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- NLM76Grand Maître
Une échelle ou une autre, on s'en fiche.
Le fait est qu'en France, avec 10/20 tu as ton bac. Qu'on le veuille ou non, 10/20, ça veut dire passable mais un peu juste, 12/20 assez bien, etc.
Le tout, dans ce que tu appelles une "échelle ordinale", c'est que l'idée, pour un examen, ou pour les moyennes trimestrielles, c'est qu'on ne place pas en-dessous de 10 l'essentiel des candidats, comme à Polytechnique, mais au contraire, au-dessus de 10... à condition qu'on se soit donné les moyens "pédagogiques" que cette réussite ne soit pas de la poudre aux yeux.
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de considérer la note sur 20 comme une échelle d'intervalles égaux, si ce n'est à se torturer le cerveau. Rien n'oblige à penser que 20/20 représente le niveau maximal de l'année ! D'ailleurs même c'est absurde : on ne peut pas concevoir, dans de nombreux domaines, ce qu'est le niveau maximal de l'année. Oui, dans une dictée, ça va; 20/20, c'est zéro faute. Mais dans une composition de français ? Il arrive de corriger des copies plus brillantes que tout ce qu'on pouvait imaginer. Le 20/20 est très souvent impossible à utiliser pour étalonner l'ensemble des notes.
Le fait est qu'en France, avec 10/20 tu as ton bac. Qu'on le veuille ou non, 10/20, ça veut dire passable mais un peu juste, 12/20 assez bien, etc.
Le tout, dans ce que tu appelles une "échelle ordinale", c'est que l'idée, pour un examen, ou pour les moyennes trimestrielles, c'est qu'on ne place pas en-dessous de 10 l'essentiel des candidats, comme à Polytechnique, mais au contraire, au-dessus de 10... à condition qu'on se soit donné les moyens "pédagogiques" que cette réussite ne soit pas de la poudre aux yeux.
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de considérer la note sur 20 comme une échelle d'intervalles égaux, si ce n'est à se torturer le cerveau. Rien n'oblige à penser que 20/20 représente le niveau maximal de l'année ! D'ailleurs même c'est absurde : on ne peut pas concevoir, dans de nombreux domaines, ce qu'est le niveau maximal de l'année. Oui, dans une dictée, ça va; 20/20, c'est zéro faute. Mais dans une composition de français ? Il arrive de corriger des copies plus brillantes que tout ce qu'on pouvait imaginer. Le 20/20 est très souvent impossible à utiliser pour étalonner l'ensemble des notes.
- CeladonDemi-dieu
Ce qu'explique Henriette si j'ai bien compris, revient à utiliser des signes et non des notes. Ce qui renvoie à nos fameux "non acquis", "en voie d'acquisition" et "acquis", non ?
- ElyasEsprit sacré
NLM76 a écrit:Une échelle ou une autre, on s'en fiche.
Le fait est qu'en France, avec 10/20 tu as ton bac. Qu'on le veuille ou non, 10/20, ça veut dire passable mais un peu juste, 12/20 assez bien, etc.
Le tout, dans ce que tu appelles une "échelle ordinale", c'est que l'idée, pour un examen, ou pour les moyennes trimestrielles, c'est qu'on ne place pas en-dessous de 10 l'essentiel des candidats, comme à Polytechnique, mais au contraire, au-dessus de 10... à condition qu'on se soit donné les moyens "pédagogiques" que cette réussite ne soit pas de la poudre aux yeux.
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de considérer la note sur 20 comme une échelle d'intervalles égaux, si ce n'est à se torturer le cerveau. Rien n'oblige à penser que 20/20 représente le niveau maximal de l'année ! D'ailleurs même c'est absurde : on ne peut pas concevoir, dans de nombreux domaines, ce qu'est le niveau maximal de l'année. Oui, dans une dictée, ça va; 20/20, c'est zéro faute. Mais dans une composition de français ? Il arrive de corriger des copies plus brillantes que tout ce qu'on pouvait imaginer. Le 20/20 est très souvent impossible à utiliser pour étalonner l'ensemble des notes.
La critique que tu émets sur mon raisonnement entre les notes et le pourcentage de réussite vient sans doute que je ne note plus avec l'échelle sur 20 mais par ceinture où pour obtenir une ceinture, il faut soit 60% de réussite (quand je peux, comme une dictée, quantifier les éléments attendus, truc typique : une ceinture sur les connaissances) soit 100% de réussite.
Ce qui m'étonne, c'est ta dernière phrase. Que veux-tu dire par étalonner l'ensemble des notes ? Pourquoi le 20/20 est donc un problème ?
Dans tous les cas, derrière l'évaluation, il y a aussi la formation des élèves. Bref, tout le débat sur l'école.
- roxanneOracle
Sauf qu'au lycée, on n'est plus dans la formation, du moins à partir de la Première mais dans une évaluation permanente, une course aux notes pour le bac, pour Parcours Sup avec en plus la compétition entre matières.
- Cléopatra2Guide spirituel
Au bac je not(ais) plus bas et plus élevé que pendant l'année.
Pendant l'année en terminale, je me pose la question, sur un travail type bac, de savoir ce que vaut la copie par rapport au bac : donc si la copie avait des chances d'avoir à peu près 10 au bac, je mettais 10 etc. J'affinais ensuite. Une copie mal écrite, avec beaucoup de fautes sur les noms de la leçon passait à 9. J'indiquais en haut : 9-10.
J'ai mis beaucoup de 20 au bac, car j'estime que l'élève a fait le job dans le temps imparti. Bien sûr la correction de la langue entre en compte, ce qui fait qu'il y a donc un écart entre un élève qui n'est pas lecteur, dont la famille est moins aisée peut-être, qui pourra avoir 18 mais pas 20.
Plusieurs de mes élèves ont eu 20 au bac, en S. Elèves objectivement brillants et très forts, qui avaient 17-18 de moyenne avec moi.
Je faisais pareil en dessous de 10.
Cette année pour le bac blanc, nous ne sommes pas descendus sous 6 je crois avec mes collègues, tant qu'il y avait un devoir "complet" ou presque. Nous avons mis je crois 2 ou 3 pour les copies avec uniquement intro (mais il n'y en avait qu'une ou 2 peut-être).
Rien ne me satisfait vraiment, mais on va dire que j'échelonne entre les élèves, qu'il y a une vraie hiérarchie. Je joue beaucoup avec les coeff, les petits devoirs non type bac comptent moins, mais il y en a beaucoup. J'estime que je fais progresser les élèves qui jouent le jeu, et j'écris de longues appréciations.
En 2de, quand à la fin de l'année les élèves me rendent un travail structuré, répondant à peu près au sujet, même si c'est mal écrit, pas argumenté, plein de fautes, ben je mets 10-11 car les attendus de l'exercice sont à peu près là, mais ça reste à améliorer. J'ai pu mettre 12 pour signaler la marge de progression d'une élève, partie à 6 au début de l'année et qui a beaucoup travaillé, mais objectivement son travail ne valait pas AB, mais passable.
J'aime les contrôles de connaissances de localisation (que je fais pour entraîner leur mémoire uniquement), car soit c'est appris, soit non, c'est objectif, 1 point par item. Et ils voient leur progression (plantage au début de l'année et ensuite ils apprennent et ont tous de très bonnes notes).
Je ne fais plus que des travaux évaluant une seule "tâche" : soit un paragraphe, soit une étude de doc, soit un contrôle de connaissances, comme ça ils savent où ils en sont.
Mais bon, je profiterai de mon PPCR pour discuter évaluation avec l'IPR l'an prochain, ça va pas être triste!
En tout cas, dans mon bahut, il y a de vraies différences de notation entre les matières d'abord (langues notamment en raison des grilles) et des profs (j'ai maintenant une vraie différence avec mes collègues de lettres, qui sont d'accord pour dire que les élèves n'écrivent pas en français, mais qui expliquent que ce n'est pas évalué).
Difficile de s'y retrouver pour le supérieur.
Pendant l'année en terminale, je me pose la question, sur un travail type bac, de savoir ce que vaut la copie par rapport au bac : donc si la copie avait des chances d'avoir à peu près 10 au bac, je mettais 10 etc. J'affinais ensuite. Une copie mal écrite, avec beaucoup de fautes sur les noms de la leçon passait à 9. J'indiquais en haut : 9-10.
J'ai mis beaucoup de 20 au bac, car j'estime que l'élève a fait le job dans le temps imparti. Bien sûr la correction de la langue entre en compte, ce qui fait qu'il y a donc un écart entre un élève qui n'est pas lecteur, dont la famille est moins aisée peut-être, qui pourra avoir 18 mais pas 20.
Plusieurs de mes élèves ont eu 20 au bac, en S. Elèves objectivement brillants et très forts, qui avaient 17-18 de moyenne avec moi.
Je faisais pareil en dessous de 10.
Cette année pour le bac blanc, nous ne sommes pas descendus sous 6 je crois avec mes collègues, tant qu'il y avait un devoir "complet" ou presque. Nous avons mis je crois 2 ou 3 pour les copies avec uniquement intro (mais il n'y en avait qu'une ou 2 peut-être).
Rien ne me satisfait vraiment, mais on va dire que j'échelonne entre les élèves, qu'il y a une vraie hiérarchie. Je joue beaucoup avec les coeff, les petits devoirs non type bac comptent moins, mais il y en a beaucoup. J'estime que je fais progresser les élèves qui jouent le jeu, et j'écris de longues appréciations.
En 2de, quand à la fin de l'année les élèves me rendent un travail structuré, répondant à peu près au sujet, même si c'est mal écrit, pas argumenté, plein de fautes, ben je mets 10-11 car les attendus de l'exercice sont à peu près là, mais ça reste à améliorer. J'ai pu mettre 12 pour signaler la marge de progression d'une élève, partie à 6 au début de l'année et qui a beaucoup travaillé, mais objectivement son travail ne valait pas AB, mais passable.
J'aime les contrôles de connaissances de localisation (que je fais pour entraîner leur mémoire uniquement), car soit c'est appris, soit non, c'est objectif, 1 point par item. Et ils voient leur progression (plantage au début de l'année et ensuite ils apprennent et ont tous de très bonnes notes).
Je ne fais plus que des travaux évaluant une seule "tâche" : soit un paragraphe, soit une étude de doc, soit un contrôle de connaissances, comme ça ils savent où ils en sont.
Mais bon, je profiterai de mon PPCR pour discuter évaluation avec l'IPR l'an prochain, ça va pas être triste!
En tout cas, dans mon bahut, il y a de vraies différences de notation entre les matières d'abord (langues notamment en raison des grilles) et des profs (j'ai maintenant une vraie différence avec mes collègues de lettres, qui sont d'accord pour dire que les élèves n'écrivent pas en français, mais qui expliquent que ce n'est pas évalué).
Difficile de s'y retrouver pour le supérieur.
- roxanneOracle
En même temps, il est tout de même très rare qu'un élève qui n'"écrit pas en français" produise sur le fond un bon travail du moins en Lettres. Il y a parfois quelques élèves qui font pas mal de fautes et qui sont brillants et qui ne font pas trop de fautes de syntaxe. Je me souviens d'un en SI il y a quelques années qui avait eu 16 en dissert, je suis sure qu'il a dû perdre deux points sur l'orthographe, il y avait une faute par mot, mais par ailleurs, la syntaxe était impeccable (l'écriture aussi) et les idées solides. Cependant, ça reste rare. Quand c'est vraiment indigent sur la forme, ça l'est souvent sur le fond aussi.
- HélipsProphète
Je ne comprends pas. Si l'idée c'est de mettre 20 à la meilleure copie de tous les temps, et 0 à la plus mauvaise copie de tous les temps, on est dans une notation concours, mais alors en plus, concours sur l'ensemble de toutes les copies de tous les temps. En même temps, ça doit être pratique et vous devez gagner du temps : hop, tout le monde entre 0,5 et 1 jusqu'en première et c'est plié.NLM76 a écrit:Une échelle ou une autre, on s'en fiche.
Le fait est qu'en France, avec 10/20 tu as ton bac. Qu'on le veuille ou non, 10/20, ça veut dire passable mais un peu juste, 12/20 assez bien, etc.
Le tout, dans ce que tu appelles une "échelle ordinale", c'est que l'idée, pour un examen, ou pour les moyennes trimestrielles, c'est qu'on ne place pas en-dessous de 10 l'essentiel des candidats, comme à Polytechnique, mais au contraire, au-dessus de 10... à condition qu'on se soit donné les moyens "pédagogiques" que cette réussite ne soit pas de la poudre aux yeux.
Je ne vois vraiment pas l'intérêt de considérer la note sur 20 comme une échelle d'intervalles égaux, si ce n'est à se torturer le cerveau. Rien n'oblige à penser que 20/20 représente le niveau maximal de l'année ! D'ailleurs même c'est absurde : on ne peut pas concevoir, dans de nombreux domaines, ce qu'est le niveau maximal de l'année. Oui, dans une dictée, ça va; 20/20, c'est zéro faute. Mais dans une composition de français ? Il arrive de corriger des copies plus brillantes que tout ce qu'on pouvait imaginer. Le 20/20 est très souvent impossible à utiliser pour étalonner l'ensemble des notes.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Dadoo33Grand sage
Cléopatra2 a écrit:Au bac je not(ais) plus bas et plus élevé que pendant l'année.
Pendant l'année en terminale, je me pose la question, sur un travail type bac, de savoir ce que vaut la copie par rapport au bac : donc si la copie avait des chances d'avoir à peu près 10 au bac, je mettais 10 etc. J'affinais ensuite. Une copie mal écrite, avec beaucoup de fautes sur les noms de la leçon passait à 9. J'indiquais en haut : 9-10.
J'ai mis beaucoup de 20 au bac, car j'estime que l'élève a fait le job dans le temps imparti. Bien sûr la correction de la langue entre en compte, ce qui fait qu'il y a donc un écart entre un élève qui n'est pas lecteur, dont la famille est moins aisée peut-être, qui pourra avoir 18 mais pas 20.
Plusieurs de mes élèves ont eu 20 au bac, en S. Elèves objectivement brillants et très forts, qui avaient 17-18 de moyenne avec moi.
Je faisais pareil en dessous de 10.
Cette année pour le bac blanc, nous ne sommes pas descendus sous 6 je crois avec mes collègues, tant qu'il y avait un devoir "complet" ou presque. Nous avons mis je crois 2 ou 3 pour les copies avec uniquement intro (mais il n'y en avait qu'une ou 2 peut-être).
Rien ne me satisfait vraiment, mais on va dire que j'échelonne entre les élèves, qu'il y a une vraie hiérarchie. Je joue beaucoup avec les coeff, les petits devoirs non type bac comptent moins, mais il y en a beaucoup. J'estime que je fais progresser les élèves qui jouent le jeu, et j'écris de longues appréciations.
En 2de, quand à la fin de l'année les élèves me rendent un travail structuré, répondant à peu près au sujet, même si c'est mal écrit, pas argumenté, plein de fautes, ben je mets 10-11 car les attendus de l'exercice sont à peu près là, mais ça reste à améliorer. J'ai pu mettre 12 pour signaler la marge de progression d'une élève, partie à 6 au début de l'année et qui a beaucoup travaillé, mais objectivement son travail ne valait pas AB, mais passable.
J'aime les contrôles de connaissances de localisation (que je fais pour entraîner leur mémoire uniquement), car soit c'est appris, soit non, c'est objectif, 1 point par item. Et ils voient leur progression (plantage au début de l'année et ensuite ils apprennent et ont tous de très bonnes notes).
Je ne fais plus que des travaux évaluant une seule "tâche" : soit un paragraphe, soit une étude de doc, soit un contrôle de connaissances, comme ça ils savent où ils en sont.
Mais bon, je profiterai de mon PPCR pour discuter évaluation avec l'IPR l'an prochain, ça va pas être triste!
En tout cas, dans mon bahut, il y a de vraies différences de notation entre les matières d'abord (langues notamment en raison des grilles) et des profs (j'ai maintenant une vraie différence avec mes collègues de lettres, qui sont d'accord pour dire que les élèves n'écrivent pas en français, mais qui expliquent que ce n'est pas évalué).
Difficile de s'y retrouver pour le supérieur.
Je fonctionne comme toi également
- HélipsProphète
Ah voilà, ça, je comprends, comme système de notation !Dadoo33 a écrit:Cléopatra2 a écrit:Au bac je not(ais) plus bas et plus élevé que pendant l'année.
Pendant l'année en terminale, je me pose la question, sur un travail type bac, de savoir ce que vaut la copie par rapport au bac : donc si la copie avait des chances d'avoir à peu près 10 au bac, je mettais 10 etc. J'affinais ensuite. Une copie mal écrite, avec beaucoup de fautes sur les noms de la leçon passait à 9. J'indiquais en haut : 9-10.
J'ai mis beaucoup de 20 au bac, car j'estime que l'élève a fait le job dans le temps imparti. Bien sûr la correction de la langue entre en compte, ce qui fait qu'il y a donc un écart entre un élève qui n'est pas lecteur, dont la famille est moins aisée peut-être, qui pourra avoir 18 mais pas 20.
Plusieurs de mes élèves ont eu 20 au bac, en S. Elèves objectivement brillants et très forts, qui avaient 17-18 de moyenne avec moi.
Je faisais pareil en dessous de 10.
Cette année pour le bac blanc, nous ne sommes pas descendus sous 6 je crois avec mes collègues, tant qu'il y avait un devoir "complet" ou presque. Nous avons mis je crois 2 ou 3 pour les copies avec uniquement intro (mais il n'y en avait qu'une ou 2 peut-être).
Rien ne me satisfait vraiment, mais on va dire que j'échelonne entre les élèves, qu'il y a une vraie hiérarchie. Je joue beaucoup avec les coeff, les petits devoirs non type bac comptent moins, mais il y en a beaucoup. J'estime que je fais progresser les élèves qui jouent le jeu, et j'écris de longues appréciations.
En 2de, quand à la fin de l'année les élèves me rendent un travail structuré, répondant à peu près au sujet, même si c'est mal écrit, pas argumenté, plein de fautes, ben je mets 10-11 car les attendus de l'exercice sont à peu près là, mais ça reste à améliorer. J'ai pu mettre 12 pour signaler la marge de progression d'une élève, partie à 6 au début de l'année et qui a beaucoup travaillé, mais objectivement son travail ne valait pas AB, mais passable.
J'aime les contrôles de connaissances de localisation (que je fais pour entraîner leur mémoire uniquement), car soit c'est appris, soit non, c'est objectif, 1 point par item. Et ils voient leur progression (plantage au début de l'année et ensuite ils apprennent et ont tous de très bonnes notes).
Je ne fais plus que des travaux évaluant une seule "tâche" : soit un paragraphe, soit une étude de doc, soit un contrôle de connaissances, comme ça ils savent où ils en sont.
Mais bon, je profiterai de mon PPCR pour discuter évaluation avec l'IPR l'an prochain, ça va pas être triste!
En tout cas, dans mon bahut, il y a de vraies différences de notation entre les matières d'abord (langues notamment en raison des grilles) et des profs (j'ai maintenant une vraie différence avec mes collègues de lettres, qui sont d'accord pour dire que les élèves n'écrivent pas en français, mais qui expliquent que ce n'est pas évalué).
Difficile de s'y retrouver pour le supérieur.
Je fonctionne comme toi également
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- IphigénieProphète
En fait il n’y a pas de problème dans la notation traditionnelle : le problème n’est pas là. C’est le niveau des élèves qui pose problème. A force de faire semblant, on en est arrivé à ce que noter soit impossible ou presque en français pour une grande majorité des élèves ( et ce sont eux la norme, qui n’est jamais qu’une question de quantité et non de qualité) : entre celui qui fait une faute par mot et celui qui écrit correctement mais raisonne comme une pantoufle lequel est le meilleur?
On ne peut plus noter qu’à l’échelle du groupe et en fonction de l’évolution personnelle de chaque élève. Autant en effet dire qu’on ne peut plus appliquer d’échelle générale.
Et dans le même temps on veut comparer parce qu’il faut quand même classer et alors, on veut harmoniser: et alors on ne peut rien d’autre que dissimuler car en réalité il y a des abysses entre les copies et des niveaux qui n’ont plus rien de commun.
On ne peut plus noter qu’à l’échelle du groupe et en fonction de l’évolution personnelle de chaque élève. Autant en effet dire qu’on ne peut plus appliquer d’échelle générale.
Et dans le même temps on veut comparer parce qu’il faut quand même classer et alors, on veut harmoniser: et alors on ne peut rien d’autre que dissimuler car en réalité il y a des abysses entre les copies et des niveaux qui n’ont plus rien de commun.
- NLM76Grand Maître
Elyas a écrit:
La critique que tu émets sur mon raisonnement entre les notes et le pourcentage de réussite vient sans doute que je ne note plus avec l'échelle sur 20 mais par ceinture où pour obtenir une ceinture, il faut soit 60% de réussite (quand je peux, comme une dictée, quantifier les éléments attendus, truc typique : une ceinture sur les connaissances) soit 100% de réussite.
Ce qui m'étonne, c'est ta dernière phrase. Que veux-tu dire par étalonner l'ensemble des notes ? Pourquoi le 20/20 est donc un problème ?
Dans tous les cas, derrière l'évaluation, il y a aussi la formation des élèves. Bref, tout le débat sur l'école.
Autrement dit, ton 60%, tu l'étalonnes pour dire 10/20, c'est-à-dire passable : tu te débrouilles pour que "60% de réussite" signifie qu'on a passablement réussi, que ce soit dans la conception de ton sujet que dans tes critères d'évaluation. Ce que je veux dire, c'est que tu ne peux pas partir d'une dissertation, d'un commentaire, d'une rédaction idéale, lui attribuer théoriquement 20/20, et mettre des points en moins pour les copies qui n'attendraient pas cet "idéal". Ne serait-ce que parce qu'il existe des élèves qui sont capables de dépasser cet "idéal" que tu aurais conçu.
En revanche, tu peux concevoir ce qu'il faut savoir faire pour passer à l'étape suivante dans de bonnes conditions; et ça, c'est ton 10/20, ou, dans ton système, ton 60% (Un raisonnement encore faiblard, mais clair, par exemple; ou un raisonnement très solide, mais souvent brinquebalant à cause du manque de clarté de l'expression, pour donner un autre exemple). Tu peux aussi concevoir ce qui serait vraiment une très bonne copie, qui va au-delà des attentes nécessaires (par exemple, un raisonnement solide, exprimé très clairement, avec une certaine finesse), à qui tu sais que tu donnerais 16/20. Et tout ce qui va au-delà de cette "très bonne copie", qui remplit toutes les "attentes" peut être valorisé au-delà de 16/20. D'ailleurs, il peut y avoir un 16/20 qui correspond à des qualités exceptionnelles tempérées par des défauts importants, à corriger.
Pour passer dans la classe supérieure, je demande seulement à mes élèves d'avoir au moins 10. Quand c'est juste 10, je dis "attention !"; je leur dis que pour être tranquille, il faut viser au moins 12. Autrement dit, le travail pour obtenir 10/20, je l'exige (dans la mesure du possible !), celui pour obtenir 12/20, je le demande; celui pour obtenir 14/20, je le recommande; celui pour obtenir 16/20, je le propose.
Pour l'oral, et en particulier la récitation, la lecture expressive, la mise en scène, je le dis souvent : personne n'est parfait. Même le plus grand des acteurs n'est pas parfait, même dans ses plus belles prestations — enfin, si, mais c'est rarissime. Je n'attends pas de vous que vous soyez parfait, et je vous accorderai une excellente note, même si vous êtes loin d'être parfait. Personne n'attend de vous que vous soyez parfaits, et d'ailleurs, nous aimons l'imperfection; mais personne non plus n'exige ni même n'attend que vous ayez 20/20. Et c'est valable pour l'excellence comme pour la perfection : on apprécie beaucoup l'excellence (17, 18, 19/20), mais on ne l'exige en aucune façon.
@Iphigénie : évidemment dans la réalité actuelle, on se débrouille comme on peut.
En revanche, tu peux concevoir ce qu'il faut savoir faire pour passer à l'étape suivante dans de bonnes conditions; et ça, c'est ton 10/20, ou, dans ton système, ton 60% (Un raisonnement encore faiblard, mais clair, par exemple; ou un raisonnement très solide, mais souvent brinquebalant à cause du manque de clarté de l'expression, pour donner un autre exemple). Tu peux aussi concevoir ce qui serait vraiment une très bonne copie, qui va au-delà des attentes nécessaires (par exemple, un raisonnement solide, exprimé très clairement, avec une certaine finesse), à qui tu sais que tu donnerais 16/20. Et tout ce qui va au-delà de cette "très bonne copie", qui remplit toutes les "attentes" peut être valorisé au-delà de 16/20. D'ailleurs, il peut y avoir un 16/20 qui correspond à des qualités exceptionnelles tempérées par des défauts importants, à corriger.
Pour passer dans la classe supérieure, je demande seulement à mes élèves d'avoir au moins 10. Quand c'est juste 10, je dis "attention !"; je leur dis que pour être tranquille, il faut viser au moins 12. Autrement dit, le travail pour obtenir 10/20, je l'exige (dans la mesure du possible !), celui pour obtenir 12/20, je le demande; celui pour obtenir 14/20, je le recommande; celui pour obtenir 16/20, je le propose.
Pour l'oral, et en particulier la récitation, la lecture expressive, la mise en scène, je le dis souvent : personne n'est parfait. Même le plus grand des acteurs n'est pas parfait, même dans ses plus belles prestations — enfin, si, mais c'est rarissime. Je n'attends pas de vous que vous soyez parfait, et je vous accorderai une excellente note, même si vous êtes loin d'être parfait. Personne n'attend de vous que vous soyez parfaits, et d'ailleurs, nous aimons l'imperfection; mais personne non plus n'exige ni même n'attend que vous ayez 20/20. Et c'est valable pour l'excellence comme pour la perfection : on apprécie beaucoup l'excellence (17, 18, 19/20), mais on ne l'exige en aucune façon.
@Iphigénie : évidemment dans la réalité actuelle, on se débrouille comme on peut.
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Sites du grip :
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Ajonc35Sage
Iphigénie a écrit:En fait il n’y a pas de problème dans la notation traditionnelle : le problème n’est pas là. C’est le niveau des élèves qui pose problème. A force de faire semblant, on en est arrivé à ce que noter soit impossible ou presque en français pour une grande majorité des élèves ( et ce sont eux la norme, qui n’est jamais qu’une question de quantité et non de qualité) : entre celui qui fait une faute par mot et celui qui écrit correctement mais raisonne comme une pantoufle lequel est le meilleur?
On ne peut plus noter qu’à l’échelle du groupe et en fonction de l’évolution personnelle de chaque élève. Autant en effet dire qu’on ne peut plus appliquer d’échelle générale.
Et dans le même temps on veut comparer parce qu’il faut quand même classer et alors, on veut harmoniser: et alors on ne peut rien d’autre que dissimuler car en réalité il y a des abysses entre les copies et des niveaux qui n’ont plus rien de commun.
- ElyasEsprit sacré
NLM76 a écrit:Elyas a écrit:
La critique que tu émets sur mon raisonnement entre les notes et le pourcentage de réussite vient sans doute que je ne note plus avec l'échelle sur 20 mais par ceinture où pour obtenir une ceinture, il faut soit 60% de réussite (quand je peux, comme une dictée, quantifier les éléments attendus, truc typique : une ceinture sur les connaissances) soit 100% de réussite.
Ce qui m'étonne, c'est ta dernière phrase. Que veux-tu dire par étalonner l'ensemble des notes ? Pourquoi le 20/20 est donc un problème ?
Dans tous les cas, derrière l'évaluation, il y a aussi la formation des élèves. Bref, tout le débat sur l'école.Autrement dit, ton 60%, tu l'étalonnes pour dire 10/20, c'est-à-dire passable : tu te débrouilles pour que "60% de réussite" signifie qu'on a passablement réussi, que ce soit dans la conception de ton sujet que dans tes critères d'évaluation. Ce que je veux dire, c'est que tu ne peux pas partir d'une dissertation, d'un commentaire, d'une rédaction idéale, lui attribuer théoriquement 20/20, et mettre des points en moins pour les copies qui n'attendraient pas cet "idéal". Ne serait-ce que parce qu'il existe des élèves qui sont capables de dépasser cet "idéal" que tu aurais conçu.
En revanche, tu peux concevoir ce qu'il faut savoir faire pour passer à l'étape suivante dans de bonnes conditions; et ça, c'est ton 10/20, ou, dans ton système, ton 60% (Un raisonnement encore faiblard, mais clair, par exemple; ou un raisonnement très solide, mais souvent brinquebalant à cause du manque de clarté de l'expression, pour donner un autre exemple). Tu peux aussi concevoir ce qui serait vraiment une très bonne copie, qui va au-delà des attentes nécessaires (par exemple, un raisonnement solide, exprimé très clairement, avec une certaine finesse), à qui tu sais que tu donnerais 16/20. Et tout ce qui va au-delà de cette "très bonne copie", qui remplit toutes les "attentes" peut être valorisé au-delà de 16/20. D'ailleurs, il peut y avoir un 16/20 qui correspond à des qualités exceptionnelles tempérées par des défauts importants, à corriger.
Pour passer dans la classe supérieure, je demande seulement à mes élèves d'avoir au moins 10. Quand c'est juste 10, je dis "attention !"; je leur dis que pour être tranquille, il faut viser au moins 12. Autrement dit, le travail pour obtenir 10/20, je l'exige (dans la mesure du possible !), celui pour obtenir 12/20, je le demande; celui pour obtenir 14/20, je le recommande; celui pour obtenir 16/20, je le propose.
Pour l'oral, et en particulier la récitation, la lecture expressive, la mise en scène, je le dis souvent : personne n'est parfait. Même le plus grand des acteurs n'est pas parfait, même dans ses plus belles prestations — enfin, si, mais c'est rarissime. Je n'attends pas de vous que vous soyez parfait, et je vous accorderai une excellente note, même si vous êtes loin d'être parfait. Personne n'attend de vous que vous soyez parfaits, et d'ailleurs, nous aimons l'imperfection; mais personne non plus n'exige ni même n'attend que vous ayez 20/20. Et c'est valable pour l'excellence comme pour la perfection : on apprécie beaucoup l'excellence (17, 18, 19/20), mais on ne l'exige en aucune façon.
@Iphigénie : évidemment dans la réalité actuelle, on se débrouille comme on peut.
Deux points : mon 60% correspond à ton 12 sur 20. Donc, c'est compliqué de discuter si tu te fondes sur mon système (qui n'est que le mien). Ensuite, ce que tu expliques sur la dissertation, pardon, ne me convainc absolument pas. C'est même la raison qui explique pour la notation traditionnelle a été démolie par les gens qui voulaient casser l'école publique. Cependant, c'est un autre débat (et surtout, je n'ai pas le temps ni l'envie, c'est trop tard, il y a trop de choses à réparer, le bac, c'est vraiment le truc le plus ridicule à sauver actuellement pour moi).
- Ajonc35Sage
Très bon résumé de la situation. J'appellerais cela une pataugeoire, dans le sens où on se débrouille. Et j'ajouterais qu'il est , pour mon cas, difficile de les faire progresser car chaque élève est un cas particulier au vu de leur parcours. Certains ont des fragilités, d'autres n'ont pas les acquis et chaque année je mets plus d'eau dans mon vin pour ne pas les décourager ( et ne pas trop plomber la moyenne de classe). Donc des devoirs de plus en plus ineptes tant sur le fond que sur la forme. Je suis en pro et nous n'avons aucun moyen de remediation qui serait dans bien des cas inutiles tellement les lacunes sont abyssales. ( Je reprends le mot mais en fait d'utilisation courante chez moi lors des conseils de classe car ON me reproche souvent mes moyennes faibles). Il y a 20 ans, à l'avènement du bac pro en 3 ans , 4 à 5 élèves sur 30 n'avaient pas la moyenne, aujourd'hui 4 à 5 qui l'ont avec des devoirs plus courts, plus ciblés, notés plus gentiment. Lesquels je trompe ou j'ai trompés, ceux d'il y a 10 ans ou ceux de maintenant?Iphigénie a écrit:En fait il n’y a pas de problème dans la notation traditionnelle : le problème n’est pas là. C’est le niveau des élèves qui pose problème. A force de faire semblant, on en est arrivé à ce que noter soit impossible ou presque en français pour une grande majorité des élèves ( et ce sont eux la norme, qui n’est jamais qu’une question de quantité et non de qualité) : entre celui qui fait une faute par mot et celui qui écrit correctement mais raisonne comme une pantoufle lequel est le meilleur?
On ne peut plus noter qu’à l’échelle du groupe et en fonction de l’évolution personnelle de chaque élève. Autant en effet dire qu’on ne peut plus appliquer d’échelle générale.
Et dans le même temps on veut comparer parce qu’il faut quand même classer et alors, on veut harmoniser: et alors on ne peut rien d’autre que dissimuler car en réalité il y a des abysses entre les copies et des niveaux qui n’ont plus rien de commun.
Parallèlement en sdp, des collègues se plaignent du manque de travail, de copies vides, d'oraux ineptes, etc. et les moyennes sont élevées.
- NLM76Grand Maître
Je ne comprends pas. Si l'idée c'est de mettre 20 à la meilleure copie de tous les temps, et 0 à la plus mauvaise copie de tous les temps, on est dans une notation concours, mais alors en plus, concours sur l'ensemble de toutes les copies de tous les temps. En même temps, ça doit être pratique et vous devez gagner du temps : hop, tout le monde entre 0,5 et 1 jusqu'en première et c'est plié.[/quote]Hélips a écrit:
[/b]
Ν'importe quoi.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- celitianSage
Ce qui se passe en pro continue la catastrophe du bac pro 3 ans mais c'est le pro donc presque tout le monde s'en fiche.Ajonc35 a écrit:Très bon résumé de la situation. J'appellerais cela une pataugeoire, dans le sens où on se débrouille. Et j'ajouterais qu'il est , pour mon cas, difficile de les faire progresser car chaque élève est un cas particulier au vu de leur parcours. Certains ont des fragilités, d'autres n'ont pas les acquis et chaque année je mets plus d'eau dans mon vin pour ne pas les décourager ( et ne pas trop plomber la moyenne de classe). Donc des devoirs de plus en plus ineptes tant sur le fond que sur la forme. Je suis en pro et nous n'avons aucun moyen de remediation qui serait dans bien des cas inutiles tellement les lacunes sont abyssales. ( Je reprends le mot mais en fait d'utilisation courante chez moi lors des conseils de classe car ON me reproche souvent mes moyennes faibles). Il y a 20 ans, à l'avènement du bac pro en 3 ans , 4 à 5 élèves sur 30 n'avaient pas la moyenne, aujourd'hui 4 à 5 qui l'ont avec des devoirs plus courts, plus ciblés, notés plus gentiment. Lesquels je trompe ou j'ai trompés, ceux d'il y a 10 ans ou ceux de maintenant?Iphigénie a écrit:En fait il n’y a pas de problème dans la notation traditionnelle : le problème n’est pas là. C’est le niveau des élèves qui pose problème. A force de faire semblant, on en est arrivé à ce que noter soit impossible ou presque en français pour une grande majorité des élèves ( et ce sont eux la norme, qui n’est jamais qu’une question de quantité et non de qualité) : entre celui qui fait une faute par mot et celui qui écrit correctement mais raisonne comme une pantoufle lequel est le meilleur?
On ne peut plus noter qu’à l’échelle du groupe et en fonction de l’évolution personnelle de chaque élève. Autant en effet dire qu’on ne peut plus appliquer d’échelle générale.
Et dans le même temps on veut comparer parce qu’il faut quand même classer et alors, on veut harmoniser: et alors on ne peut rien d’autre que dissimuler car en réalité il y a des abysses entre les copies et des niveaux qui n’ont plus rien de commun.
Parallèlement en sdp, des collègues se plaignent du manque de travail, de copies vides, d'oraux ineptes, etc. et les moyennes sont élevées.
Comme toi, je ne comprends pas les collègues qui se plaignent du niveau et ont des moyennes plus que correctes.
Les élèves ne sont pas dupes, ils disent bien qu'il est très facile d'avoir de bonnes notes en pro, c'est également inquiétant car certains disent clairement que le système les prend pour des idiots.
- TangledingGrand Maître
Un 20/20, si l'on parle bien d'une composition, je ne réserve pas cela à la perfection, plutôt à un travail excellent et qui dépasse mes attentes (élevées).
Ceci dit cela reste un sujet marginal, la signification d'un 20/20.
Le reproche que je fais à cette notation sur 20, que j'applique pourtant en bon professionnel schizophrène, c'est qu'elle n'a pas beaucoup de sens "en soi". Elle n'a plus de sens que par la force totalement arbitraire de la convention et de l'usage.
Mais la conception du devoir me semble un sujet plus central, finalement, que le système de notation.
Un exemple :
En collège, l'évaluation de la compréhension et de l'interprétation des textes prend la forme d'un texte assorti d'un questionnaire.
Jusqu'en 2011 au dnb le nombre de questions pour 40 points dépassait les 20 questions, en comptant les sous questions. On devait évaluer des réponses pour 0,5 point.
Bref en compartimentant ainsi l'évaluation on la vide de son sens.
Ensuite on est passé à une dizaine de questions. Mais en accordant le plus de points aux dernières questions, de type synthèse.
Sauf qu'on sur pénalise la lenteur d'exécution. Et on sur investit en terme numérique la portion en terme de "compétence" et de niveau, car les deux dernières questions valent autant que les huit premières.
En plus les questions de synthèse s'appuient sur les questions d'analyse qui les précédent, avec un effet double peine qu'on retrouve dans le fait d'articuler l'écrit d'imagination avec le texte qui n'a pas forcément été compris.
Bref, c'est la structure des évaluations qui doit être réfléchie plutôt que le système de notation dans l'absolu puisqu'il n'est au fond qu'une convention, qui par définition n'a aucune signification dans l'absolu.
Ceci dit cela reste un sujet marginal, la signification d'un 20/20.
Le reproche que je fais à cette notation sur 20, que j'applique pourtant en bon professionnel schizophrène, c'est qu'elle n'a pas beaucoup de sens "en soi". Elle n'a plus de sens que par la force totalement arbitraire de la convention et de l'usage.
Mais la conception du devoir me semble un sujet plus central, finalement, que le système de notation.
Un exemple :
En collège, l'évaluation de la compréhension et de l'interprétation des textes prend la forme d'un texte assorti d'un questionnaire.
Jusqu'en 2011 au dnb le nombre de questions pour 40 points dépassait les 20 questions, en comptant les sous questions. On devait évaluer des réponses pour 0,5 point.
Bref en compartimentant ainsi l'évaluation on la vide de son sens.
Ensuite on est passé à une dizaine de questions. Mais en accordant le plus de points aux dernières questions, de type synthèse.
Sauf qu'on sur pénalise la lenteur d'exécution. Et on sur investit en terme numérique la portion en terme de "compétence" et de niveau, car les deux dernières questions valent autant que les huit premières.
En plus les questions de synthèse s'appuient sur les questions d'analyse qui les précédent, avec un effet double peine qu'on retrouve dans le fait d'articuler l'écrit d'imagination avec le texte qui n'a pas forcément été compris.
Bref, c'est la structure des évaluations qui doit être réfléchie plutôt que le système de notation dans l'absolu puisqu'il n'est au fond qu'une convention, qui par définition n'a aucune signification dans l'absolu.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- IphigénieProphète
Ν'importe quoi.[/quote]NLM76 a écrit:Je ne comprends pas. Si l'idée c'est de mettre 20 à la meilleure copie de tous les temps, et 0 à la plus mauvaise copie de tous les temps, on est dans une notation concours, mais alors en plus, concours sur l'ensemble de toutes les copies de tous les temps. En même temps, ça doit être pratique et vous devez gagner du temps : hop, tout le monde entre 0,5 et 1 jusqu'en première et c'est plié.Hélips a écrit:
[/b]
Le problème de la notation est particulièrement aigu en français: évaluer 2+2 =3 est moins complexe que vouloir différencier « Château Brillant, ce grand poète des Lumières » face à « «Chateaubriand, le célèbre auteur d’Attali »
:lol:
- mafalda16Modérateur
Bravo ! On atteint le point Godwin du sujet
Merci d'en revenir au sujet initial et de ne pas tomber dans la facile rengaine qui consiste à dénigrer les autres matières que la sienne !
Merci d'en revenir au sujet initial et de ne pas tomber dans la facile rengaine qui consiste à dénigrer les autres matières que la sienne !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- IphigénieProphète
Ben ça j’ai l’impression que c’est ce qu’on cherche à faire depuis bientôt quarante ans.Bref, c'est la structure des évaluations qui doit être réfléchie plutôt que le système de notation dans l'absolu puisqu'il n'est au fond qu'une convention, qui par définition n'a aucune signification dans l'absolu.
Mais en fait le problème ne vient pas de la structure des évaluations à mon avis mais de savoir ce qu’on veut évaluer.
On peut tourner le problème dans tous les sens: pour évaluer il faut avoir un niveau de référence : or justement c’est ce qu’on on n’ a pas: l’élève qui ne sait pas lire au cp « à le temps d’apprendre » ( ...) jusqu’au bac...
- IphigénieProphète
Dire qu’une matière est plus simple à évaluer qu’une autre c’est un point Godwin maintenant? Lol
- mafalda16Modérateur
Donc tu persistes, tu contestes la modération, double bingo.
Sujet fermé.
Sujet fermé.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
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