Nos dernières lectures (tome II)

leyade a écrit:

lulucastagnette a écrit:

leyade a écrit:Le Da Vinci Code!

Eh oui, je ne l'avais pas lu....

Moi non plus ! Ni lu ni même vu le film...
Et alors, qu'en as-tu pensé ?

Vraiment bien.
J'avais fait ma bécheuse à l'époque, "odi profanum vulgus" etc, me disant que le côté "best-seller" n'était pas un gage de qualité littéraire, patatipatata....
J'avais tort. Pas super super bien écrit stylistiquement, mais très efficace. Je l'ai dévoré en 2 jours. Extrémement prenant, des rebondissements surprenants tout en étant intelligents, des éléments culturels vraiment stimulants intellectuellement, des aventures de crypte en documents secrets dignes d'indiana jones...
Un livre à lire!

J'ai eu le parcours exactement inverse avec ce bouquin! Me disant que certains best-sellers étaient parfois agréables, je l'avais commencé sans trop d'a priori... et je me souviens que l'ensemble m'avait prodigieusement énervée. L'impression qu'on me prenait pour une imbécile à chaque page, entre les énigmes évidente sauf pour la spécialiste, les entorses à l'histoire, le style... beurk!

Mon frère m'avait offert le Da Vinci Code que je n'avais pas acheté pour les mêmes raisons que vous. Effectivement, il n'y a pas vraiment de recherche dans le style, c'est "tout public", mais l'histoire était sacrément emballante et je l'ai dévoré en quelques jours. Par contre, je n'ai pas du tout l'adaptation ciné. J'ai voulu lire ensuite "Anges et démons", j'ai eu la vieille impression de relire le Da Vinci code. Pas aimé.Mais le DVC, classe! Mais je ne comprends toujours pas le foin médiatique et polémique de ces deux oeuvres...

Bof, pas aimé. J'ai trouvé ça long, ch..., inintéressant au possible. J'ai traîné ce bouquin pendant un moment. J'ai trouvé le film moins mauvais. Pour moi, c'était du mauvais Mary Higgins Clark, quoi. C'est dire...

Et pour moi, un pseudo-Umberto Eco.

Sessi a écrit:Mon frère m'avait offert le Da Vinci Code que je n'avais pas acheté pour les mêmes raisons que vous. Effectivement, il n'y a pas vraiment de recherche dans le style, c'est "tout public", mais l'histoire était sacrément emballante et je l'ai dévoré en quelques jours. Par contre, je n'ai pas du tout l'adaptation ciné. J'ai voulu lire ensuite "Anges et démons", j'ai eu la vieille impression de relire le Da Vinci code. Pas aimé.Mais le DVC, classe! Mais je ne comprends toujours pas le foin médiatique et polémique de ces deux oeuvres...

La syntaxe est on ne peut plus simple, même chose pour le vocabulaire employé, les actions se succèdent très vite à tel point qu'il est difficile d'interrompre sa lecture, aussi le lecteur - même le plus lent - avance vite dans les chapitres, tenu en haleine par ce rythme rapide.
Le public masculin peut s'identifier au personnage masculin, de même pour le lectorat féminin.
La trame est bien mince, aussi n'est-on jamais perdu dans l'histoire...
Et puis certains éléments ont un petit goût subversif qui émoustille ...

Que des millions de gens aient réussi à lire ce livre plutôt qu'un autre, cela ne me semble pas difficile à comprendre. C'est une lecture divertissante, accessible à des gens qui lisent peu ou pas.

Pour ma part, j'étais très réticente, le côté best-seller ne m'attirant généralement pas (dit-elle juste après avoir fini Millenium), puis je me suis bien laissée prendre. Mais au final, l'intérêt retombe comme un soufflet sur cette fin bâclée.

Laissez-moi de Marcelle Sauvageot :




Une jeune femme malade, dans le train qui la conduit au sanatorium dont elle ne reviendra peut-être pas, lit la lettre de rupture que vient de lui remettre son amant. Il ne lui reste plus longtemps à vivre, mais elle veut éviter à tout prix le compromis : elle aspire à un amour de haute exigence, qui soit fait de partage et de lucidité.

Bon, ce résumé est très sombre et ne donne pas vraiment envie de découvrir ce court récit. Mais ce serait vraiment dommage de passer à côté ! En refermant ce livre, je n'étais pas triste : c'est une véritable leçon de vie que cette femme nous donne.
Certains écrivains comme Paul Valéry ou Paul Claudel ont encensé l'écriture de cette femme.
Son seul livre, mais quel livre !

Frisouille a écrit:

Sessi a écrit:Mon frère m'avait offert le Da Vinci Code que je n'avais pas acheté pour les mêmes raisons que vous. Effectivement, il n'y a pas vraiment de recherche dans le style, c'est "tout public", mais l'histoire était sacrément emballante et je l'ai dévoré en quelques jours. Par contre, je n'ai pas du tout l'adaptation ciné. J'ai voulu lire ensuite "Anges et démons", j'ai eu la vieille impression de relire le Da Vinci code. Pas aimé.Mais le DVC, classe! Mais je ne comprends toujours pas le foin médiatique et polémique de ces deux oeuvres...

La syntaxe est on ne peut plus simple, même chose pour le vocabulaire employé, les actions se succèdent très vite à tel point qu'il est difficile d'interrompre sa lecture, aussi le lecteur - même le plus lent - avance vite dans les chapitres, tenu en haleine par ce rythme rapide.
Le public masculin peut s'identifier au personnage masculin, de même pour le lectorat féminin.
La trame est bien mince, aussi n'est-on jamais perdu dans l'histoire...
Et puis certains éléments ont un petit goût subversif qui émoustille ...

Que des millions de gens aient réussi à lire ce livre plutôt qu'un autre, cela ne me semble pas difficile à comprendre. C'est une lecture divertissante, accessible à des gens qui lisent peu ou pas.

Pour ma part, j'étais très réticente, le côté best-seller ne m'attirant généralement pas (dit-elle juste après avoir fini Millenium), puis je me suis bien laissée prendre. Mais au final, l'intérêt retombe comme un soufflet sur cette fin bâclée.

Oui j'avais bien saisi tout ce dont tu parles, et tout le processus commercial, mais là où je voulais en venir, c'est sur toutes les histoires qu'il y a eu avec le Vatican. Je ne veux pas revenir sur ces polémiques dont on a déjà parlé, me semble-t-il, sur le forum, mais pour moi je n'ai vu dans ce faux débat qu'une autre stratégie commerciale. Une à ajouter à ta liste, Frisouille!

Terminé Retour au pays de Robin Hobb.

Dans un autre monde, Carillon de Rochecarre, femme de haut rang, prend le bateau, enceinte, avec son époux et leurs trois enfants, pour ce qu'elle croit être une expédition aux confins du royaume. Ce voyage s'avère être un bannissement. Les exilés parviennent sur des terres hostiles, marécageuses. Tous souffrent, beaucoup perdent l'esprit. Jusqu'au jour où ils trouvent une mystérieuse cité...

Je n'ai jamais lu d'ouvrages de cet auteur, apparemment ce court récit est un prélude à des cycles romanesques. Présenté sous la forme d'un journal intime (et écrit après lesdits cycles), c'est une lecture palpitante et envoûtante. Il existe en Librio, et je pense que je tenterai de le donner en lecture cursive à mes 3ème l'an prochain. Quelqu'un a-t-il déjà tenté ?

miss terious a écrit:

J'ai tenté mais refermé La Faute de l'abbé Mouret. C'est le premier Zola qui me tombe des mains. Tous les chap. de la première partie consacrés aux rêveries autour de ND... quel ennui ! Quant à la deuxième partie... toutes les balades bucoliques dans le Paradou... que c'est long ! Bref... je ne suis pas allée au bout (et je n'aime pas ça, pourtant). Convainquez-moi d'y retourner, peut-être ?

Je l'ai lu il y a une dizaine d'années, et je me souviens de longues descriptions du jardin, mais comme pour tous les Zola, j'avais dévoré.
Maintenant, peut-être qu'aujourd'hui le livre me tomberait des mains.

Allez, Miss Terious, retente, je sais que la fin m'avait plu...

C'est l'un des + ardus selon moi, et probablement l'un des + kitschs. Personnellement, j'étais mort de rire lors de l'interminable description du jardin, et chaque nouvelle brassée de fleurs ou allée d'arbres fruitiers ajoutait à mon hilarité.

Ensuite, c'est quand même très beau : l'abbé est un personnage tout à fait fascinant dans sa "tare congénitale" ; la petite soeur est un personnage très touchant.

Mais effectivement, pour moi, c'est un des mineurs, à mettre sur le même plan que Le Rêve.

La Bibliothécaire de Gudule ! je ne suis pas fan des bouquins pour la jeunesse mais alors celui-là m'a vraiment plu !
suis contente!

J'avais vraiment aimé L'abbé Mouret... je ne me lasse pas des descriptions de jardins, il fut un temps j'achetais même des revues de jardinage. Mon côté bucolique ?

Ornella a écrit:La Bibliothécaire de Gudule ! je ne suis pas fan des bouquins pour la jeunesse mais alors celui-là m'a vraiment plu !
suis contente!

Moi aussi j'aime beaucoup, je le donne en cursive aux 6ème chaque année. Succès garanti !

Le petit bleu de la côte Ouest, de JP Manchette, auteur que je ne connaissais absolument pas, honte à moi. Un mélange de polar et de critique sociale, sur fond de jazz. J'avoue (pardon Julien, si tu passes par là !) ne pas avoir été totalement conquise.
Le roman m'a fait penser à Quelqu'un d'autre, de Benacquista, sur le même thème (malaise d'un cadre, confronté à la platitude de sa vie).

Malronce, de maxime Chattam, la suite d'Autre Monde. Toujours pas conquise à fond : intrigue linéaire (bein qu'efficace), références aux contes de fée (merci blanche neige) pas exploitées (ou alors dans le tome 3 ?), on dérape vers la fantasy (alors que le tome 1 était davantage sf, ambiance à la SKing). C'est assez consensuel, en fait. Mais ça se lit très bien, le suspens est efficace, et il y a de très jolies trouvailles (j'adore le monde des Kloropanphiles !).

Pas de lecture aujourd'hui sur mon blog, mais mes coups de coeur de cette année !

je viens de visiter le blog de lectures de Leil et ses coups de coeur de l'année 2009 ! bravo !!

En ce moment je lis Le désespoir des singes , autobiographie de Françoise Hardy ...je démarre ...et je vais terminer Contes d'hiver de Karen Blixen avant la rentrée

Merci Nateka !

On vient de m'offrir le Blixen, justement : tu me diras si tu as aimé ?

J'ai commencé "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites", de Marc Levy. Pas mal, mais ce roman me rappelle un peu celui de "et si c'était vrai".

J'ai terminé American Gods de Neil Gaiman, un roman intelligent et bien écrit. Ce roman fait quand même 600 pages mais il se lit très facilement. On rentre dans l'histoire sans s'en rendre compte.

Lu Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles de Gyles Brandreth.

Robert Sherard, fidèle ami d'Oscar Wilde, et son premier biographe, raconte, des années après la mort prématurée du célèbre écrivain, une enquête à laquelle l'auteur du Portrait de Dorian Gray a pris part et qu'il a même résolue.
Billy Wood, un jeune homme à la beauté exceptionnelle, est retrouvé mort par l'auteur. Il a été sauvagement assassiné au cours d'un rituel. Effaré, Oscar demande à Scotland Yard d'enquêter. Mais on ne retrouve pas le corps...
Assisté de son ami de toujours, Robert Sherard, inspiré par le personnage créé par Arthur Conan Doyle, Wilde va mener l'enquête...

Un livre passionnant où l'on sent toute l'admiration de l'auteur pour Wilde. Le lecteur retrouve avec plaisir la vivacité d'esprit de ce dernier, et suit une enquête passionnante et pleine de rebondissements. J'ai attaqué la suite hier soir, et elle m'a l'air tout aussi palpitante !

Lu l'élégance du hérisson (cadeau de Noel! )

Très belle lecture, riche de sens.

Comment je suis devenu stupide de Martin Page :



Antoine est un étudiant brillant. Son problème, c'est qu'il ne peut pas s'empêcher de penser. Il essaie donc de remédier à ses maux par l'alcool ou encore le suicide mais rien n'y fait. Il décide alors de devenir stupide.

Un livre drôle et bien amené.
Un joli moment de lecture ... malgré tout la fin n'est pas à la hauteur du reste. Dommage. C'était le premier roman de Page.

La Virevolte de Nancy Huston. Comme toujours chez cet auteur, c'est très fort.
La maternité contre une passion, la danse. La mère va abandonner ses enfants pour faire carrière dans la danse.
Bouleversant, dur.

Le mec de la tombe d'à coté de Katarina Mazetti.

Seul un cimetière, et le hasard de la disposition des tombes, pouvaient faire que ces deux là se croisent un jour.
Désirée, bibliothécaire cultivée, et Benny, paysan rugueux, sont voisin de banc de cimetière. Elle vient voir son mari, lui ses parents. Ils se jaugent, s'agacent, se méprisent un peu l'un l'autre. Mais un sourire (et les hormones qui font danser les ovaires de désirée) va tout bouleverser.
Comment s'aimer quand on est si différents ? Est-ce seulement possible ?

Humour décapent, auto-dérision des deux personnages, sensibilité, modernité dans les relations, justesse du ton. Tout y est. J'ai beaucoup aimé.