- LefterisEsprit sacré
Personne ne dit que le SNES est le ministre, mais le SNES est majoritaire, et ses votes pèsent lourd dans la balance. Il est normal de s'interroger sur ses orientations et votes en CTM par exemple, puisque c'est de cela qu'il s'agit, ou de ses orientations concernant la politique salariale. Après, ça fait partie de la démocratie : la majorité des 40% qui se déplacent encore aux urnes donnent des voix et des sièges au SNES, on ne peut que prendre acte. Mais il est tout aussi normal que les syndicats qui ne sont pas sur les mêmes orientations portent un regard critique. En dehors des orientations au niveau local, ça n'empêche pas parfois des actions communes sur des points précis. Mais les politiques et conceptions du syndicalisme sont parfois très divergentes entre les organisations, et il est normal que cela s'exprime. Ca n'existe pas "les syndicats"...
- TangledingGrand Maître
Le MEN s'asseoit sur les avis en CTM tous les 4 matins, donc mettre en cause le SNES sur le chapitre de la dévalorisation est pour moi du bullshit.
On ne peut pas dénoncer les positions du SNES comme étant la source de la dévalorisation alors que les positions du SNES, tout majoritaire qu'il est, sont piétinées par le MEN depuis des années. C'est incohérent comme raisonnement.
Si nous avions réussi à imposer nos revendications, cette critique s'entendrait. Mais ce n'est pas le cas.
Et pour finir être majoritaire aux élections pro ne fait pas tout, il faut un rapport de force massif sur le terrain et le SNES est comme les autres syndicats, confronté à la montée de l'individualisme et à plein d'autres facteurs (dont nos manques de victoires, qui est de notre responsabilité, mais aussi le manque de perspectives politiques, qui n'incombe pas aux syndicats), on a de plus en plus de mal à recruter des adhérents et je ne parle même pas des militants. Difficile de monter un S1, usant quand on se retrouve à tout porter quasi seul, sans visibilité pour la "succession".
Chercher des explications simples à des phénomènes complexes, ce n'est pas très convaincant. Et c'est quand même un peu le sport national sur néo de cogner sur le SNES, limite si on prend pas autant dans la figure que le ministre, c'est un peu délirant.
On ne peut pas dénoncer les positions du SNES comme étant la source de la dévalorisation alors que les positions du SNES, tout majoritaire qu'il est, sont piétinées par le MEN depuis des années. C'est incohérent comme raisonnement.
Si nous avions réussi à imposer nos revendications, cette critique s'entendrait. Mais ce n'est pas le cas.
Et pour finir être majoritaire aux élections pro ne fait pas tout, il faut un rapport de force massif sur le terrain et le SNES est comme les autres syndicats, confronté à la montée de l'individualisme et à plein d'autres facteurs (dont nos manques de victoires, qui est de notre responsabilité, mais aussi le manque de perspectives politiques, qui n'incombe pas aux syndicats), on a de plus en plus de mal à recruter des adhérents et je ne parle même pas des militants. Difficile de monter un S1, usant quand on se retrouve à tout porter quasi seul, sans visibilité pour la "succession".
Chercher des explications simples à des phénomènes complexes, ce n'est pas très convaincant. Et c'est quand même un peu le sport national sur néo de cogner sur le SNES, limite si on prend pas autant dans la figure que le ministre, c'est un peu délirant.
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- CathEnchanteur
Tangleding a écrit:
Au passage cette histoire de point d'indice, si on avait empêché son gel, on n'aurait pas cette dévalorisation rampante qui creuse la tombe de la profession, mais ça n'empêche pas les donneurs de leçon d'expliquer doctement que le problème c'est le mandat de revalo du point d'indice alors que, précisément, c'est parce qu'on ne l'a pas obtenue que la rémunération est dévalorisée.
Non, pour empêcher cette dévalorisation, il faudrait que le point soit strictement lié à l'inflation.
- CathEnchanteur
Balthazaard a écrit:
C'est incompréhensible que l'on puisse encore arguer après 40 ans (mes débuts) sur la pertinence d'une revendication sur l'augmentation du point d'indice comme revalorisation salariale, c'est plus que de l'aveuglement. Quel gouvernement...lequel?...sera prêt à lâcher un milliard d'euros dans le contexte pour un peu moins de 1% d'augmentation du traitement? 30 euros par mois net pour un certifié en fin de carrière....pour un tel coût!
IL ne faut pas être un as pour comprendre que l'effort est hors de proportion pour le bénéfice individuel et qui si par extraordinaire on nous accordait 1, 2 ou 3% (100 euros pou le même certifié) cela se paierait par une période de vache maigres sans comparaison avec ce que nous avons vécu.
Et en plus la réforme des retraites va arriver...vous croyez qu'à coup de point d'indice vous épongerez les pertes?
Dénoncer une stratégie suicidaire, ne fait pas de vous forcément un sarkozyste.
Entièrement d'accord !
Et pour illustrer : "Olivier Dussopt justifiait sur notre antenne ce gel par un « coût collectif » trop fort : « Quand on augmente le point d’indice de 1 %, cela coûte deux milliards d’euros dépense publique et c’est 14 euros d’augmentation pour un agent de la fonction publique qui gagne moins de deux mille euros. C’est toujours bon à prendre, mais c’est peu par rapport au coût collectif »."
https://www.publicsenat.fr/article/politique/gel-du-point-d-indice-les-syndicats-decus-et-insatisfaits-142218
- User20159Esprit éclairé
Tangleding a écrit:Le MEN s'asseoit sur les avis en CTM tous les 4 matins, donc mettre en cause le SNES sur le chapitre de la dévalorisation est pour moi du bullshit.
On ne peut pas dénoncer les positions du SNES comme étant la source de la dévalorisation alors que les positions du SNES, tout majoritaire qu'il est, sont piétinées par le MEN depuis des années. C'est incohérent comme raisonnement.
Si le MEN s'asseoit sur les avis des grosses orgas c'est pour deux raisons archi simples : la seconde étant la conséquence de la première.
1- Vous avez joué le jeu de la cogestion et du paritarisme pendant des décennies.
2- Le taux de syndicalisation s'est donc effondré.
In fine , le paritarisme a disparu, tout le monde se fait enfler, et une écrasante majorité de profs, regarde son nombril....
Certains l'avaient prévu depuis 30 ans (pas moi, trop jeune )
- TangledingGrand Maître
Eh bien c'est précisément notre mandat puisqu'on réclame le rattrapage des pertes et une vraie revalorisation (le rattrapage pour nous ce n'est pas une revalorisation). D'ailleurs dernièrement même pour la prime d'équipement il me semble qu'on avait réclamé qu'elle soit indexée sur le point (et l'inflation), pour éviter le décrochage qu'on a observé pour l'ISOE (sauf qu'avec le gel du point, même en indexant sur le point, on retrouve le décrochage).Cath a écrit:Tangleding a écrit:
Au passage cette histoire de point d'indice, si on avait empêché son gel, on n'aurait pas cette dévalorisation rampante qui creuse la tombe de la profession, mais ça n'empêche pas les donneurs de leçon d'expliquer doctement que le problème c'est le mandat de revalo du point d'indice alors que, précisément, c'est parce qu'on ne l'a pas obtenue que la rémunération est dévalorisée.
Non, pour empêcher cette dévalorisation, il faudrait que le point soit strictement lié à l'inflation.
Sinon le coût pour le MEN je m'en tape, je ne comprends pas cet argument de daube. Si c'est le coût le problème, pas besoin de demander de revalo, par quelque moyen que ce soit.
Ce fric nous est dû. On réclame la juste rémunération du travail utile que l'on accomplit au sein du service public de l'EN. A qui cela pose un problème ? Les personnels de l'EN doivent être correctement rémunérés, QUOI QU'IL EN COÛTE. C'est in fine la position du SNES et c'est à mon avis la seule position pertinente sur ce sujet.
Ca veut dire rattrapage des pertes, immédiat, retour à une indexation sur l'inflation et reconstruction de la grille. Quand toute la profession sera convaincue que ces revendications n'ont rien de honteuse mais sont même vitales, on aura bien avancé.
Mais se résigner à abandonner la revalorisation du point d'indice ne va clairement pas dans le bon sens.
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- TangledingGrand Maître
Sauf que le taux de syndicalisation était fort quand le SNES avait les moyens d'imposer les choses au MEN (ce que tu nommes cogestion, mais imposer ses mandats à l'employeur en ayant le rapport de force favorable, pour moi ce n'est pas de la cogestion, c'est du bon syndicalisme de lutte)Ha@_x a écrit:Tangleding a écrit:Le MEN s'asseoit sur les avis en CTM tous les 4 matins, donc mettre en cause le SNES sur le chapitre de la dévalorisation est pour moi du bullshit.
On ne peut pas dénoncer les positions du SNES comme étant la source de la dévalorisation alors que les positions du SNES, tout majoritaire qu'il est, sont piétinées par le MEN depuis des années. C'est incohérent comme raisonnement.
Si le MEN s'asseoit sur les avis des grosses orgas c'est pour deux raisons archi simples : la seconde étant la conséquence de la première.
1- Vous avez joué le jeu de la cogestion et du paritarisme pendant des décennies.
2- Le taux de syndicalisation s'est donc effondré.
In fine , le paritarisme a disparu, tout le monde se fait enfler, et une écrasante majorité de profs, regarde son nombril....
Certains l'avaient prévu depuis 30 ans (pas moi, trop jeune )
Le taux de syndicalisation s'est effondré partout, pas grand chose à voir avec le paritarisme. Et maintenant que le paritarisme est à peu près enterré (dans l'indifférence la plus totale de la profession, hein), la syndicalisation ne semble pas augmenter pour autant.
Les camarades engagés dans le paritarisme (je n'ai jamais été commissaire paritaire) ne me semblent pas être des filles et des gars spécialement accommodants avec l'administration, ni spécialement passifs.
Cette opposition entre paritarisme et militantisme de terrain est assez surfaite pour ce que je peux observer.
La dépolitisation de la profession est une donnée massive, et si le SNES n'était pas là avec ses sections S1, sections départementales, académiques, la situation serait bien pire que ce qu'elle est déjà. Certains finiront par s'en rendre compte quand il sera trop tard à force de cogner sur le majoritaire sans mesure ni bon sens.
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- MathadorEmpereur
Cath a écrit:Tangleding a écrit:
Au passage cette histoire de point d'indice, si on avait empêché son gel, on n'aurait pas cette dévalorisation rampante qui creuse la tombe de la profession, mais ça n'empêche pas les donneurs de leçon d'expliquer doctement que le problème c'est le mandat de revalo du point d'indice alors que, précisément, c'est parce qu'on ne l'a pas obtenue que la rémunération est dévalorisée.
Non, pour empêcher cette dévalorisation, il faudrait que le point soit strictement lié à l'inflation.
Petite curiosité: ce serait actuellement interdit par l'article L112-2 du Code monétaire et financier qui interdit de façon générale (avec des exceptions) l'indexation sur l'inflation ou sur le SMIC.
Tangleding a écrit:Eh bien c'est précisément notre mandat puisqu'on réclame le rattrapage des pertes et une vraie revalorisation (le rattrapage pour nous ce n'est pas une revalorisation). D'ailleurs dernièrement même pour la prime d'équipement il me semble qu'on avait réclamé qu'elle soit indexée sur le point (et l'inflation), pour éviter le décrochage qu'on a observé pour l'ISOE (sauf qu'avec le gel du point, même en indexant sur le point, on retrouve le décrochage).
L'ISOE est indexée sur le point d'indice (4ème alinéa de l'art. 4 du décret n°93-55), ce qui n'est pas le cas de l'ISAE, des IMP, de l'indemnité des PP agrégés…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TangledingGrand Maître
@Mathador : merci, tu m'apprends deux choses intéressantes. Sais-tu quand l'article L112-2 du Code monétaire et financier a été introduit ?
On voit bien du coup que l'enjeu c'est la revalorisation du point d'indice.
Le point d'indice, vous dis-je !
On voit bien du coup que l'enjeu c'est la revalorisation du point d'indice.
Le point d'indice, vous dis-je !
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- VicomteDeValmontGrand sage
Regardez vos salles des profs, écoutez les discussions. Vous verrez que le SNES n'a rien à voir dans la baisse de la syndicalisation ou l'érosion du pouvoir de résistance.
Pour en revenir au point d'indice. Un graphique pour saisir l'impact de sa désindexation de l'inflation sous Mitterrand et du gel :
Pour en revenir au point d'indice. Un graphique pour saisir l'impact de sa désindexation de l'inflation sous Mitterrand et du gel :
:clown:
— :green_apple: Du pognon pour les profs! :moneybag: (@Ithyphallique) June 16, 2021
Blanquer promet des revalorisations enseignantes tous les quatre matins.
Dans les faits, ses « primes Grenelle » sont minimes par rapport à ce qu'il faudrait consentir pour rattraper ce que le gel du point d'indice a mangé en pouvoir d'achat.@SNESFSU #BlanquerMent
:arrow_down::arrow_down: pic.twitter.com/hKig7LfI1p
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- LeclochardEmpereur
Cath a écrit:Balthazaard a écrit:
C'est incompréhensible que l'on puisse encore arguer après 40 ans (mes débuts) sur la pertinence d'une revendication sur l'augmentation du point d'indice comme revalorisation salariale, c'est plus que de l'aveuglement. Quel gouvernement...lequel?...sera prêt à lâcher un milliard d'euros dans le contexte pour un peu moins de 1% d'augmentation du traitement? 30 euros par mois net pour un certifié en fin de carrière....pour un tel coût!
IL ne faut pas être un as pour comprendre que l'effort est hors de proportion pour le bénéfice individuel et qui si par extraordinaire on nous accordait 1, 2 ou 3% (100 euros pou le même certifié) cela se paierait par une période de vache maigres sans comparaison avec ce que nous avons vécu.
Et en plus la réforme des retraites va arriver...vous croyez qu'à coup de point d'indice vous épongerez les pertes?
Dénoncer une stratégie suicidaire, ne fait pas de vous forcément un sarkozyste.
Entièrement d'accord !
Et pour illustrer : "Olivier Dussopt justifiait sur notre antenne ce gel par un « coût collectif » trop fort : « Quand on augmente le point d’indice de 1 %, cela coûte deux milliards d’euros dépense publique et c’est 14 euros d’augmentation pour un agent de la fonction publique qui gagne moins de deux mille euros. C’est toujours bon à prendre, mais c’est peu par rapport au coût collectif »."
https://www.publicsenat.fr/article/politique/gel-du-point-d-indice-les-syndicats-decus-et-insatisfaits-142218
Demander une revalorisation massive du point d'indice n'a aucun sens. Il faut augmenter les primes comme chez les autres catégories qui ne s'en privent pas. Voyez nos collègues () inspecteurs.
Je suis heureux de découvrir que le SNES milite pour le doublement de l'indemnité ISOE, quoique le doublement me semble encore léger... Et la prime PP ? rien parce que tout le monde ne la touche pas ? j'ai bon ?
Je ne dois pas avoir toutes les cartes pour comprendre les enjeux politiques du syndicalisme. Mais ça me semble un peu fort de dire qu'on est premier, qu'on a voté des projets -donc pour être clair qu'on ne s'est pas abstenu- et qu'en même temps on est aucunement responsable du désastre.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- CathEnchanteur
Tangleding a écrit:Eh bien c'est précisément notre mandat puisqu'on réclame le rattrapage des pertes et une vraie revalorisation (le rattrapage pour nous ce n'est pas une revalorisation). D'ailleurs dernièrement même pour la prime d'équipement il me semble qu'on avait réclamé qu'elle soit indexée sur le point (et l'inflation), pour éviter le décrochage qu'on a observé pour l'ISOE (sauf qu'avec le gel du point, même en indexant sur le point, on retrouve le décrochage).Cath a écrit:Tangleding a écrit:
Au passage cette histoire de point d'indice, si on avait empêché son gel, on n'aurait pas cette dévalorisation rampante qui creuse la tombe de la profession, mais ça n'empêche pas les donneurs de leçon d'expliquer doctement que le problème c'est le mandat de revalo du point d'indice alors que, précisément, c'est parce qu'on ne l'a pas obtenue que la rémunération est dévalorisée.
Non, pour empêcher cette dévalorisation, il faudrait que le point soit strictement lié à l'inflation.
Sinon le coût pour le MEN je m'en tape, je ne comprends pas cet argument de daube. Si c'est le coût le problème, pas besoin de demander de revalo, par quelque moyen que ce soit.
Ce fric nous est dû. On réclame la juste rémunération du travail utile que l'on accomplit au sein du service public de l'EN. A qui cela pose un problème ? Les personnels de l'EN doivent être correctement rémunérés, QUOI QU'IL EN COÛTE. C'est in fine la position du SNES et c'est à mon avis la seule position pertinente sur ce sujet.
Ca veut dire rattrapage des pertes, immédiat, retour à une indexation sur l'inflation et reconstruction de la grille. Quand toute la profession sera convaincue que ces revendications n'ont rien de honteuse mais sont même vitales, on aura bien avancé.
Mais se résigner à abandonner la revalorisation du point d'indice ne va clairement pas dans le bon sens.
C'est bien dommage que tu ne comprennes pas, parce que c'est le cœur du problème.
C'est la raison pour laquelle les autres cadres A ne se plaignent pas du gel du point d'indice : ils s'en tapent parce qu'ils ont des indemnités et primes pour compenser, primes qui compteront pour leur retraite "grâce" à la réforme des retraites que Macron ne manquera pas de nous ressortir dès sa réélection passée ( ).
- LeclochardEmpereur
Cath a écrit:Tangleding a écrit:Eh bien c'est précisément notre mandat puisqu'on réclame le rattrapage des pertes et une vraie revalorisation (le rattrapage pour nous ce n'est pas une revalorisation). D'ailleurs dernièrement même pour la prime d'équipement il me semble qu'on avait réclamé qu'elle soit indexée sur le point (et l'inflation), pour éviter le décrochage qu'on a observé pour l'ISOE (sauf qu'avec le gel du point, même en indexant sur le point, on retrouve le décrochage).Cath a écrit:Tangleding a écrit:
Au passage cette histoire de point d'indice, si on avait empêché son gel, on n'aurait pas cette dévalorisation rampante qui creuse la tombe de la profession, mais ça n'empêche pas les donneurs de leçon d'expliquer doctement que le problème c'est le mandat de revalo du point d'indice alors que, précisément, c'est parce qu'on ne l'a pas obtenue que la rémunération est dévalorisée.
Non, pour empêcher cette dévalorisation, il faudrait que le point soit strictement lié à l'inflation.
Sinon le coût pour le MEN je m'en tape, je ne comprends pas cet argument de daube. Si c'est le coût le problème, pas besoin de demander de revalo, par quelque moyen que ce soit.
Ce fric nous est dû. On réclame la juste rémunération du travail utile que l'on accomplit au sein du service public de l'EN. A qui cela pose un problème ? Les personnels de l'EN doivent être correctement rémunérés, QUOI QU'IL EN COÛTE. C'est in fine la position du SNES et c'est à mon avis la seule position pertinente sur ce sujet.
Ca veut dire rattrapage des pertes, immédiat, retour à une indexation sur l'inflation et reconstruction de la grille. Quand toute la profession sera convaincue que ces revendications n'ont rien de honteuse mais sont même vitales, on aura bien avancé.
Mais se résigner à abandonner la revalorisation du point d'indice ne va clairement pas dans le bon sens.
C'est bien dommage que tu ne comprennes pas, parce que c'est le cœur du problème.
C'est la raison pour laquelle les autres cadres A ne se plaignent pas du gel du point d'indice : ils s'en tapent parce qu'ils ont des indemnités et primes pour compenser, primes qui compteront pour leur retraite "grâce" à la réforme des retraites que Macron ne manquera pas de nous ressortir dès sa réélection passée ( ).
A force de répéter que les primes, ça compte pour du beurre, qu'on peut les supprimer quand on veut, certains ont vraiment cru que le Saint-Graal, c'était la hausse du point d'indice et qu'elles ne représentaient pas grand'chose.
Si le projet de réforme Macron a eu une vertu, c'est de nous faire prendre conscience qu'on gagnait bien moins que les autres catégories A et que nous allions être les dindons de la farce en cas de changement des règles.
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- User20159Esprit éclairé
Tangleding a écrit:Sauf que le taux de syndicalisation était fort quand le SNES avait les moyens d'imposer les choses au MEN (ce que tu nommes cogestion, mais imposer ses mandats à l'employeur en ayant le rapport de force favorable, pour moi ce n'est pas de la cogestion, c'est du bon syndicalisme de lutte)
J'ai autre chose à faire que de tirer sur le SNES en particulier. Mais on a quand même un processus qui s'est répliqué dans pas mal de pays ces 70 dernières années.
Epoque 1 : Syndicat A très puissant, fort taux de syndicalisation. Syndicat A a les coudées franches pour négocier le flingue à la ceinture avec les chefs.
Epoque 2 : Syndicat A toujours très puissant, Syndicat A cogère tranquillement l'entreprise avec les chefs, y est même assimilé. Les cris affolés du syndicat x, qui pourtant existe depuis des décennies n'intéressent personne. Baisse tranquille de la syndicalisation.
Epoque 3 : La crise approche, Syndicat A est fragilisé. Scissions, oppositions, luttes de pouvoir, luttes d'égos. Créations du Syndicat B, du Syndicat C, du Syndicat D. Chute brutale de la syndicalisation.
Epoque 4 : Les chefs profitent de l'approbation niaise du Syndicat C pour écraser le Syndicat B. Le Syndicat A, reste dans son sublime isolement "majoritaire". Entre-temps, la syndicalisation elle, continue de baisser.
Epoque 5 : Les chefs virent les syndicats A, B, C et D, de toute instance de contrôle, dans l'indifférence la plus générale, ils ne représentent plus que 10% de la masse salariale, on peut leur marcher dessus. Le Syndicat x éructe un : je vous l'avais bien dit, mais tout le monde s'en moque bien sûr.
Epoque 6, aujourd'hui : il y a bien toujours un syndicaliste du syndicat A dans la boite, il est isolé, marginalisé. Il croise parfois au coin fumeur ou à la pause café le syndicaliste du syndicat x, qui a cessé depuis belle lurette de lui cracher dessus, car on en est de toute façons arrivés au stade où la culture de la grève a disparu, et où plus personne ne sait ce qu'est un syndicat, à part pour dire : "les syndicats ne font rien" dès qu'un malheur arrive.
Et ça ne rappelle rien à personne ? Non bien sûr...
Et puis @Tangleding, pour ta gouverne, j'ai assez écrit sur l'histoire du syndicalisme pour ne pas voir mes arguments balayés d'un lapidaire : l'opposition entre paritarisme et militantisme est surfaite,
Elle n'est tellement pas surfaite qu'elle est en train de péter à la tronche, du SNES mais pas que...
- VicomteDeValmontGrand sage
Leclochard a écrit:Cath a écrit:Balthazaard a écrit:
C'est incompréhensible que l'on puisse encore arguer après 40 ans (mes débuts) sur la pertinence d'une revendication sur l'augmentation du point d'indice comme revalorisation salariale, c'est plus que de l'aveuglement. Quel gouvernement...lequel?...sera prêt à lâcher un milliard d'euros dans le contexte pour un peu moins de 1% d'augmentation du traitement? 30 euros par mois net pour un certifié en fin de carrière....pour un tel coût!
IL ne faut pas être un as pour comprendre que l'effort est hors de proportion pour le bénéfice individuel et qui si par extraordinaire on nous accordait 1, 2 ou 3% (100 euros pou le même certifié) cela se paierait par une période de vache maigres sans comparaison avec ce que nous avons vécu.
Et en plus la réforme des retraites va arriver...vous croyez qu'à coup de point d'indice vous épongerez les pertes?
Dénoncer une stratégie suicidaire, ne fait pas de vous forcément un sarkozyste.
Entièrement d'accord !
Et pour illustrer : "Olivier Dussopt justifiait sur notre antenne ce gel par un « coût collectif » trop fort : « Quand on augmente le point d’indice de 1 %, cela coûte deux milliards d’euros dépense publique et c’est 14 euros d’augmentation pour un agent de la fonction publique qui gagne moins de deux mille euros. C’est toujours bon à prendre, mais c’est peu par rapport au coût collectif »."
https://www.publicsenat.fr/article/politique/gel-du-point-d-indice-les-syndicats-decus-et-insatisfaits-142218
Demander une revalorisation massive du point d'indice n'a aucun sens. Il faut augmenter les primes comme chez les autres catégories qui ne s'en privent pas. Voyez nos collègues () inspecteurs.
Je suis heureux de découvrir que le SNES milite pour le doublement de l'indemnité ISOE, quoique le doublement me semble encore léger... Et la prime PP ? rien parce que tout le monde ne la touche pas ? j'ai bon ?
Je ne dois pas avoir toutes les cartes pour comprendre les enjeux politiques du syndicalisme. Mais ça me semble un peu fort de dire qu'on est premier, qu'on a voté des projets -donc pour être clair qu'on ne s'est pas abstenu- et qu'en même temps on est aucunement responsable du désastre.
Si les mandats du SNES sur la revalorisation t'intéresse vraiment, en voici quelques uns :
- Dans un premier temps, que les indices majorés de début de carrières des certifiés, CPE et Psy-EN soient à au moins 440, ceux des agrégés à au moins 497
- La réindexation de la valeur du point d'indice sur l'indice des prix
- Un plan de rattrapage pour compenser les pertes cumulées
- Le retour du statut de bi-admissible
- La compensation totale des hausses de la CSG
- La revalorisation de toute les indemnités et leur intégration dans le traitement
- La revalorisation de l'indemnité de résidence et la création d'une nouvelle tranche
- Un déroulement de carrière au rythme le plus favorable, déconnecté de l’évaluation, permettant à tous l’accès, sans barrage de grade, à l’échelle de rémunération revalorisée des professeurs agrégés
- A terme, l'agrégation comme unique niveau de recrutement des enseignants du second degré
Un comparatif pour se faire idée de ce que chaque syndicat souhaite sur les questions salariales :
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- TangledingGrand Maître
SNES-bashing en force. Illustration :
Et maintenant le SNES devient responsable de la réforme des retraites Macron ?
Bon je vais vous laisser à votre délire paranoïaque.
Le coeur du problème c'est que votre discours de daube contre la revalorisation du point d'indice continue de légitimer la dévalorisation. Un enfant de 4 ans le comprendrait, mais pas vous.
Vos primes à la noix ne seront jamais celles des IPR, mettez vous ça dans le crâne une bonne fois pour toutes, et pour les obtenir il faut un rapport de force qui actuellement n'existe pas et que vous contribuez à affaiblir par votre discours.
Et les fonctionnaires de catégorie C de la FPT de l'EN ne roulent pas sur l'or, bien que le SNES n'ait pas oeuvré à leur appauvrissement. Les infirmières ne roulent pas sur l'or, et le SNES n'y est pour rien non plus.
Le problème est ailleurs et notamment dans le fait qu'une partie de la profession est prête à argumenter contre la revalorisation par pure haine du SNES... C'est vous qui faites la dévalorisation, ni plus ni moins.
La revalorisation c'est la revalorisation de notre rémunération sans contrepartie, pas des primes pour du taf en plus. Pas du fric contre des heures sup.
C'est compris ?
- Le SNES c'est rien que des vilains, ils demandent la revalorisation du point, on ne l'obtient pas, c'est de leur faute !
- Oui en plus il faut demander des primes, le SNES c'est rien que des vilains (et un gars du SNES y a dix ans m'a piqué mon pain au chocolat, je ne sais pas si je vous ai dit...)
- [militant SNES] Tu sais que parmi nos mandats y a aussi le doublement de l'ISOE ?
- Ah, m'en fous, vous n'êtes rien que des vilains, le doublement c'est pas assez (alors que la revalo du point c'est trop) ! Et pour la part variable je suis sûr que vous n'avez pas de mandat bande d'ordures !
- [militant SNES] ...
Et maintenant le SNES devient responsable de la réforme des retraites Macron ?
Bon je vais vous laisser à votre délire paranoïaque.
Le coeur du problème c'est que votre discours de daube contre la revalorisation du point d'indice continue de légitimer la dévalorisation. Un enfant de 4 ans le comprendrait, mais pas vous.
Vos primes à la noix ne seront jamais celles des IPR, mettez vous ça dans le crâne une bonne fois pour toutes, et pour les obtenir il faut un rapport de force qui actuellement n'existe pas et que vous contribuez à affaiblir par votre discours.
Et les fonctionnaires de catégorie C de la FPT de l'EN ne roulent pas sur l'or, bien que le SNES n'ait pas oeuvré à leur appauvrissement. Les infirmières ne roulent pas sur l'or, et le SNES n'y est pour rien non plus.
Le problème est ailleurs et notamment dans le fait qu'une partie de la profession est prête à argumenter contre la revalorisation par pure haine du SNES... C'est vous qui faites la dévalorisation, ni plus ni moins.
La revalorisation c'est la revalorisation de notre rémunération sans contrepartie, pas des primes pour du taf en plus. Pas du fric contre des heures sup.
C'est compris ?
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- CathEnchanteur
Et le gentil snes veut tout
Il manque la case "Suppression de la prime de 500 euros pour 3 HSA" : le snes l'aurait cochée également.
Il manque la case "Suppression de la prime de 500 euros pour 3 HSA" : le snes l'aurait cochée également.
- MathadorEmpereur
J'ai trouvé en regardant sur Légifrance: cela provient de l'ordonnance signée par De Gaulle pour le budget de l'État de 1959.Tangleding a écrit:@Mathador : merci, tu m'apprends deux choses intéressantes. Sais-tu quand l'article L112-2 du Code monétaire et financier a été introduit ?
Version amendée par l'ordonnance rectificative:
Article 79
Modifié par Ordonnance 59-246 1959-02-04 ART. 14 finances rectificative JORF 8 février 1959
1. Sont abrogées toutes dispositions générales de nature législative ou réglementaire tendant à l'indexation automatique des prix de biens ou de services. Dans chaque cas particulier les conditions d'application de cette abrogation seront fixées par décret contresigné par le ministre des finances et des affaires économiques et les ministres intéressés.
2. Demeurent toutefois en vigueur les dispositions de l'article 31 x a du Code du travail relatives à l'indexation du salaire minimum garanti.
3. Dans les nouvelles dispositions statutaires ou conventionnelles, sauf lorsqu'elles concernent des dettes d'aliments, sont interdites toutes clauses prévoyant des indexations fondées sur le salaire minimum interprofessionnel garanti, sur le niveau général des prix ou des salaires, ou sur le prix de biens, produits ou services n'ayant pas de relation directe avec l'objet du statut ou de la convention ou avec l'activité de l'une des parties. Est réputée en relation directe avec l'objet d'une convention relative à un immeuble bâti toute clause prévoyant une indexation sur la variation de l'indice national du coût de la construction publié par l'I.N.S.E.E..
Dans les dispositions statutaires ou conventionnelles en cours, les clauses prévoyant de telles indexations cessent de produire effet au-delà du niveau atteint lors de la dernière revalorisation antérieure au 31 décembre 1958 lorsque ces dispositions concernent, directement ou indirectement, des obligations réciproques à exécution successive.
Est interdite toute clause d'une convention portant sur un local d'habitation prévoyant une indexation fondée sur l'indice "loyers et charges" servant à la détermination des indices généraux des prix de détail. Il en est de même de toute clause prévoyant une indexation fondée sur le taux des majorations légales fixées en application de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948, à moins que le montant initial n'ait lui-même été fixé conformément aux dispositions de ladite loi et des textes pris pour son application.
Vu que certaines administrations ont bien rattrapé la faiblesse du point d'indice avec des indemnités maison, il me semble plus prudent de remonter les indemnités maison (ISOE, ISAE, etc.) avant de dégeler le point d'indice.Tangleding a écrit:On voit bien du coup que l'enjeu c'est la revalorisation du point d'indice.
Le point d'indice, vous dis-je !
Mais dans mon intérêt personnel je ne suis pas contre une grosse augmentation du point d'indice (parce que pour payer correctement les enseignants, il ne suffira pas de 0,6%) tout en gardant un gros RIFSEEP .
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- TangledingGrand Maître
C'est sûrement très intéressant ce que tu as écrit sur le syndicalisme, mais tu m'excuseras, ça fait 10 ans que je milite au SNES et je pense être assez bien placé pour te dire que l'opposition entre paritarisme et action syndicale est surfaite, en tout cas clairement dans ma section académique.Ha@_x a écrit:Tangleding a écrit:Sauf que le taux de syndicalisation était fort quand le SNES avait les moyens d'imposer les choses au MEN (ce que tu nommes cogestion, mais imposer ses mandats à l'employeur en ayant le rapport de force favorable, pour moi ce n'est pas de la cogestion, c'est du bon syndicalisme de lutte)
J'ai autre chose à faire que de tirer sur le SNES en particulier. Mais on a quand même un processus qui s'est répliqué dans pas mal de pays ces 70 dernières années.
Epoque 1 : Syndicat A très puissant, fort taux de syndicalisation. Syndicat A a les coudées franches pour négocier le flingue à la ceinture avec les chefs.
Epoque 2 : Syndicat A toujours très puissant, Syndicat A cogère tranquillement l'entreprise avec les chefs, y est même assimilé. Les cris affolés du syndicat x, qui pourtant existe depuis des décennies n'intéressent personne. Baisse tranquille de la syndicalisation.
Epoque 3 : La crise approche, Syndicat A est fragilisé. Scissions, oppositions, luttes de pouvoir, luttes d'égos. Créations du Syndicat B, du Syndicat C, du Syndicat D. Chute brutale de la syndicalisation.
Epoque 4 : Les chefs profitent de l'approbation niaise du Syndicat C pour écraser le Syndicat B. Le Syndicat A, reste dans son sublime isolement "majoritaire". Entre-temps, la syndicalisation elle, continue de baisser.
Epoque 5 : Les chefs virent les syndicats A, B, C et D, de toute instance de contrôle, dans l'indifférence la plus générale, ils ne représentent plus que 10% de la masse salariale, on peut leur marcher dessus. Le Syndicat x éructe un : je vous l'avais bien dit, mais tout le monde s'en moque bien sûr.
Epoque 6, aujourd'hui : il y a bien toujours un syndicaliste du syndicat A dans la boite, il est isolé, marginalisé. Il croise parfois au coin fumeur ou à la pause café le syndicaliste du syndicat x, qui a cessé depuis belle lurette de lui cracher dessus, car on en est de toute façons arrivés au stade où la culture de la grève a disparu, et où plus personne ne sait ce qu'est un syndicat, à part pour dire : "les syndicats ne font rien" dès qu'un malheur arrive.
Et ça ne rappelle rien à personne ? Non bien sûr...
Et puis @Tangleding, pour ta gouverne, j'ai assez écrit sur l'histoire du syndicalisme pour ne pas voir mes arguments balayés d'un lapidaire : l'opposition entre paritarisme et militantisme est surfaite,
Elle n'est tellement pas surfaite qu'elle est en train de péter à la tronche, du SNES mais pas que...
Au niveau national, ton analyse est peut-être plus pertinente. Mais pour ma part j'ai une doctrine très claire : la position du national est le reflet du rapport de force existant, parce que les S3 n'ont le pouvoir de durcir la ligne du national que si le rapport de force existe sur le terrain.
Pour moi l'enjeu syndical du moment c'est les sections d'établissement, mais ce n'est pas chose aisée de les développer et de les renforcer. Et je ne suis pas le mieux placé sur le sujet d'ailleurs.
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- angelxxxÉrudit
Eh bah, beaucoup d'énervement alors que tu n'as peut être toi même pas compris Tangleding !
La revalorisation par les primes qui est demandée est une revalorisation sans contrepartie aussi. Pas forcément en créant de nouvelles primes, mais en augmentant par exemple d'ISOE part fixe.
Vouloir débloquer le point d'indice ça représente plusieurs dizaines de fois plus d'argent que la même revalorisation via les primes. Il n'y a qu'à voir le décrochage avec le reste de la catégorie A, voire même avec d'autres catégories ! Beaucoup d'autres fonctionnaires ont un traitement qui contient 35% de primes.
L'image au dessus, du SNES, c'est un peu de la foutaise. Sélectionné par le SNES pour mettre en avant ces points, de manière totalement démago. D'ailleurs, en réfléchissant, il est clair que je ne veux ni l'intégration des indemnités au traitement, ni la même grille pour les certifiés/agrégés (Pourquoi donc se faire chié à passer l'agreg, alors ? Qu'on augmente les deux, d'accord, mais pas juste les certifiés ...) ni encore l'indexation du point d'indice à l'inflation, en tout cas, pas avant une réelle augmentation des profs. Et uniquement des profs, pas du reste de la fonction publique, car justement on a décroché du reste de la FP, et augmenter tout le monde, ça veut dire continuer à décrocher.
La revalorisation par les primes qui est demandée est une revalorisation sans contrepartie aussi. Pas forcément en créant de nouvelles primes, mais en augmentant par exemple d'ISOE part fixe.
Vouloir débloquer le point d'indice ça représente plusieurs dizaines de fois plus d'argent que la même revalorisation via les primes. Il n'y a qu'à voir le décrochage avec le reste de la catégorie A, voire même avec d'autres catégories ! Beaucoup d'autres fonctionnaires ont un traitement qui contient 35% de primes.
L'image au dessus, du SNES, c'est un peu de la foutaise. Sélectionné par le SNES pour mettre en avant ces points, de manière totalement démago. D'ailleurs, en réfléchissant, il est clair que je ne veux ni l'intégration des indemnités au traitement, ni la même grille pour les certifiés/agrégés (Pourquoi donc se faire chié à passer l'agreg, alors ? Qu'on augmente les deux, d'accord, mais pas juste les certifiés ...) ni encore l'indexation du point d'indice à l'inflation, en tout cas, pas avant une réelle augmentation des profs. Et uniquement des profs, pas du reste de la fonction publique, car justement on a décroché du reste de la FP, et augmenter tout le monde, ça veut dire continuer à décrocher.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- LeclochardEmpereur
Une hausse significative du point d'indice: on est tous pour. Sauf que ce n'est pas réaliste. L'avez-vous chiffrée ? Accorder 100 euros de plus à chaque enseignant, cela revient à plus d'un milliard. Et 100 euros, ce n'est pas énorme s'il s'agit de compenser la perte accumulée année après année. Alors s'il faut faire le même geste généreux à tous les fonctionnaires..
Merci Vicomte pour le détail des propositions du SNES. Je tique sur l'idée qu'on ne devrait recruter que des agrégés. Mais on a toujours le droit de proposer et de demander.
Merci Vicomte pour le détail des propositions du SNES. Je tique sur l'idée qu'on ne devrait recruter que des agrégés. Mais on a toujours le droit de proposer et de demander.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User20159Esprit éclairé
Tangleding a écrit:C'est sûrement très intéressant ce que tu as écrit sur le syndicalisme, mais tu m'excuseras, ça fait 10 ans que je milite au SNES et je pense être assez bien placé pour te dire que l'opposition entre paritarisme et action syndicale est surfaite, en tout cas clairement dans ma section académique.
Non mais c'est pas un concours de qu..... en fait. C'est une discussion....alors oui les discussions sur forum, souvent , celle ci en est encore la preuve...
- TangledingGrand Maître
@Mathador :
"Vu que certaines administrations ont bien rattrapé la faiblesse du point d'indice avec des indemnités maison, il me semble plus prudent de remonter les indemnités maison (ISOE, ISAE, etc.) avant de dégeler le point d'indice."
De facto on a obtenu une nouvelle prime ridicule pour notre équipement informatique. Stratégiquement on peut aussi estimer qu'avant de peser sur la revalo des indemnités et du point, un "ajout" de prime (tout à fait insuffisante) est toujours bon à prendre, surtout vu à quel point la situation sur le sujet était délirante.
Mais je pense qu'il y a un enjeu politique à ne pas lâcher la revalo du point, surtout vu qu'une partie de la profession semble en faire son deuil (avec des arguments plus subtiles les uns que les autres).
"Vu que certaines administrations ont bien rattrapé la faiblesse du point d'indice avec des indemnités maison, il me semble plus prudent de remonter les indemnités maison (ISOE, ISAE, etc.) avant de dégeler le point d'indice."
De facto on a obtenu une nouvelle prime ridicule pour notre équipement informatique. Stratégiquement on peut aussi estimer qu'avant de peser sur la revalo des indemnités et du point, un "ajout" de prime (tout à fait insuffisante) est toujours bon à prendre, surtout vu à quel point la situation sur le sujet était délirante.
Mais je pense qu'il y a un enjeu politique à ne pas lâcher la revalo du point, surtout vu qu'une partie de la profession semble en faire son deuil (avec des arguments plus subtiles les uns que les autres).
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- TangledingGrand Maître
Ca commençait bien.Leclochard a écrit:Une hausse significative du point d'indice: on est tous pour. Sauf que ce n'est pas réaliste. L'avez-vous chiffrée ? Accorder 100 euros de plus à chaque enseignant, cela revient à plus d'un milliard. Et 100 euros, ce n'est pas énorme s'il s'agit de compenser la perte accumulée année après année. Alors s'il faut faire le même geste généreux à tous les fonctionnaires..
Merci Vicomte pour le détail des propositions du SNES. Je tique sur l'idée qu'on ne devrait recruter que des agrégés. Mais on a toujours le droit de proposer et de demander.
On s'en fout du coût, vous croyez que le MEDEF se préoccupe du coût des allègements fiscaux qu'il obtient ?
Personnellement je m'en contrefous du coût de notre revalorisation. Sinon vous pouvez aussi demander à ne pas être payés pour votre boulot vu que ça coûte un pognon de dingue de vous payer.
S'il y a un verrou à faire sauter dans la tête des collègues c'est le fait que nous payer correctement reviendrait trop cher (à qui ? si c'est au capital je m'en tape de ce que ça lui coûtera)
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- BalthamosDoyen
Néo est toujours surprenant...
Blanquer dévoile son projet de détruire le métier et détériorer nos conditions de travail, avec une communication très offensive (revalorisation historique, etc.)
Mais ici des anti SNES préfèrent déblatérer sur les mandats du snes qu'ils ne partagent logiquement pas.
Blanquer dévoile son projet de détruire le métier et détériorer nos conditions de travail, avec une communication très offensive (revalorisation historique, etc.)
Mais ici des anti SNES préfèrent déblatérer sur les mandats du snes qu'ils ne partagent logiquement pas.
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- Spoiler:
- VicomteDeValmontGrand sage
Pour donner tout de même le fond de ma pensée sur le sujet. Je pense que la seule véritable solution serait d'obtenir un transfert primes/points massif à l'échelle de la fonction publique, avec création de points sans transfert lorsque les primes sont asséchées.
De cette façon :
- les agents qui touchent beaucoup de primes n'auraient aucun gain salarial : leurs primes seraient simplement transformées en indice.
- les agents qui touchent peu ou pas de primes auraient une augmentation indiciaire substantielle et on s'approcherait d'un alignement des traitements "primes comprises" entre les agents d'une même catégorie
Il faudrait par contre, ensuite, règlementer fortement pour que la situation ne se reproduise pas. Et réindexer le point d'indice sur l'inflation pour qu'il n'y ait plus de décrochage.
De cette façon :
- les agents qui touchent beaucoup de primes n'auraient aucun gain salarial : leurs primes seraient simplement transformées en indice.
- les agents qui touchent peu ou pas de primes auraient une augmentation indiciaire substantielle et on s'approcherait d'un alignement des traitements "primes comprises" entre les agents d'une même catégorie
Il faudrait par contre, ensuite, règlementer fortement pour que la situation ne se reproduise pas. Et réindexer le point d'indice sur l'inflation pour qu'il n'y ait plus de décrochage.
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