Re: Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

Clecle78 a écrit:

Enaeco a écrit:

Clecle78 a écrit:Je ne comprends pas. Pourquoi ne pas vacciner vite tous les vulnérables pour les laisser repartir au travail au lieu de les laisser en Asa ou à distance ? On marche sur la tête tout de même.

Parce qu'on a pas assez de doses ?

Pour des profs vulnérables de moins de 50 ans ? Je demande à voir ! On n'est pas si nombreux si j'en juge autour de moi, surtout sachant que les plus de 50
vulnérables sontt déjà vaccinés ou en passe de l'être.

Non, ça ne représente pas grand monde en effet.
Mais c'est un choix (discutable) : on a décidé de prioriser les personnes considérées les plus à risques : +50 ans avec comorbidités depuis le 15 mars et +55 ans depuis le 12 avril.
(reste à savoir si un 55-70 ans est plus à risque qu'une personne avec comorbidités -50 ans)

Sauf qu'actuellement, si tu es vulnérable de plus de 50 ans mais de moins de 55 ans, tu es supposé faire quel vaccin ? Pas AstraZeneca car trop jeune, mais pas Pfizer non plus. Donc ?

henriette a écrit:Sauf qu'actuellement, si tu es vulnérable de plus de 50 ans mais de moins de 55 ans, tu es supposé faire quel vaccin ? Pas AstraZeneca car trop jeune, mais pas Pfizer non plus. Donc ?

Pfizer ou Moderna. Pourquoi non ?

Pour les obèses c'est clair. C'est la majeure partie des patients jeunes dans le service de réanimation de mon fils.

Kilmeny a écrit:

henriette a écrit:Sauf qu'actuellement, si tu es vulnérable de plus de 50 ans mais de moins de 55 ans, tu es supposé faire quel vaccin ? Pas AstraZeneca car trop jeune, mais pas Pfizer non plus. Donc ?

Pfizer ou Moderna. Pourquoi non ?

Si, Pfizer et Moderna.

Reprise des cours en Martinique aujourd'hui, en demi-jauge (sauf BTS, CPGE et spés à moins de 15).

Hallucination lundi, lors d'une réunion censée préparer la reprise (du genre « donnez nous votre avis sur ce qu'on a déjà décidé ») : au moins 80 personnes dans la salle des fêtes du lycée, fermée + clim + ventilos au plafond (qui ramènent tout au sol) + collègues avec le masque de traviole (certains sans) … Je me suis barré au bout de 3 minutes, n'ayant aucune envie de rester dans un tel bouillon de culture. Le fait que le virus soit aéroporté n'est pas encore un fait acquis par tous.
La situation ici s'aggrave avec un taux d'incidence de 230 et saturation en réa.

Ah, j'oubliais, on a un épisode de pollution (brume de sable sahara) et quelques traces de cendres du volcan de la soufrière St Vincent.

Sympa, non ?

C'est incompréhensible ces réunions dans des espaces clos. Courage pour la reprise Vinzt

Enaeco a écrit:
(reste à savoir si un 55-70 ans est plus à risque qu'une personne avec comorbidités -50 ans)

Il n'y a pas de doute : un obèse de 49 ans est aussi à risque qu'une personne de 60 ans sans comorbidités (multiplication du risque de décès par 7 au minimum d'après les dernières études, ce qui correspond à +10 à 15 ans).
De plus, l'obésité s'accompagne souvent d'autres facteurs de risque (diabète, hypertension...).
À un moment, ils parlaient de mettre l'obésité morbide sur la liste des hauts facteurs de risque (c'est l'HAS qui le recommendait), mais cela n'a pas été fait.
Un simple surpoids est déjà un facteur de risque significatif. Et avec la crise, beaucoup d'anxieux ont pris du poids en plus Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 10 395380252

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 10 395380252

Des gens de 30 en coma artificiel il n'y en avait pas ou très peu l'an dernier. Certains n'ont même pas de facteur associé à part l'obésité. Là encore la décision de ne pas rajouter l'obésité aux facteurs de très hauts risques est choquante. Grossophobie encore ?

Danska a écrit:

Pontorson50 a écrit:Je me suis inscrit chez mon toubib lundi, je verrai quand il pourra, c'est très variable d'une semaine à l'autre, ceci dit il n'a de quoi vacciner que 12 personnes par semaine. Je lui ai bien rappelé que je comprenais parfaitement qu'il éponge son stock de comorbides ou plus âgés que moi, on verra. Si au 3 mai je ne vois rien venir, je verrai si ça vaut le coup de contacter un centre de vaccination, mais pour le moment je n'ai pas du tout envie de passer par doctolib et de me prendre la tête ou du temps pour des démarches du fait de l'incapacité du gouvernement à adresser des convocations via la Sécu au sens large, ce qui aurait évité à des millions de personnes de rester suspendues au téléphone pour obtenir la petite piqûre. Et dire que l'on tape sur les bureaucrates alors qu'on a délégué au privé la gestion des inscriptions...
En tant que prof, je pensais naïvement que je recevrais en temps utile une convocation à la vaccination de mon centre de soin, en l'occurrence la MGEN. Pour cela, il eût fallu déjà une vaccination obligatoire.

Mais pourquoi donc ? Des invitations peuvent parfaitement être envoyées sans rendre pour autant la vaccination obligatoire, ça n'a rien à voir. Et comme les enseignants ne sont pas prioritaires, quoi qu'en dise le gouvernement, on n'est pas prêts de les voir arriver, ces invitations...

Parce que le gouvernement attend un certain taux de vaccinés par génération pour passer à la suivante, et il l'obtient plus lentement quand ce n'est pas obligatoire. Avec l'obligation on saurait quand quelqu'un n'est pas vacciné si c'est parce qu'il ne veut pas (refus motivé médicalement ou non), aujourd'hui personne ne sait vraiment où on en est : refus ou impossibilité de s'inscrire? On ne peut donc pas résoudre efficacement les cas de ceux qui n'y arrivent pas.

Parce que nous avons 11 vaccinations obligatoires et que certaines ont moins d'intérêt que celle-ci.

Parce que la proportion de 85/90% ne sera pas atteinte autrement (même avec l'obligation, ce ne serait pas gagné).

L'absence d'obligation permettrait certes de s'en tenir à l'organisation des vaccinations par la sécu, et ça apporterait déjà un mieux, mais je pense qu'elle a joué en faveur de la privatisation des inscriptions, au motif que le privé saurait mieux faire dans ce cas.

Honchamp a écrit:

Comment interpréter ça ?
1. L'Ed.Nat n'est pas si machiavélique que ça ?
2. C'est un tel boxxon que l'Ed.Nat ne sait même plus que ces cas existent...

Je suis dans ce cas là avec 3 comorbidités mais pas cinquantenaire. Je suis remplacée depuis janvier mais mon dossier iprof par exemple n'a jamais été mis à jour, il n'est fait mention nulle part officiellement de ma situation en ASA donc je pense que je suis effectivement oubliée...

Pontorson50 a écrit:

Danska a écrit:

Pontorson50 a écrit:Je me suis inscrit chez mon toubib lundi, je verrai quand il pourra, c'est très variable d'une semaine à l'autre, ceci dit il n'a de quoi vacciner que 12 personnes par semaine. Je lui ai bien rappelé que je comprenais parfaitement qu'il éponge son stock de comorbides ou plus âgés que moi, on verra. Si au 3 mai je ne vois rien venir, je verrai si ça vaut le coup de contacter un centre de vaccination, mais pour le moment je n'ai pas du tout envie de passer par doctolib et de me prendre la tête ou du temps pour des démarches du fait de l'incapacité du gouvernement à adresser des convocations via la Sécu au sens large, ce qui aurait évité à des millions de personnes de rester suspendues au téléphone pour obtenir la petite piqûre. Et dire que l'on tape sur les bureaucrates alors qu'on a délégué au privé la gestion des inscriptions...
En tant que prof, je pensais naïvement que je recevrais en temps utile une convocation à la vaccination de mon centre de soin, en l'occurrence la MGEN. Pour cela, il eût fallu déjà une vaccination obligatoire.

Mais pourquoi donc ? Des invitations peuvent parfaitement être envoyées sans rendre pour autant la vaccination obligatoire, ça n'a rien à voir. Et comme les enseignants ne sont pas prioritaires, quoi qu'en dise le gouvernement, on n'est pas prêts de les voir arriver, ces invitations...

Parce que le gouvernement attend un certain taux de vaccinés par génération pour passer à la suivante, et il l'obtient plus lentement quand ce n'est pas obligatoire. Avec l'obligation on saurait quand quelqu'un n'est pas vacciné si c'est parce qu'il ne veut pas (refus motivé médicalement ou non), aujourd'hui personne ne sait vraiment où on en est : refus ou impossibilité de s'inscrire? On ne peut donc pas résoudre efficacement les cas de ceux qui n'y arrivent pas.

Parce que nous avons 11 vaccinations obligatoires et que certaines ont moins d'intérêt que celle-ci.

Parce que la proportion de 85/90% ne sera pas atteinte autrement (même avec l'obligation, ce ne serait pas gagné).

L'absence d'obligation permettrait certes de s'en tenir à l'organisation des vaccinations par la sécu, et ça apporterait déjà un mieux, mais je pense qu'elle a joué en faveur de la privatisation des inscriptions, au motif que le privé saurait mieux faire dans ce cas.

Bof... J'ai plutôt l'impression que le gouvernement navigue à vue : la vaccination a déjà été ouverte à des seuils d'âge inférieurs plus vite que ce qui était prévu, "juste" parce que des doses semblaient se perdre. Et tant pis pour les + de 75 ans qui n'ont pas encore réussi à s'inscrire (même si on peut supposer qu'ils sont de moins en moins nombreux en effet). Mais là encore, une obligation vaccinale est inutile : il "suffirait" de joindre toutes les personnes éligibles et non vaccinées pour leur demander si elles souhaitent se faire vacciner ou non.

Pour le reste, je suis plutôt d'accord avec toi (encore que je préférerais choper le covid que la polio, si on veut discuter de l'utilité des vaccins Wink

), mais ça n'a pas grand-chose à voir avec l'envoi d'invitation à se faire vacciner à toutes les personnes éligibles ou avec le fait que les enseignants ne soient pas prioritaires, donc pas prêts de recevoir ce genre d'invitation.

VinZT a écrit:

Ah, j'oubliais, on a un épisode de pollution (brume de sable sahara) et quelques traces de cendres du volcan de la soufrière St Vincent.

Sympa, non ?

C'est exotique !

Ils naviguent à vue : OUI.
Ils ont ouvert davantage "juste" parce que des doses semblaient se perdre : Non, je ne pense pas. Juste pour dire qu'ils progressent et que tout va bien. Non ? Comme ça, ensuite, les représentants de LREM, disent sur BFMTV que les objectifs sont atteints, et que tout est parfaitement géré.

Je dois recevoir ma 1ère dose demain (mais pas d'emballement tant que c'est pas fait), et j'ai l'impression d'avoir une chance inouïe et qu'on va m'injecter une potion magique, et je m'en veux presque par rapport à d'autres gens qui aimeraient aussi être vaccinés rapidement. C'est fou quand même qu'on en soit là.

Danska a écrit:

Pontorson50 a écrit:

Danska a écrit:

Pontorson50 a écrit:Je me suis inscrit chez mon toubib lundi, je verrai quand il pourra, c'est très variable d'une semaine à l'autre, ceci dit il n'a de quoi vacciner que 12 personnes par semaine. Je lui ai bien rappelé que je comprenais parfaitement qu'il éponge son stock de comorbides ou plus âgés que moi, on verra. Si au 3 mai je ne vois rien venir, je verrai si ça vaut le coup de contacter un centre de vaccination, mais pour le moment je n'ai pas du tout envie de passer par doctolib et de me prendre la tête ou du temps pour des démarches du fait de l'incapacité du gouvernement à adresser des convocations via la Sécu au sens large, ce qui aurait évité à des millions de personnes de rester suspendues au téléphone pour obtenir la petite piqûre. Et dire que l'on tape sur les bureaucrates alors qu'on a délégué au privé la gestion des inscriptions...
En tant que prof, je pensais naïvement que je recevrais en temps utile une convocation à la vaccination de mon centre de soin, en l'occurrence la MGEN. Pour cela, il eût fallu déjà une vaccination obligatoire.

Mais pourquoi donc ? Des invitations peuvent parfaitement être envoyées sans rendre pour autant la vaccination obligatoire, ça n'a rien à voir. Et comme les enseignants ne sont pas prioritaires, quoi qu'en dise le gouvernement, on n'est pas prêts de les voir arriver, ces invitations...

Parce que le gouvernement attend un certain taux de vaccinés par génération pour passer à la suivante, et il l'obtient plus lentement quand ce n'est pas obligatoire. Avec l'obligation on saurait quand quelqu'un n'est pas vacciné si c'est parce qu'il ne veut pas (refus motivé médicalement ou non), aujourd'hui personne ne sait vraiment où on en est : refus ou impossibilité de s'inscrire? On ne peut donc pas résoudre efficacement les cas de ceux qui n'y arrivent pas.

Parce que nous avons 11 vaccinations obligatoires et que certaines ont moins d'intérêt que celle-ci.

Parce que la proportion de 85/90% ne sera pas atteinte autrement (même avec l'obligation, ce ne serait pas gagné).

L'absence d'obligation permettrait certes de s'en tenir à l'organisation des vaccinations par la sécu, et ça apporterait déjà un mieux, mais je pense qu'elle a joué en faveur de la privatisation des inscriptions, au motif que le privé saurait mieux faire dans ce cas.

Bof... J'ai plutôt l'impression que le gouvernement navigue à vue : la vaccination a déjà été ouverte à des seuils d'âge inférieurs plus vite que ce qui était prévu, "juste" parce que des doses semblaient se perdre. Et tant pis pour les + de 75 ans qui n'ont pas encore réussi à s'inscrire (même si on peut supposer qu'ils sont de moins en moins nombreux en effet). Mais là encore, une obligation vaccinale est inutile : il "suffirait" de joindre toutes les personnes éligibles et non vaccinées pour leur demander si elles souhaitent se faire vacciner ou non.

Pour le reste, je suis plutôt d'accord avec toi (encore que je préférerais choper le covid que la polio, si on veut discuter de l'utilité des vaccins ), mais ça n'a pas grand-chose à voir avec l'envoi d'invitation à se faire vacciner à toutes les personnes éligibles ou avec le fait que les enseignants ne soient pas prioritaires.

Pour la polio, OK, j'avais d'ailleurs dit "certains". Le trouillomètre chez moi c'est le tétanos (même vaccin d'ailleurs).
Je peux sembler pinailler, c'est vrai, mais quand je suis invité à un truc qui ne me plait pas ou m'angoisse, je vais y aller moins facilement que quand je suis convoqué. C'est mon côté infantile peut-être, je ne devrais pas l'attribuer à trop de monde.
Là où tu as raison de parler de navigation à vue, c'est que si les gouvernements avaient su dès le départ que 60/70% de couverture vaccinale ne suffirait pas, ils auraient sans doute davantage été enclins à l'obligation. Mais ce sont les variants qui ont mis la barre de l'immunité collective plus haut. Je me demande bien comment on va obtenir ces 80/90% à l'école tel qu'on est partis.

Madame_Prof a écrit:Ils naviguent à vue : OUI.
Ils ont ouvert davantage "juste" parce que des doses semblaient se perdre : Non, je ne pense pas. Juste pour dire qu'ils progressent et que tout va bien. Non ? Comme ça, ensuite, les représentants de LREM, disent sur BFMTV que les objectifs sont atteints, et que tout est parfaitement géré.

Oui, peut-être aussi. Mais leur com est pourrie, si c'est bien l'objectif : ouvrir plus largement l'accès à la vaccination alors qu'est encore nombreux à avoir autour de nous des témoignages de personnes âgées qui n'ont pas réussi à avoir un rendez-vous, ça fait plus grand bazar mal géré que "tout va bien madame la marquise"... Cela dit, la com pourrie n'est pas une nouveauté, on est bien placés pour le savoir dans l'EN cafe

Pontorson50 a écrit:Je peux sembler pinailler, c'est vrai, mais quand je suis invité à un truc qui ne me plait pas ou m'angoisse, je vais y aller moins facilement que quand je suis convoqué. C'est mon côté infantile peut-être, je ne devrais pas l'attribuer à trop de monde.
Là où tu as raison de parler de navigation à vue, c'est que si les gouvernements avaient su dès le départ que 60/70% de couverture vaccinale ne suffirait pas, ils auraient sans doute davantage été enclins à l'obligation. Mais ce sont les variants qui ont mis la barre de l'immunité collective plus haut. Je me demande bien comment on va obtenir ces 80/90% à l'école tel qu'on est partis.

Tu sais, imposer une obligation vaccinale pour l'instant, ça n'aurait aucun intérêt : ce qui limite encore et toujours la campagne de vaccination dans l'état actuel des choses, ce n'est pas le manque de volontaires, mais le manque de doses. D'ici quelques mois ça aura sans doute changé, mais en attendant...

Et on est encore en train de dériver loin du sujet, je vais devoir me taper moi-même sur les doigts pour HS :sourit:

De toute façon, les débats sur l'EN et le vaccins n'auront bientôt plus lieu d'être.

La stratégie ne vas pas évoluer du jour au lendemain.
Même si nous étions prioritaires demain, le temps d'avoir un RDV, la 2ème dose serait pour début juin.

Les enseignants prioritaires, c'était un choix à faire il y a 1 mois. Maintenant, à part pour la communication, la prochaine échéance c'est septembre.

Enaeco a écrit:De toute façon, les débats sur l'EN et le vaccins n'auront bientôt plus lieu d'être.

La stratégie ne vas pas évoluer du jour au lendemain.
Même si nous étions prioritaires demain, le temps d'avoir un RDV, la 2ème dose serait pour début juin.

Les enseignants prioritaires, c'était un choix à faire il y a 1 mois. Maintenant, à part pour la communication, la prochaine échéance c'est septembre.

Il y a aussi toutes les épreuves orales à passer fin juin-début juillet... Je n'ai guère envie de faire face à une semaine d'oraux sans être vaccinée.

Mais j'imagine que les candidats ne seront pas autorisés à retirer leur masque pendant les oraux ?

Je trouve qu'un oral craint moins qu'une journée de classe. On peut s'installer un peu loin (bon, sans être à 30 mètres, hein). On n'a pas de contact physique avec le candidat ou ses affaires. Et on peut demander au candidat de bien porter son masque, ils obéissent un peu mieux à l'examinateur qu'à leur enseignant, en général (même si, bien entendu, des contre-exemples existent).
Les épreuves de TP me semblent plus limites, en raison de la promiscuité parfois imposée avec l'examinateur (qui vient vérifier un trait de jauge, un réglage microscope, etc). Mais bon, les collègues prennent (malheureusement) ces risques au quotidien, en classe.

Enaeco a écrit:De toute façon, les débats sur l'EN et le vaccins n'auront bientôt plus lieu d'être.

La stratégie ne vas pas évoluer du jour au lendemain.
Même si nous étions prioritaires demain, le temps d'avoir un RDV, la 2ème dose serait pour début juin.

Les enseignants prioritaires, c'était un choix à faire il y a 1 mois. Maintenant, à part pour la communication, la prochaine échéance c'est septembre.

Compte tenu de la capacité du gouvernement en anticipation, garder ce débat sur la vaccination à l'école actif n'est pas du luxe pour préparer septembre, sauf qu'apparemment, ce ne sera plus pour les profs mais pour les élèves (je mets la source mais c'est pour abonnés) :

https://www.lefigaro.fr/sciences/covid-19-les-quatre-conditions-pour-une-sortie-de-crise-reussie-20210413

selon le modèle de Pasteur, la seule vaccination de 90 % des plus de 65 ans permettra dans un premier temps d’empêcher une nouvelle explosion des hospitalisations et des cas graves, à condition de maintenir certains gestes barrières pour freiner la diffusion du virus.

Pour l’heure, la vaccination des enfants n’est pas une priorité pour les autorités, mais la question se posera à la rentrée de septembre. Elle pourrait en effet être jugée cruciale pour éviter que les élèves ne constituent un réservoir de circulation effrénée du virus, risquant de conduire à l’émergence de nouveaux variants. Le vaccin à ARN de Pfizer aura alors probablement été approuvé pour cette population: une demande d’autorisation a déjà été déposée, pour les enfants de 12 à 15 ans, auprès de l’Agence du médicament américaine.

Nous pourrions donc rester des cobayes quelque temps : on ne nous vaccine pas maintenant, le serons-nous enfin à cette date à laquelle nous prioriserons les élèves?
Or la même source parle d'une vaccination adulte nécessaire à 90%,et encore, avec le variant type anglais, pas avec le brésilien ou n'importe quel remplaçant autre.

Selon les spécialistes, avec un virus dont le R0, soit le nombre de reproduction de base (nombre de personnes contaminées par un infecté hors mesures de limitation de l’épidémie et hors immunité de groupe) est égal à 4 (comme c’est le cas avec le variant britannique), le niveau d’immunité collective à atteindre pour empêcher une reprise de l’épidémie se situe autour de 75 % de la population. Un seuil qui selon l’Institut Pasteur sera atteint quand 90 % de la population adulte sera vaccinée.

«Le niveau de couverture vaccinale sera alors de 71 %, car il faut prendre en compte les enfants, non vaccinés, qui pèsent 21 % de la population», explique Simon Cauchemez, responsable du laboratoire de modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique.

Kilmeny a écrit:

Enaeco a écrit:De toute façon, les débats sur l'EN et le vaccins n'auront bientôt plus lieu d'être.

La stratégie ne vas pas évoluer du jour au lendemain.
Même si nous étions prioritaires demain, le temps d'avoir un RDV, la 2ème dose serait pour début juin.

Les enseignants prioritaires, c'était un choix à faire il y a 1 mois. Maintenant, à part pour la communication, la prochaine échéance c'est septembre.

Il y a aussi toutes les épreuves orales à passer fin juin-début juillet... Je n'ai guère envie de faire face à une semaine d'oraux sans être vaccinée.

Moi je serai toujours en cours confinée dans de petites salles avec mes classes chargées. Moi aussi j’aimerais bien être vaccinée.

Alors, plusieurs collègues ont eu un RDV mais un cousin PE s'est vu refuser dans le même centre... Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 10 1599759099

Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale - Page 10 1599759099

Isis39 a écrit:

Kilmeny a écrit:

Enaeco a écrit:De toute façon, les débats sur l'EN et le vaccins n'auront bientôt plus lieu d'être.

La stratégie ne vas pas évoluer du jour au lendemain.
Même si nous étions prioritaires demain, le temps d'avoir un RDV, la 2ème dose serait pour début juin.

Les enseignants prioritaires, c'était un choix à faire il y a 1 mois. Maintenant, à part pour la communication, la prochaine échéance c'est septembre.

Il y a aussi toutes les épreuves orales à passer fin juin-début juillet... Je n'ai guère envie de faire face à une semaine d'oraux sans être vaccinée.

Moi je serai toujours en cours confinée dans de petites salles avec mes classes chargées. Moi aussi j’aimerais bien être vaccinée.

C'est le pire : au bout d'un an, une partie non négligeable de collègues et d'élèves travaillent toujours sans la ventilation minimale nécessaire. Un an!

Danska a écrit:Mais j'imagine que les candidats ne seront pas autorisés à retirer leur masque pendant les oraux ?

Autorisés, non, mais il fait en général pas loin de 40° dans les salles où l'on fait passer les oraux : les masques mouillés de sueur ne vont pas être très efficaces... Et les élèves les garderont-ils par cette chaleur ?