- DorineHabitué du forum
Merci pour vos réponses. J'avais aussi pensé à Roy Lewis qui est souvent cité. En revanche, je n'ai pas lu Le Roi n'avait pas ri. Je vais regarder ça de près.
Toute ma séquence sur Olympe de Gouges est prête mais je laisse tomber car je n'ai trouvé aucun plaisir à travailler dessus l'an dernier et je ne me vois pas faire ça durant 3 ans encore. Je me dirige vers Gargantua que j'aime bien et que j'avais déjà étudié avec des 1L.
Toute ma séquence sur Olympe de Gouges est prête mais je laisse tomber car je n'ai trouvé aucun plaisir à travailler dessus l'an dernier et je ne me vois pas faire ça durant 3 ans encore. Je me dirige vers Gargantua que j'aime bien et que j'avais déjà étudié avec des 1L.
- Une passanteEsprit éclairé
Dorine a écrit:Merci pour vos réponses. J'avais aussi pensé à Roy Lewis qui est souvent cité. En revanche, je n'ai pas lu Le Roi n'avait pas ri. Je vais regarder ça de près.
Toute ma séquence sur Olympe de Gouges est prête mais je laisse tomber car je n'ai trouvé aucun plaisir à travailler dessus l'an dernier et je ne me vois pas faire ça durant 3 ans encore. Je me dirige vers Gargantua que j'aime bien et que j'avais déjà étudié avec des 1L.
J'en avais entendu parler sur un groupe Facebook, il est vraiment bien pour le parcours : la vie de Triboulet, bouffon de François Ier, beaucoup de jeux de mots, ainsi qu'une réflexion sur le rire et le pouvoir. Le thème comme l'époque correspondent très bien !
- TivinouDoyen
J'ai préparé cet été une introduction posant le contexte historique et culturel, la biographie de Rabelais ... et en la reprenant aujourd'hui, je la trouve trop longue, trop magistrale. J'ai bien envie de fractionner toutes ces informations. Comment procédez-vous?
- sinanNiveau 9
Je suis en train d'en faire une, j'adjoins un power point pour le fun, j'en profite aussi pour évoquer le roman. J'aime bien commencer l'année scolaire par une intro historique solide : je leur fais travailler la prise de notes. Ensuite évaluation de connaissances : travail sur les méthodes d'apprentissage et la rédaction.
- TivinouDoyen
Merci pour ta réponse. Je vais conserver mon cours, peut-être en l'allégeant un peu.sinan a écrit:Je suis en train d'en faire une, j'adjoins un power point pour le fun, j'en profite aussi pour évoquer le roman. J'aime bien commencer l'année scolaire par une intro historique solide : je leur fais travailler la prise de notes. Ensuite évaluation de connaissances : travail sur les méthodes d'apprentissage et la rédaction.
- DorineHabitué du forum
J'essaie de varier les supports pour éviter la présentation monotone, trop magistrale. Quand c'est possible, je m'appuie sur des documents A/V sur l'auteur, sur le contexte et les élèves prennent des notes. Sinon, je demande aux élèves de faire des recherches, en leur donnant un questionnaire précis ou un texte à compléter : finalement, les réponses au questionnaire pourraient correspondre au contenu de l'introduction que tu as prévue et ça sera plus dynamique.Tivinou a écrit:J'ai préparé cet été une introduction posant le contexte historique et culturel, la biographie de Rabelais ... et en la reprenant aujourd'hui, je la trouve trop longue, trop magistrale. J'ai bien envie de fractionner toutes ces informations. Comment procédez-vous?
Je parle de ma façon de procéder habituellement car pour l'instant je n'ai pas encore préparé ma séquence sur Gargantua que je ferai vers février.
- HypermnestreÉrudit
Bonjour à tous,
Je suis toujours à la recherche de la LC idéale...
Micromegas me semble trop ambitieux pour des technos peu lecteurs. Je n'ai pas été séduite par Sa Majesté des mouches et ne vois pas trop comment l'exploiter. J'ai commencé Pourquoi j'ai mangé mon père, j'attends d'avoir un peu avancé mais je ne suis pas convaincue pour l'instant... J'avais pensé à Vipère au poing. L'affrontement avec la mère, la vie de la famille, les brimades, la solidarité vacillante entre frères... je me dis que cela peut plaire aux élèves, en les aidant un peu pour les passages difficiles (le début notamment). Qu'en dites-vous ?
Je suis toujours à la recherche de la LC idéale...
Micromegas me semble trop ambitieux pour des technos peu lecteurs. Je n'ai pas été séduite par Sa Majesté des mouches et ne vois pas trop comment l'exploiter. J'ai commencé Pourquoi j'ai mangé mon père, j'attends d'avoir un peu avancé mais je ne suis pas convaincue pour l'instant... J'avais pensé à Vipère au poing. L'affrontement avec la mère, la vie de la famille, les brimades, la solidarité vacillante entre frères... je me dis que cela peut plaire aux élèves, en les aidant un peu pour les passages difficiles (le début notamment). Qu'en dites-vous ?
- DorineHabitué du forum
Pourquoi j'ai mangé mon père me semble plus adapté que Vipère au poing (c'est mon avis qui se discute bien entendu) et j'ai toujours eu un bon retour des élèves.Hypermnestre a écrit:Bonjour à tous,
Je suis toujours à la recherche de la LC idéale...
Micromegas me semble trop ambitieux pour des technos peu lecteurs. Je n'ai pas été séduite par Sa Majesté des mouches et ne vois pas trop comment l'exploiter. J'ai commencé Pourquoi j'ai mangé mon père, j'attends d'avoir un peu avancé mais je ne suis pas convaincue pour l'instant... J'avais pensé à Vipère au poing. L'affrontement avec la mère, la vie de la famille, les brimades, la solidarité vacillante entre frères... je me dis que cela peut plaire aux élèves, en les aidant un peu pour les passages difficiles (le début notamment). Qu'en dites-vous ?
- HypermnestreÉrudit
Merci Dorine !
Plus adapté, de quel point de vue ? Difficulté de lecture pour les élèves ? Respect du parcours ?
Si tu as déjà fait Pourquoi j'ai mangé mon père, comment l'as-tu exploité avec les élèves ?
Merci (bis) !
Plus adapté, de quel point de vue ? Difficulté de lecture pour les élèves ? Respect du parcours ?
Si tu as déjà fait Pourquoi j'ai mangé mon père, comment l'as-tu exploité avec les élèves ?
Merci (bis) !
- DorineHabitué du forum
Plus adapté par rapport au parcours "rire et savoir" et au public visé : première technologique. Je ne vois pas vraiment le lien entre le parcours et Vipère au poing. Je n'ai jamais proposé Pourquoi j'ai mangé mon père mais j'ai interrogé des élèves qui l'ont présenté et qui étaient enthousiastes.Hypermnestre a écrit:Merci Dorine !
Plus adapté, de quel point de vue ? Difficulté de lecture pour les élèves ? Respect du parcours ?
Si tu as déjà fait Pourquoi j'ai mangé mon père, comment l'as-tu exploité avec les élèves ?
Merci (bis) !
- HypermnestreÉrudit
Merci de ta réponse. Attention, en techno le parcours n'est pas "rire et savoir", mais "la bonne éducation". Est-ce que mon choix te paraît toujours peu pertinent ?
Merci de ton retour sur Pourquoi j'ai mangé mon père : c'est toujours bon à savoir (et cela me replonge dans des affres de réflexion).
Merci de ton retour sur Pourquoi j'ai mangé mon père : c'est toujours bon à savoir (et cela me replonge dans des affres de réflexion).
- DorineHabitué du forum
Effectivement, je comprends mieux le lien. Désolée, je n’ai pas de techno et j’avais complètement oublié que le parcours était différent. Dans ce cas, ça peut convenir mais de là à dire que ça plaira aux élèves...
- gregforeverGrand sage
En techno je n'aurais pas peur de faire court: Voltaire Jeannot et Colin?
- HypermnestreÉrudit
Merci pour l'idée.
Peut-on faire court avec Voltaire, sachant qu'il faut commencer par faire... cours, longuement, pour leur donner les éléments essentiels, le contexte, les Lumières... ?
Une collègue qui a fait Micromegas m'a dit avoir perdu un temps fou dans l'introduction, mais que cela était indispensable pour qu'ils puissent comprendre l'oeuvre (qu'ils n'ont pas du tout aimée)...
Peut-on faire court avec Voltaire, sachant qu'il faut commencer par faire... cours, longuement, pour leur donner les éléments essentiels, le contexte, les Lumières... ?
Une collègue qui a fait Micromegas m'a dit avoir perdu un temps fou dans l'introduction, mais que cela était indispensable pour qu'ils puissent comprendre l'oeuvre (qu'ils n'ont pas du tout aimée)...
- gregforeverGrand sage
Vérifier peut-être que ça n'a pas été fait en seconde (beaucoup de collègues chez moi font Candide ou Zadig en récit de voyage/ d'apprentissage en seconde).Hypermnestre a écrit:Merci pour l'idée.
Peut-on faire court avec Voltaire, sachant qu'il faut commencer par faire... cours, longuement, pour leur donner les éléments essentiels, le contexte, les Lumières... ?
Une collègue qui a fait Micromegas m'a dit avoir perdu un temps fou dans l'introduction, mais que cela était indispensable pour qu'ils puissent comprendre l'oeuvre (qu'ils n'ont pas du tout aimée)...
- NLM76Grand Maître
J'ai rédigé ce qu'en gros je dis en introduction sur Gargantua d'habitude. Auriez-vous envie de me dire si vous n'y voyez pas trop d'énormités, des choses à ajouter, à préciser, [pas trop ! Sur la Renaissance, et sur Rabelais, on a vite envie de s'étendre !] pour que ce puisse être un document de référence passable pour les élèves ?
- https://www.lettresclassiques.fr/2023/02/17/presentation-de-gargantua/
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- e-WandererGrand sage
Dans la dernière section, il manque sans doute une conjonction à la 2e ligne : un géant de fantaisie ET de démesure.
Sinon, c'est très clair comme présentation. Tu pourrais peut-être ajouter deux lignes sur la révolution du langage que porte Rabelais car c'est vraiment une dimension fondamentale de son œuvre (500 néologismes rien que dans Gargantua, si j'ai bonne mémoire !). Mireille Huchon fait pratiquement toute l'introduction (passionnante !) de son édition de la Pléiade sur cet aspect langagier (pas seulement parce qu'elle est stylisticienne et historienne de la langue : la réflexion méta-linguistique est omniprésente chez cet auteur, beaucoup plus nettement que chez Marguerite de Navarre par exemple, puisque tu la mentionnes). Ce n'est pas forcément la peine de développer beaucoup dans le cadre d'une première approche, mais il me semble important de signaler cette piste de réflexion.
Sinon, c'est très clair comme présentation. Tu pourrais peut-être ajouter deux lignes sur la révolution du langage que porte Rabelais car c'est vraiment une dimension fondamentale de son œuvre (500 néologismes rien que dans Gargantua, si j'ai bonne mémoire !). Mireille Huchon fait pratiquement toute l'introduction (passionnante !) de son édition de la Pléiade sur cet aspect langagier (pas seulement parce qu'elle est stylisticienne et historienne de la langue : la réflexion méta-linguistique est omniprésente chez cet auteur, beaucoup plus nettement que chez Marguerite de Navarre par exemple, puisque tu la mentionnes). Ce n'est pas forcément la peine de développer beaucoup dans le cadre d'une première approche, mais il me semble important de signaler cette piste de réflexion.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- NLM76Grand Maître
Oui, tu as raison. Merci pour cette remarque.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- DeliaEsprit éclairé
Petite précision tout de même : la sœur du roi François est née Marguerite de Valois-Angoulême. Elle fut successivement duchesse d'Alençon, puis reine de Navarre. Parler de Marguerite de Navarre est un anachronisme.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- NLM76Grand Maître
Merci pour cette précision, Délia. Tu as tout à fait raison. Maintenant, cet anachronisme me paraît tout à fait nécessaire pour éviter de longs développements ici inadaptés : dans le domaine littéraire, elle est connue sous le nom de Marguerite de Navarre. Qu'en penses-tu ?
J'ai actualisé mon article, en ajoutant un encadré sur la langue de Rabelais. @e-wanderer, qu'en dis-tu ? [Je me doute bien que mon étiquette "moyen français" où je suis Greimas ne te plaira pas tellement... ]
J'ai actualisé mon article, en ajoutant un encadré sur la langue de Rabelais. @e-wanderer, qu'en dis-tu ? [Je me doute bien que mon étiquette "moyen français" où je suis Greimas ne te plaira pas tellement... ]
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- e-WandererGrand sage
C'est tout le problème des étiquettes anachroniques : il faut bien fixer des seuils, qui conviennent plus ou moins selon qu'on est d'une tradition médiéviste ou seiziémiste, et qui de toute façon caractérisent forcément bien imparfaitement ces grands génies qui ont "une langue tout à part soi", comme Rabelais ou Montaigne. Alors moyen français, pré-humanisme, premier humanisme, pré-modernité… (les Allemands utilisent beaucoup les étiquettes de "Vormoderne" ou de "frühe Neuzeit", par exemple : ce n'est pas beaucoup plus clair pour autant). De même, la langue de Montaigne relève-t-elle de l'humanisme, de l'humanisme tardif, d'une forme de pré-baroque… On s'en fiche un peu, au fond. L'intérêt de ces étiquettes est de donner des repères, de mettre en évidence des dynamiques et de rendre les faits pensables, voilà tout.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- NLM76Grand Maître
Comme je refais l'explication du prologue, je repense aux silènes statuettes telles qu'évoquées par Alcibiade dans Le banquet, celles qui dissimulent un Apollon. Est-ce que vous en savez un peu plus ? Après une recherche superficielle, je n'ai pas l'impression qu'on en a des traces archéologiques.
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- IphigénieProphète
As-tu vu cet article?
https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1998_num_86_318_4621
https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1998_num_86_318_4621
- NLM76Grand Maître
Super intéressant !Iphigénie a écrit:As-tu vu cet article?
https://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1998_num_86_318_4621
Mais pour les silènes de l'antiquité ?
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