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- henrietteMédiateur
N'y a-t-il pas une loi qui obligerait à leur accorder un CDI au bout de x renouvellement de contrats ?
- User20159Esprit éclairé
henriette a écrit:N'y a-t-il pas une loi qui obligerait à leur accorder un CDI au bout de x renouvellement de contrats ?
Au bout de 6 ans c'est CDIsation.
Le problème, c'est que dans certaines académies, et ça va me permettre de répondre à @skindiver, comme à Créteil, éjecter un contractuel fin juin et le reprendre quelques mois plus tard, ça permet de mettre son ancienneté à 0.
Tellement plus pratique...
- henrietteMédiateur
C'est vraiment honteux. Cela ressemble à ce qu'avait fait La Poste fut un temps, qui a été condamnée et a dû au final embaucher en CDI les contractuels, non ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- User20159Esprit éclairé
C'est pareil...
Ah dans le même genre, il y a la prime de fidélisation 93 du gvnmt , 10 000 euros au bout de 5 ans, mais en fait si tu as une interruption de 4 mois (ça doit être la spéciale précaires), tu peux te brosser pour la toucher...
Ah dans le même genre, il y a la prime de fidélisation 93 du gvnmt , 10 000 euros au bout de 5 ans, mais en fait si tu as une interruption de 4 mois (ça doit être la spéciale précaires), tu peux te brosser pour la toucher...
- scot69Modérateur
Et même ce fameux CDI reste bien précaire hélas...
je suis OUTRE.
je suis OUTRE.
- henrietteMédiateur
A vomir. Quelle bande de :censure: !
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- e-WandererGrand sage
Ça me rappelle ce qu'a connu ma sœur quand elle travaillait au Club Med : elle faisait la saison d'été, et hop, on la mettait au chômage en attendant la saison d'hiver, et ainsi de suite. Comme ça, l'employeur peut multiplier les CDD ad libitum en contournant la loi, et c'est l'assurance chômage qui tient lieu de congés payés, sur le dos du contribuable. Pratique, non ?
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- TanierreNiveau 2
Merci pour tous vos témoignages, commentaires et débats très intéressants. La question est, face à ces pratiques scandaleuses d'un employeur qui est l'Etat, que pouvons-nous faire pour nous défendre, pour faire pression, nous faire entendre ?
C'est pour cela que j'ai lancé ce fil, pour réunir des contractuels de l'académie de Grenoble ou d'autres partageant les mêmes galères et voulant se défendre (même si nous avons peur des représailles ensuite, car j'aime ce travail, m'y investis à fond chaque année et n'aimerai pas être mise en bas de la pile parce que je proteste).
Bien sûr, il y a les syndicats mais qu'ont-ils fait à Grenoble pour lutter contre cette circulaire 2017-038 du 20/03/2017 qui me met au chômage aujourd'hui alors que j'ai assuré toute l'année un remplacement depuis début octobre sans un seul cours raté ?
On va voir ce que va me répondre le Snes...
Merci encore et bonne continuation à vous
C'est pour cela que j'ai lancé ce fil, pour réunir des contractuels de l'académie de Grenoble ou d'autres partageant les mêmes galères et voulant se défendre (même si nous avons peur des représailles ensuite, car j'aime ce travail, m'y investis à fond chaque année et n'aimerai pas être mise en bas de la pile parce que je proteste).
Bien sûr, il y a les syndicats mais qu'ont-ils fait à Grenoble pour lutter contre cette circulaire 2017-038 du 20/03/2017 qui me met au chômage aujourd'hui alors que j'ai assuré toute l'année un remplacement depuis début octobre sans un seul cours raté ?
On va voir ce que va me répondre le Snes...
Merci encore et bonne continuation à vous
- NitaEmpereur
choup78 a écrit:A priori vous n'êtes pas payés par pôle emploi au prorata des mois passés à enseigner ?
Quand j'étais contractuelle mon contrat était terminé au 9 juillet mais j'avais été payée qqch comme 1,5 mois (bon pas tout de suite, il a fallu m'inscrire à P etc etc).
Par contre je rejoins ce qui se dit sur les titulaires qui reviennent juste 1 jour avant les grandes vacances : ma collègue est revenue après quasiment 1 an d'arrêt maladie et et elle n'en avait rien à faire du sort du contractuel qui pour le coup a fait toute son année.
De même un autre collègue se fait faire des arrêts maladie tous les 15 jours ou entre les vacances, du coup le remplaçant ne sait jamais quand s'arrête vraiment son contrat, il en signe autant qu'il y a d'arrêts...
Bref
C'est ça, bref. Pour le cas des titulaires qui cherchent à ne pas perdre leurs droits à des congés de maladie à plein traitement, je ne vois pas en quoi ils auraient à se soucier du sort des contractuels, qui ont d'ailleurs eu du boulot à cause de leurs ennuis de santé. Devraient-ils se mettre dans la panade par solidarité ? C'est hallucinant, ce que je lis.
Quand au 2e cas que tu évoques, tu peux enquêter auprès de ton propre médecin : le mien ne m'arrête jamais plus de quinze jours, même s'il sait que j'aurai probablement besoin de plus, parce que ça augmente les "emmerdements", je le cite, avec la Sécurité sociale. J'ai essayé, une fois, de le persuader de m'arrêter 3 semaines, en lui disant que sinon, je ne serais pas remplacée, mais la logique médicale ne correspond pas à la nullité de l'organisation des remplacements au sein de l'EN.
Je vais être abrupte, mais entre Strangerson et toi, ma solidarité envers les contractuels vient d'en prendre un rude coup, bien que j'aie toujours participé à toutes les actions entreprises pour défendre mes collègues contractuels.
L'état est un employeur qui s'exonère facilement de ses obligations, et n'a que faire du bien-être de ses personnels, aussi bien titulaires que contractuels.
Je dois dire que les neo-titulaires qui découvrent les inconvénients du statut de fonctionnaire d'État me surprennent autant que les personnels précaires qui découvrent la précarité de leur absence de statut - une iniquité entamée quand on a supprimé le statut de MA,
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A clean house is a sign of a broken computer.
- DhatturaHabitué du forum
Pour ceux qui sont outrés des messages incitant les contractuels à se rassembler/faire groupe...je ne comprends pas trop...En effet, comme le rappelle Tanierre et comme l'indique le titre du fil: c'est l'objectif de ce topic...
Allez, un peu de détente et surtout restons solidaires!
(Une ancienne contractuelle TZR depuis l'obtention du concours... je connais donc bien la précarité et l'indifférence des uns ou des autres. Je trouve toutefois important, suite à certaines remarques sur "les titulaires" absents, en AM, de souligner que ce n'est pas en se tapant les uns les autres qu'on avancera... Et Nita a bien décrit la situation des titulaires en AM: ils ne sont pas de vilaines personnes indifférentes mais suivent aussi un parcours administratif qu'ils n'ont pas choisi...).
Bon courage Tanierre! J'espère que les syndicats vous soutiendront dans votre démarche.
Allez, un peu de détente et surtout restons solidaires!
(Une ancienne contractuelle TZR depuis l'obtention du concours... je connais donc bien la précarité et l'indifférence des uns ou des autres. Je trouve toutefois important, suite à certaines remarques sur "les titulaires" absents, en AM, de souligner que ce n'est pas en se tapant les uns les autres qu'on avancera... Et Nita a bien décrit la situation des titulaires en AM: ils ne sont pas de vilaines personnes indifférentes mais suivent aussi un parcours administratif qu'ils n'ont pas choisi...).
Bon courage Tanierre! J'espère que les syndicats vous soutiendront dans votre démarche.
- SmeraldaNiveau 5
Je suis contractuelle dans l'académie de Montpellier, et si on est en contrat depuis septembre, même le 30 septembre, notre contrat se termine le 31/08 automatiquement. Après je sais que d'une académie à une autre ce n'est pas les mêmes règles. Mais il faut faire intervenir les syndicats.
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Professeur depuis 2017
- Clecle78Bon génie
C'est hallucinant de lire ça. La collègue en arrêt maladie pendant un an aurait dû faire quoi selon toi ? Je serais curieuse d'avoir ta réponse et si c'était toi la collègue en question ? Bref ...choup78 a écrit:A priori vous n'êtes pas payés par pôle emploi au prorata des mois passés à enseigner ?
Quand j'étais contractuelle mon contrat était terminé au 9 juillet mais j'avais été payée qqch comme 1,5 mois (bon pas tout de suite, il a fallu m'inscrire à P etc etc).
Par contre je rejoins ce qui se dit sur les titulaires qui reviennent juste 1 jour avant les grandes vacances : ma collègue est revenue après quasiment 1 an d'arrêt maladie et et elle n'en avait rien à faire du sort du contractuel qui pour le coup a fait toute son année.
De même un autre collègue se fait faire des arrêts maladie tous les 15 jours ou entre les vacances, du coup le remplaçant ne sait jamais quand s'arrête vraiment son contrat, il en signe autant qu'il y a d'arrêts...
Bref
- parentNiveau 3
https://infos.emploipublic.fr/article/emploi-dans-la-fonction-publique-ce-que-signifie-etre-contractuel-eea-5849
L'émergence d'un statut de contractuel suscite un débat au sein des syndicats de la fonction publique notamment. Pour certains, encadrer cette situation de contractuel revient à légitimer leur précarité, à introduire de la flexibilité dans l'emploi public. Une flexibilité qui devrait résulter de la mobilité des fonctionnaires, d'ailleurs encouragée par les gouvernements successifs depuis une dizaine d'années. Par conséquent, tout agent public contractuel devrait obtenir le statut de fonctionnaire, seul statut acceptable aux yeux de ces syndicats.
Selon d'autres syndicalistes, qui se disent pragmatiques, la réalité, c'est que la fonction publique ne peut pas se passer d'agents contractuels. Mieux vaut donc mieux encadrer la situation professionnelle de ces agents pour mieux les protéger.
L'émergence d'un statut de contractuel suscite un débat au sein des syndicats de la fonction publique notamment. Pour certains, encadrer cette situation de contractuel revient à légitimer leur précarité, à introduire de la flexibilité dans l'emploi public. Une flexibilité qui devrait résulter de la mobilité des fonctionnaires, d'ailleurs encouragée par les gouvernements successifs depuis une dizaine d'années. Par conséquent, tout agent public contractuel devrait obtenir le statut de fonctionnaire, seul statut acceptable aux yeux de ces syndicats.
Selon d'autres syndicalistes, qui se disent pragmatiques, la réalité, c'est que la fonction publique ne peut pas se passer d'agents contractuels. Mieux vaut donc mieux encadrer la situation professionnelle de ces agents pour mieux les protéger.
- EnaecoVénérable
Clecle78 a écrit:C'est hallucinant de lire ça. La collègue en arrêt maladie pendant un an aurait dû faire quoi selon toi ? Je serais curieuse d'avoir ta réponse et si c'était toi la collègue en question ? Bref ...choup78 a écrit:A priori vous n'êtes pas payés par pôle emploi au prorata des mois passés à enseigner ?
Quand j'étais contractuelle mon contrat était terminé au 9 juillet mais j'avais été payée qqch comme 1,5 mois (bon pas tout de suite, il a fallu m'inscrire à P etc etc).
Par contre je rejoins ce qui se dit sur les titulaires qui reviennent juste 1 jour avant les grandes vacances : ma collègue est revenue après quasiment 1 an d'arrêt maladie et et elle n'en avait rien à faire du sort du contractuel qui pour le coup a fait toute son année.
De même un autre collègue se fait faire des arrêts maladie tous les 15 jours ou entre les vacances, du coup le remplaçant ne sait jamais quand s'arrête vraiment son contrat, il en signe autant qu'il y a d'arrêts...
Bref
En fait, ça ne devrait pas être au choix du collègue...
C'est au médecin de fixer une date de reprise du travail indépendamment des vacances. Si ça tombe un 31 décembre, il n'y a pas à indiquer que l'arrêt prend fin au 18 décembre
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Agrégée et titulaire en poste fixe depuis x années, dans une discipline comprenant de petits groupes (mais des EDT pourraves) donc jouissant d'une situation plutôt confortable, j'ai toujours soutenu et défendu contractuels, TZR, et certifiés (dans l'équilibre de la répartition par exemple… bon, c'est vrai, j'avoue, je pousse mes collègues à passer l'agreg tant qu'elle existe… mais c'est pour leur bien ), qu'ils soient dans leur classe ou en arrêt ! C'est quoi ces absurdités de guéguerre entre statuts ? On souffre tous, certes à des degrés divers, de la dégradation de nos conditions de travail, d'emploi, et du mépris que nous témoigne notre ministère ! Ça ne me viendrait pas à l'idée de reprocher à un collègue ce qui relève d'une politique générale de précarisation et de citron-pressurisation…
Concernant les contractuels, le sujet du fil, j'ai aussi été témoin d'un certain nombre d'absurdités et d'injustices… Il faut en effet obtenir ce qui se fait à Montpellier (a minima). Et pour cela, accuser les autres de ses propres maux n'est pas le meilleur moyen d'obtenir leur soutien . Si nous étions capables de lutter vraiment collectivement… on pourrait défendre tout le monde sans s'entredéchirer. (et là, je n'ai pas du tout fait avancer le schimblick, je m'en excuse. Mais j'ai été sidérée par la tournure prise par le fil…)
Concernant les contractuels, le sujet du fil, j'ai aussi été témoin d'un certain nombre d'absurdités et d'injustices… Il faut en effet obtenir ce qui se fait à Montpellier (a minima). Et pour cela, accuser les autres de ses propres maux n'est pas le meilleur moyen d'obtenir leur soutien . Si nous étions capables de lutter vraiment collectivement… on pourrait défendre tout le monde sans s'entredéchirer. (et là, je n'ai pas du tout fait avancer le schimblick, je m'en excuse. Mais j'ai été sidérée par la tournure prise par le fil…)
- User20159Esprit éclairé
uneodyssée a écrit:Si nous étions capables de lutter vraiment collectivement… on pourrait défendre tout le monde sans s'entredéchirer. (et là, je n'ai pas du tout fait avancer le schimblick, je m'en excuse. Mais j'ai été sidérée par la tournure prise par le fil…)
Non, mais ça fait du bien de te lire :sourit:
- Manu7Expert spécialisé
Ceux qui opposent contractuels et titulaires en arrêt se trompent de combat. Les contractuels existent justement à cause des arrêts donc on ne peut pas les opposer. Le véritable problème c'est le statut de contractuel. Dans le privé sous contrat, nous avons encore des remplaçants avec un statut de maitre auxiliaure qui correspond bien à notre profession et la disparission des MA dans le public est à l'origine de ce scandale !!! Par exemple, un contractuel qui passe son concours interne perdra une grosse partie de son ancienneté car le statut de contractuel ignore totalement son passé dans l'EN, il aurait été contractuel dans un autre ministère qu'on lui compterait la même ancienneté !!!
Mais les contractuels sont des précaires on peut les obliger à courber l'échine sans qu'ils puissent réagir !!!
Il est tout aussi déplacé de dire à un contractuel "passe le concours au lieu de te plaindre" qu'à un titulaire en arrêt : "c'est un arrêt de complaisance".
Un contractuel qui travaille depuis plus de 6 ou 7 ans dans une zone avec des enfants devrait pouvoir passer le concours interne sans risquer d'être envoyé dans une autre académie.
Mais les contractuels sont des précaires on peut les obliger à courber l'échine sans qu'ils puissent réagir !!!
Il est tout aussi déplacé de dire à un contractuel "passe le concours au lieu de te plaindre" qu'à un titulaire en arrêt : "c'est un arrêt de complaisance".
Un contractuel qui travaille depuis plus de 6 ou 7 ans dans une zone avec des enfants devrait pouvoir passer le concours interne sans risquer d'être envoyé dans une autre académie.
- JennyMédiateur
Le problème c’est qu’un titulaire avec 6 ou 7 ans d’ancienneté peut très bien être aussi en dehors de son académie, TZR, en complément de service…
- Clecle78Bon génie
Et pourquoi pas puisque le collègue ne travaille pas ?Enaeco a écrit:Clecle78 a écrit:C'est hallucinant de lire ça. La collègue en arrêt maladie pendant un an aurait dû faire quoi selon toi ? Je serais curieuse d'avoir ta réponse et si c'était toi la collègue en question ? Bref ...choup78 a écrit:A priori vous n'êtes pas payés par pôle emploi au prorata des mois passés à enseigner ?
Quand j'étais contractuelle mon contrat était terminé au 9 juillet mais j'avais été payée qqch comme 1,5 mois (bon pas tout de suite, il a fallu m'inscrire à P etc etc).
Par contre je rejoins ce qui se dit sur les titulaires qui reviennent juste 1 jour avant les grandes vacances : ma collègue est revenue après quasiment 1 an d'arrêt maladie et et elle n'en avait rien à faire du sort du contractuel qui pour le coup a fait toute son année.
De même un autre collègue se fait faire des arrêts maladie tous les 15 jours ou entre les vacances, du coup le remplaçant ne sait jamais quand s'arrête vraiment son contrat, il en signe autant qu'il y a d'arrêts...
Bref
En fait, ça ne devrait pas être au choix du collègue...
C'est au médecin de fixer une date de reprise du travail indépendamment des vacances. Si ça tombe un 31 décembre, il n'y a pas à indiquer que l'arrêt prend fin au 18 décembre
Et le médecin est assez grand pour savoir quoi faire, je pense. D'autant qu'après trois mois c'est le demi -traitement donc évidemment personne (sauf toi ?).ne souhaite sacrifier ses droits à congés maladie sans savoir de quoi l'avenir sera fait ...
- EnaecoVénérable
Oui le médecin est assez grand pour savoir ce qu'il fait.
S'il a envie de demander à son patient quand commence les vacances pour lui permettre de poursuivre son arrêt maladie en faisant croire à une reprise administrative, indépendamment de la date de reprise qu'il estime médicalement appropriée, il le peut.
Et moi en tant que travailleur, je serai bien content de retrouver mon traitement avant l'heure, même si je ne suis toujours pas apte à travailler.
Mais c'est la responsabilité du médecin. Pas le choix du collègue qui fait son petit planning d'arrêt maladie.
En revanche il n'est pas ici question de "droits à congés maladie" puisqu'il est question de retrouver son plein traitement alors qu'on ne peut pas encore reprendre.
S'il a envie de demander à son patient quand commence les vacances pour lui permettre de poursuivre son arrêt maladie en faisant croire à une reprise administrative, indépendamment de la date de reprise qu'il estime médicalement appropriée, il le peut.
Et moi en tant que travailleur, je serai bien content de retrouver mon traitement avant l'heure, même si je ne suis toujours pas apte à travailler.
Mais c'est la responsabilité du médecin. Pas le choix du collègue qui fait son petit planning d'arrêt maladie.
En revanche il n'est pas ici question de "droits à congés maladie" puisqu'il est question de retrouver son plein traitement alors qu'on ne peut pas encore reprendre.
- laMissSage
henriette a écrit:C'est vraiment honteux. Cela ressemble à ce qu'avait fait La Poste fut un temps, qui a été condamnée et a dû au final embaucher en CDI les contractuels, non ?
Des contractuels ont-ils déposé plainte dans l'EN ?
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- RubikNiveau 10
Eh bien je fais partie de ces méchants collègues qui demandent à leur médecin (en l'occurrence l'oncologue) que l'arrêt maladie finisse au 6 juillet alors que je serai encore en chimio toutes les vacances. J'ignorais que cela risquait d'empêcher le contractuel qui m'a remplacée 2 mois de toucher de l'argent pendant les vacances. Mais nonobstant cette considération, cela m'aurait effectivement fait passer à mi-traitement et j'ai un emprunt immobilier à rembourser.
Par parenthèse, l'oncologue ne m'a pas arrêtée directement pour 2 mois, mais il renouvelle l'arrêt tous les mois alors qu'on sait clairement la durée minimum dès le départ. Il doit donc y avoir des dispositions administratives bizarres là-dessous.
Par ailleurs, il y a une disposition du droit du travail pour le privé, qui ne s'applique donc pas à nous autres fonctionnaires, qui dit que les salariés du privé qui se retrouvent en arrêt maladie sur une période de congés payés peuvent exiger le déplacement des-dits congés, car un arrêt maladie n'est pas un congé payé. Nous ne pouvons pas faire cela et je reprendrai à la rentrée juste après ma dernière chimio, autant dire que ce sera compliqué. Je n'aurai pas eu les vacances d'été en tant que vacances, j'estime qu'on peut au moins me les payer !
Pour en revenir au sujet de départ, les collègues contractuels sont effectivement très mal traités, mais je pense qu'en rejeter la faute sur les titulaires, c'est se tromper de combat !
Par parenthèse, l'oncologue ne m'a pas arrêtée directement pour 2 mois, mais il renouvelle l'arrêt tous les mois alors qu'on sait clairement la durée minimum dès le départ. Il doit donc y avoir des dispositions administratives bizarres là-dessous.
Par ailleurs, il y a une disposition du droit du travail pour le privé, qui ne s'applique donc pas à nous autres fonctionnaires, qui dit que les salariés du privé qui se retrouvent en arrêt maladie sur une période de congés payés peuvent exiger le déplacement des-dits congés, car un arrêt maladie n'est pas un congé payé. Nous ne pouvons pas faire cela et je reprendrai à la rentrée juste après ma dernière chimio, autant dire que ce sera compliqué. Je n'aurai pas eu les vacances d'été en tant que vacances, j'estime qu'on peut au moins me les payer !
Pour en revenir au sujet de départ, les collègues contractuels sont effectivement très mal traités, mais je pense qu'en rejeter la faute sur les titulaires, c'est se tromper de combat !
- JennyMédiateur
Rubik : prends soin de toi
- Dadoo33Grand sage
Oui
- eleonore69Érudit
Bonjour, ESt-ce que les néos de l'académie de Lyon ont des infos ?
- HeyHoLet'sGoNiveau 2
La sensation que j'ai c'est bien que la désunion fait notre faiblesse. Contractuelle du 64 ayant quasi jeté l'éponge, je n'accuserai aucunement les collègues car je pense que chacun subit un système bien rodé contre lequel chacun râle et que chacun subit mais dans lequel chacun accepte finalement de rester le grain à moudre.
On se trompe de combat, on se tire dans les pattes et les moutons sont bien gardés. Les mouvements ne prennent plus comme avant car il n'y a pas d'union.
Les uns méconnaissent la réalité des autres, les médias alimentent les rumeurs, la désinformation fonctionne bien et le mal être nous fait pointer du doigt le mauvais coupable.
L'EN et donc l'Etat ne respecte pas le code du travail (que j'ai lu un jour de A à Z). Les titulaires ont des droits, les contractuels en ont aussi et ce ne sont pas ceux du privé. Nous sommes dans une sorte de non droit insidieux à plusieurs niveaux et à grande échelle que chacun accepte (et pas toujours en connaissance de cause) à l'issue d'un concours ou à la signature d'un contrat. Mais chacun est libre de correctement s'informer et d'accepter ou non la délocalisation ou la précarité.
Personnellement j'accuse le Rectorat de se rendre indisponible, injoignable, nébuleux. A savoir aussi que ses salariés sont en partie contractuels. A savoir qu'ils font aussi partie d'une machine et subissent le trop plein et les restructurations.
J'accuse l'Etat de confondre l'enseignement avec un produit commercial qui ne dit pas son prix, de confondre les intervenants (professeurs, assistants d'éducation, infirmiers scolaires...)avec des employés d'usine, de mentir sur BFM et d'alimenter la désinformation.
Ma réalité: un amour de la transmission et de beaux retours des jeunes et de leurs parents et pourtant des remplacements sans remerciements (j'en ai fait le deuil) et sans même un au revoir de certaines directions (en cours de deuil) lors de mon départ. Des salaires touchés au bout de 2 mois voir 6 pour les HSA. Un système chômage qui ne comprend rien à l'EN (et pour cause) et ne prend pas en compte les rattrapages de salaires ce qui m'a valu des mois travaillés sans salaire (une fois à Noel)et une gestionnaire qui au bout de 10 appels me dit que 'c'est comme ça'.
Une inspection conseil 'début dans le métier' alors que j'enseigne depuis 2004, car en changeant d'académie mon dossier n'était pas actualisé.
Une absence de formation avec des heures à apprendre le métier seule quand on m'appelle pour intervenir le jour même.
La sensation que si j'ouvre trop ma bouche la pénalité sera le silence du rectorat, cette incertitude que mon dossier n'est pas parti à la poubelle à chaque fin de contrat.
Mes collègues titulaires qui songent à démissionner mais ne savent pas comment ni pour quoi faire d'autre. Une amie TZR sur trois établissements depuis des années quand un contractuel a été pris sur l'établissement au bout de sa rue.
Les burn outs, les suicides, les dépressions.
Allez, hauts les cœurs, il parait que c'est le plus beau métier du monde.
On se trompe de combat, on se tire dans les pattes et les moutons sont bien gardés. Les mouvements ne prennent plus comme avant car il n'y a pas d'union.
Les uns méconnaissent la réalité des autres, les médias alimentent les rumeurs, la désinformation fonctionne bien et le mal être nous fait pointer du doigt le mauvais coupable.
L'EN et donc l'Etat ne respecte pas le code du travail (que j'ai lu un jour de A à Z). Les titulaires ont des droits, les contractuels en ont aussi et ce ne sont pas ceux du privé. Nous sommes dans une sorte de non droit insidieux à plusieurs niveaux et à grande échelle que chacun accepte (et pas toujours en connaissance de cause) à l'issue d'un concours ou à la signature d'un contrat. Mais chacun est libre de correctement s'informer et d'accepter ou non la délocalisation ou la précarité.
Personnellement j'accuse le Rectorat de se rendre indisponible, injoignable, nébuleux. A savoir aussi que ses salariés sont en partie contractuels. A savoir qu'ils font aussi partie d'une machine et subissent le trop plein et les restructurations.
J'accuse l'Etat de confondre l'enseignement avec un produit commercial qui ne dit pas son prix, de confondre les intervenants (professeurs, assistants d'éducation, infirmiers scolaires...)avec des employés d'usine, de mentir sur BFM et d'alimenter la désinformation.
Ma réalité: un amour de la transmission et de beaux retours des jeunes et de leurs parents et pourtant des remplacements sans remerciements (j'en ai fait le deuil) et sans même un au revoir de certaines directions (en cours de deuil) lors de mon départ. Des salaires touchés au bout de 2 mois voir 6 pour les HSA. Un système chômage qui ne comprend rien à l'EN (et pour cause) et ne prend pas en compte les rattrapages de salaires ce qui m'a valu des mois travaillés sans salaire (une fois à Noel)et une gestionnaire qui au bout de 10 appels me dit que 'c'est comme ça'.
Une inspection conseil 'début dans le métier' alors que j'enseigne depuis 2004, car en changeant d'académie mon dossier n'était pas actualisé.
Une absence de formation avec des heures à apprendre le métier seule quand on m'appelle pour intervenir le jour même.
La sensation que si j'ouvre trop ma bouche la pénalité sera le silence du rectorat, cette incertitude que mon dossier n'est pas parti à la poubelle à chaque fin de contrat.
Mes collègues titulaires qui songent à démissionner mais ne savent pas comment ni pour quoi faire d'autre. Une amie TZR sur trois établissements depuis des années quand un contractuel a été pris sur l'établissement au bout de sa rue.
Les burn outs, les suicides, les dépressions.
Allez, hauts les cœurs, il parait que c'est le plus beau métier du monde.
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- Réseau AEFE- sommes-nous contractuels de l'EN ?
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