- ProtonExpert
Manu7 a écrit:Provence a écrit:Eliette a écrit:Ah bien moi j’ai une collègue qui n’a rien donné du tout aux élèves l’an dernier durant les trois mois du distanciel, de façon absolument certaine ( vu qu’elle l’a concédé elle même) et sans raison « valable ». C’est évident qu’il y en a. Mais très certainement beaucoup moins que de gamins qui ont raconté à leurs parents qu’ils n’avaient rien à faire. Et évidemment que comme en 40, ces histoires de délation publique c’est gerbant.
Le télétravail est théoriquement encadré : sauf erreur de ma part, il ne peut se mettre en place qu’avec accord du travailleur, avec un matériel fourni par l’employeur. Ta collègue n’a pas forcément tort d’avoir refusé cette façon de travailler.
Le matériel ? C'est une blague, nous en avons même mis à disposition des familles qui n'en avait pas ! Donc je crois qu'on pouvait faire confiance aux profs pour leur en procurer, non ?
Pour l'accord du travailleur, sauf erreur de ma part, un prof ne pouvait pas refuser l'enseignement à distance pendant le premier confinement.
Dans mon collège, nous avons aussi un collègue qui a fait une pause pendant 4 semaines sans aucune explication ni au CDE ni aux élèves ni aux familles, et ne s'est même pas excusé. C'est un spécialiste car il "oublie" souvent de venir aux conseils de classes...
Dans le lycée de ma fille, c'est le comble, son prof de math, qui a fait le choix du cours inversé, avait des outils très performants pour proposer des cours à distance tout au long de l'année. Et bien il a arrêté totalement ses cours à distance, et il n'a donné aucune nouvelle pour le premier confinement de mars à fin juin car les cours en présentiel n'ont jamais repris. Là encore aucune surprise car c'est un touriste bien connu, qui ne corrige pas les erreurs dans ses cours et ses DS d'une année sur l'autre. J'ai même vu des vidéos (capsules cours inversés) où il faisait une erreur pendant 3 min (sur 7 min) et il n'avait pas coupé au montage, alors qu'on voit bien qu'il le maîtrise très bien. Le pire c'est quand il met un lien vers une vidéo d'un prof connu sur le net mais pour illustrer une notion qui ne correspond pas à la vidéo !!!
Peut-être que ce collège a été malade, peut-être qu'il avait des parents malades ou un proche dont il a dû s'occuper, peut-être qu'il a plusieurs enfants en bas âge, que sais-je, ... c'est un peu facile de le placer dans cette nouvelle catégorie "décrocheur" quand on ne connait pas tous les faits.
Quand aux erreurs dans les cours ... de quoi s'agit-il ? Franchement s'il fait une étourderie, eh bien moi aussi cela m'arrive une erreur dans un signe. J'ai même sorti à mon dernier cours de term en classe que 2x3 donne 5 ... Que celui qui n'a jamais fait une seule erreur au tableau me jette le premier feutre ou craie.
Je suis désespéré de voir ces méthodes de dénonciation "ah lui c'est un décrocheur, il se la coule douce, il ne fait pas de visio" m’écœurent (et me démotivent).
C'est peut-être une initiative locale, mais je pense qu'il y a des choses similaires ailleurs sans qu'on le sache.
Vivement la fin juin ... vivement la fin de cette horrible année scolaire. J'ai eu le meilleur EDT de ma carrière en 2020-2021, j'aurais pu vivre ma meilleure vie. Hélas.
- Not a PandaHabitué du forum
Provence et Mathador ont raison, comme indiqué dans ce décret de 2016 (toujours en vigueur si j'en crois legifrance):
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000032036983/
Art. 1. - Les dispositions du présent décret s'appliquent aux fonctionnaires et aux agents publics non fonctionnaires régis par la loi du 13 juillet 1983 susvisée et aux magistrats de l'ordre judiciaire régis par l'ordonnance du 22 décembre 1958 susvisée.
[...]
Art. 3. - La quotité des fonctions pouvant être exercées sous la forme du télétravail ne peutêtre supérieure à trois jours par semaine. Le temps de présence sur le lieu d’affectation ne peutêtre inférieur à deux jours par semaine.Les seuils définis au premier alinéa peuvent s’apprécier sur une base mensuelle.
[...]
Art. 5. - L'exercice des fonctions en télétravail est accordé sur demande écrite de l'agent. Celle-ci précise les modalités d'organisation souhaitées. Lorsque le télétravail est organisé au domicile de l'agent ou dans un autre lieu privé, une attestation de conformité des installations aux spécifications techniques, établie conformément aux dispositions prises en application du 9° du I de l'article 7, est jointe à la demande.
[...]
Art. 6. - Les agents exerçant leurs fonctions en télétravail bénéficient des mêmes droits et obligations que les agents exerçant sur leur lieu d'affectation.
L'employeur prend en charge les coûts découlant directement de l'exercice des fonctions en télétravail, notamment le coût des matériels, logiciels, abonnements, communications et outils ainsi que de la maintenance de ceux-ci. L'employeur n'est pas tenu de prendre en charge le coût de la location d'un espace destiné au télétravail.
[...]
Art. 8. - I. - L'autorisation d'exercice des fonctions en télétravail mentionne :
1° Les fonctions de l'agent exercées en télétravail ;
2° Le lieu ou les lieux d'exercice en télétravail ;
3° Les modalités de mise en œuvre du télétravail et, s'il y a lieu, sa durée, ainsi que les plages horaires durant lesquelles l'agent exerçant ses activités en télétravail est à la disposition de son employeur et peut être joint, par référence au cycle de travail de l'agent ou aux amplitudes horaires de travail habituelles ;
4° La date de prise d'effet de l'exercice des fonctions en télétravail ;
5° Le cas échéant, la période d'adaptation prévue à l'article 5 et sa durée.
II. - Lors de la notification de l'autorisation d'exercice, l'autorité mentionnée à l'article 5 remet à l'agent intéressé :
1° Un document d'information indiquant les conditions d'application à sa situation professionnelle de l'exercice des fonctions en télétravail, notamment :
a) La nature et le fonctionnement des dispositifs de contrôle et de comptabilisation du temps de travail ;
b) La nature des équipements mis à disposition de l'agent exerçant ses activités en télétravail et leurs conditions d'installation et de restitution, les conditions d'utilisation, de renouvellement et de maintenance de ces équipements et de fourniture, par l'employeur, d'un service d'appui technique ;
2° Une copie des règles mentionnées à l'article 7 et un document rappelant ses droits et obligations en matière de temps de travail et d'hygiène et de sécurité.
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000032036983/
- InvitéInvité
Manu7 a écrit:Le matériel ? C'est une blague, nous en avons même mis à disposition des familles qui n'en avait pas ! Donc je crois qu'on pouvait faire confiance aux profs pour leur en procurer, non ?
Pour l'accord du travailleur, sauf erreur de ma part, un prof ne pouvait pas refuser l'enseignement à distance pendant le premier confinement.
Dans mon collège, nous avons aussi un collègue qui a fait une pause pendant 4 semaines sans aucune explication ni au CDE ni aux élèves ni aux familles, et ne s'est même pas excusé. C'est un spécialiste car il "oublie" souvent de venir aux conseils de classes...
Dans le lycée de ma fille, c'est le comble, son prof de math, qui a fait le choix du cours inversé, avait des outils très performants pour proposer des cours à distance tout au long de l'année. Et bien il a arrêté totalement ses cours à distance, et il n'a donné aucune nouvelle pour le premier confinement de mars à fin juin car les cours en présentiel n'ont jamais repris. Là encore aucune surprise car c'est un touriste bien connu, qui ne corrige pas les erreurs dans ses cours et ses DS d'une année sur l'autre. J'ai même vu des vidéos (capsules cours inversés) où il faisait une erreur pendant 3 min (sur 7 min) et il n'avait pas coupé au montage, alors qu'on voit bien qu'il le maîtrise très bien. Le pire c'est quand il met un lien vers une vidéo d'un prof connu sur le net mais pour illustrer une notion qui ne correspond pas à la vidéo !!!
Cher collègue je te trouve bien prompt à juger des situations que tu ne connais pas et à mon sens, je trouve que tu es très mal renseigné sur les obligations de l employeur.
Personnellement je trouve même je tu fais du zèle, à utiliser ton materiel personnel sans que notre employeur ne t y autorise. Tu es équipé, très bien, penses à ceux qui ne le sont pas car ils n en ont tout simplement pas les moyens.
- HypermnestreÉrudit
Un fil intéressant sur twitter concernant la baisse du taux de positivité des jeunes pendant les vacances :
https://twitter.com/FlorentTdOuvill/status/1385872180571951104
https://twitter.com/FlorentTdOuvill/status/1385872180571951104
Florent d'Ouvill a écrit: Pourquoi le taux de positivité des jeunes augmente-t-il pendant les vacances ?
Cela permet-il d’affirmer que les jeunes se contaminent + chez eux qu’à l’école comme l’a fait régulièrement le ministre ? (spoiler : non).
Petit fil pour essayer d'y voir un peu plus clair.
- ElietteNiveau 9
Provence a écrit:Eliette a écrit:Ah bien moi j’ai une collègue qui n’a rien donné du tout aux élèves l’an dernier durant les trois mois du distanciel, de façon absolument certaine ( vu qu’elle l’a concédé elle même) et sans raison « valable ». C’est évident qu’il y en a. Mais très certainement beaucoup moins que de gamins qui ont raconté à leurs parents qu’ils n’avaient rien à faire. Et évidemment que comme en 40, ces histoires de délation publique c’est gerbant.
Le télétravail est théoriquement encadré : sauf erreur de ma part, il ne peut se mettre en place qu’avec accord du travailleur, avec un matériel fourni par l’employeur. Ta collègue n’a pas forcément tort d’avoir refusé cette façon de travailler.
Sauf que notre lycée prêtait tout matériel nécessaire. C’est marrant de refuser à tout prix d’admettre que un très petit pourcentage de collègues a vraiment disparu du radar des élèves. Interrogée sur le distanciel au conseil de fin d’année, cette collègue a noyé le poisson ( « dans sa matière, on peut réviser en autonomie, se nourrir de l’observation du quotidien et de lectures personnelles...) mais n’a fait aucun cas de difficultés personnelles ou de matériel. Les élèves étaient des sympas, qui ont suivi les autres cours à distance proposés, que ce soit sur discord ou travail en quiz ou énoncés d’exos pdf. Bref...
Je le répète ce genre de cas est rare, la grosse majorité des profs de mes enfants ( 1 cm2 , deux collégiens et un lycéen) ont répondu présent, de différentes façons.
- AhenobarbusNiveau 5
Et la connexion internet il l'assure ton bahut ? Je n'ai pas de box, je fais quoi du coup? Suis-je mauvais si j'estime que mon employeur doit assurer ses missions, à savoir me fournir le matériel adéquat ? Ou dois-je une fois encore pallier les inconséquences de celui-ci (masques, vaccination) ?
- maikreeeesseGrand sage
Comment s'organise l'accueil des enfants des collègues du primaire au collège ? Cela doit augmenter le nombre significativement. Mes collègues concernés n'ont reçu aucune nouvelle. Moi je dois trouver une solution pour le non accueil des élèves de collègues absents et sans remplaçant. A part rester dans la cour en attendant que les parents reviennent chercher leur enfant... Belle ambiance en perspective.
- CassandrineNiveau 10
maikreeeesse a écrit:Comment s'organise l'accueil des enfants des collègues du primaire au collège ? Cela doit augmenter le nombre significativement. Mes collègues concernés n'ont reçu aucune nouvelle. Moi je dois trouver une solution pour le non accueil des élèves de collègues absents et sans remplaçant. A part rester dans la cour en attendant que les parents reviennent chercher leur enfant... Belle ambiance en perspective.
@maikreeeesse ,
On est prêt selon le Ministre. Dans les hautes sphères tout est prêt mais sur le terrain, les pauvres PE et directeurs d'école vont s'arracher les cheveux à 8h29 pour tout organiser avant 8h30.
Bon courage pour la reprise.
- ProvenceEnchanteur
Eliette a écrit:Provence a écrit:Eliette a écrit:Ah bien moi j’ai une collègue qui n’a rien donné du tout aux élèves l’an dernier durant les trois mois du distanciel, de façon absolument certaine ( vu qu’elle l’a concédé elle même) et sans raison « valable ». C’est évident qu’il y en a. Mais très certainement beaucoup moins que de gamins qui ont raconté à leurs parents qu’ils n’avaient rien à faire. Et évidemment que comme en 40, ces histoires de délation publique c’est gerbant.
Le télétravail est théoriquement encadré : sauf erreur de ma part, il ne peut se mettre en place qu’avec accord du travailleur, avec un matériel fourni par l’employeur. Ta collègue n’a pas forcément tort d’avoir refusé cette façon de travailler.
Sauf que notre lycée prêtait tout matériel nécessaire. C’est marrant de refuser à tout prix d’admettre que un très petit pourcentage de collègues a vraiment disparu du radar des élèves. Interrogée sur le distanciel au conseil de fin d’année, cette collègue a noyé le poisson ( « dans sa matière, on peut réviser en autonomie, se nourrir de l’observation du quotidien et de lectures personnelles...) mais n’a fait aucun cas de difficultés personnelles ou de matériel. Les élèves étaient des sympas, qui ont suivi les autres cours à distance proposés, que ce soit sur discord ou travail en quiz ou énoncés d’exos pdf. Bref...
Je le répète ce genre de cas est rare, la grosse majorité des profs de mes enfants ( 1 cm2 , deux collégiens et un lycéen) ont répondu présent, de différentes façons.
Ta collègue n’a pas à se justifier de ne pas avoir fait de zèle.
- User20401Vénérable
Ici je ferai ça. En informant bien tous les parents (notamment ceux de ma classe) du pourquoi du comment. S'ils le souhaitent, ils peuvent joindre l'inspection.maikreeeesse a écrit:Comment s'organise l'accueil des enfants des collègues du primaire au collège ? Cela doit augmenter le nombre significativement. Mes collègues concernés n'ont reçu aucune nouvelle. Moi je dois trouver une solution pour le non accueil des élèves de collègues absents et sans remplaçant. A part rester dans la cour en attendant que les parents reviennent chercher leur enfant... Belle ambiance en perspective.
Au moins, on n'aura pas à galérer en classe, avec X niveaux (5 dans mon cas, du CP au CM2), 40 gamins, de l'occupationnel (contre lequel les parents trouvent le moyen de râler ). Là, tout le monde dans la cour. 2 zones pour éviter les combats entre classes. Et on attend que tout le monde ait récupéré son gamin. Si ça prend la journée, ce n'est pas mon problème. J'applique la loi. Le truc pénible, ce sont les coups de fil à passer aux parents qui ne viennent pas au portail (garderie, bus, etc.).
- SisypheHabitué du forum
Je comprends ta position, Cicycle. Mais je sais d'avance que ça va te retomber dessus. Parce que les parents de X (CE1) ne viendront pas le chercher, tous les autres n'auront pas cours et on t'accusera de passer tes journées à parfaire ton bronzage. Pire, s'il pleut, tu mettras gravement en danger Y qui tousse un peu parce que tu manques de souplesse.
Bref, dans tous les cas, ce sera de ta faute.
Je t'envoie tout mon soutien. C'est vraiment une année très difficile pour les professeurs des écoles.
Bref, dans tous les cas, ce sera de ta faute.
Je t'envoie tout mon soutien. C'est vraiment une année très difficile pour les professeurs des écoles.
- User20401Vénérable
Non, j'applique les textes. Comme quand on m'accuse de maltraitance parce que j'impose le port du masque. Je ne prends pas la responsabilité de ne pas appliquer les textes. Pour une fois qu'il existe un texte pour nous protéger. Notamment pour cette situation scandaleuse en temps normal, inacceptable en temps d'épidémie.Sisyphe a écrit:Je comprends ta position, Cicycle. Mais je sais d'avance que ça va te retomber dessus. Parce que les parents de X (CE1) ne viendront pas le chercher, tous les autres n'auront pas cours et on t'accusera de passer tes journées à parfaire ton bronzage. Pire, s'il pleut, tu mettras gravement en danger Y qui tousse un peu parce que tu manques de souplesse.
Bref, dans tous les cas, ce sera de ta faute.
Je t'envoie tout mon soutien. C'est vraiment une année très difficile pour les professeurs des écoles.
Et ce que peuvent dire les parents m'est complètement indifférent. Vraiment. Rien à cirer. Je leur donne le numéro de l'inspection à chaque absence non remplacée. Cette fois ne fera pas exception sur ce point.
P.S. : le fait qu'il tousse n'a rien à voir avec la pluie. On n'attrape pas froid. On attrape un virus. Donc je conseillerais aux parents de Y de l'amener consulter voire, par les temps qui courent, de faire un test PCR.
Non, vraiment, il faut qu'on se protège légalement et qu'on arrête de se demander ce que vont penser et dire les parents.
Je précise que l'école où je passe le plus de temps est une école où les parents son notoirement relous.
- maikreeeesseGrand sage
Oui, pour l'instant je n'ai pas trouvé d'autres solutions. Mais il n'en reste pas moins que cela va engendrer des tensions supplémentaires. Enfin, que dis-je, il devrait ruisseler des remplaçants, alors cela va être un non problème.
- Pontorson50Fidèle du forum
Eliette a écrit:Provence a écrit:Eliette a écrit:Ah bien moi j’ai une collègue qui n’a rien donné du tout aux élèves l’an dernier durant les trois mois du distanciel, de façon absolument certaine ( vu qu’elle l’a concédé elle même) et sans raison « valable ». C’est évident qu’il y en a. Mais très certainement beaucoup moins que de gamins qui ont raconté à leurs parents qu’ils n’avaient rien à faire. Et évidemment que comme en 40, ces histoires de délation publique c’est gerbant.
Le télétravail est théoriquement encadré : sauf erreur de ma part, il ne peut se mettre en place qu’avec accord du travailleur, avec un matériel fourni par l’employeur. Ta collègue n’a pas forcément tort d’avoir refusé cette façon de travailler.
Sauf que notre lycée prêtait tout matériel nécessaire. C’est marrant de refuser à tout prix d’admettre que un très petit pourcentage de collègues a vraiment disparu du radar des élèves. Interrogée sur le distanciel au conseil de fin d’année, cette collègue a noyé le poisson ( « dans sa matière, on peut réviser en autonomie, se nourrir de l’observation du quotidien et de lectures personnelles...) mais n’a fait aucun cas de difficultés personnelles ou de matériel. Les élèves étaient des sympas, qui ont suivi les autres cours à distance proposés, que ce soit sur discord ou travail en quiz ou énoncés d’exos pdf. Bref...
Je le répète ce genre de cas est rare, la grosse majorité des profs de mes enfants ( 1 cm2 , deux collégiens et un lycéen) ont répondu présent, de différentes façons.
Je remarque que les collègues ayant des enfants en situation d'élèves en distanciel sont, et c'est logique, plus nombreux parmi ceux qui repèrent les "décrocheurs" et s'en offusquent, normal.
Juste un mot sur les refus de télétravail y compris avec matériel prêté : sans ma défunte épouse, qui, en fac, avait réussi à se former sur le tas bien avant moi avant que j'ose seulement toucher un ordi, je crois que me livrer tout le matériel possible ne m'aurait pas permis de faire du téléenseignement il y a encore cinq ans : si on n'a jamais pris l'habitude d'envoyer quoi que ce soit à distance, on peut se trouver dans une forme d'illettrisme numérique, et, pour tout prof plus encore plus que pour tout adulte, s'avouer non compétent est dur, surtout devant des élèves et leurs parents, surtout quand des parents sont profs qui savent dans ce domaine, au point de sortir des arguties non convaincantes pour se justifier, comme celles que vous avez pu entendre.
Bref, attention, certains préfèrent avouer du dilettantisme plutôt que de donner les vraies raisons. Après, manu7 a raison aussi de dire que si on connait bien certains collègues pour des attitudes de laisser-aller en dehors même du télétravail, le doute est raisonnable sur leur légitimité à ne pas s'investir dans le minimum de l'envoi d'exercices. Mais on peut se tromper sur les gens.
Il faut saluer, dans mon collège ou ailleurs, le collègue référent informatique, qui a recensé les difficultés du bahut, des collègues, et produit des tutos ou des des cadrages afin d'harmoniser nos pratiques un minimum. Ils bossent parfois comme des dingues par dévouement, n'oublions pas de le leur marquer, il suffit de petits gestes.
- User20401Vénérable
Ah mais de toutes façons, cette année, les tensions ne manquent pas. En tous cas ici, gros secteur anti-masque, complotiste et Cie tout est très compliqué. Les parents remettent en cause toute application du protocole (masque, éviction, cas contact, annulation de la piscine, etc.). Ça n'en fait qu'une de plus.maikreeeesse a écrit:Oui, pour l'instant je n'ai pas trouvé d'autres solutions. Mais il n'en reste pas moins que cela va engendrer des tensions supplémentaires. Enfin, que dis-je, il devrait ruisseler des remplaçants, alors cela va être un non problème.
- chmarmottineGuide spirituel
Si ça ne convient pas, je retirerai ce tweet. Témoignage poignant d'un soignant sur une famille contaminée à cause de l'école.
Petit thread colère, tristesse et amertume. Si vous ne voulez que des bonnes nouvelles, ne lire que ce qui vous arrange, des médicaments miracles et des paillettes, ne lisez pas la suite.
— Marie de la réa fait des efforts (@mariealablouse) April 23, 2021
Pour rappel: trolling et/ou insultes= blocage
- Isis39Enchanteur
Je confirme les difficultés "techniques" de certains collègues. Pendant le premier confinement j'ai aidé au téléphone plusieurs collègues, produit aussi des tutos (pour les collègues et les élèves d'ailleurs). En plus du travail à distance, cela m'avait bien occupé. Ma cheffe l'avait bien remarqué car elle m'a donné des HSE (en plus de l'IMP que je touche).Pontorson50 a écrit:Je remarque que les collègues ayant des enfants en situation d'élèves en distanciel sont, et c'est logique, plus nombreux parmi ceux qui repèrent les "décrocheurs" et s'en offusquent, normal.Eliette a écrit:Sauf que notre lycée prêtait tout matériel nécessaire. C’est marrant de refuser à tout prix d’admettre que un très petit pourcentage de collègues a vraiment disparu du radar des élèves. Interrogée sur le distanciel au conseil de fin d’année, cette collègue a noyé le poisson ( « dans sa matière, on peut réviser en autonomie, se nourrir de l’observation du quotidien et de lectures personnelles...) mais n’a fait aucun cas de difficultés personnelles ou de matériel. Les élèves étaient des sympas, qui ont suivi les autres cours à distance proposés, que ce soit sur discord ou travail en quiz ou énoncés d’exos pdf. Bref...Provence a écrit:Le télétravail est théoriquement encadré : sauf erreur de ma part, il ne peut se mettre en place qu’avec accord du travailleur, avec un matériel fourni par l’employeur. Ta collègue n’a pas forcément tort d’avoir refusé cette façon de travailler.Eliette a écrit:Ah bien moi j’ai une collègue qui n’a rien donné du tout aux élèves l’an dernier durant les trois mois du distanciel, de façon absolument certaine ( vu qu’elle l’a concédé elle même) et sans raison « valable ». C’est évident qu’il y en a. Mais très certainement beaucoup moins que de gamins qui ont raconté à leurs parents qu’ils n’avaient rien à faire. Et évidemment que comme en 40, ces histoires de délation publique c’est gerbant.
Je le répète ce genre de cas est rare, la grosse majorité des profs de mes enfants ( 1 cm2 , deux collégiens et un lycéen) ont répondu présent, de différentes façons.
Juste un mot sur les refus de télétravail y compris avec matériel prêté : sans ma défunte épouse, qui, en fac, avait réussi à se former sur le tas bien avant moi avant que j'ose seulement toucher un ordi, je crois que me livrer tout le matériel possible ne m'aurait pas permis de faire du téléenseignement il y a encore cinq ans : si on n'a jamais pris l'habitude d'envoyer quoi que ce soit à distance, on peut se trouver dans une forme d'illettrisme numérique, et, pour tout prof plus encore plus que pour tout adulte, s'avouer non compétent est dur, surtout devant des élèves et leurs parents, surtout quand des parents sont profs qui savent dans ce domaine, au point de sortir des arguties non convaincantes pour se justifier, comme celles que vous avez pu entendre.
Bref, attention, certains préfèrent avouer du dilettantisme plutôt que de donner les vraies raisons. Après, manu7 a raison aussi de dire que si on connait bien certains collègues pour des attitudes de laisser-aller en dehors même du télétravail, le doute est raisonnable sur leur légitimité à ne pas s'investir dans le minimum de l'envoi d'exercices. Mais on peut se tromper sur les gens.
Il faut saluer, dans mon collège ou ailleurs, le collègue référent informatique, qui a recensé les difficultés du bahut, des collègues, et produit des tutos ou des des cadrages afin d'harmoniser nos pratiques un minimum. Ils bossent parfois comme des dingues par dévouement, n'oublions pas de le leur marquer, il suffit de petits gestes.
Je remarque d'ailleurs que les parents parlent souvent de profs "décrocheurs" pour ceux qui ne font pas de visios. Apparemment pas de visios = pas de cours. Bref...
- HimpyExpert spécialisé
henriette a écrit:Il me semble même que les enseignants faisaient nommément partie de la liste tout à fait officielle des fonctionnaires pour lesquels le télétravail n'était pas autorisé. Je ne sais plus quels syndicats avaient signalé ce problème lors du 1er confinement.
Il y a quelques jours j'ai vu passer ce document sur les rezosocio, je prends toujours ce que je lis dessus avec des pincettes mais ce courrier semble vrai et confirme ce que tu dis.
- CleroliDoyen
Repérer ceux, parmi les enseignants de ses enfants qui envoient très peu de cours, c'est certain mais parmi ses collègues, non, je ne vois pas le rapport (je suis PP chaque année et je n'ai pas mis le nez dans le cahier de textes en ligne des collègues de ma classe pour voir ce qu'ils faisaient, ce n'est pas mon rôle et j'ai bien d'autres choses à faire).Je remarque que les collègues ayant des enfants en situation d'élèves en distanciel sont, et c'est logique, plus nombreux parmi ceux qui repèrent les "décrocheurs" et s'en offusquent, normal.
Quant à "s'en offusquent", tu veux dire par là qu'ils se disent "moi je fais cet effort, mes collègues doivent donc faire comme moi". Cela me rappelle une anecdote au sujet du concours général : des collègues me poussent régulièrement à présenter des élèves. Je l'ai fait une fois et j'ai constaté que pour mon administration, puisque je présentais des élèves, je devais surveiller une épreuve sur mon temps libre ET gratuitement. Depuis, je laisse mes collègues s'offusquer sur les sujets qu'ils veulent et je ne présente plus aucun élève.
- trompettemarineMonarque
@chmarmottine. Quelle tristesse et quelle colère ! Voilà des histoires humaines qui auraient dû être lues au ministre par les journalistes avant de lui poser toute question.
Toutes ces histoires et tous ces drames devraient être collectés, école par école, établissement par établissement.
Est-ce à nous de le faire ou aux journalistes qui se contentent de commenter des courbes sur les plateaux TV ?
Peut-être qu'un journaliste d'investigation est en train d'enquêter ?
Toutes ces histoires et tous ces drames devraient être collectés, école par école, établissement par établissement.
Est-ce à nous de le faire ou aux journalistes qui se contentent de commenter des courbes sur les plateaux TV ?
Peut-être qu'un journaliste d'investigation est en train d'enquêter ?
- Clecle78Bon génie
Mes voisins, couple de petits artisans travaillant ensemble ont été contaminés tous les deux par leurs enfants après un énorme cluster au collège. Une semaine d'arrêt, covid modéré mais invalidant, et une indemnisation miserable, (38 euros par jour pour les deux). Ils étaient super en colère contre le principal qui n'a pris aucune mesure et n'a transmis aucune information. Eux prenaient des mesures draconiennes pour se protéger mais comment faire quand on a des enfants ?
- TangledingGrand Maître
Oui, il faut arrêter de juger les collègues sur la base de pas grand chose et sans être qualifié pour le faire. C'est ce qu'on attend des parents, mais aussi des collègues.
Pour ce qui est des parents, je suis assez bien placé pour dire qu'ils sont très mal placés pour juger notre travail. J'ai déjà eu accès à des courriers de parents adressés à un chef d'établissement pour se plaindre de moi, pour des motifs variés, parmi lesquels mes nombreuses absences pour raison syndicale, mais aussi parce qu'il m'est est arrivé de "faire des pas chassés pour effacer le tableau" (j'aurais aimé pouvoir l'inventer).
Pendant le confinement j'ai d'ailleurs été mis en cause par quelques parents dont le fiston n'aurait pas eu connaissance de la localisation du travail sur un espace collaboratif de l ent plus adapté pour moi son cahier de textes lié à un edt devenu fictif. Je vous laisse imaginer la crédibilité que le fiston ait pu ne pas savoir en 2020 ce que savaient ses copains.
Les parents écrivaient au pp. Lesquels ont parfois tardé à me le faire savoir par crainte de ma réaction. (Et comme je revenais après avoir été remplacé, je n'apparaissais pas dans l'annuaire de l ENT)
La direction m'avait appelé pour prendre de mes nouvelles et me signaler les récriminations du fâcheux.
Évidemment aucun mot d'excuse des parents qui m'ont daubé dessus. Mais leur fiston m'a rendu le travail par la suite, ah ah.
Et comme dit par @Provence , tout ce que nous avons fait était du zèle. J'ajoute que le jour où un parent ou un chef d'établissement aura le culot de me réclamer quoi que ce soit de plus que ce que je fais lorsqu'on est à distance, ce jour là je diviserai par deux ma charge à distance. Sans aucun état d'âme.
Pour ce qui est des parents, je suis assez bien placé pour dire qu'ils sont très mal placés pour juger notre travail. J'ai déjà eu accès à des courriers de parents adressés à un chef d'établissement pour se plaindre de moi, pour des motifs variés, parmi lesquels mes nombreuses absences pour raison syndicale, mais aussi parce qu'il m'est est arrivé de "faire des pas chassés pour effacer le tableau" (j'aurais aimé pouvoir l'inventer).
Pendant le confinement j'ai d'ailleurs été mis en cause par quelques parents dont le fiston n'aurait pas eu connaissance de la localisation du travail sur un espace collaboratif de l ent plus adapté pour moi son cahier de textes lié à un edt devenu fictif. Je vous laisse imaginer la crédibilité que le fiston ait pu ne pas savoir en 2020 ce que savaient ses copains.
Les parents écrivaient au pp. Lesquels ont parfois tardé à me le faire savoir par crainte de ma réaction. (Et comme je revenais après avoir été remplacé, je n'apparaissais pas dans l'annuaire de l ENT)
La direction m'avait appelé pour prendre de mes nouvelles et me signaler les récriminations du fâcheux.
Évidemment aucun mot d'excuse des parents qui m'ont daubé dessus. Mais leur fiston m'a rendu le travail par la suite, ah ah.
Et comme dit par @Provence , tout ce que nous avons fait était du zèle. J'ajoute que le jour où un parent ou un chef d'établissement aura le culot de me réclamer quoi que ce soit de plus que ce que je fais lorsqu'on est à distance, ce jour là je diviserai par deux ma charge à distance. Sans aucun état d'âme.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- CathEnchanteur
Mais c'est exactement ce que je dis : c'est le ministère (via le rectorat) qui démantèle les postes et les transforme en hsa. Pas les collègues qui disent au dernier arrivé : "Oh, j'ai demandé la suppression de ton poste parce que j'ai besoin de sous !".laMiss a écrit:C'est faux, Cath. Surtout depuis quelques années...Cath a écrit:Pas d'accord, puisqu'on ne peut prendre comme hsa que les heures précisément fléchées comme des hsa : on ne peut pas demander le démantèlement d'un poste pour avoir plus d'hsa.
L'EN démantèle de plus en plus de postes pour lesquels les collègues auraient pu rester (leurs heures postes correspondaient aux besoins élèves...) et impose alors les heures ôtées au reste de l'équipe en HSA. J'ai déjà plusieurs exemple de postes à 18h où 8 à 10 heures ont été dégagées, le/la collègue finissant sur plusieurs établissements et les autres obligés de prendre les hsa...
Alors évidemment, les collègues qui seraient volontaires pour avoir plus d'HSA n'ont, dans ce contexte, qu'à se faire connaitre...Les rectorats exigent l'absorption d'un nombre d'HSA délirant et en vient depuis quelques années à démanteler, voire à supprimer des postes de collègues qui avaient de quoi faire leur service.
Afin de ne pas prolonger le hors sujet, je t'invite à lire ceci :
https://www.neoprofs.org/t127403-heures-postes-besoins-eleves-tu-degages-quand-meme
- Miss MessyNiveau 7
Le professeur Robert Cohen cause en ce moment sur CNEWS (pour ceux qui ont le courage ...) "dans 80% des cas, la contamination des enfants est faite dans la famille ou par un autre adulte" et non le contraire bla bla bla
- Not a PandaHabitué du forum
Tangleding a écrit:Oui, il faut arrêter de juger les collègues sur la base de pas grand chose et sans être qualifié pour le faire. C'est ce qu'on attend des parents, mais aussi des collègues.
Pour ce qui est des parents, je suis assez bien placé pour dire qu'ils sont très mal placés pour juger notre travail. J'ai déjà eu accès à des courriers de parents adressés à un chef d'établissement pour se plaindre de moi, pour des motifs variés, parmi lesquels mes nombreuses absences pour raison syndicale, mais aussi parce qu'il m'est est arrivé de "faire des pas chassés pour effacer le tableau" (j'aurais aimé pouvoir l'inventer).
Pendant le confinement j'ai d'ailleurs été mis en cause par quelques parents dont le fiston n'aurait pas eu connaissance de la localisation du travail sur un espace collaboratif de l ent plus adapté pour moi son cahier de textes lié à un edt devenu fictif. Je vous laisse imaginer la crédibilité que le fiston ait pu ne pas savoir en 2020 ce que savaient ses copains.
Les parents écrivaient au pp. Lesquels ont parfois tardé à me le faire savoir par crainte de ma réaction. (Et comme je revenais après avoir été remplacé, je n'apparaissais pas dans l'annuaire de l ENT)
La direction m'avait appelé pour prendre de mes nouvelles et me signaler les récriminations du fâcheux.
Évidemment aucun mot d'excuse des parents qui m'ont daubé dessus. Mais leur fiston m'a rendu le travail par la suite, ah ah.
Et comme dit par @Provence , tout ce que nous avons fait était du zèle. J'ajoute que le jour où un parent ou un chef d'établissement aura le culot de me réclamer quoi que ce soit de plus que ce que je fais lorsqu'on est à distance, ce jour là je diviserai par deux ma charge à distance. Sans aucun état d'âme.
Ce n'est pas inutile de le rappeler de temps en temps.
- chmarmottineGuide spirituel
Miss Messy a écrit:Le professeur Robert Cohen cause en ce moment sur CNEWS (pour ceux qui ont le courage ...) "dans 80% des cas, la contamination des enfants est faite dans la famille ou par un autre adulte" et non le contraire bla bla bla
même si c'était vrai, ça veut dire que dans 20 % des cas, c'est le contraire qui se passe ...
Mais on s'en moque de ces statistiques à la noix.
On devrait juste tout faire pour que personne ne soit contaminé à l'école ... voir le témoignage twitter posté plus haut !
Ce papa qui est mort parce que sa femme, asymptomatique a attrapé la covid dans l'école où elle travaillait, n'est pas une statistique !
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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