- uneodysséeNeoprof expérimenté
Nous aussi, on est presque toutes à temps partiel, pour les mêmes raisons.
Je rêve d'échapper aux 1ères en Français. Après des années de TL, je voudrais enfin avoir le luxe de parvenir à la troisième version d'un cours, celle où on commence à avoir l'impression de dominer son sujet ! Et à côté de ça, avoir le temps de me familiariser avec le nouveau programme de 1ère en Latin-Grec et de commencer à décider comment le prendre, me l'adapter, et savoir quoi en faire. Je regrette de ne pas avoir demandé directement 50%.
J'ai mes dernières copies devant moi, j'en ai fait cet après-midi… trois. C'est vous dire l'état de délabrement de la concentration où je suis arrivée.
Je rêve d'échapper aux 1ères en Français. Après des années de TL, je voudrais enfin avoir le luxe de parvenir à la troisième version d'un cours, celle où on commence à avoir l'impression de dominer son sujet ! Et à côté de ça, avoir le temps de me familiariser avec le nouveau programme de 1ère en Latin-Grec et de commencer à décider comment le prendre, me l'adapter, et savoir quoi en faire. Je regrette de ne pas avoir demandé directement 50%.
J'ai mes dernières copies devant moi, j'en ai fait cet après-midi… trois. C'est vous dire l'état de délabrement de la concentration où je suis arrivée.
- MascarponeNiveau 2
Oui ça chauffe sur Clermont et dire que demain ARENA va nous demander nos descriptifs " si tout va bien" ça risque donc de s'enflammer d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi ce n'est pas Santorin ...
- LilypimsGrand sage
Vous avez accès aux messages des collègues de toute l'académie ou ce sont les collègues de ton établissement ?roxanne a écrit:Ca se révolte sur la messagerie académique avec des messages très virulents notamment sur le fond, la forme. Zéro réponse des IPRS..
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- roxanneOracle
Toute l'académie, chez moi ça ne risque pas.
- LilypimsGrand sage
Chez moi non plus. En fait, je ne comprends pas qui se révolte et dans quel cadre cette révolte s'exprime : ce sont les professeurs de ton lycée, seulement les professeurs convoqués pour la correction de l'EAF ?roxanne a écrit:Toute l'académie, chez moi ça ne risque pas.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- roxanneOracle
Non ce sont soit des collègues à titre personnel et certaines équipes suite à un message très lacunaire de nos IPRS.
- LilypimsGrand sage
D'accord, merci.roxanne a écrit:Non ce sont soit des collègues à titre personnel et certaines équipes suite à un message très lacunaire de nos IPRS.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- mrlNiveau 10
Pas mieux. Je ne dois pas être taillée pour faire partager, en mode bachotage, la beauté des oeuvres patrimoniales que le ministère choisit pour moi. À moins que ce ne soient mes élèves qui auraient besoin de trois fois plus d'heures pour atteindre le résultat escompté.uneodyssée a écrit:Nous aussi, on est presque toutes à temps partiel, pour les mêmes raisons.
Je rêve d'échapper aux 1ères en Français.
J'ai eu la chance, cette année, d'avoir la spé HLP. Le programme est vraiment très intéressant et ça m'a stimulé, intellectuellement.
Enfin, je dis une chance, mais je ne souhaite plus avoir cette spé non plus. C'est un travail en binôme, donc une source d'ennuis potentiels qui n'est pas sans faire écho à ce qu'on lit aujourd'hui sur le fil "rivalité professionnelle".
Ce n'est pas très motivant de travailler avec une collègue de philo qui met seize de moyenne aux élèves qui obtiennent onze avec moi alors que je note toujours large (et par conséquent passer à leurs yeux pour une mauvaise prof). Ce n'est pas très motivant de voir la collègue se faire mousser en réunion avec les chefs car nos élèves, eux, ont des questions pour leur grand oral (à un moment où j'avais été la seule de nous deux à les accompagner dans leurs choix). Pas motivant non plus de se voir conseiller par elle, via les élèves, un devoir type bac pour les lettres (au demeurant sans rapport avec le thème que j'étais en train d'étudier).
Réflexion faite, je me demande même si ladite collègue n'a pas donné aux élèves des informations sur le handicap dont je souffre. C'est quand même étonnant qu'un élève me relance plusieurs fois sur le sujet de ce handicap, alors qu'évidemment c'est sans rapport avec le cours.
Et encore, la collègue et moi avons des lignes séparées pour les bulletins. Je crois que ce n'est pas la même chose dans tous les établissements.
Bref, les joies du travail en binôme de la spé HLP.
J'ai vraiment besoin de vacances.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Moi aussi j'aime bien le programme de la spé, je continuerais bien… mais la collaboration quand elle n'est pas choisie peut être compliquée comme tu le dis, pour tout un tas de raisons. Cette année elle s'est réduite à très peu, quand je dis raconte au collègue ce que je veux mettre en place il ouvre de grands yeux effarés, cela s'est réduit à ce qu'il me donne en début de semestre la liste des textes qu'ill allait faire… et je n'ai pas osé le re-solliciter, cela ne se fait qu'entre deux portes, ce n'est pas confortable. Pour moi qui m'étais éclatée en Littérature & Société avec une collègue un peu créative et surtout motivante, c'est la douche froide…
- sifiÉrudit
Je crois que les profs de philo ont une toute autre vision de l'enseignement que nous (ne voulant évidemment offenser personne , j'imagine qu'ils ne sont pas tous pareils ! ).
J'aime beaucoup mes deux philosophes (en 1re et terminale HLP), on s'entend très bien, mais dès qu'on parle de projet commun, de travaux de groupes, ils ouvrent de grands yeux horrifiés. Je suis arrivée à leur extorquer des devoirs communs (youhou !), on avait des projets de sortie (tant qu'on ne leur demande pas d'organiser), et même des idées de travail sur une même œuvre (qui n'ont jamais abouti). Notre IPR a même dit, pince-sans-rire "avec la HLP, les philosophes ont découvert la notion de pédagogie."
Ceci dit, comme je les apprécie en tant que personnes, je vais continuer avec eux dans l'espoir de les avoir à l'usure.
Et il faut bien le reconnaître, le programme est passionnant, permet plein de choses et intéresse les élèves. C'est une sacrée liberté par rapport au programme de 1re !
J'aime beaucoup mes deux philosophes (en 1re et terminale HLP), on s'entend très bien, mais dès qu'on parle de projet commun, de travaux de groupes, ils ouvrent de grands yeux horrifiés. Je suis arrivée à leur extorquer des devoirs communs (youhou !), on avait des projets de sortie (tant qu'on ne leur demande pas d'organiser), et même des idées de travail sur une même œuvre (qui n'ont jamais abouti). Notre IPR a même dit, pince-sans-rire "avec la HLP, les philosophes ont découvert la notion de pédagogie."
Ceci dit, comme je les apprécie en tant que personnes, je vais continuer avec eux dans l'espoir de les avoir à l'usure.
Et il faut bien le reconnaître, le programme est passionnant, permet plein de choses et intéresse les élèves. C'est une sacrée liberté par rapport au programme de 1re !
- TangledingGrand Maître
Avec tout ceci, je n'ai plus spécialement le désir ou l'intention de retourner enseigner en lycée. Et c'est un résultat tangible de ces réformes, pas seulement en français : beaucoup de collègues qui souhaitaient aller en lycée ont remisé leur projet au placard.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- gregforeverGrand sage
Je dirais presque "ça tombe bien" (ironie) car la tendance est à la suppression de postes... quelle horreur :pleurs: de plus en plus de HSA de moins en moins de postes, du boulot à n'en plus pouvoir...Tangleding a écrit:Avec tout ceci, je n'ai plus spécialement le désir pour l'intention de retourner enseigner en lycée. Et c'est un résultat tangible de ces réformes, pas seulement en français, beaucoup de collègues qui souhaitaient aller en lycée ont remisé leur projet au placard.
- TangledingGrand Maître
Un petit saccage du collège demain et tout se rééquilibrera par le bas.
Le collège est sans doute plus près de voir le management local et les hiérarchies intermédiaires s'introduire en son sein.
Le collège est sans doute plus près de voir le management local et les hiérarchies intermédiaires s'introduire en son sein.
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- BaldredSage
Tangleding a écrit:Un petit saccage du collège demain et tout se rééquilibrera par le bas.
Le collège est sans doute plus près de voir le management local et les hiérarchies intermédiaires s'introduire en son sein.
Le saccage du collège ? C'était hier. Je me permets de rappeler qu'on s'est pris une jolie petite réforme qu'on a a-do-rée sous le gouvernement précédent. Et ce n'est pas parce qu'on en a étouffé une partie ( RIP les EPI, détournée l' AP) qu'on a regagné les heures perdues, et qu'on envoie pas au lycée les élèves du niveau-que-vous-savez.
Je ne suis pas sûr non plus que le nouveau management frappe d'abord le collège, "petite" structure où peuvent déjà s'exprimer très directement les personnalités, bonnes ou mauvaises, des chefs, et où les stratégies minuscules pour obtenir un peu plus que les autres sont assez visibles. Ca ne se bouscule pas pour être coordinateur, membre de CA, référent...
- IphigénieProphète
sifi a écrit:Je crois que les profs de philo ont une toute autre vision de l'enseignement que nous (ne voulant évidemment offenser personne , j'imagine qu'ils ne sont pas tous pareils ! ).
J'aime beaucoup mes deux philosophes (en 1re et terminale HLP), on s'entend très bien, mais dès qu'on parle de projet commun, de travaux de groupes, ils ouvrent de grands yeux horrifiés. Je suis arrivée à leur extorquer des devoirs communs (youhou !), on avait des projets de sortie (tant qu'on ne leur demande pas d'organiser), et même des idées de travail sur une même œuvre (qui n'ont jamais abouti). Notre IPR a même dit, pince-sans-rire "avec la HLP, les philosophes ont découvert la notion de pédagogie."
Ceci dit, comme je les apprécie en tant que personnes, je vais continuer avec eux dans l'espoir de les avoir à l'usure.
Et il faut bien le reconnaître, le programme est passionnant, permet plein de choses et intéresse les élèves. C'est une sacrée liberté par rapport au programme de 1re !
je vais être politiquement non correcte mais tout ça me rend tes collègues philosophes étonnamment sympathiques en ce qui me concernerait :lol:
d'autant que ce que dit l'IPR est très juste et exprime bien ce qui sous-tend l'affaire:" la pédagogie ", oui bof ... exactement comme les trucs transversaux introduits au collège quoi...pédagogie.
- TangledingGrand Maître
Les nuisances de la réforme du collège, que j'ai vécues, me semblent très en dessous de ce que vivent les collègues de lycée depuis Blanquer.
Ce que tu dis du fonctionnement des collèges est justement ce qui m'inquiète : d'une certaine façon ce management par la division est déjà à l'œuvre en collège façon soft power, sans loi/décret/textes réglementaires...
Le collège est l'antichambre de ces réformes, voir l'oral d'Histoire des arts qui annonçait le grand oral, bien plus que les tpe.
Ce que tu dis du fonctionnement des collèges est justement ce qui m'inquiète : d'une certaine façon ce management par la division est déjà à l'œuvre en collège façon soft power, sans loi/décret/textes réglementaires...
Le collège est l'antichambre de ces réformes, voir l'oral d'Histoire des arts qui annonçait le grand oral, bien plus que les tpe.
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- BaldredSage
D'accord avec toi sur la continuité du projet de réforme qui logiquement se fait le plus sentir en bout de chaîne.Tangleding a écrit:Les nuisances de la réforme du collège, que j'ai vécues, me semblent très en dessous de ce que vivent les collègues de lycée depuis Blanquer.
Ce que tu dis du fonctionnement des collèges est justement ce qui m'inquiète : d'une certaine façon ce management par la division est déjà à l'œuvre en collège façon soft power, sans loi/décret/textes réglementaires...
Le collège est l'antichambre de ces réformes, voir l'oral de Histoire des arts qui annonçait le grand oral, bien plus que les tpe.
- NLM76Grand Maître
Hum... je crains d'être encore une fois sur la même longueur d'onde qu'Iphigénie. C'est entre autres — outre le fait que le programme est sans queue ni tête, d'un pompeux faramineux et qu'il va falloir encore prétendre faire des cours dignes de l'EHESS quand les élèves n'ont pas le niveau CE2 — parce que je n'ai pas envie qu'on vienne me proposer des "projets" que j'essaie d'échapper à HLPIphigénie a écrit:
je vais être politiquement non correcte mais tout ça me rend tes collègues philosophes étonnamment sympathiques en ce qui me concernerait :lol:
d'autant que ce que dit l'IPR est très juste et exprime bien ce qui sous-tend l'affaire:" la pédagogie ", oui bof ... exactement comme les trucs transversaux introduits au collège quoi...pédagogie.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- sifiÉrudit
Je n'ai pas dit des projets d'envergure, hein... simplement lier un peu les deux matières. Je viens du collège, j'aime bien inventer des manières de faire... chacun son truc!
- Clecle78Bon génie
On fait bien comme on veut en hlp. Mes collègues et moi ne menons aucun projet commun même si on s'entend très bien. Quant aux programmes ils sont super intéressants et nous avons une grande liberté. Mes nouveaux collègues de lettres ne voulaient pas s'en charger. Moi qui n'y pensais même pas j'y trouve finalement beaucoup de plaisir.
- trompettemarineMonarque
Et des collègues de lycée demandent leur mutation en collège.Tangleding a écrit:Avec tout ceci, je n'ai plus spécialement le désir ou l'intention de retourner enseigner en lycée. Et c'est un résultat tangible de ces réformes, pas seulement en français : beaucoup de collègues qui souhaitaient aller en lycée ont remisé leur projet au placard.
- trompettemarineMonarque
Iphigénie a écrit:sifi a écrit:Je crois que les profs de philo ont une toute autre vision de l'enseignement que nous (ne voulant évidemment offenser personne , j'imagine qu'ils ne sont pas tous pareils ! ).
J'aime beaucoup mes deux philosophes (en 1re et terminale HLP), on s'entend très bien, mais dès qu'on parle de projet commun, de travaux de groupes, ils ouvrent de grands yeux horrifiés. Je suis arrivée à leur extorquer des devoirs communs (youhou !), on avait des projets de sortie (tant qu'on ne leur demande pas d'organiser), et même des idées de travail sur une même œuvre (qui n'ont jamais abouti). Notre IPR a même dit, pince-sans-rire "avec la HLP, les philosophes ont découvert la notion de pédagogie."
Ceci dit, comme je les apprécie en tant que personnes, je vais continuer avec eux dans l'espoir de les avoir à l'usure.
Et il faut bien le reconnaître, le programme est passionnant, permet plein de choses et intéresse les élèves. C'est une sacrée liberté par rapport au programme de 1re !
je vais être politiquement non correcte mais tout ça me rend tes collègues philosophes étonnamment sympathiques en ce qui me concernerait :lol:
d'autant que ce que dit l'IPR est très juste et exprime bien ce qui sous-tend l'affaire:" la pédagogie ", oui bof ... exactement comme les trucs transversaux introduits au collège quoi...pédagogie.
Je plussoie ce que dit Iphigénie. Les philosophes ont gardé leur liberté pédagogique. Par pitié, laissons-les libres ! Sauf mon respect Sifi, c'est une forme de totalitarisme que de vouloir imposer les méthodes qu'on nous a imposées. Nos collègues philosophes sont aussi pédagogues que nous. Nous n'avons rien à leur dire.
Avec mon collègue de philo, on s'est juste mis d'accord sur l'ordre des thèmes, puis chacun a fait comme il a voulu et c'est tant mieux, tant pour les élèves que pour nous.
- Ajonc35Sage
Discussion avec une collègue hier. Juste avant la réforme sa fille, qui enseigne les maths, a choisi le collège. Et quand cette jeune femme voit cette usine à gaz, elle est vraiment contente de son choix, même si, par ailleurs, en collège, ce n'est pas facile non plus pour différentes raisons.trompettemarine a écrit:Et des collègues de lycée demandent leur mutation en collège.Tangleding a écrit:Avec tout ceci, je n'ai plus spécialement le désir ou l'intention de retourner enseigner en lycée. Et c'est un résultat tangible de ces réformes, pas seulement en français : beaucoup de collègues qui souhaitaient aller en lycée ont remisé leur projet au placard.
- mrlNiveau 10
À titre personnel, un tel fonctionnement m'aurait satisfaite.trompettemarine a écrit:
Avec mon collègue de philo, on s'est juste mis d'accord sur l'ordre des thèmes, puis chacun a fait comme il a voulu et c'est tant mieux, tant pour les élèves que pour nous.
J'aurais peut-être aussi aimé que la collègue passe en salle des professeurs de temps à autres pour que nous puissions échanger de manière informelle. C'est quand même mieux quand on est un peu au courant et qu'on peut faire des liens entre les apprentissages.
- RuthvenGuide spirituel
sifi a écrit:
J'aime beaucoup mes deux philosophes (en 1re et terminale HLP), on s'entend très bien, mais dès qu'on parle de projet commun, de travaux de groupes, ils ouvrent de grands yeux horrifiés. Je suis arrivée à leur extorquer des devoirs communs (youhou !), on avait des projets de sortie (tant qu'on ne leur demande pas d'organiser), et même des idées de travail sur une même œuvre (qui n'ont jamais abouti). Notre IPR a même dit, pince-sans-rire "avec la HLP, les philosophes ont découvert la notion de pédagogie."
Les professeurs de philosophie, ces êtres étranges et incompris ...
J'ai détesté enseigner HLP en Première, à cause de l'incohérence permanente : programme d'histoire des idées mais épreuve de philosophie générale, spécialité mais découverte d'une discipline, nécessité de la réflexion chez les élèves mais préparation à une épreuve en une heure, philosophie mais pas philosophie mais un peu quand même, horaire rachitique... J'ai préféré enseigner en spé LLCA - malgré le niveau des élèves mais je faisais sans doute plus de LCA avec support philosophique que de philosophie.
- sifiÉrudit
Je n'ai jamais dit que je voulais imposer quoi que ce soit ! J'aime beaucoup travailler avec mes collègues de philo, on s'entend très bien, c'est bien que nous souhaitons continuer ensemble d'un commun accord. Evidemment que je ne toucherai pas à leur liberté pédagogique.
Simplement, je suggère des idées. Cela leur convient, ou pas. C'est bien tout l'intérêt de ces programmes qui nous laissent libres de nos choix.
Simplement, je suggère des idées. Cela leur convient, ou pas. C'est bien tout l'intérêt de ces programmes qui nous laissent libres de nos choix.
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