Mission d'un enseignant

Philomène87 a écrit:

daniel01 a écrit:

Austrucheerrante a écrit:

pseudo-intello a écrit:Daniel, je en sais pas si tu as été simplement allusif ou fait un long sermon, si tu as été très personnel ou t'es plus ou moins adressé à la classe dans son ensemble, donc je vais apporter une réponse générale : la mission d'un enseignant est d'enseigner. On devrait se focaliser là-dessus et rien d 'autre sauf urgence.

Après, que celui qui 'na jamais donné un conseil qui dépassait l'enseignement te jette la première pierre. Si tu as simplement profité d'une discussion "santé" pour rappeler l'importance des fruits et légumes, ce n'est pas ton boulot, mais ce n'est pas la peine d'en faire des caisses. Si ça a vexé l'élève, c'est probablement qu'elle ne se sent pas claire sur le sujet. Parfois, les élèves et encore plus les parents sont chatouilleux.

Après, ça dépend probablement de la matière que tu enseignes, de la manière dont tu t'es exprimé, et de cent paramètres dont je n'ai pas la moindre idée.

Je souscris entièrement à ce message.

Cette élève quittait le cours 30 minutes avant sa fin pour la troisième fois. Au moment où elle allait franchir la porte de sortie, et alors que les autres élèves travaillaient, je lui ai très aimablement demandé ce qui lui arrivait. Elle m'a répondu qu'elle avait des problèmes articulaires et qu'elle allait consulter un kinésithérapeute. Notre échange a duré 20 secondes et je n'ai détecté aucun signe d'étonnement ou d'agacement chez elle. Au contraire, elle m'a même remercié avant de partir.

L'échange a donc eu lieu comme ça, devant les autres élèves de la classe ? C'est un peu bizarre de lui parler des fruits et légumes alors qu'elle te dit qu'elle va voir un kiné, dans un échange de seulement 20 secondes en plus...
Et elle quitte le cours 30 mn avant la fin, mais tu la laisses partir comme ça ? La vie scolaire aurait dû te mettre au courant, ou toi leur demander... Imagine qu'elle affabule, ou bien qu'elle n'ait pas prévenu la vie scolaire, elle a un accident alors qu'elle est censée être dans ton cours...

Pas devant les autres élèves et j'ai dit 20 secondes pour dire "peu de temps". Elle avait à chaque fois un mot de la vie scolaire.

Merci pour votre sollicitude mais tout cela ne me semble pas nous faire progresser vers la réponse à ma question initiale : relayer les consignes nutritionnelles gouvernementales fait-il partie de notre mission d'enseignant ?

choup78 a écrit:Moi je pense que c'est vraiment faire bcp d'histoires pour rien... franchement...

Oui, il semble bien qu'il y ait eu instrumentalisation.

Hélips a écrit:Justement, "agir en tant qu'éducateur responsable" est légèrement différent de "balancer un slogan en 20sec". Tu as pensé à lui dire de faire des galipettes avec un préservatif pendant que tu y étais ?

Non et je m'en serais voulu. Si faire des galipettes avec un partenaire humain peut concourir à la santé en faire avec un bout de latex ne me semble pas avoir cette vertu.

Ne modérez donc pas votre envie de nous éclairer sur la question initiale cher collègue mathématicien et informaticien : est-ce que relayer les consignes nutritionnelles gouvernementales fait partie de notre mission ?

Le faire peut-il donc nous être reproché ?

Beaucoup t'ont répondu que non, pas particulièrement.
Tu restes assez vague et tu apportes des compléments d'informations au fur et à mesure (par exemple, tu l'as 2 ou 3 fois laissée sortir de ton cours sans lui demander où elle allait, et après ma réponse tu ajoutes que tu savais car elle avait un mot de la vie scolaire...), donc il est difficile de te répondre comme ça, mais sur la base des informations que tu nous donnes, ce qui a sûrement suscité la réaction des parents et de l'administration c'est plus la façon dont cela a été fait. Comme l'a dit un néo précédemment, nous ne sommes pas là pour répéter des slogans gouvernementaux, surtout dans une conversation qui a priori n'a rien à voir.
C'est beaucoup de bruit pour rien je suis d'accord, mais cela me paraît un peu étrange de répéter des conseils alimentaires dans le contexte que tu nous as décrit.

est-ce que relayer les consignes nutritionnelles gouvernementales fait partie de notre mission ?

Disons que ça ne t'est pas interdit, mais que ça se fait plus, à mon sens, sur des actions conjointes au niveau d'un établissement (semaine du goût, interventions d'intervenants extérieurs, projets divers) que dans le cadre d'un cours ou entre deux portes.
Maintenant, tu n'as rien dit de très grave, rien qui puisse nuire à la santé de l'élève, donc je ne crois pas qu'il soit raisonnable d'en faire un tel pataquès.

Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi il te tient autant à cœur de justifier ta remarque par le PES, alors qu'il me semble que la justification la plus logique et la plus entendable serait simplement "je ne pensais pas à mal, j'essayais d'aider à mon humble niveau".

En fait, si on écoute tous les PES et autres joyeusetés, on passerait plus de temps à parler diététique, safe sex, sécurité routière et mois sans tabac qu'à faire cours. Que dans un cours ou une conversation, quand le sujet s'y prête, on puisse faire un point diététique ou santé, pourquoi pas, mais je ne comprends pas qu'on s'accroche au PES comme une de nos prérogatives alors que pour moi, ce sont plutôt des choses qui nous empêchent régulièrement de faire notre vrai travail, enseigner notre matière.

Et surtout, pourquoi parler de fruits et légumes à une élève qui va voir un kiné?
Je trouve ta démarche malvenue et déplacée.

Je pense que notre collègue cherche à apporter une réponse ferme à l'administration et aux parents de cette élève qui cherchent des noises. Il a donc raison de vouloir s'appuyer sur les missions officielles de l'enseignant.
Je serais vous Daniel, étant données les réactions de mauvaise foi, je n'accepterais plus que cette élève quitte le cours plus tôt malgré les mots de maman sur le carnet.
J'espère que cette affaire sera vite close, quelle perte d'énergie pour rien...

@capucine42
Il n'y a a priori aucun lien entre le fait qu'elle quitte le cours plus tôt, et ce qu'il lui a dit sur les fruits et légumes. Il aurait pu le lui dire à un autre moment. Par ailleurs, je ne suis pas certaine qu'un professeur ait le droit de refuser qu'un élève s'en aille, s'il a une autorisation de la vie scolaire, et qui plus est pour un rendez-vous médical.

Poupoutch a écrit:

est-ce que relayer les consignes nutritionnelles gouvernementales fait partie de notre mission ?

Disons que ça ne t'est pas interdit, mais que ça se fait plus, à mon sens, sur des actions conjointes au niveau d'un établissement (semaine du goût, interventions d'intervenants extérieurs, projets divers) que dans le cadre d'un cours ou entre deux portes.
Maintenant, tu n'as rien dit de très grave, rien qui puisse nuire à la santé de l'élève, donc je ne crois pas qu'il soit raisonnable d'en faire un tel pataquès.

Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi il te tient autant à cœur de justifier ta remarque par le PES, alors qu'il me semble que la justification la plus logique et la plus entendable serait simplement "je ne pensais pas à mal, j'essayais d'aider à mon humble niveau".

En fait, si on écoute tous les PES et autres joyeusetés, on passerait plus de temps à parler diététique, safe sex, sécurité routière et mois sans tabac qu'à faire cours. Que dans un cours ou une conversation, quand le sujet s'y prête, on puisse faire un point diététique ou santé, pourquoi pas, mais je ne comprends pas qu'on s'accroche au PES comme une de nos prérogatives alors que pour moi, ce sont plutôt des choses qui nous empêchent régulièrement de faire notre vrai travail, enseigner notre matière.

Je pense comme Poupoutch que c'est beaucoup de bruit pour rien et qu'il est inutile de t'appuyer sur des textes officiels pour une chose pareille : tu as réagi en adulte qui conseille un enfant et non en professeur. La belle affaire. Tu n'as rien fait de grave mais ton message a été mal perçu et il faudrait savoir pourquoi. La mère aurait été bien plus avisée de t'en parler à toi plutôt que de se plaindre à la direction. Peut-être pourrais-tu la contacter pour en parler ?

Poupoutch a écrit:

est-ce que relayer les consignes nutritionnelles gouvernementales fait partie de notre mission ?

Disons que ça ne t'est pas interdit, mais que ça se fait plus, à mon sens, sur des actions conjointes au niveau d'un établissement (semaine du goût, interventions d'intervenants extérieurs, projets divers) que dans le cadre d'un cours ou entre deux portes.
Maintenant, tu n'as rien dit de très grave, rien qui puisse nuire à la santé de l'élève, donc je ne crois pas qu'il soit raisonnable d'en faire un tel pataquès.

Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi il te tient autant à cœur de justifier ta remarque par le PES, alors qu'il me semble que la justification la plus logique et la plus entendable serait simplement "je ne pensais pas à mal, j'essayais d'aider à mon humble niveau".

En fait, si on écoute tous les PES et autres joyeusetés, on passerait plus de temps à parler diététique, safe sex, sécurité routière et mois sans tabac qu'à faire cours. Que dans un cours ou une conversation, quand le sujet s'y prête, on puisse faire un point diététique ou santé, pourquoi pas, mais je ne comprends pas qu'on s'accroche au PES comme une de nos prérogatives alors que pour moi, ce sont plutôt des choses qui nous empêchent régulièrement de faire notre vrai travail, enseigner notre matière.

C'est aussi que dans "PES", il n'y a pas que "Education à la Santé"; il y aussi "Parcours", c'est à dire action concertée et construite entre partenaires de l'établissement (et partenaires extérieurs parfois aussi), qui vise le plus souvent à une politique de prévention destinée aux élèves, parce qu'on a identifié un besoin.

Daniel, le conseil que tu donnes à l'élève reste une remarque personnelle et ponctuelle, on ne peut pas vraiment l'inscrire dans le PES.
Et j'imagine que ce que te reproche ta direction, ce n'est pas vraiment cette histoire de fruits et légumes - qui est en soit assez anodine -: elle te met juste en garde, je pense, contre le fait que tu ne puisses t'immiscer dans ce qui est, en l'occurrence, un problème médical d'un élève. Seuls les personnels médico-social ont compétence à intervenir dans ce genre de problèmes (infirmier/mière et médecin scolaire) - et encore faut-il que cela soit fait en liaison avec la famille de l'élève.

Donc, oui, bien sûr, tu peux relayer des messages du gouvernement en terme de santé - mais c'est mieux si c'est dans le cadre d'un plan de prévention concerté avec tes collègues; si le message est collectif, destiné à un public d'élève choisi pour une raison précise. En tout cas, il ne semble pas pertinent que cela puisse paraître une réponse à un problème médical individuel dont tu ne connais pas les tenants et les aboutissants.

As-tu pensé à lui dire de 1) se laver les mains, 2) laver également les dits fruits et légumes avant consommation, celle-ci ne pouvant avoir lieu chez le kiné, à cause du port du masque.

Peut-être les parents ont-ils perçu ce conseil comme une remise en cause de leur mode de vie et comme intrusif ?

daniel01 a écrit:

Clecle78 a écrit:Mais qui t'a dénoncé ?

La mère cette élève a écrit pour dire que j'étais sorti de mon domaine de compétence pour parler de médecine et qu'elle trouvait ça anormal.

Je ne comprends pas le lien entre fruits, légumes et médecine.
Je ne comprends pas non plus certaines réponses agressives de membres sur ce topic...
Beaucoup de bruit pour rien et beaucoup d'hypocrisie de la part de l'institution alors qu'elle organise de plus en plus de bouzins ultra intrusifs dans la vie des élèves et qui relèvent de la sphère familiale ou éducative. Nous sommes d'ailleurs les premiers à nous en plaindre puisque cela se fait au détriment des heures de cours.
Franchement, ce métier va devenir intenable s'il faut sortir un texte de loi à chaque fois qu'on prononce une phrase, certes peut-être maladroite, mais totalement anodine. Et que des collègues cautionnent cela, ici, me fait encore plus peur.

Philomène87 a écrit:@capucine42
Il n'y a a priori aucun lien entre le fait qu'elle quitte le cours plus tôt, et ce qu'il lui a dit sur les fruits et légumes. Il aurait pu le lui dire à un autre moment. Par ailleurs, je ne suis pas certaine qu'un professeur ait le droit de refuser qu'un élève s'en aille, s'il a une autorisation de la vie scolaire, et qui plus est pour un rendez-vous médical.

Je pense qu'on n'en sait rien, tout est décontextualisé, personnellement je prendrais RV( téléphonique) avec le parent qui se proclame froissé afin d'éclaircir les choses ( à ce moment là s'appuyer sur un référentiel de compétences est une bonne chose afin d'arrêter toute polémique inutile) et je lui demanderais de ne plus prendre des RV chez le kiné sur mon cours. C'est très très léger quand-même.
Tu as raison de me reprendre sur ce point, je ne conseille pas évidemment à un professeur de barrer le passage de la sortie à un élève mais plutôt de prendre les devants afin de ne pas avoir à subir ce genre de choses.

Non seulement ça fait partie de missions institutionnelles, mais c'en est une base fondamentale.
On doit le rappeler au quotidien, dans le cadre d'une démarche citoyenne, numérique et durable : ça fait partie des Valeurs Fondamentales de la République, au même titre que se laver les mains après avoir pissé plutôt que pendant, ou chanter Tirelipimpon la main sur le cœur devant les vidéos de Monsieur le Ministre de l'Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports.

C'est à cause de gens qui se détournent de leur Mission Sacrée, au motif fumeux que ça n'entre pas dans leurs compétences d'Enseignant, qu'il y a des fillettes de trois ans qui se radicalisent dans des hangars, ne l'oublions pas.
Donc, oui : il faut rappeler (fermement) qu'il faut manger cinq fruits et légumes par jour. C'est notre devoir de Fonctionnaire d'Etat éthique et responsable.

Spoiler:

Tout le monde t'a déjà répondu je crois, j'essaie de synthétiser :

Est-ce que ça fait partie de tes missions : non.

Est-ce que ça peut faire partie des choses qu'un enseignant peut dire : oui dans le cadre d'un enseignement construit dans cet objectif (les parcours et projets santé et als. ce n'est pas juste balancer un slogan vite fait mal fait dans des circonstances qui n'ont rien à voir, ça doit être conçu, réfléchi et encadré, comme n'importe quel cours en fait).

Est-ce que c'était particulièrement le moment de le dire : non (on est un certain nombre à ne pas voir le rapport en fait )

Est-ce que c'est grave : non

Est-ce que c'est illégal : non.

En fait c'est exactement comme si à ce moment-là tu lui avais demandé si elle avait vu le dernier Avengers. Voilà. Tu vas peut-être passer pour un dingo léger, mais tu n'iras pas en prison.

daniel01 a écrit:

Hélips a écrit:Justement, "agir en tant qu'éducateur responsable" est légèrement différent de "balancer un slogan en 20sec". Tu as pensé à lui dire de faire des galipettes avec un préservatif pendant que tu y étais ?

Non et je m'en serais voulu. Si faire des galipettes avec un partenaire humain peut concourir à la santé en faire avec un bout de latex ne me semble pas avoir cette vertu.

OK...

daniel01 a écrit: cher collègue mathématicien et informaticien

Je ne suis pas un homme.

daniel01 a écrit: : est-ce que relayer les consignes nutritionnelles gouvernementales fait partie de notre mission ?

Le faire peut-il donc nous être reproché ?

Oui, mais pas n'importe comment (et au passage, l'éducation à la contraception aussi).
Non, mais à condition de ne pas le faire n'importe comment.

Sincèrement,
- vu la répétition en boucle de la question,
- vu le ton quelque peu administrativo-pompeux
- vu la référence régulière aux textes de loi,
- vu le caractère très improbable d'une discussion du type "Monsieur je pars chez le kiné - très bien pense à manger 5 fruits et légumes",
je doute fortement que daniel01 soit un professeur qui pose une question sur une situation réelle.

Shajar a écrit:Sincèrement,
- vu la répétition en boucle de la question,
- vu le caractère très improbable d'une discussion du type "Monsieur je pars chez le kiné - très bien pense à manger 5 fruits et légumes",
- vu la référence régulière aux textes de loi,
je doute fortement que daniel01 soit un professeur qui pose une question sur une situation réelle.

Sans blague

, naturellement.

Oui tout ça est assez étrange.

Il me paraît clair que l'enseignant est aux premières loges pour inculquer les Valeurs de la République : cinq fruits et légumes par jour. L'intégrisme carnivore doit être combattu, même dans les territoires dits perdus, où l'école est le dernier bastion d'une saine alimentation.

Spoiler:

lilith888 a écrit:

daniel01 a écrit:

Clecle78 a écrit:Mais qui t'a dénoncé ?

La mère cette élève a écrit pour dire que j'étais sorti de mon domaine de compétence pour parler de médecine et qu'elle trouvait ça anormal.

Je ne comprends pas le lien entre fruits, légumes et médecine.
Je ne comprends pas non plus certaines réponses agressives de membres sur ce topic...
Beaucoup de bruit pour rien et beaucoup d'hypocrisie de la part de l'institution alors qu'elle organise de plus en plus de bouzins ultra intrusifs dans la vie des élèves et qui relèvent de la sphère familiale ou éducative. Nous sommes d'ailleurs les premiers à nous en plaindre puisque cela se fait au détriment des heures de cours.
Franchement, ce métier va devenir intenable s'il faut sortir un texte de loi à chaque fois qu'on prononce une phrase, certes peut-être maladroite, mais totalement anodine. Et que des collègues cautionnent cela, ici, me fait encore plus peur.

Je suis à 200 % d'accord avec toi même si la formulation de la demande initiale est étrange.

Rendash a écrit:Non seulement ça fait partie de missions institutionnelles, mais c'en est une base fondamentale.
On doit le rappeler au quotidien, dans le cadre d'une démarche citoyenne, numérique et durable : ça fait partie des Valeurs Fondamentales de la République, au même titre que se laver les mains après avoir pissé plutôt que pendant, ou chanter Tirelipimpon la main sur le cœur devant les vidéos de Monsieur le Ministre de l'Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports.

C'est à cause de gens qui se détournent de leur Mission Sacrée, au motif fumeux que ça n'entre pas dans leurs compétences d'Enseignant, qu'il y a des fillettes de trois ans qui se radicalisent dans des hangars, ne l'oublions pas.
Donc, oui : il faut rappeler (fermement) qu'il faut manger cinq fruits et légumes par jour. C'est notre devoir de Fonctionnaire d'Etat éthique et responsable.

Spoiler:

J'ai eu un doute au début de ton message...
Mais et

Shajar a écrit:Sincèrement,
- vu la répétition en boucle de la question,
- vu le ton quelque peu administrativo-pompeux
- vu la référence régulière aux textes de loi,
- vu le caractère très improbable d'une discussion du type "Monsieur je pars chez le kiné - très bien pense à manger 5 fruits et légumes",
je doute fortement que daniel01 soit un professeur qui pose une question sur une situation réelle.

L'inquiétante étrangeté existe aussi dans la profession !

Cela peut aussi être une ruse pédagogique pour faire flipper les élèves afin qu'ils se tiennent tranquilles ...

daniel01 a écrit:

choup78 a écrit:Moi je pense que c'est vraiment faire bcp d'histoires pour rien... franchement...

Oui, il semble bien qu'il y ait eu instrumentalisation.

Beaucoup de bruit pour rien. Ne te prends pas la tête avec cela et passe à autre chose.
Tu sauras la prochaine fois qu’il faut éviter ce genre de conseil


+1 Lilith.

capucine42 a écrit:Je pense que notre collègue cherche à apporter une réponse ferme à l'administration et aux parents de cette élève qui cherchent des noises. Il a donc raison de vouloir s'appuyer sur les missions officielles de l'enseignant.
Je serais vous Daniel, étant données les réactions de mauvaise foi, je n'accepterais plus que cette élève quitte le cours plus tôt malgré les mots de maman sur le carnet.
J'espère que cette affaire sera vite close, quelle perte d'énergie pour rien...

Oui voilà, c'est ça. J'ai en face de moi des gens qui me cherchent des noises.