- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Dommage l'article n'est pas accessible
Ah bon ? Pourtant je viens de recliquer sur le lien et ça fonctionne. Sinon tu tapes "La Montagne Lycée Ambroise Brugière" dans un moteur de recherche et tu vas le trouver facilement.
- User20159Esprit éclairé
Vous n'êtes pas tous abonnés à La Montagne les profs de Province ?
Ne me tapez pas dessus, c'était juste pour détendre l'atmosphère, il est quand même tendu ce fil...
Ne me tapez pas dessus, c'était juste pour détendre l'atmosphère, il est quand même tendu ce fil...
- CasparProphète
Clecle78 a écrit:Il est réservé aux abonnés
Bizarre car je ne suis pas abonné.
La suite:
Les deux femmes poursuivies devant le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand pour harcèlement moral (1), approchent aujourd’hui l’âge de la retraite. Elles étaient dans la quarantaine lorsqu’en septembre 2002, une enseignante de 28 ans, certifiée, fait sa rentrée à Ambroise-Brugière, sa nouvelle affectation. Elle est nommée professeure en section BTS assurance. L’accueil n’est pas des plus souriants.
D’emblée, le « duo » (...) met en doute la capacité de leur jeune collègue à être à la hauteur : « (...) On avait une inquiétude par rapport à sa formation. On lui a seulement dit que ce ne serait pas facile. En BTS assurance, le référentiel est très lourd » (...)
Et la fin:
Le « duo » a dénigré la jeune collègue auprès des élèves et l’a rabaissée… Une explication, en 2009, dans le bureau de la proviseure, ne suffira pas à apaiser la situation. Pas plus que les recommandations du médecin du rectorat : « Vous avez continué… », appuie la présidente Ferret. « Vous faites des commentaires sur sa tenue vestimentaire, vous dites qu’elle se sert de ses charmes pour obtenir des stages pour les étudiants, vous dites qu’elle est nulle… ».
(...)
A la barre, ses clientes ne font qu’un. Les deux femmes ne vacillent pas. Elles réfutent tout harcèlement et toute intention d’avoir voulu nuire à leur jeune collègue. (...)
Le dossier est très complet. Il ne s’agit pas d’un propos méchant, isolé, mais d’une répétition des choses qui démontre une intention de nuire. Vous voulez lui faire une mauvaise réputation et cela a des conséquences dramatiques sur sa santé ».
En arrêt maladie depuis dix ans, la professeure n’a jamais repris le chemin d’Ambroise-Brugière ou d’un autre lycée. Le certificat médical fait état de syndrome anxio-dépressif lié au travail. (...)
L’enquête administrative du rectorat avait abouti à la mutation disciplinaire des deux femmes en 2012. « C’est rare dans la fonction publique », avait glissé la présidente. Jeudi 27 mai, le tribunal a ajouté une sanction pénale en condamnant les deux femmes, âgées de 59 et 64 ans, à trois ans de prison avec sursis (2). Le montant des indemnités qu’elles devront verser à leur ex-collègue fera l’objet d’une autre audience.
(Je ne sais pas si j'ai le droit de faire ça).
- LilypimsGrand sage
C'est affreux. Pauvre femme...
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- nicole 86Expert spécialisé
J'ai lu l'article sans être abonnée. Il y avait eu une sanction administrative (mutation d'office) en 2012 . Le jugement au tribunal correctionnel n'intervient que maintenant, que de souffrances !
- User20159Esprit éclairé
C'est consternant.
Merci pour l'article, j'archive.
Merci pour l'article, j'archive.
- mafalda16Modérateur
Casper, peux-tu éditer en laissant seulement quelques extraits faisant sens.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- Clecle78Bon génie
Merci ! C'est bizarre que je n'aie pas réussi à accéder à l'article. Quelle histoire affreuse. C'est vraiment triste.
- LefterisEsprit sacré
J'accède à l'article intégral, et je ne suis pas abonné.
Sanction vraiment lourde, et rarissime, d'autant que c'est un cas de harcèlement peu commun, entre gens n'ayant pas autorité les uns sur les autres. Il faut croire que les billes étaient sérieuses.
Sanction vraiment lourde, et rarissime, d'autant que c'est un cas de harcèlement peu commun, entre gens n'ayant pas autorité les uns sur les autres. Il faut croire que les billes étaient sérieuses.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CasparProphète
mafalda16 a écrit:Casper, peux-tu éditer en laissant seulement quelques extraits faisant sens.
J'ai coupé certains passages, tu me diras si c'est bon.
Oui le dossier devait tout de même être bien fourni si on en croit ce que dit la procureure.
- User20159Esprit éclairé
Sanctions pas assez lourdes quand on pense à la collègue harcelée. Si elle est en arrêt depuis une décennie ça devait être assez gratiné.
Après sans dossier, sans preuves et faits sous les yeux, difficile de se prononcer. J'ai tout de même tendance à croire la victime.
Mais le problème est hiérarchique : qui laisse faire ça ??
Des chefs qui ont intérêt à ce que leurs profs se bouffent entre eux ?
Le problème est aussi syndical : il y a trop longtemps que trop de collègues sont abandonnés sur le terrain.
Et le syndrome france télécom nous pend au nez....
Après sans dossier, sans preuves et faits sous les yeux, difficile de se prononcer. J'ai tout de même tendance à croire la victime.
Mais le problème est hiérarchique : qui laisse faire ça ??
Des chefs qui ont intérêt à ce que leurs profs se bouffent entre eux ?
Le problème est aussi syndical : il y a trop longtemps que trop de collègues sont abandonnés sur le terrain.
Et le syndrome france télécom nous pend au nez....
- CasparProphète
Et pas de regrets exprimés par les harceleuses, mais l'article est un peu succinct, nous n'avons pas tous les éléments en effet.
- MarxouHabitué du forum
Cette histoire est abominable.
Allez, j'y vais de mon témoignage: pendant pas mal de temps (même un sacré temps), dans un établissement avec un "enjeu". On avait la foi, on y croyait, on s'est battu... Très très bonne équipe et très bonne ambiance jusqu'à l'arrivée d'un toxique qui va tout bousiller ( estampillé macroniste énamouré sur sa page FB à ce qu'il paraît), passant son temps dans le bureau du nouveau chef, à mettre en place des projets "grandioses" qui ne concernaient que 10 élèves à tout casser et surtout lui-même. (je crois qu'il a même eu les palmes académiques ce couillon néfaste... )
Véritable cassure en ce qui me concerne. Depuis, il est évident que je n'y crois plus.
Depuis 3-4 ans, un nouvel établissement gentillet, avec des profs sympas et qui sont assez militants, qui se sont battus mais désormais complètement résignés face à la dureté de la répression..)(réforme Blanquer)
En ce qui me concerne, désormais, une seule envie: sauver ma peau. Je sais, ce n'est pas glorieux, mais j'ai assez donné!. Il me reste quand même un certain nombre d'années. Envie de me protéger et puis je l'avoue, je suis un brin fatigué...De toute façon, je n'y crois absolument plus. L'impression que ce que je fais, essayer d'enseigner n'a plus de sens. C'est terminé.
Ecoutez Lefteris: il décrit parfaitement ce qui arrive dans l'EN. Une catastrophe annoncée. Le déclin inéluctable du militantisme, l'arrivée de ces ambitieux hideux dans les salles de profs, l'individualisme forcené (fait bien sauver sa peau) et ...... je vous laisse deviner la suite
Allez, j'y vais de mon témoignage: pendant pas mal de temps (même un sacré temps), dans un établissement avec un "enjeu". On avait la foi, on y croyait, on s'est battu... Très très bonne équipe et très bonne ambiance jusqu'à l'arrivée d'un toxique qui va tout bousiller ( estampillé macroniste énamouré sur sa page FB à ce qu'il paraît), passant son temps dans le bureau du nouveau chef, à mettre en place des projets "grandioses" qui ne concernaient que 10 élèves à tout casser et surtout lui-même. (je crois qu'il a même eu les palmes académiques ce couillon néfaste... )
Véritable cassure en ce qui me concerne. Depuis, il est évident que je n'y crois plus.
Depuis 3-4 ans, un nouvel établissement gentillet, avec des profs sympas et qui sont assez militants, qui se sont battus mais désormais complètement résignés face à la dureté de la répression..)(réforme Blanquer)
En ce qui me concerne, désormais, une seule envie: sauver ma peau. Je sais, ce n'est pas glorieux, mais j'ai assez donné!. Il me reste quand même un certain nombre d'années. Envie de me protéger et puis je l'avoue, je suis un brin fatigué...De toute façon, je n'y crois absolument plus. L'impression que ce que je fais, essayer d'enseigner n'a plus de sens. C'est terminé.
Ecoutez Lefteris: il décrit parfaitement ce qui arrive dans l'EN. Une catastrophe annoncée. Le déclin inéluctable du militantisme, l'arrivée de ces ambitieux hideux dans les salles de profs, l'individualisme forcené (fait bien sauver sa peau) et ...... je vous laisse deviner la suite
- Mélusine2Niveau 10
Mais quelle horreur...
Quelles horreurs.
Courage à tous pour tenir tant qu'il le faut (pour grignoter des trimestres, par exemple). Quel chagrin pour les jeunes collègues parfois pleins de foi.
Quelles horreurs.
Courage à tous pour tenir tant qu'il le faut (pour grignoter des trimestres, par exemple). Quel chagrin pour les jeunes collègues parfois pleins de foi.
- Cléopatra2Guide spirituel
Ha@_x a écrit:Sanctions pas assez lourdes quand on pense à la collègue harcelée. Si elle est en arrêt depuis une décade ça devait être assez gratiné.
Après sans dossier, sans preuves et faits sous les yeux, difficile de se prononcer. J'ai tout de même tendance à croire la victime.
Mais le problème est hiérarchique : qui laisse faire ça ??
Des chefs qui ont intérêt à ce que leurs profs se bouffent entre eux ?
Le problème est aussi syndical : il y a trop longtemps que trop de collègues sont abandonnés sur le terrain.
Et le syndrome france télécom nous pend au nez....
Que peut-on faire concrètement? (vraie question)
Voit-on forcément ces cas de harcèlement? Les collègues ne se tournent pas forcément vers les syndicalistes quand le harcèlement est entre pairs. On va vers la direction qui n'agit jamais.
- Ajonc35Sage
Je me retrouve un peu dans ton message, sauf que le "toxique " est un collègue qui est là depuis longtemps, mais à la faveur d'une nouvelle direction qui ne parle plus que projets, il s'est glissé dans cette opportunité. Il ne fait rien de plus sinon que tout devient projet chez lui, Même chose qu'avant mais avec de la mousse. Le problème c'est qu'on nous balance cela à la figure en permanence. Je me sens un peu seule face à cela dans les réunions.Marxou a écrit:Cette histoire est abominable.
Allez, j'y vais de mon témoignage: pendant pas mal de temps (même un sacré temps), dans un établissement avec un "enjeu". On avait la foi, on y croyait, on s'est battu... Très très bonne équipe et très bonne ambiance jusqu'à l'arrivée d'un toxique qui va tout bousiller ( estampillé macroniste énamouré sur sa page FB à ce qu'il paraît), passant son temps dans le bureau du nouveau chef, à mettre en place des projets "grandioses" qui ne concernaient que 10 élèves à tout casser et surtout lui-même. (je crois qu'il a même eu les palmes académiques ce couillon néfaste... )
Véritable cassure en ce qui me concerne. Depuis, il est évident que je n'y crois plus.
Depuis 3-4 ans, un nouvel établissement gentillet, avec des profs sympas et qui sont assez militants, qui se sont battus mais désormais complètement résignés face à la dureté de la répression..)(réforme Blanquer)
En ce qui me concerne, désormais, une seule envie: sauver ma peau. Je sais, ce n'est pas glorieux, mais j'ai assez donné!. Il me reste quand même un certain nombre d'années. Envie de me protéger et puis je l'avoue, je suis un brin fatigué...De toute façon, je n'y crois absolument plus. L'impression que ce que je fais, essayer d'enseigner n'a plus de sens. C'est terminé.
Ecoutez Lefteris: il décrit parfaitement ce qui arrive dans l'EN. Une catastrophe annoncée. Le déclin inéluctable du militantisme, l'arrivée de ces ambitieux hideux dans les salles de profs, l'individualisme forcené (fait bien sauver sa peau) et ...... je vous laisse deviner la suite
Les réductions horaires dans les disciplines et la mise en place des projets, des chefs d'œuvre, et autres comme la "nécessité" pour les Ecoles de se distinguer du voisin par tel ou tel label favorisent la mise en concurrence entre collègues soit pour conserver son poste ou un poste cohérent ou encore se faire mousser.
L'institution n'a plus d'estime pour l'enseignant qui fait normalement son travail voire en fait plus, pour mieux les aider, pour aider les plus en difficulté mais dans le cadre de ses classes et cela ne se voit pas. Elle valorise celui qui en fait plus ( parfois en faisant moins dans ses classes, les journées ne faisant que 24 heures) en dehors de la classe mais en fait beaucoup de vent.
Je ne sais pas si j'ai bien exprimé mon opinion. Je suis triste de voir qu'on ne valorise pas ceux qui font juste bien ( voire bien au-delà déjà) leur travail auprès des élèves pour valoriser ceux qui font un travail pour faire joli.
Je n'ai rien contre les projets, les labels, les relations avec les entreprises, les associations locales, etc. mais je trouve que leur importance grandit sans rien apporter à notre cœur de cible. Et en réunion c'est de plus en plus présent.
Et cela aux dépends aussi de la qualité relationnelle nécessaire pour bien travailler.
- CeladonDemi-dieu
Copie de l'anglo-saxon supposé apporter davantage (de quoi ?) que notre système. En tout cas il favorise la caporalisation, aucun doute là-dessus.
- Lowpow29Fidèle du forum
Une décade, ma foi, ça irait... mais une décennie, effectivement, ça commence à faire long !Ha@_x a écrit:Sanctions pas assez lourdes quand on pense à la collègue harcelée. Si elle est en arrêt depuis une décade ça devait être assez gratiné.
Une collègue détruite sans que personne ne s'en aperçoive...
_________________
La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- User20159Esprit éclairé
Lowpow29 a écrit:Une décade, ma foi, ça irait... mais une décennie, effectivement, ça commence à faire long !
Merci de corriger mes fautes, j'ai édité
Cléopatra2 a écrit:Que peut-on faire concrètement? (vraie question)
Voit-on forcément ces cas de harcèlement? Les collègues ne se tournent pas forcément vers les syndicalistes quand le harcèlement est entre pairs. On va vers la direction qui n'agit jamais.
Être attentif aux autres concrètement. Dès qu'on sent qu'il y a un truc qui ne tourne pas. C'est aussi pour ça que les petites équipes, les bahuts d'éduc prio' ou avec des élèves d'éduc' prio (genre les LP quoi ), sont souvent plus soudées et moins sujettes à ce genre de situation. (je dis souvent, je dis pas tout le temps, des REP+ avec ambiance de merdre, je connais aussi ), plutôt que de grands trucs où les gens passent et où il y a 7 salles de profs différentes, bon je force le trait.
- Clecle78Bon génie
Tu ne forces pas le trait. Il y avait 6 salles des profs dans le bahut où j'ai été harcelée.
- User20159Esprit éclairé
@Clecle78
Disons que ma carrière est un peu jeune et s'est surtout déroulé dans de moyens/collèges.
Alors oui, ce qui m'a surprit lors de mon passage en cité scol' de bourgeois, c'est la profusion de salles de profs, une par "grosse matière" quasiment. Là où j'ai un cagibi de rangement appelé pompeusement labo dans mon bahut, certains bahuts ont des cabinets de 80 m2 pour chaque discipline. Quant à la salle des profs centrale, j'y étais un complet fantôme. (Rien de surprenant quand tu passes une petite année, et qu'il y a au bas mot, 200 profs).
Ce genre de configuration favorise le harcèlement, il suffit de tomber sur une équipe disciplinaire dominée par des pervers narcissiques pour déguster s'ils t'ont dans le pif.
Disons que ma carrière est un peu jeune et s'est surtout déroulé dans de moyens/collèges.
Alors oui, ce qui m'a surprit lors de mon passage en cité scol' de bourgeois, c'est la profusion de salles de profs, une par "grosse matière" quasiment. Là où j'ai un cagibi de rangement appelé pompeusement labo dans mon bahut, certains bahuts ont des cabinets de 80 m2 pour chaque discipline. Quant à la salle des profs centrale, j'y étais un complet fantôme. (Rien de surprenant quand tu passes une petite année, et qu'il y a au bas mot, 200 profs).
Ce genre de configuration favorise le harcèlement, il suffit de tomber sur une équipe disciplinaire dominée par des pervers narcissiques pour déguster s'ils t'ont dans le pif.
- Guermantes729Neoprof expérimenté
Cléopatra2 a écrit:Ha@_x a écrit:Sanctions pas assez lourdes quand on pense à la collègue harcelée. Si elle est en arrêt depuis une décade ça devait être assez gratiné.
Après sans dossier, sans preuves et faits sous les yeux, difficile de se prononcer. J'ai tout de même tendance à croire la victime.
Mais le problème est hiérarchique : qui laisse faire ça ??
Des chefs qui ont intérêt à ce que leurs profs se bouffent entre eux ?
Le problème est aussi syndical : il y a trop longtemps que trop de collègues sont abandonnés sur le terrain.
Et le syndrome france télécom nous pend au nez....
Que peut-on faire concrètement? (vraie question)
Voit-on forcément ces cas de harcèlement? Les collègues ne se tournent pas forcément vers les syndicalistes quand le harcèlement est entre pairs. On va vers la direction qui n'agit jamais.
Encore moins quand le harcèlement vient des dits syndicalistes ou de leurs meilleurs amis. Et que la direction se couche alors d'autant plus facilement (le rapport de force n'étant clairement pas en faveur du ou de la collègue isolé(e))
- User20159Esprit éclairé
Guermantes729 a écrit:Encore moins quand le harcèlement vient des dits syndicalistes ou de leurs meilleurs amis. Et que la direction se couche alors d'autant plus facilement (le rapport de force n'étant clairement pas en faveur du ou de la collègue isolé(e))
Quand ce genre de personnage sévit, ne surtout pas hésiter à le dénoncer à son organisation.
Et je le suis, syndicaliste.
Surtout que des brebis galeuses harceleuses j'en ai hélas vues dans nos rangs.
- BalthamosDoyen
Guermantes729 a écrit:Cléopatra2 a écrit:Ha@_x a écrit:Sanctions pas assez lourdes quand on pense à la collègue harcelée. Si elle est en arrêt depuis une décade ça devait être assez gratiné.
Après sans dossier, sans preuves et faits sous les yeux, difficile de se prononcer. J'ai tout de même tendance à croire la victime.
Mais le problème est hiérarchique : qui laisse faire ça ??
Des chefs qui ont intérêt à ce que leurs profs se bouffent entre eux ?
Le problème est aussi syndical : il y a trop longtemps que trop de collègues sont abandonnés sur le terrain.
Et le syndrome france télécom nous pend au nez....
Que peut-on faire concrètement? (vraie question)
Voit-on forcément ces cas de harcèlement? Les collègues ne se tournent pas forcément vers les syndicalistes quand le harcèlement est entre pairs. On va vers la direction qui n'agit jamais.
Encore moins quand le harcèlement vient des dits syndicalistes ou de leurs meilleurs amis. Et que la direction se couche alors d'autant plus facilement (le rapport de force n'étant clairement pas en faveur du ou de la collègue isolé(e))
Syndicaliste ne veut pas dire protégé.
Puis je ne connais aucun syndicat, quelque soit ce syndicat, qui est complaisant avec le harcèlement.
_________________
- Spoiler:
- Pat BÉrudit
Je me posais la question, bêtement : en guise d'action préventive, est-il possible de faire un jour une HIS sur le thème du harcèlement ? Est-il possible de demander la venue de quelqu'un d'extérieur sur ce thème (et qui paierait?), par exemple quelqu'un de la médecine du travail ? Cela pour délier les langues et ouvrir les yeux quand on soupçonne une situation de tourner au harcèlement... Dans le privé, on a un CSE, et cela semble plus ou moins entrer dans ses attributions de le proposer, et l'employeur doit s'engager pour améliorer la qualité de vie, proposer un plan annuel en ce sens, c'est dans les textes (sûrement un voeu pieux mais bon).
(j'avoue que l'idée m'est venue pour mon lycée... mais parce que le harceleur -ou du moins ressenti comme tel par certains-, chez nous, c'est le chef ; proposer ça, ce serait en l'occurrence une véritable déclaration de guerre)
(j'avoue que l'idée m'est venue pour mon lycée... mais parce que le harceleur -ou du moins ressenti comme tel par certains-, chez nous, c'est le chef ; proposer ça, ce serait en l'occurrence une véritable déclaration de guerre)
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