMIC : + 63.5 %
En 2000 : point d'indice à 51.2015 €
En 2021 : point d'indice à 56.2323 €
Evolution du point d'indice : + 9.8 %
(edit : je viens d'apprendre qu'une revalorisation du SMIC était prévue pour le 1er octobre)
En 2021 : SMIC horaire à 10.48 € (au 1er octobre)
Evolution du SMIC : + 63.5 %
En 2000 : point d'indice à 51.2015 €
En 2021 : point d'indice à 56.2323 €
Evolution du point d'indice : + 9.8 %
(edit : je viens d'apprendre qu'une revalorisation du SMIC était prévue pour le 1er octobre)
- gauvain31Empereur
tAoK a écrit:En 2000 : SMIC horaire à 6.41 €
En 2021 : SMIC horaire à 10.48 € (au 1er octobre)
Evolution du SMIC : + 63.5 %
En 2000 : point d'indice à 51.2015 €
En 2021 : point d'indice à 56.2323 €
Evolution du point d'indice : + 9.8 %
(edit : je viens d'apprendre qu'une revalorisation du SMIC était prévue pour le 1er octobre)
Merci pour ce rappel TAok. Il me tarde savoir quand les professeurs finiront par recevoir moins que le SMIC en début de carrière
Article sur le sujet au Café Pédagogique :
Le Café pédagogique a écrit:Mais ce que révèle la nouvelle édition de Regards sur l'éducation, une publication annuelle de l'OCDE, c'est à quel point l'éducation nationale sous paye ses professeurs comparativement aux autres pays de l'OCDE. Sur 33 systèmes éducatifs étudiés par l'OCDE, la France est au 22ème rang pour le coût salarial de ses enseignants. Aucun grand pays développé ne dépense aussi peu pour ses enseignants.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/09/17092021Article637674587474884809.aspx
Il y a bien une exception française en terme de salaires enseignants au sein des pays développés.
- IphigénieProphète
"on ne peut pas doubler nos salaires", disent ceux qui ont pu les diminuer par deux depuis 40 ans....
On est un métier vraiment d'exception puisqu' on a pu diminuer nos salaires par deux et en même temps (...)multiplier la charge de travail (je n'ose même pas dire par combien avec l'alourdissement des heures, des effectifs, l'abaissement systémique du niveau des élèves et de leur discipline, les heures perdues en consultations, réunions et autres fariboles, l'inclusion des élèves à profil particulier etc et le réajustement permanent des connaissances).
on est vraiment une exception dans l'exception française !
On est un métier vraiment d'exception puisqu' on a pu diminuer nos salaires par deux et en même temps (...)multiplier la charge de travail (je n'ose même pas dire par combien avec l'alourdissement des heures, des effectifs, l'abaissement systémique du niveau des élèves et de leur discipline, les heures perdues en consultations, réunions et autres fariboles, l'inclusion des élèves à profil particulier etc et le réajustement permanent des connaissances).
on est vraiment une exception dans l'exception française !
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