- EnaecoVénérable
Flof a écrit:J'en ai discuté avec ma sœur, infirmière, qui refuse aussi astra zeneca, parce qu'en cas d'effets secondaires lourds, c'est soit un journée de repos qui n'est pas du repos, soit un jour de carence et vu la charge de travail qu'elle a avec le covid et son maigre salaire, elle ne veut accepter ni l'un ni l'autre.
Alors que l'avantage, quand on attrape le virus, on a pas de jour de carence
- DanskaProphète
Pour rappel, c'est le topic sur la gestion de la crise dans l'EN ici... Les débats sur le vaccin, c'est à poster dans le topic similaire mais pour la France, merci.
- henrietteMédiateur
Fil nettoyé d'un message qui poursuivait le hors-sujet sur les vaccins...
Merci donc de respecter les demandes de la modération.
Merci donc de respecter les demandes de la modération.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Pontorson50Fidèle du forum
Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/covid-des-scientifiques-plaident-pour-proteger-les-ecoles-plutot-que-de-les-fermer-1294361
Finalement c'est sans surprise car que la France ait 100 ou 120 000 morts, le bilan de Macron ne sera pas modifié, car ce sont tous les pays d'Europe médiane et de densité comparable qui ont loupé l'essentiel : un véritable isolement des contaminés (que seule l'Asie du Sud Est pouvait juridiquement imposer).
L'essentiel pour un dirigeant est d'arriver aux élections en ayant une distinction, même sans réel intérêt ; pour Macron, c'est l'école ouverte. Il a gagné son pari, fait dès le 11 mai.
Les raisons invoquées (le supposé désastre psychique et cognitif) n'expliquant pas pourquoi nos voisins ont préférer fermer, il s'agit bien d'un calcul politique plus que sanitaire.
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/covid-des-scientifiques-plaident-pour-proteger-les-ecoles-plutot-que-de-les-fermer-1294361
Ne pas fermer les écoles, c'est le pari de la France, qui a épargné les écoles maternelles, les primaires, les collèges et en grande partie les lycées lors du deuxième confinement. Depuis le début de l'épidémie , il n'y a eu que dix semaines de fermeture forcée, relèvent les scientifiques. La Norvège fait mieux (7 semaines), mais les restrictions sont souvent plus importantes. Ainsi, les Allemands et les Britanniques ont retiré leurs enfants des classes pendant respectivement 19 et 21 semaines.
Les scientifiques estiment que ces fermetures sont peu efficaces sur un plan épidémiologique . « Un consensus émerge autour de l'idée que les écoles ne semblent pas être des amplificateurs de la transmission, et que les cas à l'école reflètent simplement la prévalence au sein de la communauté locale », disent-ils. Les enfants sont 30 % à 50 % moins susceptibles d'être infectés que les adultes, et présentent moins de symptômes. Les enseignants sont protégés avec le masque, en sorte qu'ils ne tombent pas plus malades que les autres adultes du même âge. Le principal risque, en définitive, est que les enfants rapportent le virus à la maison.
« L'utilisation des tests salivaires et des tests rapides pour la surveillance à l'école et la priorisation des enseignants pour la vaccination devraient également être étudiés », ajoutent-ils. Pour l'instant, les enseignants ne sont pas dans la cible éligible au vaccin Covid en France, contrairement à d'autres pays.
Finalement c'est sans surprise car que la France ait 100 ou 120 000 morts, le bilan de Macron ne sera pas modifié, car ce sont tous les pays d'Europe médiane et de densité comparable qui ont loupé l'essentiel : un véritable isolement des contaminés (que seule l'Asie du Sud Est pouvait juridiquement imposer).
L'essentiel pour un dirigeant est d'arriver aux élections en ayant une distinction, même sans réel intérêt ; pour Macron, c'est l'école ouverte. Il a gagné son pari, fait dès le 11 mai.
Les raisons invoquées (le supposé désastre psychique et cognitif) n'expliquant pas pourquoi nos voisins ont préférer fermer, il s'agit bien d'un calcul politique plus que sanitaire.
- CleroliDoyen
La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
Bilan de reprise dans mon établissement au bout d'une semaine : plusieurs cas contact dans chaque classe, davantage qu'avant les vacances (contaminations familiales essentiellement : des élèves m'écrivent pour me dire qu'ils ne peuvent pas revenir en classe car l'un de leurs parents est positif et malade). Je me demande si ces élèves étaient déjà touchés mais asymptomatiques.
Quelques cas positifs avérés fin semaine dernière, dans les membres proportions qu'avant les vacances.
- kiddyNiveau 6
Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/covid-des-scientifiques-plaident-pour-proteger-les-ecoles-plutot-que-de-les-fermer-1294361
Ne pas fermer les écoles, c'est le pari de la France, qui a épargné les écoles maternelles, les primaires, les collèges et en grande partie les lycées lors du deuxième confinement. Depuis le début de l'épidémie , il n'y a eu que dix semaines de fermeture forcée, relèvent les scientifiques. La Norvège fait mieux (7 semaines), mais les restrictions sont souvent plus importantes. Ainsi, les Allemands et les Britanniques ont retiré leurs enfants des classes pendant respectivement 19 et 21 semaines.
Les scientifiques estiment que ces fermetures sont peu efficaces sur un plan épidémiologique . « Un consensus émerge autour de l'idée que les écoles ne semblent pas être des amplificateurs de la transmission, et que les cas à l'école reflètent simplement la prévalence au sein de la communauté locale », disent-ils. Les enfants sont 30 % à 50 % moins susceptibles d'être infectés que les adultes, et présentent moins de symptômes. Les enseignants sont protégés avec le masque, en sorte qu'ils ne tombent pas plus malades que les autres adultes du même âge. Le principal risque, en définitive, est que les enfants rapportent le virus à la maison.« L'utilisation des tests salivaires et des tests rapides pour la surveillance à l'école et la priorisation des enseignants pour la vaccination devraient également être étudiés », ajoutent-ils. Pour l'instant, les enseignants ne sont pas dans la cible éligible au vaccin Covid en France, contrairement à d'autres pays.
Finalement c'est sans surprise car que la France ait 100 ou 120 000 morts, le bilan de Macron ne sera pas modifié, car ce sont tous les pays d'Europe médiane et de densité comparable qui ont loupé l'essentiel : un véritable isolement des contaminés (que seule l'Asie du Sud Est pouvait juridiquement imposer).
L'essentiel pour un dirigeant est d'arriver aux élections en ayant une distinction, même sans réel intérêt ; pour Macron, c'est l'école ouverte. Il a gagné son pari, fait dès le 11 mai.
Les raisons invoquées (le supposé désastre psychique et cognitif) n'expliquant pas pourquoi nos voisins ont préférer fermer, il s'agit bien d'un calcul politique plus que sanitaire.
variants inclus?
- TivinouDoyen
Je travaille dans une zone durement touchée, sous couvre-feu depuis le 2 janvier, et nous ne sommes jamais passés aux effectifs allégés, et nous n’y passerons pas à l’avenir. Tout va bien.Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
Bilan de reprise dans mon établissement au bout d'une semaine : plusieurs cas contact dans chaque classe, davantage qu'avant les vacances (contaminations familiales essentiellement : des élèves m'écrivent pour me dire qu'ils ne peuvent pas revenir en classe car l'un de leurs parents est positif et malade). Je me demande si ces élèves étaient déjà touchés mais asymptomatiques.
Quelques cas positifs avérés fin semaine dernière, dans les membres proportions qu'avant les vacances.
- ProtonExpert
Le privé de Paris ne semble pas avoir changé quoique ce soit ...
- MC311Niveau 10
Passer aux effectifs allégés n'est pas une solution retenue. La maire de Paris a annoncé, aujourd'hui en conférence de presse : "Je propose aux enseignants de faire cours fenêtres ouvertes en profitant du retour des beaux jours. Je propose de faire classe en extérieur quand cela est possible" d'après https://www.francetvinfo.fr/.Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonsoir,Tivinou a écrit:Je travaille dans une zone durement touchée, sous couvre-feu depuis le 2 janvier, et nous ne sommes jamais passés aux effectifs allégés, et nous n’y passerons pas à l’avenir. Tout va bien.Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
Bilan de reprise dans mon établissement au bout d'une semaine : plusieurs cas contact dans chaque classe, davantage qu'avant les vacances (contaminations familiales essentiellement : des élèves m'écrivent pour me dire qu'ils ne peuvent pas revenir en classe car l'un de leurs parents est positif et malade). Je me demande si ces élèves étaient déjà touchés mais asymptomatiques.
Quelques cas positifs avérés fin semaine dernière, dans les membres proportions qu'avant les vacances.
nous non plus, collège REP public du 93, strictement aucun aménagement.
TrucOuBidule
- DanskaProphète
Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
Département à risque, on repasse pratiquement à 100 % dès la rentrée...
- JacqGuide spirituel
MC311 a écrit:Passer aux effectifs allégés n'est pas une solution retenue. La maire de Paris a annoncé, aujourd'hui en conférence de presse : "Je propose aux enseignants de faire cours fenêtres ouvertes en profitant du retour des beaux jours. Je propose de faire classe en extérieur quand cela est possible" d'après https://www.francetvinfo.fr/.Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.
Elle "propose" ? Parce que l'on a besoin d'elle pour, quand il fait beau, faire cours fenêtres ouvertes ? Heureusement qu'elle est là.
Reste le problème des salles où on ne peut toujours pas ouvrir les fenêtres complètement.
Par contre elle est mignonne : ce matin il faisait 2d° à 8h et au max 15 d° à 14h.
- ProtonExpert
Bah je croyais que la situation était grave et qu'elle voulait confiner tout Paris 3 semaines ?
- piescoModérateur
Danska a écrit:Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
Département à risque, on repasse pratiquement à 100 % dès la rentrée...
maintenant que les épreuves de spécialité du mois de mars ont été annulées, il faudrait m'expliquer la logique de la chose.
- gp20Niveau 9
Je propose qu'elle se taise d'une part. Et qu'ensuite elle fasse ses réunions du conseil municipal en extérieur pour commencer.MC311 a écrit:Passer aux effectifs allégés n'est pas une solution retenue. La maire de Paris a annoncé, aujourd'hui en conférence de presse : "Je propose aux enseignants de faire cours fenêtres ouvertes en profitant du retour des beaux jours. Je propose de faire classe en extérieur quand cela est possible" d'après https://www.francetvinfo.fr/.Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.
5-6°C prévus au max Vendredi en région parisienne.
- JacqGuide spirituel
Le ministre s'étant défaussé la décision de fermer, d'être en demi-groupes ou non, revient au CDE et il peut consulter si besoin les enseignants.
Maintenant, si vous sentez que ça explose dans le secteur, qu'il y a vraiment danger, que cela mériterait action, qu'après avoir contacté le chef il ne veut rien savoir il ne faut pas hésiter à contacter/compléter CHS. On peut le faire d'autant plus facilement qu'on peut le compléter à partir d'internet. En cinq minutes (je viens de chercher sur Google) je me suis retrouvé sur l'Application de déclaration et de consultation des Registres dématérialisés de santé et sécurité. Si vraiment ça craint les collègues (pas un isolé) faites des signalements. Si ensuite la situation explose on ne pourra pas dire que les prof étaient ok, qu'ils n'avaient pas demandé les groupes à effectifs réduits. Avec la déclaration par internet les rapports ou signalements remontent, ils ne reste pas à roupiller dans un registre.
Mais je ne voudrais pas être à la place des chefs pour ces décisions et pour subir les différentes pressions (les prof, les parents, le rectorat qui ne décide rien, le ministère qui ne décide rien et refile la patate chaude). Pressions sans doute encore plus forte dans certains lycées dont les lycées (ou collèges) privés.
Maintenant, si vous sentez que ça explose dans le secteur, qu'il y a vraiment danger, que cela mériterait action, qu'après avoir contacté le chef il ne veut rien savoir il ne faut pas hésiter à contacter/compléter CHS. On peut le faire d'autant plus facilement qu'on peut le compléter à partir d'internet. En cinq minutes (je viens de chercher sur Google) je me suis retrouvé sur l'Application de déclaration et de consultation des Registres dématérialisés de santé et sécurité. Si vraiment ça craint les collègues (pas un isolé) faites des signalements. Si ensuite la situation explose on ne pourra pas dire que les prof étaient ok, qu'ils n'avaient pas demandé les groupes à effectifs réduits. Avec la déclaration par internet les rapports ou signalements remontent, ils ne reste pas à roupiller dans un registre.
Mais je ne voudrais pas être à la place des chefs pour ces décisions et pour subir les différentes pressions (les prof, les parents, le rectorat qui ne décide rien, le ministère qui ne décide rien et refile la patate chaude). Pressions sans doute encore plus forte dans certains lycées dont les lycées (ou collèges) privés.
- JennyMédiateur
Danska a écrit:Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
Département à risque, on repasse pratiquement à 100 % dès la rentrée...
Beaucoup de cours repassent en classe entière ici (avec des cas de variants sud africain, dans un département à risque... ). On a des salles rikiki et il faut choisir entre aérer ou être entendu des élèves avec la circulation.
- DanskaProphète
piesco a écrit:Danska a écrit:Cleroli a écrit:La volonté de maintenir les écoles ouvertes est claire depuis longtemps. En revanche, j'espère que les établissements scolaires situés dans les zones les plus touchées passent tous aux effectifs allégés.Pontorson50 a écrit:Cette fois le clou est bien rentré, nous n'aurons pas de confinement dans les écoles :
Département à risque, on repasse pratiquement à 100 % dès la rentrée...
maintenant que les épreuves de spécialité du mois de mars ont été annulées, il faudrait m'expliquer la logique de la chose.
A moi aussi ! On a des collègues qui craignent de ne pas finir le programme (j'avoue qu'avec la suppression des épreuves du bac, je ferai l'impasse sur deux ou trois chapitres sans que ça m'empêche de dormir), la direction qui subit la pression des parents, les parents qui insistent sur le décrochage de certains élèves... Mais je ne comprends pas davantage que toi la logique de cette décision, surtout vu le nombre de cas positifs qu'on avait avant les vacances et les salles ridiculement petites dans lesquelles on s'entasse.
- EnaecoVénérable
La demande n'est surement pas liée au contexte sanitaire.
Chez nous, il ne me semble pas que les groupes soient remis en cause, mais pourtant le constat est assez unanime.
Il n'y a pas les enjeux d'un examen couperet à la fin d'année, je dormirai sur mes deux oreilles malgré les chapitres que je ne ferai pas mais il n'empêche qu'on avance pas, et qu'on mesure jour après jour les effets du confinement de l'année précédente.
On a deux fois moins de temps en présentiel pour traiter des parties qui font appel à des connaissances de l'année précédente mais qui n'ont jamais été abordées...
On rame avec les 1ère spé mais je les plains surtout pour l'an prochain !
Et je ne parle pas du rythme de vie. Pour beaucoup, c'est un jour sur deux la grasse mat' et les jeux vidéos. Et j'aurai fait pareil à leur âge !
On a l'impression que la mobilisation des élèves s'étiole au fil du temps.
Chez nous, il ne me semble pas que les groupes soient remis en cause, mais pourtant le constat est assez unanime.
Il n'y a pas les enjeux d'un examen couperet à la fin d'année, je dormirai sur mes deux oreilles malgré les chapitres que je ne ferai pas mais il n'empêche qu'on avance pas, et qu'on mesure jour après jour les effets du confinement de l'année précédente.
On a deux fois moins de temps en présentiel pour traiter des parties qui font appel à des connaissances de l'année précédente mais qui n'ont jamais été abordées...
On rame avec les 1ère spé mais je les plains surtout pour l'an prochain !
Et je ne parle pas du rythme de vie. Pour beaucoup, c'est un jour sur deux la grasse mat' et les jeux vidéos. Et j'aurai fait pareil à leur âge !
On a l'impression que la mobilisation des élèves s'étiole au fil du temps.
- Pontorson50Fidèle du forum
Blanquer sur Inter ce matin invoque "l'exception française" pour le maintien des écoles pendant les pics de pandémie. Il ne donne toujours comme argument que la préservation des enfants, donc il affirme par prétérition sans qu'aucun des deux journalistes s'en émeuve que la France se distingue en cherchant à préserver la santé psychique des enfants et le niveau d'instruction des élèves. Pour une rédaction (Radio-France) ouvertement hostile à toute inspiration nationaliste, cette prétention gouvernementale d'expliquer au reste du monde comment préserver les enfants et les élèves aurait mérité une relance...
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-02-mars-2021
Toujours rien sur l'argument de la structure démographique française, pourtant le seul défendable.
Un auditeur a par ailleurs finement observé que le refus proclamé de l'école comme variable d'ajustement serait retenu par la profession avec attention lors des négociations budgétaires....
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-02-mars-2021
"Comme je le dis depuis le début de cette crise, l’école n’est pas une variable d’ajustement, elle est fondamentale pour les enfants", rappelle le ministre de l'Éducation nationale. "On voit les dégâts que cela fait quand ils n’ont pas école. Pour le monde, cette crise sanitaire peut être une catastrophe éducative, j’essaie d’épargner ça à la France. Nous sommes tout à fait capables de prendre des mesures ciblées, ce que nous faisons depuis le début de la crise : il y a en permanence des structures fermées en France, en fonction des situations locales. C’est cette approche ciblée qui nous permet de tenir depuis de nombreux mois et d’avoir un atout pour la France. Ça devient une exception française mais il y a tout lieu d’en être fiers."
Toujours rien sur l'argument de la structure démographique française, pourtant le seul défendable.
Un auditeur a par ailleurs finement observé que le refus proclamé de l'école comme variable d'ajustement serait retenu par la profession avec attention lors des négociations budgétaires....
- trompettemarineMonarque
C'est un peu HS, mais j'attends la prochaine parution dans un an ou deux des évaluations pisa ou timss qui compareront donc les pays qui ont gardé les écoles ouvertes et les autres. (sans polémique).
Je ne suis pas certaine qu'on voie un effondrement de l'Allemagne et que la France progresse.
Quoique, certains de mes élèves se sont enfin mis au travail à la maison (je ne fais pas de cours en visio mais donne du travail "à l'ancienne", quand on n'avait pas peur d'en donner sous la pression des parents et de CDE qui ne nous jugeaient qu'à travers les coups de fil de ceux-ci).
Je ne suis pas certaine qu'on voie un effondrement de l'Allemagne et que la France progresse.
Quoique, certains de mes élèves se sont enfin mis au travail à la maison (je ne fais pas de cours en visio mais donne du travail "à l'ancienne", quand on n'avait pas peur d'en donner sous la pression des parents et de CDE qui ne nous jugeaient qu'à travers les coups de fil de ceux-ci).
- Pontorson50Fidèle du forum
C'est exactement ce que je pense. Et on peut d'ailleurs s'attendre à une remise en cause de la durée des vacances scolaires sur cette base puisqu'elles sont de loin les plus longues d'Europe (16 semaines). Derrière cette sacralisation de l'école, qui nous flatte certes, il y aura je n'en doute pas une nouvelle couche sur l'enseignement sacerdoce plus que métier qui permettra la perpétuation de bien des remises en cause de nos conditions de travail et un argument de plus pour la baisse structurelle des rémunérations.trompettemarine a écrit:C'est un peu HS, mais[b] j'attends la prochaine parution dans un an ou deux des évaluations pisa ou timss qui comparera donc les pays qui ont gardé les écoles ouvertes et les autres. (sans polémique). [/b]
Je ne suis pas certaine qu'on voie un effondrement de l'Allemagne et que la France progresse.
On a vu d'ailleurs ce processus à l'oeuvre lors de l'interminable et vain conflit dans les services d'urgence, qui ne peuvent rien obtenir d'autre en guise de moyens que des compliments fielleux sur le dévouement de leurs personnels. Plus l'institution et ses agents sont glorifiés, moins leurs syndicats sont entendus, paradoxe qui s'éternise. Des gens dévoués à une noble tâche ne sauraient s'abaisser à des revendications bassement matérielles et pécuniaires. Et chacun connait le salaire des prêtres...
(Fin du Hs, mais le lien entre la gestion du coronavirus dans l'école par Blanquer et ses préparatifs budgétaires me semble à noter).
- Pontorson50Fidèle du forum
À noter ceci :
https://www.lesechos.fr/direct
(cf dépêche de 6h50)
Nous sommes bien en face d'une exception française, sur ce point Blanquer dit vrai. Reste à savoir pourquoi.
https://www.lesechos.fr/direct
(cf dépêche de 6h50)
Les enfants ont perdu en moyenne dans le monde 74 jours d'éducation chacun, soit près d'un tiers d'une année scolaire, à cause de la pandémie, selon l'ONG Save the Children. Au pic de la pandémie, 91 % des élèves du monde n'étaient pas scolarisés.
Nous sommes bien en face d'une exception française, sur ce point Blanquer dit vrai. Reste à savoir pourquoi.
- chmarmottineGuide spirituel
Covid-19. Tests salivaires à l’école : 1 700 médiateurs vont être recrutés, annonce Blanquer
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que 1 700 médiateurs seront recrutés pour aider les professionnels de santé scolaire dans la réalisation des tests salivaires dans les écoles. Le recrutement commence dès maintenant.
https://www.ouest-france.fr/politique/jean-michel-blanquer/tests-salivaires-a-l-ecole-1-700-mediateurs-vont-etre-recrutes-annonce-jean-michel-blanquer-7172365
Je me demande pourquoi ils ont choisi cette dénomination "médiateur" ?
- GaliNéoFidèle du forum
Mon épouse est professeur des écoles en maternelle petite section. Elle a un enfant confirmé positif au covid anglais. Tous les enfants de sa classe uniquement ont été invités à rester chez eux pendant une grosse semaine et à se faire tester le plus vite possible. Mon épouse, elle, doit quand même venir au travail pour assurer du télétravail, alors que, techniquement, elle est cas contact, comme l'ATSEM.
_________________
¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- Pontorson50Fidèle du forum
chmarmottine a écrit:Covid-19. Tests salivaires à l’école : 1 700 médiateurs vont être recrutés, annonce Blanquer
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé que 1 700 médiateurs seront recrutés pour aider les professionnels de santé scolaire dans la réalisation des tests salivaires dans les écoles. Le recrutement commence dès maintenant.
https://www.ouest-france.fr/politique/jean-michel-blanquer/tests-salivaires-a-l-ecole-1-700-mediateurs-vont-etre-recrutes-annonce-jean-michel-blanquer-7172365
Je me demande pourquoi ils ont choisi cette dénomination "médiateur" ?
Il faudrait voir si ce n'est pas un terme plus applicable à une tâche sous-payée ou mal payée, j'attends de voir ce qu'on appelle un "recrutement". La médiation est en effet un arbitrage, et on sait que les arbitres sont des bénévoles pour l'écrasante majorité.
Le sous-encadrement en personnels de santé dans une EN dont le ministre ne jure que par la santé psychique et physique des élèves est une des contradictions flagrantes de cette crise.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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