- BaldredSage
Citoyen a écrit:Sissi d'Autriche a écrit:Citoyen a écrit:Sissi d'Autriche a écrit:Bonjour,
Ca fait un petit moment que cela me démangeait de répondre à ce fil de discussion.
Ca me rassure un peu que vous partagiez tous le même constat, je me dis que je ne suis donc pas folle J'ai vraiment beaucoup de mal à accepter ce que sont devenus nos élèves aujourd'hui. J'ai peur, à force, de développer du mépris pour eux. J'ai l'impression qu'ils ne sont motivés que par leurs bas instincts et que toute source d'élévation est pour eux complètement saugrenue. Quand je me compare à moi au même âge (une élève discrète au point d'avoir peur de lever le doigt pour aller aux toilettes ou pour prendre simplement la parole en public) et eux qui sont bruyants, sales (les détritus par terre), malpolis, complètement décontractés en toutes circonstances (même avec le cde), voire carrément contestataires, je me demande ce qui s'est passé en 20 ans.
Je constate également qu'ils n'acceptent plus du tout l'autorité, qu'elle soit due à notre fonction ou qu'elle soit due à notre "savoir". Quand je montre des œuvres d'art dans mon cours, les élèves s'en fichent royalement. Il n'y a pas la moindre once d'intérêt ou de curiosité. Je suis juste l'enquiquineuse qui les oblige à coller des reproductions d'œuvres dans leur cahier et à recopier quelques lignes qu'ils copient sans prendre la peine de comprendre.
Ils posent des questions la plupart du temps complètement à côté de la plaque, comme s'ils n'étaient pas physiquement présents en classe. J'avoue que je trouve qu'un certain nombre d'entre eux sont très "lents à la comprenette" et je perds parfois patience.
Au niveau de leur travail plastique, ils n'ont absolument aucune exigence envers eux-mêmes et nous pondent des trucs torchés en 5 minutes en étant convaincus que ça mérite du "vert" (oui, car dans mon collège on est au "tout compétences" pour masquer j'imagine la catastrophe). Pendant le confinement, j'ai donné à mes 451 élèves un travail plastique à rendre et je n'en ai reçu que 122 (ils avaient 3 semaines pour le faire). La paresse est un vrai problème, même en classe d'ailleurs.
Il faut que je les harcèle et les menace pour qu'ils daignent sortir leur trousse ou leur cahier, sinon ils n'ont jamais le réflexe de le faire. Et même quand je passe dans chaque îlot pour le dire, il faut bien que je le répète 4 ou 5 fois pour qu'ils daignent le faire. Récemment, j'ai mis un mot aux parents pour un sixième qui n'avait toujours rien sorti au bout de 20 minutes de cours. Il a fondu en larmes et m'a demandé de le laisser s'expliquer. Il avait visiblement une explication interminable à me communiquer que je n'ai pas voulu entendre pour ne pas interrompre mon cours pendant 10 minutes. Mais visiblement, vu son opiniâtreté, il considérait que son explication était importante au point de m'empêcher de faire mon cours et a insisté pour me la donner. J'ai donc dû m'énerver doublement (parce qu'il ne sort pas ses affaires et parce qu'il m'empêche de faire mon cours en m'accaparant au détriment des autres élèves). Mais pour lui et sa logique d'enfant de 11 ans, j'ai été "injuste" et "méchante". Il ne voit absolument pas le problème à m'empêcher de faire cours.
Il y a aussi les élèves de mauvaise foi ou procéduriers qui cherchent à en découdre avec nous. Un gamin de 3ème s'est sauvé de classe car je lui demandais de ramasser les papiers qu'il avait fait tomber par terre. Il est allé dans le bureau du cde pour expliquer que je lui avais volé un stylo et que je faisais cours sans masque (ce qui était mensonger je précise). Il a reçu une sanction, mais ça n'a pas été visiblement suffisamment dissuasif car deux mois plus tard il manquait de respect au cde et s'est fait exclure 2 jours. Là encore, on voit qu'ils n'ont plus peur de rien, ni de nous, ni du cde, ni des sanctions.
Une élève de 4ème, pourtant gentille, a manqué de me faire tomber. Elle courait en classe (pourchassée par une autre élève qui voulait lui mettre de la peinture rouge sur le visage). Elle s'est engouffrée comme une furie dans un espace étroit où je me situais et m'a frôlée. J'ai eu peur car j'étais sur des talons de 10 cm et par réflexe j'ai attrapé le bout de sa capuche pour lui dire "Qu'est-ce que tu es en train de faire ?". Eh ben, le lendemain, convocation chez le cde : la gamine a prétendu que je lui avais fait une marque rouge sur le cou.
L'histoire n'a pas eu de suite mais j'en suis venue à haïr ce climat procédurier, cette volonté de nous détruire. Résultat, je me contente de faire mes heures et de réduire au maximum mes interactions avec les élèves. Je ne traverse plus la cour pour aller en salle des profs (les élèves nous foncent dessus sans faire exprès), je circule dans les couloirs en dehors des intercours (pour éviter de les croiser), je m'enferme à double tour dans ma salle lorsque j'ai des heures de trou (pour ne pas être sollicitée par eux).
C'est lamentable mais je préfère me préserver.
Il vous reste combien d'années à faire?
Ce que vous décrivez n'est pas exceptionnel, mais n'est peut-être pas encore généralisé à tous les établissements.
J'ai que 6 ans de métier...
Bon courage...je ne crois pas que vous tiendrez jusqu'à la retraite dans cet établissement, ou dans des classes comme cela. Evitez aussi les talons, ce serait dommage d'avoir un accident.
@citoyen fais-toi rembourser ton dernier stage d'humour, tu t'es fais avoir, et ton dernier stage de psychologie par la même occasion.
@Sissi d'Autriche ( si on m'avait dit que j'écrirai un jour à Sissi...) Ton témoignage témoigne d'une situation professionnelle difficile, les élèves de collège ne sont pas tendres, et ta manière pas la plus facile à installer, mais il me semble urgent de briser l'isolement que tu es en train d'installer. Trouve des interlocuteurs dans ton établissement, ou en dehors, le burn out existe et frappe en général les profs les plus investis. L'adolescence est ce que tu décris, mais aussi exactement l'inverse. lorsqu'on se trouve en difficulté, on n'arrive plus à nuancer et le fait de quelques-uns devient une généralisation "ils" inutile. D'une manière ou d'une autre, tu dois prendre du recul. Les moments que tu cites existent, nous les avons tous vécus, mais
tu dois te préserver. Tu n'en n'es pas encore au mépris dis-tu, c'est donc le moment de reconstruire quelque chose.
Ce n'est qu'un début de réponse évidemment.
- ReyzundNiveau 6
Allez : aujourd'hui élève de 3eme qui justifie ses sautes d'humeur par ses règles et son endométriose. "Vous pouvez pas comprendre Monsieur, j'ai pas envie de travailler, j'ai des coups de couteau dans le ventre à cause de mes règles. Vous les voulez mes règles?"
Et vas y qu'elle dit que je la punis qu'elle (retenue 1h) alors que les autres ne se prennent rien pour bavardages...
ils sont fatigants. meme ma CDE a avoué qu'elle n'aurait pas le courage d'enseigner aujourd'hui vu le peu de concentration dont ils sont dotés.
Et pourtant me voilà à 28 ans, plein d'espoir après avoir lu le bouquin de Luc Ferry disant que 'bah c'est pas si mal' de nos jours comparé à avant.
Peut être suis je naïf mais quand j'ai moi meme des élèves qui sont bons et qui me disent qu'ils aiment venir dans mon cours dans la bonne humeur, ça fait plaisir.
Et vas y qu'elle dit que je la punis qu'elle (retenue 1h) alors que les autres ne se prennent rien pour bavardages...
ils sont fatigants. meme ma CDE a avoué qu'elle n'aurait pas le courage d'enseigner aujourd'hui vu le peu de concentration dont ils sont dotés.
Et pourtant me voilà à 28 ans, plein d'espoir après avoir lu le bouquin de Luc Ferry disant que 'bah c'est pas si mal' de nos jours comparé à avant.
Peut être suis je naïf mais quand j'ai moi meme des élèves qui sont bons et qui me disent qu'ils aiment venir dans mon cours dans la bonne humeur, ça fait plaisir.
- BaldredSage
Reyzund a écrit:
Et pourtant me voilà à 28 ans, plein d'espoir après avoir lu le bouquin de Luc Ferry disant que 'bah c'est pas si mal' de nos jours comparé à avant.
Peut être suis je naïf mais quand j'ai moi meme des élèves qui sont bons et qui me disent qu'ils aiment venir dans mon cours dans la bonne humeur, ça fait plaisir.
:sourit: Lire Luc Ferry ? à 28 ans ? est-ce bien raisonnable...
- ReyzundNiveau 6
En vrai y a de bons trucs dans la Révolution de l'amour . Des trucs avec lesquels je suis d'accord, notamment le fait qu'on vit une meilleure époque.
Après je sais pas ce qu'il a fait en tant que ministre de l'éducation pour être houspille mais si c'est comme les autres, ça fait au moins 20 ans que l'éducation nationale est en pente descendante.
Après je sais pas ce qu'il a fait en tant que ministre de l'éducation pour être houspille mais si c'est comme les autres, ça fait au moins 20 ans que l'éducation nationale est en pente descendante.
- TartifletteNiveau 2
Sissi d'Autriche a écrit:Citoyen a écrit:Sissi d'Autriche a écrit:Bonjour,
Ca fait un petit moment que cela me démangeait de répondre à ce fil de discussion.
Ca me rassure un peu que vous partagiez tous le même constat, je me dis que je ne suis donc pas folle J'ai vraiment beaucoup de mal à accepter ce que sont devenus nos élèves aujourd'hui. J'ai peur, à force, de développer du mépris pour eux. J'ai l'impression qu'ils ne sont motivés que par leurs bas instincts et que toute source d'élévation est pour eux complètement saugrenue. Quand je me compare à moi au même âge (une élève discrète au point d'avoir peur de lever le doigt pour aller aux toilettes ou pour prendre simplement la parole en public) et eux qui sont bruyants, sales (les détritus par terre), malpolis, complètement décontractés en toutes circonstances (même avec le cde), voire carrément contestataires, je me demande ce qui s'est passé en 20 ans.
Je constate également qu'ils n'acceptent plus du tout l'autorité, qu'elle soit due à notre fonction ou qu'elle soit due à notre "savoir". Quand je montre des œuvres d'art dans mon cours, les élèves s'en fichent royalement. Il n'y a pas la moindre once d'intérêt ou de curiosité. Je suis juste l'enquiquineuse qui les oblige à coller des reproductions d'œuvres dans leur cahier et à recopier quelques lignes qu'ils copient sans prendre la peine de comprendre.
Ils posent des questions la plupart du temps complètement à côté de la plaque, comme s'ils n'étaient pas physiquement présents en classe. J'avoue que je trouve qu'un certain nombre d'entre eux sont très "lents à la comprenette" et je perds parfois patience.
Au niveau de leur travail plastique, ils n'ont absolument aucune exigence envers eux-mêmes et nous pondent des trucs torchés en 5 minutes en étant convaincus que ça mérite du "vert" (oui, car dans mon collège on est au "tout compétences" pour masquer j'imagine la catastrophe). Pendant le confinement, j'ai donné à mes 451 élèves un travail plastique à rendre et je n'en ai reçu que 122 (ils avaient 3 semaines pour le faire). La paresse est un vrai problème, même en classe d'ailleurs.
Il faut que je les harcèle et les menace pour qu'ils daignent sortir leur trousse ou leur cahier, sinon ils n'ont jamais le réflexe de le faire. Et même quand je passe dans chaque îlot pour le dire, il faut bien que je le répète 4 ou 5 fois pour qu'ils daignent le faire. Récemment, j'ai mis un mot aux parents pour un sixième qui n'avait toujours rien sorti au bout de 20 minutes de cours. Il a fondu en larmes et m'a demandé de le laisser s'expliquer. Il avait visiblement une explication interminable à me communiquer que je n'ai pas voulu entendre pour ne pas interrompre mon cours pendant 10 minutes. Mais visiblement, vu son opiniâtreté, il considérait que son explication était importante au point de m'empêcher de faire mon cours et a insisté pour me la donner. J'ai donc dû m'énerver doublement (parce qu'il ne sort pas ses affaires et parce qu'il m'empêche de faire mon cours en m'accaparant au détriment des autres élèves). Mais pour lui et sa logique d'enfant de 11 ans, j'ai été "injuste" et "méchante". Il ne voit absolument pas le problème à m'empêcher de faire cours.
Il y a aussi les élèves de mauvaise foi ou procéduriers qui cherchent à en découdre avec nous. Un gamin de 3ème s'est sauvé de classe car je lui demandais de ramasser les papiers qu'il avait fait tomber par terre. Il est allé dans le bureau du cde pour expliquer que je lui avais volé un stylo et que je faisais cours sans masque (ce qui était mensonger je précise). Il a reçu une sanction, mais ça n'a pas été visiblement suffisamment dissuasif car deux mois plus tard il manquait de respect au cde et s'est fait exclure 2 jours. Là encore, on voit qu'ils n'ont plus peur de rien, ni de nous, ni du cde, ni des sanctions.
Une élève de 4ème, pourtant gentille, a manqué de me faire tomber. Elle courait en classe (pourchassée par une autre élève qui voulait lui mettre de la peinture rouge sur le visage). Elle s'est engouffrée comme une furie dans un espace étroit où je me situais et m'a frôlée. J'ai eu peur car j'étais sur des talons de 10 cm et par réflexe j'ai attrapé le bout de sa capuche pour lui dire "Qu'est-ce que tu es en train de faire ?". Eh ben, le lendemain, convocation chez le cde : la gamine a prétendu que je lui avais fait une marque rouge sur le cou.
L'histoire n'a pas eu de suite mais j'en suis venue à haïr ce climat procédurier, cette volonté de nous détruire. Résultat, je me contente de faire mes heures et de réduire au maximum mes interactions avec les élèves. Je ne traverse plus la cour pour aller en salle des profs (les élèves nous foncent dessus sans faire exprès), je circule dans les couloirs en dehors des intercours (pour éviter de les croiser), je m'enferme à double tour dans ma salle lorsque j'ai des heures de trou (pour ne pas être sollicitée par eux).
C'est lamentable mais je préfère me préserver.
Il vous reste combien d'années à faire?
Ce que vous décrivez n'est pas exceptionnel, mais n'est peut-être pas encore généralisé à tous les établissements.
J'ai que 6 ans de métier...
J'ai la même ancienneté que toi Sissi et la même lassitude face au comportement des élèves. Et encore, dans ma matière, on ne manipule pas de peinture sinon, avec moi, ça tournerai vite à la catastrophe. Je suis dans une démarche de reconversion donc plus détachée par rapport à mon quotidien de prof et ça passe un peu mieux comme ça même si ça reste énervant. Je me souviens que, pendant mon année de stage, ma tutrice m'a conseillé de laisser tomber toute comparaison entre mes souvenirs du secondaire et les élèves que j'avais face à moi et c'est vrai que c'est incomparable !
Je pense que les collégiens d'aujourd'hui appartiennent déjà à une génération très différente de la nôtre pour tout un tas de raisons mais je ne pense pas que ce soit la seule explication. Déjà, pour ma part, j'enseigne dans un milieu beaucoup plus défavorisé que là où j'ai grandi, donc ça joue surement. Ensuite, si je trouve que les collégiens actuels n'ont rien à voir avec les collégiens de mon époque, je trouve aussi que je n'ai rien à voir avec mes profs de français de l'époque. Déjà, je crois qu'on avait beaucoup plus d'heures de français à l'époque donc pas tout à fait la même relation. Ensuite, pour la partie littérature, je n'ai jamais eu l'impression que mes profs suivaient un programme, ils me semblaient libres de nous faire partager ce qu'ils aimaient lire. On regardait d'ailleurs beaucoup de films en cours de français ou d'HG et je ne sais pas trop s'il rentrait dans un quelconque programme mais c'était des moments agréables et qui m'ont appris. Quand je suis rentrée dans le métier, passée par la moulinette de l'ESPE et de la réforme de 2016, j'ai eu l'impression de devoir faire rentrer tout ce que je faisais dans des cases et de perdre complètement le rapport avec la manière de faire de mes anciens profs, ceux qui m'avaient donné envie de me lancer.
Je ne dis pas ça pour "excuser" le manque de respect de certains élèves mais parce que je pense que ça joue aussi. La manière dont on se positionne comme prof (dont on a été positionné en fait) provoque aussi une manière d'être chez les élèves. Je ne sais pas si je m'exprime clairement mais c'est comme ça que je le sens, de plus en plus.
- CitoyenNiveau 7
Reyzund a écrit:Allez : aujourd'hui élève de 3eme qui justifie ses sautes d'humeur par ses règles et son endométriose. "Vous pouvez pas comprendre Monsieur, j'ai pas envie de travailler, j'ai des coups de couteau dans le ventre à cause de mes règles. Vous les voulez mes règles?"
Et vas y qu'elle dit que je la punis qu'elle (retenue 1h) alors que les autres ne se prennent rien pour bavardages...
ils sont fatigants. meme ma CDE a avoué qu'elle n'aurait pas le courage d'enseigner aujourd'hui vu le peu de concentration dont ils sont dotés.
Et pourtant me voilà à 28 ans, plein d'espoir après avoir lu le bouquin de Luc Ferry disant que 'bah c'est pas si mal' de nos jours comparé à avant.
Peut être suis je naïf mais quand j'ai moi meme des élèves qui sont bons et qui me disent qu'ils aiment venir dans mon cours dans la bonne humeur, ça fait plaisir.
Si cela se passe bien pour vous, tant mieux. Mais dans des cas comme celui de Sissi d'Autriche, qui ne sont pas exceptionnels, cela doit être très déprimant d'avoir la perspective d'avoir à faire encore 30 ans de carrière comme cela. Mon commentaire n'était pas exactement de l'humour, ...mais surtout le constat d'une réalité douloureuse.
- ReyzundNiveau 6
Ah non mais c'est pareil que Sissi , j'ai droit a de l'incivilité a des élèves qui me traitent comme leur pote " hey Sir how ya doing yeah man yeah yeah" en plein couloir, j'avais même une bonne élève dont j'ai appelé la mère parce qu'elle me répondait mal et le lendemain elle a le toupet même en blague de me dire "vous avez appelle ma mère, it's not good".
Des fois y a des élèves qui disent pas bonjour, bref, le constat de Sissi est le même sauf que j'admire sa répartie car même moi le coup de ma capuche de l'élève et le " tu fais quoi là' je n'y aurais pas pensé. J'aurais fait un " oh fais attention où tu vas" de manière énervée mais c'est tout.
J'aurais dû préciser ' certains élèves" d'une classe euro, donc cours a effectif réduit. D'ailleurs je me demande s'ils respect des élèves ne passerait pas par des effectifs réduits car on a ce contact plus humain, plus familial. Mais non car je me souviens quand j'étais en classe au collège en tant qu'élève, ben même a 30 dans une classe il n'y avait pas de problème de discipline.
Des fois y a des élèves qui disent pas bonjour, bref, le constat de Sissi est le même sauf que j'admire sa répartie car même moi le coup de ma capuche de l'élève et le " tu fais quoi là' je n'y aurais pas pensé. J'aurais fait un " oh fais attention où tu vas" de manière énervée mais c'est tout.
J'aurais dû préciser ' certains élèves" d'une classe euro, donc cours a effectif réduit. D'ailleurs je me demande s'ils respect des élèves ne passerait pas par des effectifs réduits car on a ce contact plus humain, plus familial. Mais non car je me souviens quand j'étais en classe au collège en tant qu'élève, ben même a 30 dans une classe il n'y avait pas de problème de discipline.
- CitoyenNiveau 7
Reyzund a écrit:Ah non mais c'est pareil que Sissi , j'ai droit a de l'incivilité a des élèves qui me traitent comme leur pote " hey Sir how ya doing yeah man yeah yeah" en plein couloir, j'avais même une bonne élève dont j'ai appelé la mère parce qu'elle me répondait mal et le lendemain elle a le toupet même en blague de me dire "vous avez appelle ma mère, it's not good".
Des fois y a des élèves qui disent pas bonjour, bref, le constat de Sissi est le même sauf que j'admire sa répartie car même moi le coup de ma capuche de l'élève et le " tu fais quoi là' je n'y aurais pas pensé. J'aurais fait un " oh fais attention où tu vas" de manière énervée mais c'est tout.
J'aurais dû préciser ' certains élèves" d'une classe euro, donc cours a effectif réduit. D'ailleurs je me demande s'ils respect des élèves ne passerait pas par des effectifs réduits car on a ce contact plus humain, plus familial. Mais non car je me souviens quand j'étais en classe au collège en tant qu'élève, ben même a 30 dans une classe il n'y avait pas de problème de discipline.
L'effectif réduit est une nécessité, mais ne peut être la seule solution. Il faudrait absolument que l'institution ne laisse plus passer ces incivilités et épaule les enseignants victimes.
Il faudrait aussi que ceux qui ne peuvent plus exercer le métier après un épuisement de plusieurs années puissent bénéficier d'une reconversion et d'une mutation dans un autre métier de la fonction publique. A la place c'est le fol engrenage des congés longue durée, de longue maladie, comité médical...où c'est l'institution qui remet en cause la santé mentale de l'enseignant. Très destructeur...
- gnafron2004Grand sage
Tout d'abord, je pense qu'un certain nombre d'entre nous souffre du syndrome du bon élève: pour la plupart nous avons été des élèves curieux et intéressés, respectueux de l'institution, qui faisions consciencieusement ce que les adultes nous demandaient. Or, les élèves n'ayant pas du tout cette attitude ne datent pas d'hier. Collégienne dans les années 80, je me rappelle avoir été en 4è avec un certain nombre d'élèves, disons, non atteints de ce syndrome (dont un qui avait dégondé la porte de la salle d'histoire géo et était parti avec parce que l'enseignante lui avait dit de prendre la porte). Et je conseille toujours de relire La guerre des boutons pour se rappeler que ce n'est pas parce que c'était avant que c'était mieux.
Ceci dit, j'enseigne depuis une vingtaine d'année et j'ai vu le comportement général des élèves se dégrader. J'ai débuté à l'époque où le mot d'ordre est devenu: "il faut mettre l'apprenant au centre des apprentissages" ce qui n'est pas, en soi, une mauvaise chose, mais qui, combiné avec l'enfant-roi des familles, devient une catastrophe. Personnellement, je suis toujours sidérée quand je vois des parents de bambins de deux ans leurs demander quels vêtements ils veulent porter ou quelle nourriture ils veulent manger. Il me semble quand même que l'expérience de l'adulte devrait amener les parents à choisir ce qui est le mieux pour leur enfant, ce qui n'est pas forcément ce qui leur fait le plus plaisir. Or, lorsque ces enfants sont habitués à pouvoir avoir ce qui leur fait le plus plaisir, il est bien difficile de leur faire faire leurs devoirs si la télé, les jeux vidéos ou la pêche les attend. C'est bien naturel, et ce n'est pas leur faute, même si du point de vue de l'enseignant, l'élève est responsable. Pour moi, ce sont avant tout les parents les responsables, et c'est trop tard...
Et effectivement, l'institution qui ne veut plus sévir est également responsable, mais est devenue plutôt incapable de sévir, en donnant les rênes aux non-enseignants: qui n'a pas connu un conseil de discipline désavoué par le recteur? D'ailleurs qui n'a pas connu un conseil de discipline ne sanctionnant pas un manquement évident aux devoirs de l'élève? D'ailleurs qui n'a pas déjà vu un élève n'étant même pas envoyé en conseil de discipline pour des faits en relevant?...
Ce qui participe également à la perte d'autorité des enseignants dans l'opinion publique qui, après des années et des années de travail de fond, a été convaincue que nous sommes au service de l'élève et de sa famille, qui savent mieux que nous ce qui leur faut. Vous avez noté que les familles décident de toute orientation... y compris quand elle est nuisible à l'élève (je pense aux refus de segpa par exemple...)
Alors moi j'ai 21 ans derrière moi, 21 devant, et je ne sais pas où on va, mais ça ne sent pas bon et je ne sais pas comment je vais tenir jusqu'au bout. Pourtant, j'aime enseigner, mais cela m'épuise et me stresse de plus en plus. ET pourtant je ne suis pas dans un établissement difficile; mais hier par exemple, première heure de la semaine, un sixième est entré en classe en me lançant "vous vous êtes coiffé avec un pétard ce matin?" avant même un bonjour. Pour lui, c'était de l'humour. Sauf que moi, je n'ai pas franchement goûté cet humour que je n'accepterais que de la part d'un ami. Et encore!
Ceci dit, j'enseigne depuis une vingtaine d'année et j'ai vu le comportement général des élèves se dégrader. J'ai débuté à l'époque où le mot d'ordre est devenu: "il faut mettre l'apprenant au centre des apprentissages" ce qui n'est pas, en soi, une mauvaise chose, mais qui, combiné avec l'enfant-roi des familles, devient une catastrophe. Personnellement, je suis toujours sidérée quand je vois des parents de bambins de deux ans leurs demander quels vêtements ils veulent porter ou quelle nourriture ils veulent manger. Il me semble quand même que l'expérience de l'adulte devrait amener les parents à choisir ce qui est le mieux pour leur enfant, ce qui n'est pas forcément ce qui leur fait le plus plaisir. Or, lorsque ces enfants sont habitués à pouvoir avoir ce qui leur fait le plus plaisir, il est bien difficile de leur faire faire leurs devoirs si la télé, les jeux vidéos ou la pêche les attend. C'est bien naturel, et ce n'est pas leur faute, même si du point de vue de l'enseignant, l'élève est responsable. Pour moi, ce sont avant tout les parents les responsables, et c'est trop tard...
Et effectivement, l'institution qui ne veut plus sévir est également responsable, mais est devenue plutôt incapable de sévir, en donnant les rênes aux non-enseignants: qui n'a pas connu un conseil de discipline désavoué par le recteur? D'ailleurs qui n'a pas connu un conseil de discipline ne sanctionnant pas un manquement évident aux devoirs de l'élève? D'ailleurs qui n'a pas déjà vu un élève n'étant même pas envoyé en conseil de discipline pour des faits en relevant?...
Ce qui participe également à la perte d'autorité des enseignants dans l'opinion publique qui, après des années et des années de travail de fond, a été convaincue que nous sommes au service de l'élève et de sa famille, qui savent mieux que nous ce qui leur faut. Vous avez noté que les familles décident de toute orientation... y compris quand elle est nuisible à l'élève (je pense aux refus de segpa par exemple...)
Alors moi j'ai 21 ans derrière moi, 21 devant, et je ne sais pas où on va, mais ça ne sent pas bon et je ne sais pas comment je vais tenir jusqu'au bout. Pourtant, j'aime enseigner, mais cela m'épuise et me stresse de plus en plus. ET pourtant je ne suis pas dans un établissement difficile; mais hier par exemple, première heure de la semaine, un sixième est entré en classe en me lançant "vous vous êtes coiffé avec un pétard ce matin?" avant même un bonjour. Pour lui, c'était de l'humour. Sauf que moi, je n'ai pas franchement goûté cet humour que je n'accepterais que de la part d'un ami. Et encore!
- ElaïnaDevin
COmme tu le dis, il y a toujours eu des élèves relous et chahuteurs, et il suffit de lire Le petit Chose pour voir que les élèves odieux avec un prof, c'est pas nouveau ni spécifique à la France. Je conseille vivement la lecture de Botchan, l'histoire d'un jeune prof parachuté dans un lycée de province dans le Japon du début du XXe siècle, tout y est déjà : l'ambiance pourrie en sdp, les élèves qui s'acharnent sur le nouveau prof, etc (l'auteur, Soseki, a écrit dans d'autres livres plusieurs pages savoureuses sur le statut de professeur, et notamment une page formidable sur le professeur enchaîné à sa condition et qui accepte tout par peur de la quitter, c'est lumineux).
Ce qui a changé en revanche c'est l'impunité totale. Tu insultes le prof ? Oh, c'est pas bien, c'est pas gentil. Tu n'as pas fait ton travail ? Oh ben on ne va pas te mettre zéro, c'est pas bienveillant. Un gosse de six ou sept ans frappe ses camarades, ses profs, terrorise tout le monde ? Oh mais il est en souffrance, il faut le comprendre. Ad libitum.
Ce qui a changé en revanche c'est l'impunité totale. Tu insultes le prof ? Oh, c'est pas bien, c'est pas gentil. Tu n'as pas fait ton travail ? Oh ben on ne va pas te mettre zéro, c'est pas bienveillant. Un gosse de six ou sept ans frappe ses camarades, ses profs, terrorise tout le monde ? Oh mais il est en souffrance, il faut le comprendre. Ad libitum.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- CitoyenNiveau 7
Elaïna a écrit:COmme tu le dis, il y a toujours eu des élèves relous et chahuteurs, et il suffit de lire Le petit Chose pour voir que les élèves odieux avec un prof, c'est pas nouveau ni spécifique à la France. Je conseille vivement la lecture de Botchan, l'histoire d'un jeune prof parachuté dans un lycée de province dans le Japon du début du XXe siècle, tout y est déjà : l'ambiance pourrie en sdp, les élèves qui s'acharnent sur le nouveau prof, etc (l'auteur, Soseki, a écrit dans d'autres livres plusieurs pages savoureuses sur le statut de professeur, et notamment une page formidable sur le professeur enchaîné à sa condition et qui accepte tout par peur de la quitter, c'est lumineux).
Ce qui a changé en revanche c'est l'impunité totale. Tu insultes le prof ? Oh, c'est pas bien, c'est pas gentil. Tu n'as pas fait ton travail ? Oh ben on ne va pas te mettre zéro, c'est pas bienveillant. Un gosse de six ou sept ans frappe ses camarades, ses profs, terrorise tout le monde ? Oh mais il est en souffrance, il faut le comprendre. Ad libitum.
Oui, une sorte de bienveillance "sirupeuse" remplace la sanction.
La société ne veut plus recadrer ses jeunes qui déraillent.
Alors, cela peut finir par aller très loin. Trop loin.
- ReyzundNiveau 6
Et ça y est je suis convoqué par ma CDE pour discuter de mes problèmes de gestion de CLASSE (pour éviter que je " pète" un câble) .
Elle m'a dit que je peux me faire accompagner pour que ça passe mieux.
Une collègue prof principale d'une classe de 3eme m'a avoué que les 3emes en question en avaient marre et ma conseillé de leur parler.
J'ai donc fait une vie de classe où 10 pourcents de celle ci consistait a me dire que j'avais été allé fort sur la retenue pour " j'ai mes règles" en classe.
La chose de positif c'est qu'on essaie un autre plan de classe, le même qu'en espagnol. Et aussi le fait qu'ils aient compris que ça peut me mettre hors de moi quand ils n'écoutent pas les consignes et ce plusieurs fois.
Elle m'a dit que je peux me faire accompagner pour que ça passe mieux.
Une collègue prof principale d'une classe de 3eme m'a avoué que les 3emes en question en avaient marre et ma conseillé de leur parler.
J'ai donc fait une vie de classe où 10 pourcents de celle ci consistait a me dire que j'avais été allé fort sur la retenue pour " j'ai mes règles" en classe.
La chose de positif c'est qu'on essaie un autre plan de classe, le même qu'en espagnol. Et aussi le fait qu'ils aient compris que ça peut me mettre hors de moi quand ils n'écoutent pas les consignes et ce plusieurs fois.
- JennyMédiateur
Relis toi, tu peux éditer avec le crayon.
- piescoModérateur
Catalunya a écrit:Même si c'était vrai, jamais je ne dirais à un collègue qui se plaint d'une classe "ah avec moi ils sont géniaux". Qu'est-ce que cela apporte à part enfoncer une personne?
Jenny a écrit:Les collègues qui disent ça ont parfois aussi des soucis.
Je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est du vécu. Et Jenny a sans doute raison car on a parfois des surprises soit aux conseils de classe soit au détour d'un couloir.
Reconnaître que parfois cela ne fonctionne pas en cours semble impossible pour certains. Pourquoi, je ne sais pas trop : par peur de paraître faible, incapable de "tenir" ses classes ?
- ReyzundNiveau 6
Bref le mot du jour c'est vraiment "ne sanctionnez pas, faites l'autruche vous n'aurez pas de problème ni avec l'administration, ni avec les parents". Bon sang.
- HildeNiveau 6
Je suis embêtée, ça fait plusieurs fois que certains élèves (terminale, lycée privé huppé) contestent mes notes. Je suis débutante et ça me fait beaucoup douter. Je n'ai pas l'impression de noter particulièrement sec pourtant.
Encore aujourd'hui j'ai reçu un mail revendicatif d'une élève me disant que la note (12) ne correspondait pas au travail fournit, qu'elles et sa camarade avaient beaucoup travaillé pour leur exposé et que ça valait plus. Leur exposé n'était pas nul, mais pas génial non plus , et elles n'ont su répondre à aucune des questions - pourtant basiques - que j'ai posées à la fin...
Jamais je ne me serais permis ça... j'ai l'impression que certains élèves partent du principe que, dès qu'ils ont l'impression d'avoir travaillé, on leur doit une bonne note. C'est irritant au possible !
Encore aujourd'hui j'ai reçu un mail revendicatif d'une élève me disant que la note (12) ne correspondait pas au travail fournit, qu'elles et sa camarade avaient beaucoup travaillé pour leur exposé et que ça valait plus. Leur exposé n'était pas nul, mais pas génial non plus , et elles n'ont su répondre à aucune des questions - pourtant basiques - que j'ai posées à la fin...
Jamais je ne me serais permis ça... j'ai l'impression que certains élèves partent du principe que, dès qu'ils ont l'impression d'avoir travaillé, on leur doit une bonne note. C'est irritant au possible !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Pour limiter ce genre de contestation hélas de plus en plus fréquentes , la seule solution est d'avoir une grille d'évaluation précise que l'on donne avant le travail en question. Ainsi ça permet de pointer les critères qui n'ont pas été atteints. Mais peut-être le fais-tu déjà...
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- ReyzundNiveau 6
Je confirme. Grille d'évaluation et encore même avec j'ai eu droit a des contestations d'une bonnet eleve normalement ben a elle a eu 12 sur 20.
Son excuse c'est quelle est la seule à ne pas avoir utilisé Google translate et que ceux qui l'ont utilisé ont eu 12 sur 20...
Son excuse c'est quelle est la seule à ne pas avoir utilisé Google translate et que ceux qui l'ont utilisé ont eu 12 sur 20...
- ReyzundNiveau 6
Bon je vais reposter ici même si tout le monde s'en fout.
Allez, la principale de mon établissement me demande de revoir la note de participation orale d'une élève casse [modéré].
J'avais pas de critères de notation c'est vrai mais cette élève n'a rien foutu du trimestre (a part deux ou trois interventions mais la plupart du temps elle était dans l'amusement).
En plus cette principale qui souligne devant l'élève que je suis professeur débutant et que je "progresserai" en gestion de classe...
Et ben super *** la tête d'affiche "regardez ce jeune qui est incompétent, ce n'est pas de votre faute les enfants".
***!
Allez, la principale de mon établissement me demande de revoir la note de participation orale d'une élève casse [modéré].
J'avais pas de critères de notation c'est vrai mais cette élève n'a rien foutu du trimestre (a part deux ou trois interventions mais la plupart du temps elle était dans l'amusement).
En plus cette principale qui souligne devant l'élève que je suis professeur débutant et que je "progresserai" en gestion de classe...
Et ben super *** la tête d'affiche "regardez ce jeune qui est incompétent, ce n'est pas de votre faute les enfants".
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- Clecle78Bon génie
Pourquoi poster si tu penses vraiment que tout le monde s'en fout ?
- ReyzundNiveau 6
Je sais pas, j'avais besoin de parler parce que voilà j'ai l'impression d'être laissé tombé par l'administration.
J'ai contacté le SNES mais je ne sais pas s'ils me répondront d'ici mardi, on verra bien.
J'ai contacté le SNES mais je ne sais pas s'ils me répondront d'ici mardi, on verra bien.
- mafalda16Modérateur
La note participation (tu peux chercher il y a des fils sur le forum) lance toujours des débats, mais la moindre des choses pour en mettre une c'est qu'il y ait des critères...
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- ReyzundNiveau 6
Les critères je les faisais les deux premières années de stage mais je me rend compte que c'est beaucoup trop de travail pour au final pas grand chose (ils s'autonotaient trop bien et moi souvent je surnotais).
L'an prochain je ne noterai pas la participation orale, ce sera réglé ainsi.
L'an prochain je ne noterai pas la participation orale, ce sera réglé ainsi.
- Clecle78Bon génie
C'est toi qui gères ta notation. Je ne vois pas en quoi ça regarde ton chef.
- ReyzundNiveau 6
Clecle78 a écrit:C'est toi qui gères ta notation. Je ne vois pas en quoi ça regarde ton chef.
J'ai oublié de préciser que cette élève est venue se plaindre auprès de la principale.
La principale connaissant mes difficultés de gestion de classe, a voulu désamorcer le conflit entre moi et cette élève.
Elle a déclaré a cette élève de faire des efforts cette semaine (même si les notes sont bloquées, je cite: "je (la principale) peux les débloquer" et m'a demandé de rester vigilant quant à la participation orale de cette élève)...
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