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- HeyHoLet'sGoNiveau 2
Mathador, je viens de vérifier le guide de saisie et ça m'étonnais de ne l'avoir jamais croisé et pour cause: c'est le guide de saisie pour l'employeur (entreprise). Nous n'y avons pas droit nous, d'où ma première remarque accusatrice sur le Pole Emploi et pas seulement le rectorat... C'est en fait le guide que le rectorat est sensé suivre dans les règles de l'art mais qu'il suit dans l'illégalité en n'ajustant pas les salaires aux bonnes dates pour ce que j'en comprends.
Quant au pénal, on sait bien qu'on ne prend le risque de saisir le tribunal administratif qu'en cas de désespoir total et de situation grave et irréparable, ce qui fait que les collègues radiés auraient tout intérêt à s'en saisir mes que ceux en fonction auront tout intérêt malheureusement à laisser de côté sous peine de se retrouver sans contrat. D'où les abus de l'Etat, on le sait bien.
Quant au pénal, on sait bien qu'on ne prend le risque de saisir le tribunal administratif qu'en cas de désespoir total et de situation grave et irréparable, ce qui fait que les collègues radiés auraient tout intérêt à s'en saisir mes que ceux en fonction auront tout intérêt malheureusement à laisser de côté sous peine de se retrouver sans contrat. D'où les abus de l'Etat, on le sait bien.
- MathadorEmpereur
Effectivement je n'étais pas précis sur la saisie de la date de paye, j'ai précisé mon message précédent.
Et dire qu'une bonne partie de ce boulot pourrait être effectué par un système d'information digne de ce nom, au lieu de le faire faire à la main par des administratifs surchargés par le tsunami des contractuels de plus en plus nombreux…
Et dire qu'une bonne partie de ce boulot pourrait être effectué par un système d'information digne de ce nom, au lieu de le faire faire à la main par des administratifs surchargés par le tsunami des contractuels de plus en plus nombreux…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TanierreNiveau 2
Je n'avais pas encore lu ce post, tellement juste!HeyHoLet'sGo a écrit:La sensation que j'ai c'est bien que la désunion fait notre faiblesse. Contractuelle du 64 ayant quasi jeté l'éponge, je n'accuserai aucunement les collègues car je pense que chacun subit un système bien rodé contre lequel chacun râle et que chacun subit mais dans lequel chacun accepte finalement de rester le grain à moudre.
On se trompe de combat, on se tire dans les pattes et les moutons sont bien gardés. Les mouvements ne prennent plus comme avant car il n'y a pas d'union.
Les uns méconnaissent la réalité des autres, les médias alimentent les rumeurs, la désinformation fonctionne bien et le mal être nous fait pointer du doigt le mauvais coupable.
L'EN et donc l'Etat ne respecte pas le code du travail (que j'ai lu un jour de A à Z). Les titulaires ont des droits, les contractuels en ont aussi et ce ne sont pas ceux du privé. Nous sommes dans une sorte de non droit insidieux à plusieurs niveaux et à grande échelle que chacun accepte (et pas toujours en connaissance de cause) à l'issue d'un concours ou à la signature d'un contrat. Mais chacun est libre de correctement s'informer et d'accepter ou non la délocalisation ou la précarité.
Personnellement j'accuse le Rectorat de se rendre indisponible, injoignable, nébuleux. A savoir aussi que ses salariés sont en partie contractuels. A savoir qu'ils font aussi partie d'une machine et subissent le trop plein et les restructurations.
J'accuse l'Etat de confondre l'enseignement avec un produit commercial qui ne dit pas son prix, de confondre les intervenants (professeurs, assistants d'éducation, infirmiers scolaires...)avec des employés d'usine, de mentir sur BFM et d'alimenter la désinformation.
Ma réalité: un amour de la transmission et de beaux retours des jeunes et de leurs parents et pourtant des remplacements sans remerciements (j'en ai fait le deuil) et sans même un au revoir de certaines directions (en cours de deuil) lors de mon départ. Des salaires touchés au bout de 2 mois voir 6 pour les HSA. Un système chômage qui ne comprend rien à l'EN (et pour cause) et ne prend pas en compte les rattrapages de salaires ce qui m'a valu des mois travaillés sans salaire (une fois à Noel)et une gestionnaire qui au bout de 10 appels me dit que 'c'est comme ça'.
Une inspection conseil 'début dans le métier' alors que j'enseigne depuis 2004, car en changeant d'académie mon dossier n'était pas actualisé.
Une absence de formation avec des heures à apprendre le métier seule quand on m'appelle pour intervenir le jour même.
La sensation que si j'ouvre trop ma bouche la pénalité sera le silence du rectorat, cette incertitude que mon dossier n'est pas parti à la poubelle à chaque fin de contrat.
Mes collègues titulaires qui songent à démissionner mais ne savent pas comment ni pour quoi faire d'autre. Une amie TZR sur trois établissements depuis des années quand un contractuel a été pris sur l'établissement au bout de sa rue.
Les burn outs, les suicides, les dépressions.
Allez, hauts les cœurs, il parait que c'est le plus beau métier du monde.
Et courage aussi à Rubik dans sa lutte contre la maladie.
- TanierreNiveau 2
Et pour terminer là-dessus, moi non plus je n'ai pas été payée fin décembre dernier, car j'ai mis trop de temps à signer mon avenant fin novembre (car j'ai protesté contre le fait qu'il prenait fin le 18 décembre, alors que l'arrêt de travail de la collègue que je remplaçais allait jusqu'au 3 janvier, prélude déjà de ce que j'ai vécu cette fin d'année)...HeyHoLet'sGo a écrit:La sensation que j'ai c'est bien que la désunion fait notre faiblesse. Contractuelle du 64 ayant quasi jeté l'éponge, je n'accuserai aucunement les collègues car je pense que chacun subit un système bien rodé contre lequel chacun râle et que chacun subit mais dans lequel chacun accepte finalement de rester le grain à moudre.
On se trompe de combat, on se tire dans les pattes et les moutons sont bien gardés. Les mouvements ne prennent plus comme avant car il n'y a pas d'union.
Les uns méconnaissent la réalité des autres, les médias alimentent les rumeurs, la désinformation fonctionne bien et le mal être nous fait pointer du doigt le mauvais coupable.
L'EN et donc l'Etat ne respecte pas le code du travail (que j'ai lu un jour de A à Z). Les titulaires ont des droits, les contractuels en ont aussi et ce ne sont pas ceux du privé. Nous sommes dans une sorte de non droit insidieux à plusieurs niveaux et à grande échelle que chacun accepte (et pas toujours en connaissance de cause) à l'issue d'un concours ou à la signature d'un contrat. Mais chacun est libre de correctement s'informer et d'accepter ou non la délocalisation ou la précarité.
Personnellement j'accuse le Rectorat de se rendre indisponible, injoignable, nébuleux. A savoir aussi que ses salariés sont en partie contractuels. A savoir qu'ils font aussi partie d'une machine et subissent le trop plein et les restructurations.
J'accuse l'Etat de confondre l'enseignement avec un produit commercial qui ne dit pas son prix, de confondre les intervenants (professeurs, assistants d'éducation, infirmiers scolaires...)avec des employés d'usine, de mentir sur BFM et d'alimenter la désinformation.
Ma réalité: un amour de la transmission et de beaux retours des jeunes et de leurs parents et pourtant des remplacements sans remerciements (j'en ai fait le deuil) et sans même un au revoir de certaines directions (en cours de deuil) lors de mon départ. Des salaires touchés au bout de 2 mois voir 6 pour les HSA. Un système chômage qui ne comprend rien à l'EN (et pour cause) et ne prend pas en compte les rattrapages de salaires ce qui m'a valu des mois travaillés sans salaire (une fois à Noel)et une gestionnaire qui au bout de 10 appels me dit que 'c'est comme ça'.
Une inspection conseil 'début dans le métier' alors que j'enseigne depuis 2004, car en changeant d'académie mon dossier n'était pas actualisé.
Une absence de formation avec des heures à apprendre le métier seule quand on m'appelle pour intervenir le jour même.
La sensation que si j'ouvre trop ma bouche la pénalité sera le silence du rectorat, cette incertitude que mon dossier n'est pas parti à la poubelle à chaque fin de contrat.
Mes collègues titulaires qui songent à démissionner mais ne savent pas comment ni pour quoi faire d'autre. Une amie TZR sur trois établissements depuis des années quand un contractuel a été pris sur l'établissement au bout de sa rue.
Les burn outs, les suicides, les dépressions.
Allez, hauts les cœurs, il parait que c'est le plus beau métier du monde.
Donc 0 euro fin décembre, mais l'obligation de déclarer les 18 jours travaillés à Pôle emploi !
Bref là encore, heureusement que mon conjoint a touché un salaire... Et le rectorat a gentiment daigné me verser un "acompte exceptionnel" à la rentrée de janvier quand je leur ai signalé la situation : un acompte sur le salaire du mois d'avant ! Ça ne s'invente pas, hélas !
Et les pauvres gestionnaires du rectorat subissent aussi certainement toute cette organisation inefficace et inhumaine.
- e-WandererGrand sage
Ah oui, l'avance sur salaire en retard, présentée comme une faveur insigne, c'est la grande spécialité du MEN ! Quand j'ai pris mon poste de moniteur à l'université, j'ai reçu ma première paye complète à la fin du mois de décembre, pour une prise de poste au 1er septembre. Pourtant, j'avais reçu la réponse positive pour ce poste 3 ans auparavant, ce qui laissait tout de même le temps de s'organiser ! Au mois de novembre, on m'avait effectivement proposé cette "avance".
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- HeyHoLet'sGoNiveau 2
e-Wanderer a écrit:Ah oui, l'avance sur salaire en retard, présentée comme une faveur insigne, c'est la grande spécialité du MEN ! Quand j'ai pris mon poste de moniteur à l'université, j'ai reçu ma première paye complète à la fin du mois de décembre, pour une prise de poste au 1er septembre. Pourtant, j'avais reçu la réponse positive pour ce poste 3 ans auparavant, ce qui laissait tout de même le temps de s'organiser ! Au mois de novembre, on m'avait effectivement proposé cette "avance".
On te répond dans ce cas de figure que la seule chose qui déclanche le premier paiement est le PV d'installation couplé d'un dossier administratif complet, qu'on sache que tu vas prendre le poste dans 4h ou qu'on le sache depuis 3 ans... Puis on te dira que le comptable se fait à N+2, il faudrait que tout soit bouclé avant le 15 voir le 4 du mois selon académie pour recevoir un premier salaire à la fin du mois suivant. Donc si tu embauches le 5 septembre tu es payé le 28 octobre du moins dans le secondaire. Rebelotte avec les avenants, ce qui fut sympa l'année où j'en ai eu 1 à chaque retour de vacances car la titulaire que je remplaçais prolongeait son arrêt après chaque vacance scolaire de l'année.
Je ne connais pas le poste de moniteur en revanche j'ai été prof en IUT durant 6 ans, vacataire puis contractuelle. Devant attester d'un emploi principal à côté de 900h minimum et payée au trimestre. Une année j'ai même été payée seulement au bout de 7 mois. La vraie raison? On la connait pas. La raison pour laquelle ils demandent un emploi principal (ou un statut entreprenneur avec revenus depuis 3 ans et autres conditions selon profils)c'est justement pour te payer sur le (très) tard.
L'accompte à hauteur de 85% du salaire est maintenant rendu automatique depuis quelques années (pas certaine que ce soit le cas dans toutes les académies) alors qu'il fallait le réclamer avant. Ce n'est pas une avance sur salaire mais un accompte comptable... Mis en place pour stopper la fuite des contractuels.
- DoctoresseNiveau 5
Avant c'était avant janvier qu'il fallait commencer son contrat pour être payé pendant les vacances (ac de Versailles), retour ou pas du remplacé(e).
Mais avec la contractualisation annuelle des contractuels (ouh!) la question ne se pose plus.
Mais avec la contractualisation annuelle des contractuels (ouh!) la question ne se pose plus.
- mafalda16Modérateur
Si justement elle se pose ! Ce fil en est la preuve !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- HeyHoLet'sGoNiveau 2
Doctoresse a écrit:Avant c'était avant janvier qu'il fallait commencer son contrat pour être payé pendant les vacances (ac de Versailles), retour ou pas du remplacé(e).
Mais avec la contractualisation annuelle des contractuels (ouh!) la question ne se pose plus.
Je suis pas certaine de comprendre le sens du message...
- MathadorEmpereur
En IDF seulement. Les académies provinciales, du moins celle que je connais, sont restées sur l'ancien système.Doctoresse a écrit:Avant c'était avant janvier qu'il fallait commencer son contrat pour être payé pendant les vacances (ac de Versailles), retour ou pas du remplacé(e).
Mais avec la contractualisation annuelle des contractuels (ouh!) la question ne se pose plus.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- HeyHoLet'sGoNiveau 2
Et oui. En province nous restons les bouche trous et ne connaissons pas ce système à l'année. Si contrat à l'année c'est champagne mais l'heure est plutot au non remplacement et à l'anticipation zéro. Et oui, l'Ile de France ne fait pas la France.
Et le paiement des vacances si embauche avant Janvier on connait pas non plus. Si tu fais 1ier Octobre-Juillet et quand bien même tu es réquisionné pour le bac en Juillet, c'est bonjour le chomage durant tes soi disant vacances d'été. Et quand on connait le chomage on sait que c'est pas des vacances hein...
Et le paiement des vacances si embauche avant Janvier on connait pas non plus. Si tu fais 1ier Octobre-Juillet et quand bien même tu es réquisionné pour le bac en Juillet, c'est bonjour le chomage durant tes soi disant vacances d'été. Et quand on connait le chomage on sait que c'est pas des vacances hein...
- TanierreNiveau 2
Exactly
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- Réseau AEFE- sommes-nous contractuels de l'EN ?
- Direction académique des Hauts-de-Seine : "Nous ne trouvons pas de contractuels pour les remplacements".
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