- beaverforeverNeoprof expérimenté
Voilà typiquement le genre d'idées moisies que je redoute.
Je résume donc:
33% du temps de formation consacré à l'évaluation;
13% pour l'évaluation formative/diagnostique;
20% pour l'évaluation sommative.
Consacrer 20% du temps de formation à l'évaluation sommative me semble démesuré. Consacrer 13% du temps à l'évaluation formative me semble trop faible.
Je résume donc:
33% du temps de formation consacré à l'évaluation;
13% pour l'évaluation formative/diagnostique;
20% pour l'évaluation sommative.
Consacrer 20% du temps de formation à l'évaluation sommative me semble démesuré. Consacrer 13% du temps à l'évaluation formative me semble trop faible.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Bien d'accord !
Ceci dit, les pourcentages ne sont pas forcément en temps, ils sont en coefficients… mais le nombre d'évaluations suppose un temps un peu incompressible.
Ceci dit, les pourcentages ne sont pas forcément en temps, ils sont en coefficients… mais le nombre d'évaluations suppose un temps un peu incompressible.
- AscagneGrand sage
Je suis tellement perplexe face à tout ça... Tout ce sytème, toute cette machinerie, pour des résultats si contrastés... Je trouve qu'on n'est pas sorti des injonctions contradictoires typiques de l'EN.
Bonne question.uneodyssée a écrit:On l'enseigne quand, ce programme hyper vaste ?
- RosanetteEsprit éclairé
Lagomorphe a écrit:Rosanette a écrit:Lagomorphe a écrit:Mon cde a dit au coordo qui a posé la même question qu'une note de service n'était pas un texte réglementaire et qu'il ne fallait pas y voir plus de contraintes qu'elle n'en contient. Deux mercredis après-midi (pas cours dans le secondaire) seront donc "libérés" pour les travaux des conseils d'enseignement, lesquels s'organiseront comme leurs membres (les enseignants) l'entendent, et en distanciel s'ils le souhaitent. Aux oubliettes, donc.
Elles sont dans le BO aussi ces deux journées.
Oui, sous la forme d'une note de service, qui n'est donc ni une loi ni un décret ni un arrêté, et par conséquent pas un texte réglementaire. Le BO n'est finalement qu'une compilation de textes de natures diverses concernant l'éducation nationale. Pour en connaître la force juridique, il faut rechercher de quel type de texte il s'agit - contre-exemple : les coefficients du bac sont définis par un arrêté ministériel, repris évidemment dans le BO, et s'imposent donc.
Sachant que les modalités des épreuves de spé ont été publiées sous forme de notes de service, j'imagine que ça s'impose également.
- LagomorpheFidèle du forum
Pas à nous, en toute rigueur juridique, mais c'est tout comme : nous ne choisissons pas les modalités des épreuves de spé, la note de service ne fait que nous informer, nous professeurs, de ces modalités, de manière à ce que nous puissions y préparer nos élèves. En pure théorie, on pourrait les préparer à tout autre chose, ce qui n'aurait aucun intérêt.
- NLM76Grand Maître
Vous avez de la chance. Échapper à ces fadaises est une bénédiction.Prosper de Barante a écrit:J'aimerais savoir si dans vos établissements le CDE a annoncé les 2 demi-journées annoncées pour le contrôle continu dans le BO de juillet ?
( rappel : http://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo30/MENE2121270N.htm : " Des temps banalisés en établissement sont spécifiquement consacrés à cette réflexion collective et à la définition du projet d'évaluation. Pour engager cette dynamique, à la rentrée scolaire 2021, deux demi-journées sont libérées par établissement pour les travaux des conseils d'enseignement." )
Ici, il n'était pas au courant...
- DiaboloNiveau 1
Bonsoir
Les 2 demi journees c’est pour le controle continu pu est ce que ca concerne aussi les spes ?
Les 2 demi journees c’est pour le controle continu pu est ce que ca concerne aussi les spes ?
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Les deux demi-journées concernent la mise en place du contrôle continu ("projet d'évaluation"). Les spécialités sont donc incluses.
- DiaboloNiveau 1
Les spes ne sont pas dans le controle continu pourtantbeaverforever a écrit:Les deux demi-journées concernent la mise en place du contrôle continu ("projet d'évaluation"). Les spécialités sont donc incluses.
- PrezboGrand Maître
Prezbo a écrit:Prosper de Barante a écrit:J'aimerais savoir si dans vos établissements le CDE a annoncé les 2 demi-journées annoncées pour le contrôle continu dans le BO de juillet ?
( rappel : http://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo30/MENE2121270N.htm : " Des temps banalisés en établissement sont spécifiquement consacrés à cette réflexion collective et à la définition du projet d'évaluation. Pour engager cette dynamique, à la rentrée scolaire 2021, deux demi-journées sont libérées par établissement pour les travaux des conseils d'enseignement." )
Ici, il n'était pas au courant...
J'avais raté ce passage du texte, et mon cde n'y a fait aucune allusion. Théoriquement, ce "projet d'évaluation" me semble un bon moyen de contraindre et surveiller les profs. Mon espoir est que dans bien des endroits, il fasse pschitt tant tout le monde, et les chefs d'établissements les premiers, n'en peuvent plus de l’accumulation d'injonctions débiles.
Bon, ben je me suis réjoui trop vite : il va bien y avoir un conseil péda puis deux journées banalisées pour discuter du "projet d'évaluation" chez nous, qui va être ensuite présenté au CA puis intégré au RI. Les coordinateurs sont dors et déjà invités à faire remonter le bilan fait sur le sujet lors des réunions de prérentrées (c'est-à-dire en maths : rien ou pas grand chose, les collègues s'étant contentés de ricaner ou éluder lorsque nous fûmes quelques-un à les alerter sur le fait que ça risquait de nous tomber dessus).
Seul point positif : ce barnum a réussi à me faire regretter d'avoir des heures de cours qui sautent, parce que je préférerais encore aller en cours. Je ne pensais pas être à nouveau si motivé pour retrouver les élèves.
Purée, mais qu'est-ce qu'on va bien pourvoir raconter sur le sujet pendant sept heures ? Qui ne soit pas torché en une demi-heure par des gens raisonnablement pragmatiques ?
- RuthvenGuide spirituel
Diabolo a écrit:Les spes ne sont pas dans le controle continu pourtantbeaverforever a écrit:Les deux demi-journées concernent la mise en place du contrôle continu ("projet d'évaluation"). Les spécialités sont donc incluses.
En Première pour les spé abandonnées (donc dans les faits pour toutes les spés de Première).
- DiaboloNiveau 1
Ruthven a écrit:Diabolo a écrit:Les spes ne sont pas dans le controle continu pourtantbeaverforever a écrit:Les deux demi-journées concernent la mise en place du contrôle continu ("projet d'évaluation"). Les spécialités sont donc incluses.
En Première pour les spé abandonnées (donc dans les faits pour toutes les spés de Première).
Ok
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Je redoute aussi que le "projet d'évaluation" soit un instrument pour armer le "projet d'établissement" et le RI. Visiblement, le DASEN met les points sur les i. Je trouve aussi la sous-réaction des collègues un peu inquiétante.Prezbo a écrit:Bon, ben je me suis réjoui trop vite : il va bien y avoir un conseil péda puis deux journées banalisées pour discuter du "projet d'évaluation" chez nous, qui va être ensuite présenté au CA puis intégré au RI. Les coordinateurs sont dors et déjà invités à faire remonter le bilan fait sur le sujet lors des réunions de prérentrées (c'est-à-dire en maths : rien ou pas grand chose, les collègues s'étant contentés de ricaner ou éluder lorsque nous fûmes quelques-uns à les alerter sur le fait que ça risquait de nous tomber dessus).
Seul point positif : ce barnum a réussi à me faire regretter d'avoir des heures de cours qui sautent, parce que je préférerais encore aller en cours. Je ne pensais pas être à nouveau si motivé pour retrouver les élèves.
Purée, mais qu'est-ce qu'on va bien pourvoir raconter sur le sujet pendant sept heures ? Qui ne soit pas torché en une demi-heure par des gens raisonnablement pragmatiques ?
Dans mon établissement, la demande, formulée à mots couverts, est de produire un document qui permet de justifier/expliquer la note d'un élève : en gros tous les critères d'évaluation. J'ai eu l'impression que la direction s'imaginait qu'il s'agissait d'un document de 300 mots tenant sur un recto de feuille A4 et compréhensible instantanément par un non-professionnel.
Ils veulent un document précis dans le format d'un document flou.
Ceci dit, ils m'ont pas semblé avoir clairement défini leur cahier des charges. Je pense que c'est lié à la difficulté d'une structure administrative de comprendre le travail pédagogique.
- LaotziSage
Le "guide de l'évaluation" national (c'est à dire le cadrage local devant servir de base aux projets locaux) a été publié hier (avec un préambule commun puis ensuite un détail par discipline) : https://eduscol.education.fr/document/5470/download
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Quelques extraits...
C'est trop méga super.
Ces choix présentés dans le projet d’évaluation de l’établissement et faisant l’objet d’une communication transparente et anticipée aux élèves et à leurs représentants légaux, l’établissement des moyennes trimestrielles ou semestrielles doit donc toujours faire
l’objet d’une procédure (modalités de calcul) suffisamment simple, et facilement compréhensible par les familles.
La valeur certificative ainsi conférée aux moyennes prises en compte dans le contrôle continu renforce la nécessité :
- de porter une attention particulière d’une part, aux évaluations, à leur organisation et à leur statut, leur nature, leur contenu, leur fréquence et leur notation et d’autre part à la communication qui en est préalablement faite aux élèves ;
- de mener une réflexion d’ensemble sur les procédures d’évaluation, en particulier sur l’usage et la fonction des notes en cours de formation, en fin de trimestre ou de semestre (sur le bulletin et donc dans le livret scolaire) ;
- d'assurer collectivement une entente et une harmonisation au sein de l’établissement.
Le contrôle continu tel que pris en compte dans le baccalauréat, comme toute évaluation et toute pratique professionnelle d’enseignement, par ses finalités de formation, de certification et de préparation à l’orientation, implique donc d’articuler l’expertise fine de l’enseignant dans sa classe qui conduit son enseignement, choisit ses supports, corrige et note ses évaluations avec une exigence collective qui suppose un cadre clair et partagé.
L’évaluation doit contribuer sereinement au parcours de chaque lycéen (études secondaires) et à sa préparation à l’enseignement supérieur. Le contrôle continu qui contribue au baccalauréat, passeport pour l’enseignement supérieur, est également la garantie d’une
formation qui permet à l’élève, devenu étudiant, de réussir.
Pour l’ensemble des notes et pour le calcul des moyennes, les professeurs veillent à l’égalité de traitement des élèves : les notes portées et retenues pour le calcul des moyennes correspondent à des travaux donnés à tous les élèves d’un même groupe classe et validant
les mêmes connaissances, compétences et capacités.
L’évaluation des élèves est fondée sur la mesure de l’acquisition des connaissances, des compétences, et des capacités, liées aux objectifs de formation des programmes et reprises de façon synthétique dans le Livret scolaire du lycée (LSL) pour le cycle terminal.
Les connaissances, les compétences et les capacités procèdent à la fois des domaines disciplinaires et des compétences transversales dont les compétences langagières écrites et orales (la maîtrise de la langue doit être évaluée et accompagnée dans toutes les
disciplines), et celles qui préparent la certification numérique, entre autres.
Concernant les évaluations conduisant à des moyennes indiquées dans les bulletins scolaires pris en compte, via le livret scolaire du lycée (LSL), pour le baccalauréat et Parcoursup, les connaissances, les compétences et les capacités travaillées dans les programmes et
enseignées, ainsi que les attendus de fin de cycle ou d’année, sont les références principales qui structurent l’évaluation des élèves. Une telle démarche permet de renseigner le livret scolaire en totale cohérence avec la moyenne des évaluations trimestrielles ou semestrielles.
Concernant le cycle terminal, les connaissances, les compétences et les capacités sont acquises sur l’ensemble de celui-ci et leur évaluation prend en compte la progressivité des apprentissages sur les deux années de formation et sur chacune d’elles.
Afin que les élèves comprennent le sens de l’évaluation, celle-ci se doit d’être explicite : chaque élève sait sur quoi il sera évalué, connaît les attendus, les critères d’évaluation et retient de l’évaluation menée le degré d’acquisition atteint ainsi que les éléments à travailler. En cela, l'évaluation fait partie intégrante de l'apprentissage. Elle constitue le retour informé indispensable aux élèves pour progresser.
Une situation d’évaluation peut donner lieu à une note chiffrée ou à une appréciation non chiffrée qui apporte des indications sur le niveau de maîtrise.
Les évaluations sommatives sont, dans leur format, dans leurs exigences, progressives et proposées dès lors qu’un nombre suffisant d’activités d’entraînement a été réalisé en amont, en classe ou à la maison. Toute note est accompagnée d’appréciations explicites pour
attester du niveau atteint en fin de période par un élève. Les commentaires visent à expliciter la progression de l’élève et proposer des pistes de progression. Pour le cycle terminal, les commentaires explicitent le niveau atteint pour les compétences du livret scolaire.
Moyenne trimestrielle ou semestrielle
La moyenne doit, pour être représentative, être construite à partir d’une pluralité de notes, au moins trois par trimestre. Elle doit également porter sur des situations variées qui évaluent des connaissances, des compétences et des capacités différentes et complémentaires, précisément associées au programme ayant été enseigné. Les sujets zéro, les spécimens et les sujets de la Banque nationale de sujets (BNS) sont de bons repères communs pour définir les critères et les niveaux attendus de l’évaluation de telle période du cycle de formation, éventuellement dans le cadre de devoirs communs.
Les élèves doivent accomplir les travaux écrits et oraux qui leur sont demandés par les enseignants et se soumettre aux modalités de contrôle continu qui leur sont imposées. Le traitement des situations pouvant conduire à d’éventuelles difficultés de constitution de moyennes est abordé dans la note de service « Modalités d'évaluation des candidats à compter de la session 2022 » du 28 juillet 2021 publiée au Bulletin officiel du 29 juillet. Les règles de prise en compte des évaluations sont claires et édictées aux élèves en amont des
évaluations, elles sont partagées entre les enseignants de manière à éviter toute contestation.
Pour les enseignements concernés par le contrôle continu, les moyennes annuelles résultent de la moyenne arithmétique des moyennes trimestrielles ou semestrielles et sont validées lors de chaque conseil de classe de chaque année du cycle terminal.
C'est trop méga super.
- ArverneGrand sage
Merci ! On reste donc sur les mêmes épreuves mais il n'y a apparemment aucune contrainte de temps : on peut faire les épreuves en deux heures, si on veut.Laotzi a écrit:Le "guide de l'évaluation" national (c'est à dire le cadrage local devant servir de base aux projets locaux) a été publié hier (avec un préambule commun puis ensuite un détail par discipline) : https://eduscol.education.fr/document/5470/download
- wilfried12Habitué du forum
"Le barème peut aider à positionner les productions des candidats au
travers d’indicateurs possibles et de niveaux de réussite associés à l’attribution de points. Il
faut éviter un découpage très fin des points attribués (par exemple au quart de point) qui en
général ne permet pas de valoriser certaines formes de réussite. On peut regrouper des micro-
questions pour fluidifier le barème (0,5 point si une des trois est faite, et donner le maximum à
partir de deux micro-questions traitées sur trois)."
Deux questions achetées, une question offerte :serge:
travers d’indicateurs possibles et de niveaux de réussite associés à l’attribution de points. Il
faut éviter un découpage très fin des points attribués (par exemple au quart de point) qui en
général ne permet pas de valoriser certaines formes de réussite. On peut regrouper des micro-
questions pour fluidifier le barème (0,5 point si une des trois est faite, et donner le maximum à
partir de deux micro-questions traitées sur trois)."
Deux questions achetées, une question offerte :serge:
- RosanetteEsprit éclairé
Lord Steven a écrit:Rosanette a écrit:Lord Steven a écrit:A mes autres collègues linguistes: vous comprenez comme moi la disparition de la version à l'écrit? En fait il n'y a plus rien dans ces examens ce n'est plus du tout une spécialité
@lordsteven puisque nous avons échangé nos lectures sur ce BO, l'IG a dit à nos IPR que la version/(transposition) était maintenue dans l'épreuve. J'espère que les collègues qui se sont renseignés ont eu le même écho...
Merci beaucoup pour votre précision. Il est assez fou que nous soyons dans un tel flou artistique.
La lettre-info des IPR de Grenoble reprend aussi cette info ; mais effectivement, sans BO pour clarifier le BO certains profs vont partir dans la mauvaise direction.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
J'ai l'impression que vous ne comprenez pas l'ampleur du changement.
Ce truc est une paire de menotte !
Dans le respect de la liberté pédagogique, un travail d’entente collective sur les principes et les pratiques d’évaluation au niveau d’une équipe disciplinaire ou pluridisciplinaire est indispensable pour rendre l’évaluation la plus équitable possible : il s’agit de conduire une réflexion collective et de s’accorder sur les objectifs de formation poursuivis, les objets évalués, la nature et le nombre des évaluations, le poids des évaluations (coefficients), les critères retenus, les situations diverses d’évaluation et les modalités de calcul de la moyenne qui apparaît sur les bulletins et sera donc prise en compte dans le livret scolaire, le baccalauréat
et pour l’entrée dans l’enseignement supérieur le cas échéant.
Tous ces éléments doivent être explicités aux élèves et à leurs représentants légaux, sous la forme du projet d’évaluation qui présente de façon synthétique et lisible la politique d'évaluation adoptée dans l'établissement après présentation en conseil d’administration. Les moyennes sont l’objet d’une harmonisation interne au sein de l’établissement, sous le pilotage du chef d’établissement avec l’expertise des corps d’inspection, aidée par les outils nécessaires nationaux et académiques, pour corriger les biais docimologiques inhérents à toute évaluation, dès lors qu’il s’agit des moyennes reportées dans le livret scolaire.
Les conseils d’enseignement et le conseil pédagogique sont les instances à privilégier pour établir collectivement et le valider un programme annuel des évaluations des élèves, avec l’accompagnement des inspecteurs. Le conseil d’administration permet d’une part de présenter le projet d’évaluation auprès des parents (de leurs représentants) et des élèves et d’autre part de l’inscrire dans le projet d’établissement.
Ce truc est une paire de menotte !
- TFSFidèle du forum
beaverforever a écrit:J'ai l'impression que vous ne comprenez pas l'ampleur du changement.
Dans le respect de la liberté pédagogique, un travail d’entente collective sur les principes et les pratiques d’évaluation au niveau d’une équipe disciplinaire ou pluridisciplinaire est indispensable pour rendre l’évaluation la plus équitable possible : il s’agit de conduire une réflexion collective et de s’accorder sur les objectifs de formation poursuivis, les objets évalués, la nature et le nombre des évaluations, le poids des évaluations (coefficients), les critères retenus, les situations diverses d’évaluation et les modalités de calcul de la moyenne qui apparaît sur les bulletins et sera donc prise en compte dans le livret scolaire, le baccalauréat
et pour l’entrée dans l’enseignement supérieur le cas échéant.
Tous ces éléments doivent être explicités aux élèves et à leurs représentants légaux, sous la forme du projet d’évaluation qui présente de façon synthétique et lisible la politique d'évaluation adoptée dans l'établissement après présentation en conseil d’administration. Les moyennes sont l’objet d’une harmonisation interne au sein de l’établissement, sous le pilotage du chef d’établissement avec l’expertise des corps d’inspection, aidée par les outils nécessaires nationaux et académiques, pour corriger les biais docimologiques inhérents à toute évaluation, dès lors qu’il s’agit des moyennes reportées dans le livret scolaire.
Les conseils d’enseignement et le conseil pédagogique sont les instances à privilégier pour établir collectivement et le valider un programme annuel des évaluations des élèves, avec l’accompagnement des inspecteurs. Le conseil d’administration permet d’une part de présenter le projet d’évaluation auprès des parents (de leurs représentants) et des élèves et d’autre part de l’inscrire dans le projet d’établissement.
Ce truc est une paire de menotte !
Et les clefs des menottes sont dans la poche des CDEs !
Ce truc (qui ne vient même pas du ministre, mais de l'UNSA, c'est à dire du SNPDEN...), nous enlève la liberté, la responsabilité et l'expertise de l'évaluation.
Nous devenons de simples techniciens qui devront suivre le guide... et corriger les copies !
- Cléopatra2Guide spirituel
Chez nous, les heures de tronc commun n'ont jamais 2h à la suite. Merci pour leur coller les sujets de la BNS!Arverne a écrit:Merci ! On reste donc sur les mêmes épreuves mais il n'y a apparemment aucune contrainte de temps : on peut faire les épreuves en deux heures, si on veut.Laotzi a écrit:Le "guide de l'évaluation" national (c'est à dire le cadrage local devant servir de base aux projets locaux) a été publié hier (avec un préambule commun puis ensuite un détail par discipline) : https://eduscol.education.fr/document/5470/download
Ce truc est insupportable.
- CasparProphète
TFS a écrit:beaverforever a écrit:J'ai l'impression que vous ne comprenez pas l'ampleur du changement.
Dans le respect de la liberté pédagogique, un travail d’entente collective sur les principes et les pratiques d’évaluation au niveau d’une équipe disciplinaire ou pluridisciplinaire est indispensable pour rendre l’évaluation la plus équitable possible : il s’agit de conduire une réflexion collective et de s’accorder sur les objectifs de formation poursuivis, les objets évalués, la nature et le nombre des évaluations, le poids des évaluations (coefficients), les critères retenus, les situations diverses d’évaluation et les modalités de calcul de la moyenne qui apparaît sur les bulletins et sera donc prise en compte dans le livret scolaire, le baccalauréat
et pour l’entrée dans l’enseignement supérieur le cas échéant.
Tous ces éléments doivent être explicités aux élèves et à leurs représentants légaux, sous la forme du projet d’évaluation qui présente de façon synthétique et lisible la politique d'évaluation adoptée dans l'établissement après présentation en conseil d’administration. Les moyennes sont l’objet d’une harmonisation interne au sein de l’établissement, sous le pilotage du chef d’établissement avec l’expertise des corps d’inspection, aidée par les outils nécessaires nationaux et académiques, pour corriger les biais docimologiques inhérents à toute évaluation, dès lors qu’il s’agit des moyennes reportées dans le livret scolaire.
Les conseils d’enseignement et le conseil pédagogique sont les instances à privilégier pour établir collectivement et le valider un programme annuel des évaluations des élèves, avec l’accompagnement des inspecteurs. Le conseil d’administration permet d’une part de présenter le projet d’évaluation auprès des parents (de leurs représentants) et des élèves et d’autre part de l’inscrire dans le projet d’établissement.
Ce truc est une paire de menotte !
Et les clefs des menottes sont dans la poche des CDEs !
Ce truc (qui ne vient même pas du ministre, mais de l'UNSA, c'est à dire du SNPDEN...), nous enlève la liberté, la responsabilité et l'expertise de l'évaluation.
Nous devenons de simples techniciens qui devront suivre le guide... et corriger les copies !
Voilà, on nous demande de fabriquer nos propres menottes et certains collègues de lancent là-dedans avec une frénésie qui fait peur à voir pour décider combien d'évaluations on va faire par trimestre, de quel type et à quel coefficient.
- RosanetteEsprit éclairé
Caspar a écrit:
Voilà, on nous demande de fabriquer nos propres menottes et certains collègues de lancent là-dedans avec une frénésie qui fait peur à voir pour décider combien d'évaluations on va faire par trimestre, de quel type et à quel coefficient.
Oui, mais d'un autre côté, forcer la discussion n'est pas une mauvaise chose, et on peut avoir des surprises (ou plutôt des éclaircissements sur les écarts de moyenne constatés au sein d'une équipe, écarts dont beaucoup de profs se plaignent, ici aussi).
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Je viens de lire les pages qui me concernent. Je trouve cela aberrant. Dès le deuxième trimestre de seconde, faire tous les exercices du bac sous forme complète… On enseigne quand ? (et, au passage, on dort quand, s'il faut corriger toutes ces copies type bac dans toutes ses classes tous les trimestres ?)
- Clecle78Bon génie
Et la note d'oral obligatoire chaque trimestre en français et hlp ? C'est délirant. Il faut freiner des 4 fers. C'est infaisable de toutes façons.
- TFSFidèle du forum
Caspar a écrit:TFS a écrit:beaverforever a écrit:J'ai l'impression que vous ne comprenez pas l'ampleur du changement.
Dans le respect de la liberté pédagogique, un travail d’entente collective sur les principes et les pratiques d’évaluation au niveau d’une équipe disciplinaire ou pluridisciplinaire est indispensable pour rendre l’évaluation la plus équitable possible : il s’agit de conduire une réflexion collective et de s’accorder sur les objectifs de formation poursuivis, les objets évalués, la nature et le nombre des évaluations, le poids des évaluations (coefficients), les critères retenus, les situations diverses d’évaluation et les modalités de calcul de la moyenne qui apparaît sur les bulletins et sera donc prise en compte dans le livret scolaire, le baccalauréat
et pour l’entrée dans l’enseignement supérieur le cas échéant.
Tous ces éléments doivent être explicités aux élèves et à leurs représentants légaux, sous la forme du projet d’évaluation qui présente de façon synthétique et lisible la politique d'évaluation adoptée dans l'établissement après présentation en conseil d’administration. Les moyennes sont l’objet d’une harmonisation interne au sein de l’établissement, sous le pilotage du chef d’établissement avec l’expertise des corps d’inspection, aidée par les outils nécessaires nationaux et académiques, pour corriger les biais docimologiques inhérents à toute évaluation, dès lors qu’il s’agit des moyennes reportées dans le livret scolaire.
Les conseils d’enseignement et le conseil pédagogique sont les instances à privilégier pour établir collectivement et le valider un programme annuel des évaluations des élèves, avec l’accompagnement des inspecteurs. Le conseil d’administration permet d’une part de présenter le projet d’évaluation auprès des parents (de leurs représentants) et des élèves et d’autre part de l’inscrire dans le projet d’établissement.
Ce truc est une paire de menotte !
Et les clefs des menottes sont dans la poche des CDEs !
Ce truc (qui ne vient même pas du ministre, mais de l'UNSA, c'est à dire du SNPDEN...), nous enlève la liberté, la responsabilité et l'expertise de l'évaluation.
Nous devenons de simples techniciens qui devront suivre le guide... et corriger les copies !
Voilà, on nous demande de fabriquer nos propres menottes et certains collègues de lancent là-dedans avec une frénésie qui fait peur à voir pour décider combien d'évaluations on va faire par trimestre, de quel type et à quel coefficient.
"Harmonisation interne... sous la responsabilité du CDE"...
Vous la voyez la pression sur les notes et les moyennes maintenant ?
Les CDEs doivent se frotter les mains !
Et si s'ici quelque temps, dans "l'école du futur" voulue par notre président, ils ont la main sur le recrutement et le licenciement, il sera impossible de s'opposer à leurs diktats !
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