- Isis39Enchanteur
JeanB. a écrit:Bonjour,
Je me permets de réagir : lorsqu'une classe entière passait en distanciel, 7 jours durant, tous les élèves avaient les mêmes supports. Nous pouvions, ainsi, (re-)penser les contrôles en fonction, apporter des modifications à la progression du cours.
D'après les derniers protocoles et les réactions de certains collègues, nous aurons d'un coté les élèves vaccinés qui bénéficieront des meilleures conditions, et de l'autre les non-vaccinés, pour une raison x ou y, qui se contenteront de photos parfois floues et autres PDF.
Pour toutes ces raisons, je ne peux qu'être d'accord avec LaMiss
C'était déjà le cas avec les cas contact. J'ai eu dans une 6e 8 élèves à la maison car cas contact. Alors je ne vois pas ce que cela change.
- CleroliDoyen
Comme il n'y a pas d'autre alternative, il faudrait déjà commencer par imposer la vaccination aux adultes, profs compris, cela ne me choquerait pas.Lokomazout a écrit:Y a-t-il aujourd'hui une autre alternative à ce vaccin ? Clairement non.Isis39 a écrit:La vaccination est déjà quelque chose d'obligatoire pour entrer à l'école (11 vaccins), alors cela ne me choque pas.
Pareil, ça ne me choque pas non plus.
D'autre part, il y a un truc qui me gêne dans ce protocole : on part implicitement du principe que la transmission du virus n'est pas possible si on est vacciné. Le risque est faible (4% entre vaccinés -source) mais non nul. Si on veut lutter contre la diffusion du virus, il faut continuer à isoler les cas contacts (et non plus fermer une classe au 1er cas positif).
- AlverNiveau 1
laMiss a écrit:C'est ce que j'avais compris. J'espère ne pas m'être trompée parce que sinon, c'est encore pire...
En fait, ce point est passé sous silence dans le protocole, non ?
Ça semble être une évidence mais en effet ce n'est pas clairement mentionné dans le tableau. De toute façon ce protocole ne tiendra pas : le nombre de vaccinés positifs va augmenter à la rentrée et il faudra une fois encore rétropédaler...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Alver a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Et aujourd'hui? Tu proposes quoi? Que des élèves non vaccinés soient admis comme les autres quand ils sont positifs au covid?
Un vacciné positif sera logiquement aussi à l'isolement. La discrimination porte sur les cas contacts pas sur les positifs.
Il est assez intéressant de ne répondre à une question (posée avec un point d'interrogation) que par une autre question…
Mais puisque tu parles de “discrimination”: la seule possibilité pour qu'il n'y ait pas de “discrimination”, à supposer que ça en soit une (ça n'est pas le cas: les cas d'évictions et d'obligations vaccinales qui existent le montrent), c'est de traiter tout le monde identiquement.
Donc, je te repose aussi la question: on fait quoi? on accepte tout le monde? on prend le risque de laisser circuler le virus alors qu'on sait (cf. https://covidtracker.fr/vaccintracker/ d'aujourd'hui) que la vaccination “complète” ne sera atteinte au mieux qu'en novembre?
_________________
Si tu vales valeo.
- AlverNiveau 1
epekeina.tes.ousias a écrit:Il est assez intéressant de ne répondre à une question (posée avec un point d'interrogation) que par une autre question…
Mais puisque tu parles de “discrimination”: la seule possibilité pour qu'il n'y ait pas de “discrimination”, à supposer que ça en soit une (ça n'est pas le cas: les cas d'évictions et d'obligations vaccinales qui existent le montrent), c'est de traiter tout le monde identiquement.
Donc, je te repose aussi la question: on fait quoi? on accepte tout le monde? on prend le risque de laisser circuler le virus alors qu'on sait (cf. https://covidtracker.fr/vaccintracker/ d'aujourd'hui) que la vaccination “complète” ne sera atteinte au mieux qu'en novembre?
Deux solutions :
- traiter tous les cas contacts de la même manière
- rendre obligatoire la vaccination contre la Covid 19
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Alver a écrit:Deux solutions :
- traiter tous les cas contacts de la même manière
Ce qui attente au droit à la scolarité de beaucoup plus d'individus alors que cela n'est pas nécessaire lorsqu'ils sont vaccinés.
- rendre obligatoire la vaccination contre la Covid 19
Sans même parler des questions de principes (encore faudrait-il que la balance bénéfice/risque penche du côté de l'obligation pour les 12-18 ans):
tu rends la mesure socialement acceptable comment? Et une fois la mesure prise, tu crées quelles sanctions pour ceux qui se soustraient à l'obligation?
Car il semble bien que, depuis pas mal de temps, l'acceptabilité des mesures les plus contraignantes rencontrent des oppositions…
Privilégier un principe de stricte égalité en oubliant d'autres principes (dont ceux de sécurité, y compris collective) et en oubliant les conditions effectives, c'est à mon avis passer à côté de beaucoup de dimensions du problème.
_________________
Si tu vales valeo.
- chmarmottineGuide spirituel
epekeina.tes.ousias a écrit:Alver a écrit:Deux solutions :
- traiter tous les cas contacts de la même manière
Ce qui attente au droit à la scolarité de beaucoup plus d'individus alors que cela n'est pas nécessaire lorsqu'ils sont vaccinés.
- rendre obligatoire la vaccination contre la Covid 19
Sans même parler des questions de principes (encore faudrait-il que la balance bénéfice/risque penche du côté de l'obligation pour les 12-18 ans):
tu rends la mesure socialement acceptable comment? Et une fois la mesure prise, tu crées quelles sanctions pour ceux qui se soustraient à l'obligation?
Car il semble bien que, depuis pas mal de temps, l'acceptabilité des mesures les plus contraignantes rencontrent des oppositions…
Privilégier un principe de stricte égalité en oubliant d'autres principes (dont ceux de sécurité, y compris collective) et en oubliant les conditions effectives, c'est à mon avis passer à côté de beaucoup de dimensions du problème.
Et même avec une vaccination obligatoire, il y aura toujours un certain pourcentage de non vaccinés.
- choup78Habitué du forum
chmarmottine a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Alver a écrit:Deux solutions :
- traiter tous les cas contacts de la même manière
Ce qui attente au droit à la scolarité de beaucoup plus d'individus alors que cela n'est pas nécessaire lorsqu'ils sont vaccinés.
- rendre obligatoire la vaccination contre la Covid 19
Sans même parler des questions de principes (encore faudrait-il que la balance bénéfice/risque penche du côté de l'obligation pour les 12-18 ans):
tu rends la mesure socialement acceptable comment? Et une fois la mesure prise, tu crées quelles sanctions pour ceux qui se soustraient à l'obligation?
Car il semble bien que, depuis pas mal de temps, l'acceptabilité des mesures les plus contraignantes rencontrent des oppositions…
Privilégier un principe de stricte égalité en oubliant d'autres principes (dont ceux de sécurité, y compris collective) et en oubliant les conditions effectives, c'est à mon avis passer à côté de beaucoup de dimensions du problème.
Et même avec une vaccination obligatoire, il y aura toujours un certain pourcentage de non vaccinés.
Et bien ces non vaccinés devront assumer leur choix, point barre. Ils ne veulent pas se faire vacciner, alors ils prennent le risque de ne pas avoir une scolarité''normale'', je ne vois pas pourquoi, à cause d'une minorité de personnes qui refusent ce vaccin, on devrait pourrir la scolarité de tous. Pareil pour les sorties, les voyages etc .. que ceux qui refusent assument et laissent vivre les autres.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
chmarmottine a écrit:Et même avec une vaccination obligatoire, il y aura toujours un certain pourcentage de non vaccinés.
C'est pourquoi le but principal est d'obtenir un seuil de vaccination permettant de voir apparaître une immunité collective ou, à défaut, une baisse significative de la circulation. L'obligation, ou la recommandation, de même que les évictions scolaires ne sont que des moyens de prophylaxie collective et de “politiques de santé”.
Il me semble que, dans la mesure où il existe un vaccin qui permet (disons à moyen terme) de faire baisser le niveau de contrainte (comme un confinement strict avec interdiction de circulation), inciter à la vaccination et baisser les contraintes (ce qui n'est pas les éliminer) pour ceux qui sont vaccinés n'est pas absurde. Et encore moins quand on parle des institutions scolaires.
_________________
Si tu vales valeo.
- chmarmottineGuide spirituel
choup78 a écrit:chmarmottine a écrit:Et même avec une vaccination obligatoire, il y aura toujours un certain pourcentage de non vaccinés.epekeina.tes.ousias a écrit:Alver a écrit:Deux solutions :
- traiter tous les cas contacts de la même manière
Ce qui attente au droit à la scolarité de beaucoup plus d'individus alors que cela n'est pas nécessaire lorsqu'ils sont vaccinés.
- rendre obligatoire la vaccination contre la Covid 19
Sans même parler des questions de principes (encore faudrait-il que la balance bénéfice/risque penche du côté de l'obligation pour les 12-18 ans):
tu rends la mesure socialement acceptable comment? Et une fois la mesure prise, tu crées quelles sanctions pour ceux qui se soustraient à l'obligation?
Car il semble bien que, depuis pas mal de temps, l'acceptabilité des mesures les plus contraignantes rencontrent des oppositions…
Privilégier un principe de stricte égalité en oubliant d'autres principes (dont ceux de sécurité, y compris collective) et en oubliant les conditions effectives, c'est à mon avis passer à côté de beaucoup de dimensions du problème.
Et bien ces non vaccinés devront assumer leur choix, point barre. Ils ne veulent pas se faire vacciner, alors ils prennent le risque de ne pas avoir une scolarité''normale'', je ne vous pas pourquoi, à cause d'une minorité de personnes qui refusent ce vaccin, on devrait pourrir la scolarité de tous. Pareil pour les sorties, les voyages etc .. que ceux qui refusent assument et laissent vivre les autres.
epekeina.tes.ousias a écrit:C'est pourquoi le but principal est d'obtenir un seuil de vaccination permettant de voir apparaître une immunité collective ou, à défaut, une baisse significative de la circulation. L'obligation, ou la recommandation, de même que les évictions scolaires ne sont que des moyens de prophylaxie collective et de “politiques de santé”.chmarmottine a écrit:Et même avec une vaccination obligatoire, il y aura toujours un certain pourcentage de non vaccinés.
Il me semble que, dans la mesure où il existe un vaccin qui permet (disons à moyen terme) de faire baisser le niveau de contrainte (comme un confinement strict avec interdiction de circulation), inciter à la vaccination et baisser les contraintes (ce qui n'est pas les éliminer) pour ceux qui sont vaccinés n'est pas absurde. Et encore moins quand on parle des institutions scolaires.
Oui, je suis totalement d'accord. C'est pourquoi pour une fois le protocole me paraît cohérent. il faut suivre évidemment, la mise en oeuvre.
- AlverNiveau 1
Ce qui me sidère c'est qu'on discute d'une annonce motivée bien plus par des raisons politiques que sanitaires. Je le répète ce protocole "sanitaire" ne tiendra pas, il aura peut être même comme conséquence d'aggraver la diffusion des futurs variants.
Ce matin nous avons entendu un bon petit soldat de la macronie qui décline dans l’Éducation Nationale les annonces présidentielles du 12 juillet dernier que l'on peut résumer ainsi :"rendre la vie impossible aux non vaccinés". La diffusion du virus dans les établissements, Blanquer s'en fiche royalement ! Sinon il se poserait la question de la vaccination des personnels plutôt que d'inventer des chiffres (80% de vaccinés...).
Ce matin nous avons entendu un bon petit soldat de la macronie qui décline dans l’Éducation Nationale les annonces présidentielles du 12 juillet dernier que l'on peut résumer ainsi :"rendre la vie impossible aux non vaccinés". La diffusion du virus dans les établissements, Blanquer s'en fiche royalement ! Sinon il se poserait la question de la vaccination des personnels plutôt que d'inventer des chiffres (80% de vaccinés...).
- JeanB.Niveau 6
choup78 a écrit:
Et bien ces non vaccinés devront assumer leur choix, point barre. Ils ne veulent pas se faire vacciner, alors ils prennent le risque de ne pas avoir une scolarité''normale'', je ne vois pas pourquoi, à cause d'une minorité de personnes qui refusent ce vaccin, on devrait pourrir la scolarité de tous. Pareil pour les sorties, les voyages etc .. que ceux qui refusent assument et laissent vivre les autres.
Donc, à la rentrée, vous trouvez cela tolérable que des élèves soient traités différemment selon leur statut vaccinal (qui ne dépend pas d'eux, et pas que de leurs parents, surtout en ce moment...) ?
Et, dans la mesure où, à l'heure actuelle, seuls 25% des 12-17 ans sont partiellement ou complètement vaccinés (cf : VaccinTracker), comment fait-on pour les cours de natation en EPS, pour les "projets" prévus en début d'année ?
- AlverNiveau 1
choup78 a écrit:Et bien ces non vaccinés devront assumer leur choix, point barre. Ils ne veulent pas se faire vacciner, alors ils prennent le risque de ne pas avoir une scolarité''normale'', je ne vois pas pourquoi, à cause d'une minorité de personnes qui refusent ce vaccin, on devrait pourrir la scolarité de tous. Pareil pour les sorties, les voyages etc .. que ceux qui refusent assument et laissent vivre les autres.
D'accord si le vaccin est obligatoire. Ce n'est pour l'instant pas le cas. Pourquoi à votre avis ?
- JeanB.Niveau 6
Alver a écrit:Ce qui me sidère c'est qu'on discute d'une annonce motivée bien plus par des raisons politiques que sanitaires. Je le répète ce protocole "sanitaire" ne tiendra pas, il aura peut être même comme conséquence d'aggraver la diffusion des futurs variants.
Ce matin nous avons entendu un bon petit soldat de la macronie qui décline dans l’Éducation Nationale les annonces présidentielles du 12 juillet dernier que l'on peut résumer ainsi :"rendre la vie impossible aux non vaccinés". La diffusion du virus dans les établissements, Blanquer s'en fiche royalement ! Sinon il se poserait la question de la vaccination des personnels plutôt que d'inventer des chiffres (80% de vaccinés...).
Entièrement d'accord. Ils rétropédaleront, comme d'habitude, un soir d'automne à 22h42
- Peur du HS:
- Il en sera probablement de même concernant le port du masque en intérieur, dans les établissements soumis au pass sanitaire :|
- CassandrineNiveau 10
JeanB. a écrit:choup78 a écrit:
Et bien ces non vaccinés devront assumer leur choix, point barre. Ils ne veulent pas se faire vacciner, alors ils prennent le risque de ne pas avoir une scolarité''normale'', je ne vois pas pourquoi, à cause d'une minorité de personnes qui refusent ce vaccin, on devrait pourrir la scolarité de tous. Pareil pour les sorties, les voyages etc .. que ceux qui refusent assument et laissent vivre les autres.
Donc, à la rentrée, vous trouvez cela tolérable que des élèves soient traités différemment selon leur statut vaccinal (qui ne dépend pas d'eux, et pas que de leurs parents, surtout en ce moment...) ?
Et, dans la mesure où, à l'heure actuelle, seuls 25% des 12-17 ans sont partiellement ou complètement vaccinés (cf : VaccinTracker), comment fait-on pour les cours de natation en EPS, pour les "projets" prévus en début d'année ?
Certains s'énervent déjà alors que la rentrée est dans un mois (sauf pour certains territoires). D'ici là, le ministère est capable de rétropédaler au moins 20 fois.
- CleroliDoyen
Je suis d'accord avec toi mais on ne doit pas prendre de risques pour autant. Les élèves vaccinés peuvent aussi transmettre le virus (voir l'étude que j'ai citée ci-dessus) : même si la vaccination réduit fortement le risque, elle ne le supprime pas. Laisser les cas contacts venir en classe, qu'ils soient vaccinés ou non, c'est prendre le risque de diffuser plus largement encore le covid. Je n'ai pas non plus envie de me chopper cette saleté parce qu'il faut montrer aux familles qu'elles ont un avantage immédiat à vacciner leurs gaminsepekeina.tes.ousias a écrit:
Il me semble que, dans la mesure où il existe un vaccin qui permet (disons à moyen terme) de faire baisser le niveau de contrainte (comme un confinement strict avec interdiction de circulation), inciter à la vaccination et baisser les contraintes (ce qui n'est pas les éliminer) pour ceux qui sont vaccinés n'est pas absurde. Et encore moins quand on parle des institutions scolaires.
- Thalia de GMédiateur
Pas de politique générale dans ce topic consacré au coronavirus dans l'Éducation nationale (allusion à certain message un peu plus haut)
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Cleroli a écrit:Je suis d'accord avec toi mais on ne doit pas prendre de risques pour autant. Les élèves vaccinés peuvent aussi transmettre le virus (voir l'étude que j'ai citée ci-dessus) : même si la vaccination réduit fortement le risque, elle ne le supprime pas. Laisser les cas contacts venir en classe, qu'ils soient vaccinés ou non, c'est prendre le risque de diffuser plus largement encore le covid. Je n'ai pas non plus envie de me chopper cette saleté parce qu'il faut montrer aux familles qu'elles ont un avantage immédiat à vacciner leurs gaminsepekeina.tes.ousias a écrit:
Il me semble que, dans la mesure où il existe un vaccin qui permet (disons à moyen terme) de faire baisser le niveau de contrainte (comme un confinement strict avec interdiction de circulation), inciter à la vaccination et baisser les contraintes (ce qui n'est pas les éliminer) pour ceux qui sont vaccinés n'est pas absurde. Et encore moins quand on parle des institutions scolaires.
C'est tout de même compliqué d'interdire à des enfants et des ados d'aller à l'école quand ils sont vaccinés, et que qu'on s'accorde à dire que c'est une protection très efficace contre la transmission et contre la maladie, autrement dit quand le risque tombe. Sans même parler d'une obligation, il faut tout de même faire la balance entre scolarisation et protection collective. Tant qu'il n'y avait pas de vaccination possible, je restais plutôt sceptique sur certains aspects des divers protocoles mis en place, mais l'apparition des vaccins change tout de même la donne. Il serait sans doute même plus logique, dans ce cas, de militer pour une campagne de vaccination via les écoles et les établissements, si ça ne posait pas des questions de logistique, d'une part, et de recueil de consentement, de l'autre.
_________________
Si tu vales valeo.
- MalagaModérateur
epekeina.tes.ousias a écrit:Cleroli a écrit:Je suis d'accord avec toi mais on ne doit pas prendre de risques pour autant. Les élèves vaccinés peuvent aussi transmettre le virus (voir l'étude que j'ai citée ci-dessus) : même si la vaccination réduit fortement le risque, elle ne le supprime pas. Laisser les cas contacts venir en classe, qu'ils soient vaccinés ou non, c'est prendre le risque de diffuser plus largement encore le covid. Je n'ai pas non plus envie de me chopper cette saleté parce qu'il faut montrer aux familles qu'elles ont un avantage immédiat à vacciner leurs gaminsepekeina.tes.ousias a écrit:
Il me semble que, dans la mesure où il existe un vaccin qui permet (disons à moyen terme) de faire baisser le niveau de contrainte (comme un confinement strict avec interdiction de circulation), inciter à la vaccination et baisser les contraintes (ce qui n'est pas les éliminer) pour ceux qui sont vaccinés n'est pas absurde. Et encore moins quand on parle des institutions scolaires.
C'est tout de même compliqué d'interdire à des enfants et des ados d'aller à l'école quand ils sont vaccinés, et que qu'on s'accorde à dire que c'est une protection très efficace contre la transmission et contre la maladie, autrement dit quand le risque tombe. Sans même parler d'une obligation, il faut tout de même faire la balance entre scolarisation et protection collective. Tant qu'il n'y avait pas de vaccination possible, je restais plutôt sceptique sur certains aspects des divers protocoles mis en place, mais l'apparition des vaccins change tout de même la donne. Il serait sans doute même plus logique, dans ce cas, de militer pour une campagne de vaccination via les écoles et les établissements, si ça ne posait pas des questions de logistique, d'une part, et de recueil de consentement, de l'autre.
+1
Mes enfants ne sont pas encore vaccinés car trop jeunes donc la question ne se pose pas encore pour eux. Mais mon neveu rentre en 3e à la rentrée ; il a eu sa 1ère dose de vaccin mi-juillet, aura la seconde début août. Il me paraitrait très injuste pour lui qu'il doive rater des cours, avoir une scolarité en pointillés si l'un de ses camarades de classe est testé positif au Covid alors même que ses parents (et lui-même) ont fait en sorte qu'il puisse avoir une scolarité la plus normale possible, après deux années compliquées.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- choup78Habitué du forum
JeanB. a écrit:choup78 a écrit:
Et bien ces non vaccinés devront assumer leur choix, point barre. Ils ne veulent pas se faire vacciner, alors ils prennent le risque de ne pas avoir une scolarité''normale'', je ne vois pas pourquoi, à cause d'une minorité de personnes qui refusent ce vaccin, on devrait pourrir la scolarité de tous. Pareil pour les sorties, les voyages etc .. que ceux qui refusent assument et laissent vivre les autres.
Donc, à la rentrée, vous trouvez cela tolérable que des élèves soient traités différemment selon leur statut vaccinal (qui ne dépend pas d'eux, et pas que de leurs parents, surtout en ce moment...) ?
Et, dans la mesure où, à l'heure actuelle, seuls 25% des 12-17 ans sont partiellement ou complètement vaccinés (cf : VaccinTracker), comment fait-on pour les cours de natation en EPS, pour les "projets" prévus en début d'année ?
Personnellement nous avons pris rdv pour faire vacciner nos enfants au mois d'août, a deux endroits différents car nous serons en vacances, on n'a eu aucune difficulté à avoir des rdv, donc les parents qui souhaitent faire vacciner leurs enfants ont largement le temps de le faire.
Encore une fois, si ils ne veulent pas faire vacciner leurs enfants, je ne vois pas pourquoi moi, qui me suis faite vacciner, vais faire vacciner mes enfants, je devrais subir leur décision.... Ils ne veulent pas, mais qu'ils assument !!! Eh non je ne ferai pas cours en plus à des enfants en éviction car non vaccinés ! Je fais tout pour retrouver une vie ''normale'', je ne vais pas m'arranger pour ceux qui ne souhaitent pas la même chose que moi.
- agirouNiveau 6
Il s'avère que ce qui a été proposé ce matin est matière à assembler les inconnues d'une équation d'éviction annoncée. Les élèves ont jusqu'à fin septembre pour se vacciner. Ils ont encore deux mois pour se mettre à jour: d'ici là la pandémie nous a montré que le temps en jours, semaines et mois avec lequel elle ose beaucoup de légèretés est très long étant donné que c'est elle le patron. Une chose est réjouissante si ce n'est pas un canular, on appréhende tous de rester sans prise de décision jusqu'à la veille de la rentrée. Espérons. Mais c'est plus subtil que cela. Autre inconnue: faudrait-il demander à tous les élèves de confirmer ou infirmer leur schéma vaccinal dès les premiers jours de septembre. Autre inconnue: faudrait-il exiger de ceux n'ayant présenté le dit schéma de se faire tester régulièrement et systématiquement? Je m'arrête là sinon ... Vous connaissez les autres potentielles inconnues qui sont loin de rendre faciles nos missions?
- Miss LucieNiveau 1
choup78 a écrit:JeanB. a écrit:choup78 a écrit:
Et bien ces non vaccinés devront assumer leur choix, point barre. Ils ne veulent pas se faire vacciner, alors ils prennent le risque de ne pas avoir une scolarité''normale'', je ne vois pas pourquoi, à cause d'une minorité de personnes qui refusent ce vaccin, on devrait pourrir la scolarité de tous. Pareil pour les sorties, les voyages etc .. que ceux qui refusent assument et laissent vivre les autres.
Donc, à la rentrée, vous trouvez cela tolérable que des élèves soient traités différemment selon leur statut vaccinal (qui ne dépend pas d'eux, et pas que de leurs parents, surtout en ce moment...) ?
Et, dans la mesure où, à l'heure actuelle, seuls 25% des 12-17 ans sont partiellement ou complètement vaccinés (cf : VaccinTracker), comment fait-on pour les cours de natation en EPS, pour les "projets" prévus en début d'année ?
Personnellement nous avons pris rdv pour faire vacciner nos enfants au mois d'août, a deux endroits différents car nous serons en vacances, on n'a eu aucune difficulté à avoir des rdv, donc les parents qui souhaitent faire vacciner leurs enfants ont largement le temps de le faire.
Encore une fois, si ils ne veulent pas faire vacciner leurs enfants, je ne vois pas pourquoi moi, qui me suis faite vacciner, vais faire vacciner mes enfants, je devrais subir leur décision.... Ils ne veulent pas, mais qu'ils assument !!! Eh non je ne ferai pas cours en plus à des enfants en éviction car non vaccinés ! Je fais tout pour retrouver une vie ''normale'', je ne vais pas m'arranger pour ceux qui ne souhaitent pas la même chose que moi.
Tout le monde souhaite un retour à la vie normale, mais si pour nos parents d'élèves la décision de vacciner ou non leur enfantsétait si simple à prendre, il n'y aurait pas tant de réticences.
Pourquoi les labos et le gouvernement ne pourront être tenus pour responsables des effets à moyen et long terme des vaccins ARN?
Je suis de la génération Distilbène et je pense que nous devons apprendre du passé.
Les arguments des deux côtés sont à mon avis recevables et même si on n'est pas d'accord avec le choix des parents, ce ne sont pas aux élèves d'en faire les frais.
- JeanB.Niveau 6
Article de l'Express a écrit:Pour tendre vers un taux de vaccination maximal dans le secondaire, "6.000 à 7.000 centres de vaccination" seront déployés à partir de la rentrée, "dedans ou à côté" des établissements scolaires, a précisé Jean-Michel Blanquer.
Cela me parait insuffisant, non ? Qu'en pensez-vous ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais c'est à côté de la question. OK, depuis 16/18 mois, rien n'est normal. Pas plus dans les écoles, collèges et lycées qu'en fac (pour le dire en passant, j'ai eu la contrainte d'un tout à distance, du 16 octobre 20 jusqu'à fin juin 21, après avoir eu la même chose au printemps 20: ça ne m'amuse pas plus qu'un autre).
Mais franchement, la question est plutôt de savoir comment on fait au mieux/au moins mal pour maintenir le plus possible une scolarisation, les études etc. Si vaccination plus mesures sanitaires soulagent la pression et permet d'espérer une rentrée, voire une année avec moins de difficultés et moins de contraintes, à mon avis ça sera un bien pour tous, élèves et étudiants (dont certains ont tout de même pas mal écopé ces derniers temps).
Mais franchement, la question est plutôt de savoir comment on fait au mieux/au moins mal pour maintenir le plus possible une scolarisation, les études etc. Si vaccination plus mesures sanitaires soulagent la pression et permet d'espérer une rentrée, voire une année avec moins de difficultés et moins de contraintes, à mon avis ça sera un bien pour tous, élèves et étudiants (dont certains ont tout de même pas mal écopé ces derniers temps).
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Si tu vales valeo.
- ProvençalLeGauloisExpert
Miss Lucie a écrit:
Pourquoi les labos et le gouvernement ne pourront être tenus pour responsables des effets à moyen et long terme des vaccins ARN?
C'est faux et cela fait des mois que cet argument a été démonté mais visiblement il persiste.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/25/vaccins-contre-le-covid-les-laboratoires-sont-ils-exemptes-de-leur-responsabilite-financiere-en-cas-d-effets-indesirables_6067539_4355770.html
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- henrietteMédiateur
C'est fou de voir encore circuler cette allégation, sur un forum de profs qui plus est.
Par ailleurs, c'est hors-sujet dans ce fil.
Par ailleurs, c'est hors-sujet dans ce fil.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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