- sifiÉrudit
Je n'ai jamais dit que je voulais imposer quoi que ce soit ! J'aime beaucoup travailler avec mes collègues de philo, on s'entend très bien, c'est bien que nous souhaitons continuer ensemble d'un commun accord. Evidemment que je ne toucherai pas à leur liberté pédagogique.
Simplement, je suggère des idées. Cela leur convient, ou pas. C'est bien tout l'intérêt de ces programmes qui nous laissent libres de nos choix.
Simplement, je suggère des idées. Cela leur convient, ou pas. C'est bien tout l'intérêt de ces programmes qui nous laissent libres de nos choix.
- roxanneOracle
Ce qui est en train de se passer dans l'académie de Clermont est assez révélateur de la situation. Après des mois de silence complet, on a un message lacunaire d'un IPR qui nous renvoie à un "blog" dont personne ne trouve l'existence. S'en suit un autre message annonçant la dématérialisation des copies et des docs le tout à renter sur une plateforme qui finalement ne fonctionne pas encore !On en est à une plus de 50 messages de collègues à titre individuel ou par équipes exprimant leur désarroi , leur fatigue, leur incompréhension, voire même plus (le nom de Christine Renon est cité). Et bien face à ça, il se passe quoi? Quelle réponse? rien, silence. Donc exaspération s'accentue, des mots comme boycott, grève, contestation sont employés et toujours rien.
- gregforeverGrand sage
Ma cde a eu une formule révélatrice "le silence de vos inspecteurs de lettres est assourdissant".
- grououNiveau 1
J'avais lu un jour un article qui s'appelait "faire patienter, c'est dominer". Pas sûr que ce soit les IPR qui nous fassent attendre, plutôt les rectorats à mon avis. Mais à ce petit jeu, ils vont avoir une tonne d'arrêts maladie sur les bras, ce qui achèvera d'ailleurs les plus vaillants. Ecoeurant.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Concernant la spé, je ne jette la pierre à personne. Et je ne dis pas que c'est confortable pour la philo…
Seulement, l'année dernière, j'ai collaboré avec un collègue avec lequel on a parlé ! Sans forcément faire des choses mirobolantes on discutait de ce qu'on faisait, on trouvait à faire des liens, à rebondir, à travailler par exemple le même film, à les lancer ensemble dans un même travail d'écriture. Ce que je dis c'est que la collaboration devrait être choisie, pour être effective. Cette année, je regarde l'ENT pour savoir où en est mon collègue. Et nous avons manifestement des conceptions très différentes de notre enseignement, y compris des objectifs de la spé. C'est très déstabilisant.
Seulement, l'année dernière, j'ai collaboré avec un collègue avec lequel on a parlé ! Sans forcément faire des choses mirobolantes on discutait de ce qu'on faisait, on trouvait à faire des liens, à rebondir, à travailler par exemple le même film, à les lancer ensemble dans un même travail d'écriture. Ce que je dis c'est que la collaboration devrait être choisie, pour être effective. Cette année, je regarde l'ENT pour savoir où en est mon collègue. Et nous avons manifestement des conceptions très différentes de notre enseignement, y compris des objectifs de la spé. C'est très déstabilisant.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
J'aimerais que boycott, grève, contestation l'emportent. Je suis fatiguée que l'on fasse toujours profil bas. Je suis personnellement au plus bas – ce pourquoi je traîne ici au lieu d'expédier mes dernières copies – au point que chaque jour où je vois du monde, une personne différente me dit que je n'ai pas l'air en forme. Je sais que si je vais voir un médecin je serai soulagée. Mais je suis en colère de devoir recourir à une solution individuelle alors que tout le monde est mal traité, alors que le problème est systémique et en train de s'installer de plus en plus profondément.roxanne a écrit:Ce qui est en train de se passer dans l'académie de Clermont est assez révélateur de la situation. Après des mois de silence complet, on a un message lacunaire d'un IPR qui nous renvoie à un "blog" dont personne ne trouve l'existence. S'en suit un autre message annonçant la dématérialisation des copies et des docs le tout à renter sur une plateforme qui finalement ne fonctionne pas encore !On en est à une plus de 50 messages de collègues à titre individuel ou par équipes exprimant leur désarroi , leur fatigue, leur incompréhension, voire même plus (le nom de Christine Renon est cité). Et bien face à ça, il se passe quoi? Quelle réponse? rien, silence. Donc exaspération s'accentue, des mots comme boycott, grève, contestation sont employés et toujours rien.
- Mélusine2Niveau 10
uneodyssée a écrit:
J'aimerais que boycott, grève, contestation l'emportent. Je suis fatiguée que l'on fasse toujours profil bas. Je suis personnellement au plus bas – ce pourquoi je traîne ici au lieu d'expédier mes dernières copies – au point que chaque jour où je vois du monde, une personne différente me dit que je n'ai pas l'air en forme. Je sais que si je vais voir un médecin je serai soulagée. Mais je suis en colère de devoir recourir à une solution individuelle alors que tout le monde est mal traité, alors que le problème est systémique et en train de s'installer de plus en plus profondément.
Tu as parfaitement raison, bien sûr, mais fais attention à toi quand même...
- A TuinVénérable
roxanne a écrit:Ce qui est en train de se passer dans l'académie de Clermont est assez révélateur de la situation. Après des mois de silence complet, on a un message lacunaire d'un IPR qui nous renvoie à un "blog" dont personne ne trouve l'existence. S'en suit un autre message annonçant la dématérialisation des copies et des docs le tout à renter sur une plateforme qui finalement ne fonctionne pas encore !On en est à une plus de 50 messages de collègues à titre individuel ou par équipes exprimant leur désarroi , leur fatigue, leur incompréhension, voire même plus (le nom de Christine Renon est cité). Et bien face à ça, il se passe quoi? Quelle réponse? rien, silence. Donc exaspération s'accentue, des mots comme boycott, grève, contestation sont employés et toujours rien.
J'allais dire, en même temps c'est Clermont ! Tous les gens que je connais qui ont quitté cette académie s'en portent beaucoup mieux. La gestion des personnels n'est pas des plus bienveillantes...
- LilypimsGrand sage
A Tuin a écrit:roxanne a écrit:Ce qui est en train de se passer dans l'académie de Clermont est assez révélateur de la situation. Après des mois de silence complet, on a un message lacunaire d'un IPR qui nous renvoie à un "blog" dont personne ne trouve l'existence. S'en suit un autre message annonçant la dématérialisation des copies et des docs le tout à renter sur une plateforme qui finalement ne fonctionne pas encore !On en est à une plus de 50 messages de collègues à titre individuel ou par équipes exprimant leur désarroi , leur fatigue, leur incompréhension, voire même plus (le nom de Christine Renon est cité). Et bien face à ça, il se passe quoi? Quelle réponse? rien, silence. Donc exaspération s'accentue, des mots comme boycott, grève, contestation sont employés et toujours rien.
J'allais dire, en même temps c'est Clermont ! Tous les gens que je connais qui ont quitté cette académie s'en portent beaucoup mieux. La gestion des personnels n'est pas des plus bienveillantes...
À l'autre bout de la France, ce n'est pas mieux. Nous n'avons reçu aucune convocation et n'avons aucune nouvelle des modalités de l'examen (Copies dématérialisées ou non ? Combien ? Réunion d'harmonisation ou non ? Serons-nous d'oral ou d'écrit ? Y aura-t-il des coordo ? etc.). Et là, il y a trois ou quatre jours le rectorat nous demande d'envoyer les textes en pdf (donc la consultation des textes se fera sur ordi) et hier nouvelle demande : il faut que ce soit un seul fichier. Quand on appelle les inspecteurs, ils n'ont aucune réponse à nous apporter. J'en suis à un point d'exaspération et de fatigue que je n'ai jamais atteint.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- MascarponeNiveau 2
Enfin l'application EAF sur ARENA ! J'en ai pour la journée à comprendre ... mais toujours pas de convoc en Auvergne et un inspecteur qui nous demande gentiment de ne plus exprimer notre mécontentement sur l'ENT #pasdevague ...
- roxanneOracle
C'est donc la seule réponse après une semaine de silence. Quelle honte !
- A TuinVénérable
Bon courage à vous... ces copies dématérialisées désormais, c'est pour l'EAF en fin de 1ère ?
- ysabelDevin
Depuis 2019 chez nous... horrifique !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- BlondieHabitué du forum
Cette année on échappe aux descriptifs numérisés. Mais je pense que je vais taper les textes l’année prochaine pour les diffuser plus facilement et être prête pour la dématérialisation.
On est quand même pas choyés!
On est quand même pas choyés!
- AnankéNiveau 9
uneodyssée a écrit: Ce que je dis c'est que la collaboration devrait être choisie, pour être effective.
Donc pas imposée de manière arbitraire comme le fait structurellement la réforme en associant des matières en fonction des idées qu'on s'en fait. Je ne comprends pas en quoi la philosophie avait à être associée nécessairement dans une spécialité avec les lettres. (Les élèves découvrent toujours en terminale que "la philo c'est pas du français en fait" ...). Pourquoi pas philo et sciences ? Philo et histoire ? Philo et musique ? Philo et latin ?
Enfin bref, si on nous laissait un nombre d'heures décentes pour enseigner on pourrait alors, de notre propre initiative et en fonction des liens entre collègues, faire des projets qui auraient un réel contenu, du sens, une visée commune etc. En tant que stagiaire j'avais assisté à un super co-enseignement histoire/philo par deux collègues (respectivement professeur d'histoire et professeur de philosophie) et ce qu'ils avaient fait était vraiment génial, autour des notions philosophiques de violence, de droit et de justice avec les périodes historiques du programme. Cela avait dû demander une quantité gigantesque de travail et d'organisation mais on voit ce qu'il peut se faire lorsqu'on fait confiance à son personnel, pédagogiquement et humainement. Là, la réforme nous contraint à des pseudo co-enseignement qui, comme ils ne proviennent pas des enseignant eux-mêmes, de leurs analyses, de leurs besoins, finit par produire bcp de choses superficielles même si je sais le talent de beaucoup dans la subversion des injonctions bidons en des trucs finalement pas mal. Mais à quel prix ? Personnellement, j'arrive relativement (relativement!) bien à assumer le fait que à contexte et conditions de travail pourris, eh bien, qualité de travail qui baisse ; mais pour tous les plus consciencieux ou qui n'arrivent pas à mettre à distance tout ce bordel (devons-nous même le mettre à distance et, ce faisant, l'accepter bon an mal an... ?) il y a un vrai risque de burn-out.
Je n'ai même plus l'énergie pour me mobiliser. Je suivrai le mouvement, si mouvement de grève ou autre il y a, mais j'ai l'impression d'avoir tout donné ou, en tous cas, de devoir me préserver en me repliant en ce moment beaucoup sur ma vie privée.
- ysabelDevin
Ananké a écrit:
Donc pas imposée de manière arbitraire comme le fait structurellement la réforme en associant des matières en fonction des idées qu'on s'en fait. Je ne comprends pas en quoi la philosophie avait à être associée nécessairement dans une spécialité avec les lettres. (Les élèves découvrent toujours en terminale que "la philo c'est pas du français en fait" ...). Pourquoi pas philo et sciences ? Philo et histoire ? Philo et musique ? Philo et latin ?
J'aurais adoré un spé littérature/histoire !
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- TivinouDoyen
ysabel a écrit:Ananké a écrit:
Donc pas imposée de manière arbitraire comme le fait structurellement la réforme en associant des matières en fonction des idées qu'on s'en fait. Je ne comprends pas en quoi la philosophie avait à être associée nécessairement dans une spécialité avec les lettres. (Les élèves découvrent toujours en terminale que "la philo c'est pas du français en fait" ...). Pourquoi pas philo et sciences ? Philo et histoire ? Philo et musique ? Philo et latin ?
J'aurais adoré un spé littérature/histoire !
Pareil. Je ne me retrouve pas du tout dans la spé HLP. Je pense qu'elle a été créée pour compenser les pertes d'heures en philo et lettres dues à la disparition de la série L. Compensation qui ne durera qu'un temps: beaucoup d'élèves "littéraires" choisissent d'autres spécialités alors qu'ils n'avaient pas le choix avant. Quand il faudra arbitrer entre LLCE et HLP pour ouvrir une section en Terminale, on comptera le nombre d'élèves et HLP disparaîtra (dans un petit lycée comme le mien, en tout cas).
- Cléopatra2Guide spirituel
C'était l'idée de la litt-so, et 1- ça ne se bousculait pas au portillon pour la faire, 2- les mêmes problèmes de compatibilité existaient.
- AnankéNiveau 9
Tivinou a écrit: Je pense qu'elle a été créée pour compenser les pertes d'heures en philo et lettres dues à la disparition de la série L.
Ce qui est le comble pour une réforme qui a pour leitmotiv officiel d'en finir avec les séries S, ES, L ... M'enfin plus personne n'est dupe, enfin si malheureusement, il y a toujours les naïfs qui "positivent". Positivez, oui !
- PatrimonioNiveau 2
Bonjour à chacune et chacun,
je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà fait remarquer - dans ce cas, je lui fais écho :
- les seuls compagnons d'infortune que nous ayons dans ce bac 2021, ce sont les profs de philo, qui auront aussi leur lot de copies à corriger. Car le Grand Oral, c'est de la bibine ; contrairement aux TPE, il n'y a pas de dossiers à se farcir préalablement, c'est sur la "rhétorique", essentiellement, que seront évalués les élèves (prime aux "tchatcheurs").
- Or en philo, ce sera la meilleure note, entre l'épreuve et le contrôle continu, qui sera retenue. Résultat : une grande partie des candidats se contentera de sa moyenne annuelle. Mais comme ils seront obligés de venir à l'épreuve (pour dissimuler la mascarade auprès de l'opinion publique), ils rempliront une ligne et retourneront à leurs pénates au bout d'une heure. M'est avis que les paquets de copies seront vite corrigés ! (Tant mieux pour les collègues de philo.)
- en lettres, pas de dispositions équivalentes. Au contraire : dédoublement des sujets de dissert et de commentaires (et donc huit sujets de dissertation à maîtriser pour pouvoir corriger son lot) ; potentiellement, dédoublement des sujets d'oral (avec le double de questions de grammaire à trouver).
=> dans la plupart des disciplines : 0 bac, ou un Grand Oral très "light" ; en philo : plus ou moins 50 % de copies en moins ; en lettres, 2 X plus de boulot que d'habitude, sachant qu'en temps ordinaire déjà, on se tape le double des épreuves des autres matières (écrit, + oral, + épreuve de Tale, + BTS ...)
Si on avait des syndicats efficaces, qui n'étaient pas là seulement pour toucher des prébendes, ce serait assez simple, je pense, de porter ça devant un tribunal administratif : il n'y a clairement pas égalité de traitement entre fonctionnaires exerçant les mêmes responsabilités ! Mais comme ils ne bougent pas, au prétexte de "ne pas favoriser les intérêts corporatistes des professeurs de lettres", que pourrions-nous faire, nous, concrètement, les soutiers de l'E.N., pour sauver notre santé mentale et physique ? Sachant que tous les niveaux intermédiaires entre le ministre et nous appliquent la politique de l'autruche ...
je ne sais pas si quelqu'un l'a déjà fait remarquer - dans ce cas, je lui fais écho :
- les seuls compagnons d'infortune que nous ayons dans ce bac 2021, ce sont les profs de philo, qui auront aussi leur lot de copies à corriger. Car le Grand Oral, c'est de la bibine ; contrairement aux TPE, il n'y a pas de dossiers à se farcir préalablement, c'est sur la "rhétorique", essentiellement, que seront évalués les élèves (prime aux "tchatcheurs").
- Or en philo, ce sera la meilleure note, entre l'épreuve et le contrôle continu, qui sera retenue. Résultat : une grande partie des candidats se contentera de sa moyenne annuelle. Mais comme ils seront obligés de venir à l'épreuve (pour dissimuler la mascarade auprès de l'opinion publique), ils rempliront une ligne et retourneront à leurs pénates au bout d'une heure. M'est avis que les paquets de copies seront vite corrigés ! (Tant mieux pour les collègues de philo.)
- en lettres, pas de dispositions équivalentes. Au contraire : dédoublement des sujets de dissert et de commentaires (et donc huit sujets de dissertation à maîtriser pour pouvoir corriger son lot) ; potentiellement, dédoublement des sujets d'oral (avec le double de questions de grammaire à trouver).
=> dans la plupart des disciplines : 0 bac, ou un Grand Oral très "light" ; en philo : plus ou moins 50 % de copies en moins ; en lettres, 2 X plus de boulot que d'habitude, sachant qu'en temps ordinaire déjà, on se tape le double des épreuves des autres matières (écrit, + oral, + épreuve de Tale, + BTS ...)
Si on avait des syndicats efficaces, qui n'étaient pas là seulement pour toucher des prébendes, ce serait assez simple, je pense, de porter ça devant un tribunal administratif : il n'y a clairement pas égalité de traitement entre fonctionnaires exerçant les mêmes responsabilités ! Mais comme ils ne bougent pas, au prétexte de "ne pas favoriser les intérêts corporatistes des professeurs de lettres", que pourrions-nous faire, nous, concrètement, les soutiers de l'E.N., pour sauver notre santé mentale et physique ? Sachant que tous les niveaux intermédiaires entre le ministre et nous appliquent la politique de l'autruche ...
- trompettemarineMonarque
Avant la réforme Châtel :
Seconde : 4 heures complètes, demi-classe en quinzaine, aide individualisée en petits groupes.
première L : 6 heures par professeur : 4 heures en classe complète, une heure par demi-classe, plus éventuellement l'AP PP (On monte à 7 heures).
Terminale 4 heures (avant Châtel), passées à 2 ensuite.
Aujourd'hui :
En seconde, 4 heures + de l'AP ( pas forcément une heure).
En première : 4 heures de français + 2 heures d'HLP qui correspondent non plus à de la littérature mais à de la culture générale.
terminale : 3 heures d'HLP.
Bilan de la perte d'heures pour le professeur de lettres qui aurait eu avant une seconde, une première L et une TL : 16 heures,
Aujourd'hui : pour un professeur qui aurait une seconde, une première générale, une HLP première, une HLP terminale (sachant que c'est une réalité peu probable) : 13 à 14 heures.
Pour l'élève, aujourd'hui : 8 heures et quelques de littérature réelle (J'enlève l' HLP)
Là où il y avait trois premières L et trois terminales L, il reste au mieux 2 ou 3 HLP première, 1 ou 2 HLP terminale.
Bilan : des professeurs épuisés avec des classes plus nombreuses, des programmes différents et lourds.
Des élèves littéraires qui ne sont pas suivis par le même professeur et qui auront moins lu.
Sans compter les heures de français perdues au collège depuis des lustres.
J'ai pu me tromper dans mes calculs.
Seconde : 4 heures complètes, demi-classe en quinzaine, aide individualisée en petits groupes.
première L : 6 heures par professeur : 4 heures en classe complète, une heure par demi-classe, plus éventuellement l'AP PP (On monte à 7 heures).
Terminale 4 heures (avant Châtel), passées à 2 ensuite.
Aujourd'hui :
En seconde, 4 heures + de l'AP ( pas forcément une heure).
En première : 4 heures de français + 2 heures d'HLP qui correspondent non plus à de la littérature mais à de la culture générale.
terminale : 3 heures d'HLP.
Bilan de la perte d'heures pour le professeur de lettres qui aurait eu avant une seconde, une première L et une TL : 16 heures,
Aujourd'hui : pour un professeur qui aurait une seconde, une première générale, une HLP première, une HLP terminale (sachant que c'est une réalité peu probable) : 13 à 14 heures.
Pour l'élève, aujourd'hui : 8 heures et quelques de littérature réelle (J'enlève l' HLP)
Là où il y avait trois premières L et trois terminales L, il reste au mieux 2 ou 3 HLP première, 1 ou 2 HLP terminale.
Bilan : des professeurs épuisés avec des classes plus nombreuses, des programmes différents et lourds.
Des élèves littéraires qui ne sont pas suivis par le même professeur et qui auront moins lu.
Sans compter les heures de français perdues au collège depuis des lustres.
J'ai pu me tromper dans mes calculs.
- KilmenyEmpereur
@Patrimonio : 2 fois plus de travail ? Tu oublies la correction en ligne qui arrive ! C'est encore plus long que d'habitude !
En ce qui concerne la charge de travail, il faudrait que nous bénéficions de services allégés.
En ce qui concerne la charge de travail, il faudrait que nous bénéficions de services allégés.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- Clecle78Bon génie
La correction en ligne ira très vite pour ma part. Aucune annotation à part l'appréciation. Et je ne corrigerai pas les jours d'oral.
- KilmenyEmpereur
Clecle78 a écrit:La correction en ligne ira très vite pour ma part. Aucune annotation à part l'appréciation. Et je ne corrigerai pas les jours d'oral.
Là aussi c'est inégal : certaines académies demandent d'annoter copieusement, d'autres non.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- Clecle78Bon génie
On n'est pas obligé d'obéir aux injonctions. On reste tout de même libres de notre correction, heureusement !
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