Neo défi lecture 2021 - Ici, on papote !

J'ai ouvert le topic pour le défi 2022.
https://www.neoprofs.org/t135362-neo-defi-lecture-2022-a-vos-suggestions

J'en suis à 28 défis relevés et je dois m'arrêter au 26 décembre: je pense que je ne finirai pas le défi encore cette année. Mais c'est toujours très sympa de participer, alors continuons !

Eloah a écrit:Pour le défi 24 "une dystopie ou un roman sur les mutations écologiques à venir", j'ai lu le 1er tome d'une saga jeunesse, June, de Manon Fargetton que j'ai rencontrée au salon du livre jeunesse de Montreuil la semaine dernière.

Bien que ce soit un roman destiné à la jeunesse, j'ai bien apprécié cette lecture car la plume de l'autrice est poétique et délicate, les personnages, quoique classiques, sont attachants. L'histoire se déroule dans un futur indéterminé où le chaos le dispute à l'harmonie. Petite, June a assisté à la mort de la dernière Sylphide et sans le savoir est porteuse de son héritage. Devenue adolescente, June et son petit frère doivent fuir le monde protégé dans lequel ils ont grandi pour remplir une mission dans un univers parallèle situé dans les nuages. C'est très immersif, les lieux sont sublimes et c'est une très bonne initiation à la fantasy pour les jeunes lecteurs avec en plus un propos écologique puisqu'on assiste par ex à l'effet de ce chaos sur les montagnes. Une jolie lecture, je lirai la suite de la saga volontiers.

Je m'arrête là pour le défi cette année. Il me reste 2 items à remplir mais je sais que je ne les lirai pas (théâtre élisabethain et seconds couteaux) et moi aussi j'ai hâte de connaître les consignes du prochain défi !

Eloah, si tu participes à la lecture de décembre, Gaskell ou Trollope conviennent pour les seconds couteaux

Cléopatra2 a écrit:J'ai commencé Epepe (oui, j'en ai 3 en cours du coup...), mais je ne trouve pas ça amusant du tout. Je trouve ce roman extrêmement oppressant, pour moi c'est limite un livre d'horreur. C'est très bien mais ça semble tellement inexorable. Et sans échappatoire.

J'ai eu la même impression, mais je crois que nous sommes en minorité !

Amaliah a écrit:J'ai ouvert le topic pour le défi 2022.
https://www.neoprofs.org/t135362-neo-defi-lecture-2022-a-vos-suggestions

Excellente initiative. Merci, Amaliah.

Merci, Adren, pour ton idée mais je ne participe pas car pour le moment mon objectif est de lire tous ceux qui m'attendent déjà dans ma bibliothèque, j'essaye (j'ai bien dit : j'essaye ) de ne plus trop en acheter.

Toutefois, je me suis posé une question cette nuit : pour le défi "seconds couteaux" est que cela ne concerne que des auteurs éclipsés par d'autres auteurs ou est-ce que ça peut aussi concerner une œuvre éclipsée par une autre œuvre bien plus célèbre du même auteur ? Je suis en train de lire Tendre est la nuit de Francis Scott Fitzgerald, publiée après Gatsby et qui n'a eu aucun succès, au point qu'à la mort de l'auteur le livre n'était même plus en vente ... Selon vous, ça entrerait dans le défi ?

Personne n'a d'avis ?

Cléopatra2 a écrit:Je lis en même temps Gatsby le magnifique et Le pays des autres ainsi que deux autres romans qui n'ont rien à voir.
Pour Gatsby : j'en suis au début mais le narrateur m'insupporte, sa cousine aussi, bref, me voilà bien mal partie.
Le Slimani me plaît mieux.
J'ai exhumé Epepe
J'ai lu un livre de photos accompagnées de poèmes en prose. Est-ce que ça peut compter comme recueil?

Je m'auto-cite. Est-ce que je peux compter le livre de photos comme recueil de poèmes en prose?

Cléopatra2 a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Je lis en même temps Gatsby le magnifique et Le pays des autres ainsi que deux autres romans qui n'ont rien à voir.
Pour Gatsby : j'en suis au début mais le narrateur m'insupporte, sa cousine aussi, bref, me voilà bien mal partie.
Le Slimani me plaît mieux.
J'ai exhumé Epepe
J'ai lu un livre de photos accompagnées de poèmes en prose. Est-ce que ça peut compter comme recueil?

Je m'auto-cite. Est-ce que je peux compter le livre de photos comme recueil de poèmes en prose?

Pour moi oui, puisque les photos sont accompagnées de poèmes.

Eloah a écrit:Personne n'a d'avis ?

Second couteau je dirais plutôt un auteur qu'un livre. Mais ce n'est qu'un avis.

Moi aussi.

Ok cool! C'est un livre écrit par un ami , financé sur Ulule, donc chouette que je puisse le compter!
Du coup voilà, il s'appelle Générations. On y trouve des photos de "couples" parent/enfant, de profil face à face. S'intercalent des poèmes en prose.
Je connais quelques personnes photographiées, les poèmes sont très beaux. J'en mettrai un ou deux ici demain.

Je finis le défi avec Les joyeuses Commères de Windsor, de vous-savez-qui, pour le théâtre élisabéthain. Je n'ai pas lu le n°4 (le journaliste), remplacé par le joker. Si je tombe sur quelque chose de bien avant le 25 décembre, qui sait...

En tout cas merci encore à Jenny d'avoir suggéré Harlem Renaissance, ma grande découverte de cette année.

Ça me fait plaisir !

25e défi relevé pour moi (voyons donc le verre à moitié plein) : il s'agit du défi n°20. Merveille. Je place le livre Marcher à Kerguelen de François Garde à cette place.

L'auteur de cet essai est parti traverser, avec trois autres compagnons, l'île de Kerguelen, du nord au sud, puis vers l'est. Il raconte, jour par jour, cet extraordinaire aventure sur cette île encore très préservée de la présence humaine.

Mon avis : Kerguelen est une île fascinante pour moi et j'adore les récits de marche, de découverte. J'ai donc beaucoup apprécié lire ce récit, la description de paysages isolés, du climat hostile (vent, pluie, neige même au coeur de l'été austral), les réflexions de l'auteur sur l'homme, la nature etc.

L'auteur ne cesse de nous faire part de son émerveillement face à cette nature pourtant très sauvage et hostile donc je choisis la catégorie Merveille pour cette raison.

Merci pour vos avis, Clecle et Jenny !

C'est le genre de récit qui me plaît bien. Je note, Malaga.

Bon, je bidouille! J'ai lu Contes et récits d'Oscar Wilde, que je place dans contes, et je rapatrie La sorcière de la rue Mouffetard de Pierre Gripari dans Sorcières. Allez, un de moins, plus que 4 défis (dont 3 en cours...).
Je crois que j'ai commencé le 1er janvier donc j'ai un peu de temps.

Oui ! Tu vas y arriver !

J'ai bougé Rosa Candida pour le défi Zulma et Mohamed Mbougar Sarr - La plus secrète mémoire des hommes pour le défi 20, Merveille.

Un jeune écrivain sénégalais, Diégane, découvre un livre mystérieux et mythique : Le labyrinthe de l'inhumain écrit par un écrivain africain, T.C. Elimane en 1938. Après avoir suscité un grand enthousiasme en Europe, il est accusé de plagiat. L'écrivain a ensuite disparu, les exemplaires de son livre ont été détruits, sa maison d'édition a mis la clé sous la porte. Les rares exemplaires restants fascinent leurs lecteurs. Diégane évolue dans un groupe de jeunes auteurs africains. Ils discutent de littérature, échangent sur le mystérieux T.C. Elimane, s'interrogent sur leur place entre Europe et Afrique.
Diégane, en pleine rupture amoureuse, se lance sur les traces de l'écrivain maudit. Siga, qui lui a donné accès au livre, a entrepris cette quête avant lui et distille quelques secrets. Sa recherche, entre France, Sénégal et Argentine, l'amène à s'interroger sur la nécessité de la littérature.
De très belles pages sur l'amour de la littérature, un roman entre enquête policière, réflexion sur la littérature et le colonialisme, roman d'amour qui se dévore malgré sa densité.

Pour le défi 17, un livre du mouvement Harlem Renaissance ou dont le personnage est un Noir américain, j'ai lu Natasha Trethewey - Memorial Drive

Natasha Trethewey retrace le destin brisé de sa mère, assassinée par son ex-mari. Elle raconte le mariage de ses parents, un mariage mixte rejeté par la société américaine et exprime la difficulté de grandir et de trouver sa place en tant que jeune fille métisse.
Elle raconte l’irruption de Big Joe dans leurs vies, un vétéran du Vietnam violent et manipulateur. Gwendoline voit dans ce second mariage, un nouveau départ, d’autant plus qu’elle s’épanouit professionnellement. Victime de violences conjugales répétées, elle parvient à la quitter. Le harcèlement se poursuit cependant jusqu’au dénouement tragique.
Natasha Trethewey redonne une voix à sa mère, à la fois calme et empreinte d’angoisses, à partir de ses souvenirs et des archives judiciaires. Le récit s’accompagne d’une bande-son impeccable, réminiscence de la collection de disques de sa mère et témoignage de la vivacité de la scène soul-funk des années 70-80.

Pour le défi 35: Une pièce du théâtre élisabéthain, j'ai lu Le songe d'une nuit d'été de William Shakespeare.

lors d'une nuit d'été (mais en fait de printemps), une jeune femme Hermia et son amoureux Lysandre songent à s'enfuir pour échapper au père d'Hermia qui veut la marier à Démétrius. La meilleure amie d'Hermia, Héléna, est folle amoureuse de Démétrius. Dans la forêt se trouvent aussi le roi et la reine des fées qui vont user de la magie mais en se trompant de personne. Enfin, une troupe de comédiens amateurs arrivent pour répéter leur pièce.

Mon avis : je n'ai pas du tout aimé cette pièce. J'ai eu du mal à comprendre certains passages, la confusion, la douce folie m'ont perdue. Bref, je suis totalement passée à côté. La fatigue de cette fin de période de cours y est peut-être pour quelque chose.

J'ai fait le point et mis ma liste au propre. Je n'avais pas compté certaines lectures faites pour le travail et qui entrent dans le défi. Le glissement d'un ou deux titres dans des items différents me permet également d'atteindre mon 32e défi. Celui-ci, je le valide avec déception car le dernier roman d'Amin Maalouf, Nos frères inattendus, ne m'a pas du tout plu (défi 11: un auteur libanais).
Dans un futur assez proche, une guerre nucléaire est sur le point d'arriver mais une panne générale de tout ce qui utilise des ondes interrompt l'escalade des menaces. C'est un peuple ami, qui se réclame d'Empédocle d'Agrigente, "nos frères inattendus", qui est intervenu.
Maalouf a voulu écrire une dystopie d'anticipation mais cela manque de suspense et de mystère. De plus, je n'ai pas trouvé que c'était bien écrit.
Bon, mettons que l'auteur s'efface totalement devant le narrateur à travers les yeux de qui l'histoire nous est racontée puisque ce narrateur, Alec Zander, dessinateur d'actualité de son état, tient la chronique des événements au fur et à mesure qu'ils se passent. Mettons aussi que ce n'est pas le métier du narrateur d'écrire, ce qui explique qu'il le fasse si mal ; mais que c'est pénible d'avoir des guillemets à chaque instant ! En effet ce narrateur a deux tics de langages très actuels: il met des guillemets partout et il utilise le verbe "se devoir" au lieu de "devoir" à chaque instant : j'ai l'impression de lire la prose de mes étudiantes: Je me dois de vous raconter cette incroyable "aventure" (fausse citation ). En tout cas, j'espère que c'est là l'explication de cette faiblesse dans l'écriture car j'ai régulièrement eu l'impression d'être en train de lire un roman de Foenkinos.
Evidemment, en plus, le narrateur est capable de recopier telles quelles toutes ses conversations, ainsi que celles qu'on lui rapporte et auxquelles il n'a pas assisté, histoire de rendre la chose un peu plus vraisemblable encore.
Bref!
J'ai Les années d'Annie Ernaut à terminer: là au moins, je ne me sens pas escroquée.

J'ai du mal à avancer dans Epepe tellement ça me stresse, ce bouquin. Vraiment, à part quelques passages du début, rien ne m'amuse, tout m'horrifie. L'aliénation totale, voilà ce que ça m'évoque. Brrrrr. Je vais me forcer à le terminer.
Je crois que je n'aurai pas le temps de lire mon Shakespeare, je ne sais pas où je l'ai mis, en plus. Si je le retrouve, je le lirai mais ne lirai pas Gatsby qui me tombe des mains (enfin je n'ai pas retrouvé mon exemplaire donc je lis un pdf sur l'ordi).
Bon, la fin se fait dans la douleur!!!!!!
Objectif : Epepe aujourd'hui, Le pays des autres demain et jeudi. Shakespeare quand je pourrai avant le 1er janvier.
J'ai envie de commencer le nouveau défi aussi!

Pour le défi 34, Seconds couteaux. (Des auteurs qui eurent du succès en leur temps et tombent dans l'oubli, éclipsés par les monuments de leur siècle). - Robert Penn Warren - Les rendez-vous de la clairière (22/12)
C’est un livre qui était depuis un moment dans ma PAL, que je n’osais pas lire de peur d’être déçue après la lecture du magnifique Tous les hommes du roi.
Robert Penn Warren est souvent comparé à Faulkner et est le seul écrivain à avoir obtenu trois prix Pulitzer, il est cependant un peu oublié.
Angelo, sicilien errant sur les routes d’un Tennessee assiste à la mort d’un cerf et prend le parti de Cassie, propriétaire des terres. Vieillissante et accaparée par les soins prodigués à Sunder, son mari paralysé, elle lui propose de rester à la ferme pour l’aider. Ouvrier efficace, il a souffert comme Cassie d’une forme d’enfermement. Il ramène Cassie à la vie et lui offre un bonheur qu’elle n’a jamais connu. Plane l’ombre du procureur, qui passe tous les mois donner un peu d’argent à Cassie et qui espère l’épouser au décès de son mari et celle d’une jeune Noire, fille illégitime de Sunder. Le drame se met lentement en place...
Un beau roman d’amour, qui évoque aussi la justice et les ambitions politiques.
(Ne pas lire la 4e de couverture qui révèle la dernière partie).

J'ai fini Epepe pour les éditions Zulma. Je suis contente de l'avoir lu, mais heureuse de l'avoir fini, ça m'a vraiment terrifiée.

Spoil de fin: